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 Bleach#81

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Saga
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MessageSujet: Bleach#81   Bleach#81 Icon_minitimeSam 24 Juin 2017 - 2:08

Contexte : Fanfic sur Bleach. Je prends des largesses avec l'oeuvre première, donc pas le même temps ni aucuns persos de la saga pionnière. Laissez des com's si vous le souhaitez. L'avancée sera au rythme de l'inspi. Merci.



Bleach#81 - Episode 0 - Qui prétend éteindre le soleil ?

Il marche. Sur le sentier qui mène au dragon de la terre. A ce volcan en feu dont la colère illumine la robe noire du ciel. La fureur et la rage se déchainent sous ses yeux ternes et mornes. Un regard que plus rien ne saurait surprendre, qui a tout vu déjà mille fois et devant lequel on ne peut se cacher. Des myriades de fragments de roches incandescentes pilonnent le sol avec fracas. La fumée et les braises obscurcissent le ciel. La fournaise crache la mort dans sa direction. Elle hurle et rugit contre celui qui s’avance vers elle sans jamais s’arrêter.

Habillé d’une longue toge blanche, la traine de cette dernière cache ses pieds nus et meurtris qui sans cesse se posent sur le sol rugueux et rougit par les flammes. Un kimono noir coupé aux manches cache son corps frêle tout en dévoilant ses bras à la fois mince et sculpté par le temps et l’effort. Sa peau est laiteuse, le teint blafard on le croirait presque malade. Ses longs cheveux recouvrent ses épaules de part en part. Ondulé, ils sont d’un blond pâle et contraste grandement avec le noir qui habille son regard. Un nez aquilin et fin surplombe des lèvres finement ourlées, soulignée d’une mâchoire rongée ici et là par une fine barbe de quelques jours.

Défiant le volcan, il esquive dans un mouvement parfait les boules de feu qui vrillent dans sa direction. Il disparait en un éclair pour réapparaitre un pas ou deux devant le cratère qui vient de se former. Il danse, il danse et virevolte sous les jets de flammes sans jamais se faire toucher. Parfois, on peut observer le brillant de l’acier. Un reflet teinté du bleu du ciel qui s’imprègne sur sa lame qui tranche la roche pour se frayer un passage. Une coulée de lave court droit vers lui. Une avalanche de haine matérialisée par la pierre et la flamme englouti tout. Pareil à un tapis de feu, elle recouvre le sol et ne lui laisse aucune échappatoire.

Toutefois, encore et toujours il file droit vers le danger. Son regard trahit l’assurance qu’il porte en lui. Ses lèvres appellent alors. Elles prononcent un sortilège qui entrouvre et déchire le ciel pour laisser s’abattre de lourdes colonnes d’acier. Lentement, une à une, elles pénètrent la terre et permettent à nouveau à cet homme d’avancer. Son pas foule le premier rempart et en un battement de cil, il avait déjà disparu pour réapparaître sur le prochain. Papillonnant entre les colonnes, son avancée se fait moindre. Le souffle et le souffre le repoussent en arrière. Sa tenue se déchire et son sang commence à perler sur sa peau pleine de suie. Tournoyant sur lui-même, il termine sur le sentier ou ce qu’il en reste. La dernière coulée de lave se trouve derrière lui alors qu’il fait face à un nuage de fumée ocre et dense. Un gant noir se forme, une main ferme et implacable se referme sur lui.

Son visage se grimace alors, son regard mort et éteint brille et brûle sous sa volonté. Un trait de lumière scinde le poing dans lequel il se trouve. Ses rayons inondent la terre et le ciel. Soudain, il n’y a plus rien : le volcan n’est plus. Arrivé au sommet, il contemple le volcan qui a disparu pour laisser place à un lac magnifique qui ne saurait être troublé par le chaos qui régnait jusqu’alors. Dans le ciel, l’astre divin vient de chasser la nuit. Le cauchemar est derrière lui. Le flan de la montagne est recouvert par une prairie ou feuilles et fleurs courent sous la brise. Tout n’est parfois qu’illusion, tout n’est parfois qu’apparence et faux semblants. Cependant, l’image de son reflet sur l’eau elle est bien réelle et les plaies de la bataille sur son corps aussi…
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MessageSujet: Re: Bleach#81   Bleach#81 Icon_minitimeDim 9 Juil 2017 - 21:52

Bleach#81 - Episode 1 - T'es mort ou t'es pas mort?

Le ciel est bleu. Les nuages courent dans les airs poussés par les vents de l’ouest. Sur le rivage, un jeune homme s’éveille. Ses paupières peinent à cacher ses rétines qui brulent sous les feux du soleil. Ses longs cheveux noirs de jais sont éparpillés sur le sable. Il fait chaud, toutefois, son corps est transi par le froid. Un froid intense qui mortifie tout son être et fige son corps dans un état végétatif. Bouger ne serait-ce qu’un peu lui procure les douleurs les plus terribles. Aussi, le souffle court, il a déjà grande peine à respirer.
C’est comme si des algues étaient noués sur son corps pour l’étreindre, à vingt mille lieues sous les mers. Ne pouvant se défaire du mal qui est le sien, il attend. Sans bouger, il est bercé par les vagues qui sans cesse jaillissent sur le rivage pour repartir au large. Un flot intense et continue qui l’hypnotise jusqu’à ce que son esprit vienne à se perdre dans les méandres de sa mémoire.

Il revoit une large porte aux gravures sculptés. Diverses arabesques sont forgées à même l’acier. Des formes le poussent, des voix le pressent et sans pouvoir répliquer, il ne cesse de s’approcher de la porte. De plus en plus faible, son corps fébrile peine à tenir debout. Son reiatsu s’échappe de son être à mesure que ses pas s’avancent et disparaissent derrière cette gigantesque porte qui se referme…
Le bruit sourd rappel son esprit à sa chair, au présent et à cette plage. Calme, ses yeux se sont habitués à la lumière. Pareil à deux billes bleues, des reflets gris confèrent à son regard un aspect mélancolique. La mine pale et presque imberbe, son facies de jeune bellâtre a dû lui valoir toutes les faveurs du beau sexe. Ses longs cheveux aussi sombres que l’ébène et aussi soyeux que de la soie cache çà et là son visage et les tourments qui s’y dessinent.

L’instant est agréable, rien ne peut troubler sa tranquillité et plus le temps passe, plus il retrouve tout son empire sur ce corps qui refuse encore de lui obéir. Sa bouche est pâteuse, ses lèvres momifiées craquèlent aux commissures et aux moindres de ses rictus. Sa vue est encore trouble, mais lentement et plus distinctement il aperçoit les mouettes tournoyées dans le ciel bleu. Aussi, il n’entendait jusque-là que les vagues. A présent, c’est encore diffus, mais il peut entendre le cri des oiseaux porté par le vent jusqu’à ses tympans. Il sourirait presque, mais au dernier moment, il s’en abstient.
La vie commence à nouveau à couler en lui. Son cœur, il l’entend battre. Le rythme est encore irrégulier, mais il bat de plus en plus fort. Des spasmes et des picotements lui mordillent la peau des jambes et le bout des doigts. Soudain, il ressent quelque chose qu’il n’avait plus éprouver depuis longtemps. Une ombre s’avance vers lui puis quelques mots parviennent difficilement à lui être audible. Sa solitude se brise et son cœur se resserre quand il aperçoit le visage de cette petite fille.

Haute comme trois pommes, sa petite robe verte est déchirée et usée par le temps et les péripéties. Ses cheveux blonds sont court et laisse paraitre son visage rond aux joues roses. Ses grands yeux verts sont habités par toute l’innocence du monde. Intriguée, elle observe le corps inerte du jeune homme avant de s’accroupir pour passer son doigt sur un tatouage qui hante le thorax de ce dernier au niveau de son cœur.

- … Bha alors? Tu réponds? T’es mort ou t’es pas mort? Et pis, pourquoi que c’est écrit 81 sur ta peau?
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