| | Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] | |
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+3emendiel Shirosaki no bankai M.L'abeille 7 participants | |
Auteur | Message |
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M.L'abeille *Traducteur BKT*
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Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Jeu 4 Juin 2009 - 22:00 | |
| Sur ce topic, je vais surtout vous montrer mes textes, des extraits de mon roman et également quelques créations graphiques (bien que ce ne soit mon talent premier ...) Les textes seront toujours mis entre balises spoil pour faciliter la lecture ... - Spoiler:
Je tue il
Je tue il, avant qu'il ne nous tue Tu m'as dit, je ne suis plus tu Mais je suis encore toi et il se tut Je tue il avant qu'il ne nous tue.
Tu as voulu de moi comme je t'ai voulu Tu m'as avoué être moi comme j'étais toi Nous étions voué à être ensemble toi et moi Mais il a noué un lien qui t'a tus Je n'oublierais jamais ton nouvel air Celui où tes prunelles m'évitèrent Ton petit jeu m'a tué et je voulus Qu'il change pour être a nouveau tu
Je tue il, avant qu'il ne nous tue Tu m'as dit, je ne suis plus tu Mais je suis encore toi et il se tut Je tue il avant qu'il ne nous tue.
- Spoiler:
Ces sons qui clochent
Des tics, des tocs et des tacs, j’en ai des tas Des clics et des claques, j’en ai ramassés Les clips et les claps, je les ai observés Mais les kiss et les smacks je connais pas. Les Boums et les patatras, c’est la cata Jamais je n’ai vu de hourra, Mais je ne sais pas ce qui cloche chez moi, Pour que je rencontre ces sons qui clochent là.
Ces mots fusent au tac au tac, Il n’en faut pas moins pour un autre clac, Ces clashs, je les connais sur le bout des doigts Toi qui ne pense qu’à tes tracas.
Les waouh m’évitent, les tant pis persistent, Le dring est aux abonnés absents, Alors que les cracs sont toujours cassants, Et zoom, sur mes idées pessimistes Bam, tu viens de tomber, A cause des ces hics accentués. Mais je ne sais pas ce qui cloche chez moi, Pour que tu me lances ces sons qui clochent là.
Ces mots fusent au tac au tac, Il n’en faut pas moins pour un autre clac, Ces clashs, je les connais par cœur, Toi qui provoque tant de malheurs.
Bam, Zip, Clic, Clac Je ne sais plus quoi inventer, Clash, Toc, Cric, Crac Pour à nouveau t’intéresser, Boum, Zou, Tic, Tac Je ne sais plus quoi penser. Tip, Clash, Mic, Mac Il est temps de tout quitter.
Ces mots qui fusent au tac au tac, Il n’en faut pas moins pour un autre clac, Mais je peux aussi lâcher un clash, Et te montrer que je ne suis pas un lâche.
Ce son qui cloche, serait-ce moi ? Ce son qui cloche, serait-ce toi ? Ce son qui cloche, serait-ce nous ? Ce son qui cloche, arrêtons-nous …
Le prologue de mon roman ... - Spoiler:
« Au début, je trouvais ça drôle, aujourd’hui, les fantômes de mon passé me hantent. J’entends toujours mes amis, ma famille me dire « Courage, tu vas y arriver, nous croyons en toi » Le problème, c’est que même moi je n’y crois plus… Je suis enfin libre, le vent soufflant dans mes cheveux, l’air marin me fouettant le visage, le bleu de l’océan se perdant jusqu’à l’horizon. Je suis perdue. J’ai peur. Pourquoi ? Je ne sais toujours pas, je ne saurais le dire. Le vol des goélands est merveilleux. Serait-ce en mon honneur ? Serait-ce un adieu ? Auraient-ils compris ? Oui je vais plonger pour me retrouver dans un nouvel océan. Pas celui de la folie qui me poursuit depuis des années maintenant. Non celui de la paix et la sérénité que je mérite. Les rochers, aiguisés comme des couperets, frappés par les vagues ne m’arrêteront pas, au contraire cette musique aussi belle que le ballet des goélands m’appelle. Je ne peux refuser leur offre, celle du repos éternel. Ce tableau est vraiment magnifique, cela faisait longtemps que je n’en avais pas vu de semblable. Paradoxalement, celui-ci sera mon dernier. Au moins je partirai sur une note positive de ce monde. J’entends les canons au loin. Aurait-ce déjà commencé ? Je n’en sais rien. Je n’en suis pas sûre. Je ne veux rien savoir de toute façon. Ma décision est prise, qu’ils s’entretuent seulement, je ne changerais pas d’avis pour autant. J’ai assez souffert. Aujourd’hui tout sera terminé, aujourd’hui tout sera de nouveau comme avant… »
______________ Maintenant quelques créations (signatures) de la plus ancienne à la plus récente : Un kit sur Szayel : Un petit kit sur Lenalee de D-Gray Man : ______________ J'attend toutes vos critiques constructives pour m'améliorer ... Bourdonnements sincères, M.L'Abeille _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman
Dernière édition par M.L'abeille le Jeu 24 Juin 2010 - 13:46, édité 19 fois | |
| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 10 Juin 2009 - 13:05 | |
| En voyant certaines galeries remplies de lineart, je me suis dit pourquoi ne pas essayer ... Voici donc un premier essai : - Spoiler:
La version originale (qui commence à être connue ...) : - Spoiler:
J'attends vos critiques pour m'améliorer ... Bourdonnements sincères, M.L'Abeille _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | Shirosaki no bankai Humain
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Date d'inscription : 26/02/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 10 Juin 2009 - 19:17 | |
| Pour tes sign' et avatars,je dois dire que j'ai une énorme préférence pour les dernières aux fonds plus recherchés. Je dois avouer que j'aime beaucoup l'originalité de tes textes,pour le moins innovant,particulièrement dans ta façon de les écrire(ce sont des vers plus qu' inhabituels) mais aussi pour leur sens. Le prologue était intéressant et donne un coté tragique avant même d'avoir commencé à lire les premières pages du livre. Néanmoins je pense que tu devrais mieux incruster tes descriptions en remplaçant par exemple "comme" par "tel",il faudrait également que tu sois plus implicite dans ta façon de les écrire mais bon tout cela n'est que mon avis,tu n'es pas forcé du tout de les prendre en compte(surtout que j'ai aucune connaissance particulière en la matière) Pour Le line est quasi impec,essaie juste de faire un chouilla moins de détails au niveau des cheveux. Sur-ce,bon courage pour tes prochaines créas! | |
| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
Nombre de messages : 814
Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 11:07 | |
| Je vois que les textes commencent à prendre de l'importance sur le forum ... Je poste donc le chapitre 1 de mon roman "Rêves" (enfin une partie du chapitre ...) ainsi que deux kits que j'ai fait cette semaine ... Kit Alice : Kit Music : Et une partie du chapitre 1 : routine (j'enverrais la suite demain ou dans la soirée pour laisser le temps de digérer tout ça ...) - Spoiler:
-Mina dépêche toi, tu vas encore être en retard, criai ma mère à travers toute la maison. -Oui j’arrive, j’arrive. J’enfilai vite mon haut avant de dévaler les escaliers à toute vitesse au grand désespoir de ma mère. -Il était temps. Tu comptes au moins arriver à l’heure une fois au lycée avant les examens ? -Evidement, tu me prends pour qui ? Je file, je vais être en retard.
Ma mère était trop protectrice à mon égard depuis mon enfance, mais aujourd’hui je n’en suis plus une, mais elle ne le conçoit pas encore. Elle était ravissante, ses cheveux étaient si ondulés, qu’on les comparait souvent à une mer déchaînée. J’en ai d’ailleurs hérités, à mon plus grand regret, car j’ai eu souvent droit à tous les surnoms idiots qui pouvaient exister : « Tu viens Frisette ? Et Boucle d’Or tu descends ? ». Les enfants peuvent être stupides. On m’a toujours dit que je ressemblais à ma mère, et je le considère comme un réel compliment, je suis très fière d’elle. Celle-ci a surmonté des épreuves vraiment difficiles, comme le décès de mon père et celui de mes grands-parents. Elle a beaucoup souffert et aujourd’hui j’essaye de faire tout mon possible pour la rendre heureuse. Elle le méritait.
Je marchai à travers les rues étroites de la ville et passai devant la boutique de Mme Artis où je m’y arrêtais tous les jours. Je rêve de devenir une grande styliste. Un rêve que j’étais sur le point d’accomplir puisque mes études se terminaient dans quelques jours. J’avais vraiment hâte d’entrer dans le monde de la couture. Mes amis m’ont toujours soutenu dans mes envies. C’était grâce à madame Artis qu’est née cette passion. Je l’ai toujours admirée, depuis ma plus tendre enfance. C’est une vieille amie à ma mère, qui était toujours à ses cotés quand elle en avait besoin. Nous la considérons comme quelqu’un de notre propre famille. Je me souviens des journées passées à son atelier à l’aider pour tout ranger et des leçons de couture qu’elle me donnait. Je ne pourrais jamais assez la remercier.
-Bonjour Mina, encore en retard, me lança la couturière avec un petit sourire du coin des lèvres. -Bonjour Madame, comment allez-vous aujourd’hui ? -Je suis épuisée, l’inventaire va me tuer. Mes os sont déjà fatigués et je suis loin d’avoir terminé -Je viendrais vous donner un peu de mon temps lorsque j’aurais terminé les cours plus tard dans la journée. -Oh ne te donne pas cette peine pour moi, pauvre vieillarde que je suis… -J’insiste, je serais ravi de vous aider. -Tu es une gentille enfant, ta mère peut vraiment être fière de toi. -J’espère qu’elle l’est. Nous éclatâmes de rire quand j’entendis la cloche sonner au loin. -Je ferais mieux de me dépêcher, si je ne veux pas être retenue une fois les cours terminés. Bonne journée madame. -Bonne journée ma petite.
Madame Artis était vraiment adorable. Elle avait la soixantaine, mais elle était toujours pleine de joie de vivre. Son sourire en faisait une personne touchante. Ses cheveux légèrement grisonnant soulignaient les traits de son visage et les robes qu’elle portait lui donnaient une impression de grandeur malgré sa petite taille. Je dévalais la rue le plus vite possible, avant que les cours ne commencent. Comme d’habitude j’arrivais en retard, et mon professeur d’histoire n’hésita pas à me le faire remarquer.
Les cours de la matinée passèrent vite. Je retrouvai Max, Lilou et Daho, son petit ami, pour le déjeuner comme à nos habitudes. Je connaissais Max depuis des années. On ne s’est jamais quitté depuis les cours élémentaires. Je le considère comme un frère, je lui confie tout, il me confie tout, nous n’avons absolument aucun secret l’un envers l’autre. Je sais que je peux compter sur lui en cas de coup dur, et il sait pertinemment que je serai toujours là pour lui, quoiqu’il fasse.
-Ce n’est pas trop tôt, me dit-il avec son sourire d’une blancheur déconcertante, tu étais encore en train de tourner autour d’Alec n’est-ce pas ? -Combien de fois devrais-je te dire qu’il ne m’intéresse pas ? -Pas à moi Mina, tu sais bien que je te connais par cœur. -C’est vrai, il a raison, ça se voit comme le nez au milieu de la figure que tu craques sur lui depuis qu’il est arrivé au lycée, appuya Lilou en remontant sa monture correctement sur ses yeux.
Je ne connaissais pas Lilou depuis autant de temps que Max, mais notre amitié est aussi sincère qu’avec lui. Je suis vraiment heureuse de l’avoir rencontrée, car c’est une rencontre vraiment rare. Nous partagions la même passion pour la couture. C’est d’ailleurs à la boutique de madame Artis que je l’ai rencontrée, je n’oublierais jamais notre première rencontre. Elle était venue acheter de la gaze et la pauvre se retrouva sous une pile de rouleaux de lin. Je pense qu’elle non plus ne l’oubliera jamais.
-Allez Mina, arrête de faire ta timide, je peux te le présenter, je le connais tu sais. -N’en rajoute pas Daho s’il te plaît, commençais-je à m’énerver pendant que Lilou et Max regardait l’entrée du réfectoire. -Regarde qui arrive Mina, me dit Max en me donnant un coup de coude et un léger sourire au coin des lèvres. C’était bien Alec Caldy qui entra dans le réfectoire. Il était d’une beauté troublante. -C’est vrai que sa démarche est aussi élégante que son physique, plaisanta Lilou avant que Daho n’en rajoute sur ses cheveux aux couleurs de la nuit qui se reflétaient si bien avec la lumière du soleil. -Et ses chemises font ressortir son torse si musclé, renchérit Max. Mina ? Mina ? Tu nous entends au moins ? - Je crois qu’on l’a perdue, rigola Lilou. -Elle commence à me faire peur, commenta Daho.
Le déjeuner se termina avec les rires de mes amis qui ne s’arrêtèrent pas, mais je me joignis bien vite à eux. Lorsque la cloche retentit nous nous dirigeâmes vers notre salle de cours où nous attendait monsieur Loti, notre professeur d’Histoire. Son cours était vraiment ennuyant, c’est pourquoi nous en profitions pour parler avec Max. -Alors, tu comptes lui parler un jour ? -Tu rêves, comme s’il était intéressé par moi, répondis-je dépitée. -Ne sois donc pas si pessimiste, tu es une fille géniale, je ne vois pas pourquoi il te repousserait… -Un commentaire à ajouter monsieur Fibon ? -Non monsieur. -Alors taisez-vous maintenant, cela est valable pour vous aussi Mademoiselle Villemain. Maintenant qui d’entre vous peux me dire en quelle année le dernier peuple Vakine a disparu ?
Le cours se termina, enfin, au bout de deux longues heures. Je saluai mes amis et me dirigeai vers la boutique de madame Artis. -Madame Artis, c’est Mina. Je suis venue, comme promis. Où êtes-vous ? -Dans l’arrière boutique, pourrais-tu m’aider, j’ai besoin d’un coup de main ? -Je suis venue pour ça je vous rappelle. La boutique était bien rangée, comme d’habitude. Madame Artis possédait vraiment une grande boutique où pouvait être entassés des centaines de rouleaux, de toutes les matières, plus ou moins accessibles sur le marché. Je m’avançais vers l’arrière boutique, il faisait de plus en plus sombre. En effet, il n’y avait pas de fenêtre derrière et madame Artis se voyait obliger de faire ses inventaires à la lueur des bougies. -Me voici, les cours sont enfin terminés. -Tu n’étais vraiment pas obligée de venir. -Je vous ai déjà dit que j’aime être ici. Je m’y sens si bien dans votre boutique. -Ravie de savoir que la relève est déjà assurée, me dit-elle en souriant. -J’en serais vraiment honoré madame. -Combien de fois devrais-je te demander de m’appeler Atassa ? -Jusqu’à ce que vous abdiquiez.
Nous terminâmes l’inventaire pour la journée et je décidai de rentrer avant qu’il ne fasse nuit. Le soleil commençait à se coucher et madame Artis me remercia pour mon aide. Les ruelles se faisaient sombres, les lampadaires commençaient à s’illuminer tout doucement, les uns après les autres. J’arrivai devant chez moi en quelques minutes. A peine eus-je le temps d’ouvrir la porte, que ma mère était là, à m’attendre, morte d’inquiétude.
-Tu en as mis du temps, tu étais encore avec Max et Lilou je présume, en train de vagabonder dans les rues, râla ma mère. -Loin de là, maman, j’aidais Madame Artis à la boutique, elle est en plein inventaire. La pauvre, elle a tellement de travail pour son âge, je me devais de l’aider, lui répondis-je sur un ton lassé. -Tu aurais quand même pu me prévenir, souffla-t-elle. Monte te changer et descends manger, mais ne traîne pas. Tous les jours c’était la même chose avec elle. Elle s’inquiétait pour rien, s’énervait pour rien, mais rien ne pouvait la faire changer. -Mina, dépêche-toi ! -J’arrive, j’arrive.
C'est une partie du premier chapitre qui fait office d'introduction ... J'attends vos critiques et vos commentaires à bras ouverts .... _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman
Dernière édition par M.L'abeille le Mer 12 Aoû 2009 - 10:16, édité 1 fois | |
| | | emendiel Mouchard
Nombre de messages : 23
Age : 36 Localisation : Paris Date d'inscription : 03/08/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 11:48 | |
| J'aime bien tes signs et avatar mais j'aime tout particulièrement tes deux poèmes.
j'apprécie entre autre leur rythme, qui, a ma lecture me rappel le rythme de certains slam. En tout cas il y'a je trouve un rythme chanté dans ces deux créations et je trouve cela formidable. Beaucoup de poèmes moderne oublie le rythme de la poésie et je le déplore.
J'avoue ne pas avoir encore lu le prologue du roman par contre.
Bonne continuation hâte de te relire.
Cordialement Emendiel | |
| | | Telperion *Modo*
Nombre de messages : 2050
Age : 34 Localisation : Surement à la bibliothèque Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 12:22 | |
| Ha, du texte, j'aime les textes !
Pour les poêmes, je ne sais pas trop quoi dire. Ce genre ne m'a jamais vraiment branché donc difficile d'avoir une opinion valable. Je me permets juste de relever le mélange des temps, en particulier dans le premier poême : tu passes du passé composé au passé simple, ça fait tiquer à la lecture.
Par contre, j'aime beaucoup le début de ton roman. L'écriture est fluide malgré quelques fautes deci delà, mais elles ne détonnent pas outre mesure.
Sur le fond, le prologue est intriguant, il remplit très bien son rôle : donner envie de lire la suite. Idem pour le chapitre d'introduction. Il pose bien le contexte, malgré un rythme assez lent. Seul bémol : peut-être trop de personnages d'un coup. Les noms se ressemblent, du coup on a du mal à faire le tri dans un premier temps.
Sur la forme maintenant, c'est drôle mais je dirai la même chose que toi sur mes propres textes : un peu trop lourd. Certaines expressions pourraient être raccourcies, je trouve que tu vas un peu trop loin parfois dans le détail, ce qui créé des phrases trop longues.
Par exemple, dans une phrase, tu répètes trois fois le "je" au début de chaque proposition. Autre exemple, dans le prologue cette fois : tu décris les rochers comme "aiguisés comme des couperets" et "frappés par les vagues". Dans une même phrase, c'est beaucoup et je trouve que ça nuit à l'effet recherché. J'aurais gardé simplement le "aiguisés comme des couperets", c'est là-dessus que l'attention de lecteur doit s'arrêter.
Enfin bref, ça n'enlève rien à l'intérêt du tout. C'est juste un peu dommage (je pinaille là) qu'il n'y ait pas un suspens sur lequel relancer le chapitre suivant. Mais bon, ça c'est une question de style avant tout, je ne me permets pas de juger.
Voilà, j'espère que mon commentaire te sera utile. _________________ "Quand le Sage cherche la Vérité, l'imbécile l'a déjà trouvée."
L'idéologie démocratique de liberté semble jouer en face de la réalité des liens sociaux qui y correspond le même rôle que l'illusion morale du libre-arbitre joue en face du fait, établi par la psychologie, de l'inéluctable détermination causale de tout vouloir humain. Hans Kelsen, "La démocratie : sa nature, sa valeur".
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
Nombre de messages : 814
Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 12:31 | |
| Le chapitre n'est pas complet, j'en ai encore sous le coude ... Dans le prologue, j'avais déjà droit à ce type de remarque et je me rend compte après avoir critiquer ton texte que cela fait lourd ... Pour le poème je n'avais pas fait attention à la différence passé composé/passé simple, je vais m'amuser à corriger ça dans quelques jours ... Pour les nombreux personnages, là je n'y peux pas grand chose, l'héroine vit dans une grande ville et ça fait un peu bizarre si elle ne croise que les mêmes personnes ... Merci en tout cas d'avoir pris le temps de lire Telperion ... Je posterais la suite du chapitre dans la soirée _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | titine_shinobu Humain
Nombre de messages : 210
Age : 29 Date d'inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 13:14 | |
| Je suis fan de ta nouvelle signature, elle est très belle ! Le contraste noir/blanc est bien, le fond adapté, l'avatar beau également, rien à redire... Le lineart, je ne sais pas les faire mais à ce que je vois il est pas mal du tout. J'aime beaucoup tes poèmes aussi, ils me rappellent certaines choses. Quand à ton histoire, je n'ai lu que le prologue mais je lirai la suite, c'est sûr Je n'ai aucune critique à te donner, Telperion a tout dit. En effet, ton histoire se lit toute seule, c'est agréable à lire. Mais je te donnerai plus de détails plus tard, quand j'aurai tout lu ^^ Bon courage pour la suite ! | |
| | | Sanguinator 5ème officier
Nombre de messages : 570
Age : 31 Localisation : Canada, Quèbec Date d'inscription : 06/08/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 13:53 | |
| J'apprécie cette forme d'art que tu as faites et j'ai bien ton premier chapitre, je titre est bien et garde un lien paradoxale avec ton texte. J'ai eu du mal a imaginer tes personnages mais c'est pas grave. J'aime bien ça | |
| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
Nombre de messages : 814
Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 20:22 | |
| Voici la suite (et fin) du chapitre 1 ... - Spoiler:
Je rejoignis ma mère dans la cuisine d’où se dégageait une odeur délicieuse pour éviter une nouvelle crise. Ma mère était un véritable cordon bleu, c’était indéniable, comme il était indiscutable le fait que je n’en sois pas un. Je ne savais même pas faire cuire un œuf, c’est pour dire. Comme à notre habitude, nous parlions de nos journées respectives. Elle me raconta qu’aujourd’hui madame Hudgens, notre voisine s’était à nouveau plaint, que notre chat venait dans son jardin. Je lui racontais la mienne. Rien de particulier. La routine. Je débarrassai la table, fis la vaisselle et embrassa ma mère, installée dans le séjour en train de lire pour la énième fois Légendes de nos Ancêtres, avant de monter faire le restant de mes devoirs. J’y passai un petit moment avant d’aller me coucher.
La nuit était calme, chaude même, alors que ce matin, la pluie était bien présente. Il est rare d’avoir des pluies aussi intenses dans la région, en effet, la chaleur est bien plus courante due à la proximité de l’océan. Nous avions d’ailleurs prévu d’y aller avec mes amis une fois les examens passés. J’enfilai un pull et pris ma veste avant de prendre mon petit déjeuner. -Cela faisait longtemps que nous n’avions plus eu un temps aussi catastrophique n’est-ce pas ? Je n’aime pas ça, c’est vraiment déprimant. -La pluie ne me dérange pas du tout, au contraire, je trouve ça reposant. Ca me permet d’oublier un peu les cours. -Tu es bien étrange ma fille, rigola-t-elle. -Bon je file retrouver Max, nous avons une interrogation en bio après et il voudrait réviser encore un peu avant. -Bonne journée ma chérie. -Bonne journée maman.
Max habitait près du centre commercial, où nous nous rendions tous les week-ends. C’était comme un petit rituel depuis notre entrée au lycée, comme pour beaucoup de jeunes. On y trouvait de nombreuses boutiques, des restaurants ou encore un cinéma. -J’arrive Mina, laisse moi deux secondes. -Pour une fois que c’est moi qui t’attends, plaisantais-je. -Très drôle, me rétorqua-t-il. Max me rejoignit très vite et nous nous dépêchâmes d’aller le lycée pour notre devoir de biologie, qui portait sur les espèces animales et végétales de notre continent, la Boëlle. Je n’avais pas vraiment révisé, mais la biologie était mon point fort. C’était une matière qui m’intéressait fortement. Nous nous installâmes tranquillement et M. Mikol distribua les sujets. Bien que je n’ais pas revu les cours, je n’ai effectivement pas eu de mal à terminer l’interrogation. La cloche sonna, M. Mikol ramassa les copies et nous demanda d’effectuer des recherches sur la Reine des Bois. Nous n’avions plus cours avant l’après-midi et nous décidâmes donc d’aller à la bibliothèque avec Max et Lilou en attendant que Daho ait fini sa matinée. -Alors Mina, tu as trouvé le devoir difficile ? me demanda Lilou. -Non, ça allait je trouve, excepté la question 4, sinon je pense avoir réussi. Et toi Lilou alors ? -Je déteste la bio. J’ai beau réviser pendant des jours entiers, rien n’y fait. Je ne sais pas comment tu fais. -Je m’intéresse à la biologie, c’est normal que ça soit plus simple pour moi. -Pourquoi toujours parler de ce qui est passé ? s’énerva Max. -Vu ton énervement, je dirais que tu as aussi raté ton examen Max. -Ha ha, très drôle, ironisa-t-il. Au fait, vous faites quoi ce dimanche les filles ? -Quelle question Max. Tu sais très bien ce qu’on fait ce week-end, réponda Lilou. -Je voulais être sur qu’on irait bien au festival, se réjoui-t-il. Nous commençâmes nos devoirs, tout en continuant nos discussions et lorsque la cloche retentit, nous nous rendîmes tous les quatre à la cafétéria.
Une fois le déjeuner terminé, nous retournâmes dans nos classes respectives. Cet après-midi, nous avions droit, comme toutes les semaines à une conférence. Cette fois-ci, elle portât sur le stress et les phobies. Max était enthousiaste, cela changeait des discours que nous avions sur les choix d’orientations qui nous préoccupaient de plus en plus avec l’approche des examens. Lilou, elle, émit quelques réserves. Elle craignait qu’on ne la place dans une situation délicate. Je ne l’avais jamais vu aussi angoissée. -Imagine qu’il me demande de me mettre dans un endroit en hauteur. Tu sais aussi bien que moi ce qui se passera si je me retrouve dans le vide. -Ne t’inquiète donc pas Lilou, il ne va pas nous faire sauter d’une falaise ou nous couvrir de serpents, plaisantais-je. -Ce n’est pas drôle Mina. Je suis morte de peur à la vue du vide et tu le sais. -Oui je sais. Je n’oublierais pas la première fois où nous avons eu escalade. Nous avons dû venir à trois pour te faire lâcher prise, rigolais-je. -C’est vrai que ce jour là était exceptionnel, en rajouta Max. -C’est ça rigolez bien tous les deux. Votre tour viendra où je pourrais me moquer de vous, s’énerva l’intéressée. Nous étions arrivés les derniers, ce qui énerva M Robins, notre professeur principal. Il nous fusilla du regard en nous faisant signe de nous placer devant, ce qui affola un peu plus Lilou. Le maître de conférences se présenta et demanda à quelques élèves s’ils avaient une phobie quelconque. Bien évidemment, Lilou baissa la tête autant que possible. Je ne la vis bientôt plus ce qui provoqua un léger ricanement chez Max. -Monsieur Fibon, puis-je savoir ce qu’il y a de drôle dans cette histoire ? -Rien monsieur. -Alors cessez vos plaisanteries et prenez des notes, vous me ferez un compte-rendu de ce que vous raconte monsieur Trijet. -Bien monsieur. Qu’est-ce qu’il peut m’énerver, nous ajouta-t-il en chuchotant.
La conférence se termina et Lilou se précipita vers la sortie. Max, lui était dépité. Au final, il a trouvé cette conférence aussi ennuyante que les autres. La journée était terminée et nous profitâmes de l’arrêt de la pluie pour rentrer tous ensemble et finaliser nos projets de fin de semaine. -Mina, je viens te chercher vers dix heures. Nous pourrons manger là-bas. J’ai entendu dire qu’il y aura de la musique, de grandes personnalités politiques et surtout un grand feu d’artifice, s’enthousiasma Max. -Je n’oublierais jamais le festival de l’an dernier, c’était génial, s’exclama Lilou -Et comme je viens de le dire, cette année sera encore plus festive. -Nous aurons aussi droit à pas mal de surprises apparemment, ajouta Daho. -Nous verrons tout ça après demain. Par contre, je vais devoir vous laisser, ma mère va de nouveau faire une crise. A demain Max, il faut que je m’achète une tenue pour dimanche. -Pas de problème, on y va quand tu veux. -Bonne soirée les amis. -Bonne soirée Mina, me dirent-ils en cœur.
Je rentrai chez moi et à ma plus grande surprise, ma mère ne m’attendait pas le fusil à la main. Au contraire, elle était très souriante et décontractée. Je remarquai seulement au bout de quelques secondes qu’elle portait une tenue de soirée. -Tu sors, lui demandais-je, étonnée ? -Tu as oublié quel jour nous sommes ? -C’est vrai, tu accompagnes madame Artis voir ses petits enfants. Avec ces examens en préparation, je perds complètement la notion du temps, plaisantais-je. -Ne t’en fais pas, je t’ai préparé ton dîner, il est dans la cuisine, tu n’as qu’à le réchauffer. Demain je suppose que tu vas avec Max au centre commercial. -Oui, il faudrait que je me trouve quelque chose pour le festival de ce dimanche. -Ah oui c’est vrai, j’avais complètement oublié le festival. Moi aussi je perds la tête, s’esclaffa-t-elle. -Profitez bien de votre soirée et passe le bonjour à madame Artis. -Je n’y manquerais pas. Bonne nuit ma puce. Je t’aime ma chérie. -Je t’aime aussi maman. Ce n'est qu'avec ma mère que le verbe aimer prenant tout son sens dans ma bouche. Je pris mon repas tranquillement, appelai Max pour lui dire que j’arriverais chez lui dans la matinée, afin de passer la journée avec lui. Je m’installai ensuite dans le séjour où j’allumai la télévision pour regarder les informations, puis un vieux film en noir et blanc assez lassant. Je décidai donc de monter me coucher, et je m’endormis sans problèmes, sous la pluie qui recommençât à tomber.
J'attends avec impatience vos commentaires ... _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman
Dernière édition par M.L'abeille le Mer 12 Aoû 2009 - 10:18, édité 1 fois | |
| | | Telperion *Modo*
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 21:32 | |
| Intéressante ta petite histoire.
Globalement, ça se lit bien. Il y a quand même quelques lourdeurs par moments qui arrêtent l'oeil et empêchent de s'immerger dans le texte. Encore une fois, tu vas peut-être un peu trop dans le détail pour des choses pas vraiment importantes. Quand il y a de l'action, ça passe en général. Mais là, tu en es toujours à l'introduction, du coup on garde l'impression que le rythme ne décolle pas.
Voilà ce qui me gêne : on n'a pas l'impression que tous tes paragraphes sont nécessaires à l'histoire. Je pense que tu veux prendre le temps d'accoutumer ton lecteur, de le faire "ressentir" le quaotidien du personnage principal. Mais ce choix nuit au rythme. En deux chapitres, il n'y a toujours pas eu l'élement perturbateur, le déclic qui vient chamoubler ce quotidien que tu nous décris.
Enfin, ça reste agréable à lire et c'est ce qui compte avant tout. Et puis, il faut avouer que le format dans lequel nous proposons nos créations romanesques n'est pas forcément adapté.
Dans beaucoup de romans, on est souvent obligés d'attendre plusieurs dizaines de pages avant d'avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Quand on a le livre entre les mains, c'est pas gênant...mais quand on ne lit que quelques pages par jour, si.
Bonne continuation en tout cas ! _________________ "Quand le Sage cherche la Vérité, l'imbécile l'a déjà trouvée."
L'idéologie démocratique de liberté semble jouer en face de la réalité des liens sociaux qui y correspond le même rôle que l'illusion morale du libre-arbitre joue en face du fait, établi par la psychologie, de l'inéluctable détermination causale de tout vouloir humain. Hans Kelsen, "La démocratie : sa nature, sa valeur".
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 22:15 | |
| Merci pour ton commentaire Telperion, en effet je voulais porter le fait qu'elle effectue un peu toujours la même chose, ce n'est pas pour rien que le chapitre s'appelle routine non plus ... Et je te rappelle juste au passage que ces deux parties ne forment qu'un chapitre (je sais ils sont longs ...) ... Je tiens juste à préciser d'avance que l'on commence vraiment à se plonger dans mon univers à partir du chapitre 6, avant il s'agit plutôt de petites péripéties ... _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | titine_shinobu Humain
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 23:06 | |
| Bon, je viens de me taper le chapitre en entier.
Je te préviens, je ne suis pas toujours aimable quand je critique, mais c'est ça qui fait avancer donc j'y vais :
En effet, c'est tranquille, un peu ennuyant même si le chapitre parle de routine, la façon dont tu écris empêche d'entrer dans l'histoire comme dit Telperion. Je t'explique : tu utilises toujours le même vocabulaire, exemple " d'ailleurs". Tout tes paragraphes se ressemblent, ça fait un peu enfantin ( sauf si c'est voulu pour la routine ), et en plus il n'y a pas d'action cela rajoute à l'effet de lourdeur. La description des personnages.. aie. Tu vas trop vite. On passe à un perso, puis un évènement, puis un perso... Je te demande pas à quelle heure ils sont nés ou quoi mais ça fait trop détaché par rapport au texte. Bon " Et puis, il faut avouer que le format dans lequel nous proposons nos créations romanesques n'est pas forcément adapté. " dixit Telperion, et il a raison.
Autre chose : parfois les temps sont mal choisis. Tu utilises de l'imparfait quand il faut du passé simple et inversement. Attention au fautes d'orthographe aussi ( je chipote, je chipote mais y a pire).
Cela dit, ce n'est QUE le premier chapitre, d'où l'impression de non satisfaction car quand il n'y a pas d'action, forcément c'est pas très intéressant. Ne t'inquiète pas, si j'avais pas aimé, je ne prendrai pas la peine de poster ^^.
En gros, quelques erreurs pas bien méchantes, mais à corriger.
En espérant t'avoir été un peu utile, malgré le fait que je ne suis pas très aimable ^^'
En tout cas je te souhaite bonne chance, je viendrai voir la suite, sois-en sûr ! | |
| | | Sanguinator 5ème officier
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mar 11 Aoû 2009 - 23:18 | |
| Il était très bon ce chapitre, je trouve, il m'a l'air aussi bon que le début, je ne sais pas lequel des deux est le meilleur. J'aime bien juste le manque d'action mais ce genre de texte n'est pas fait comme les mangas plein de déchiquetage d'abdomen, alors si j'oublie ce critère, c'est bien. Contrairement a titine_shinobi, je n'aime pas faire de critique négative mais l'action est mon critère le plus important alors, désolé Mais je continuerais de lire tes chapitres qui m'ont l'air très intéressant quand même! | |
| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 12 Aoû 2009 - 10:29 | |
| En relisant le texte et grâce à vos remarques, j'ai en effet retrouver mes fautes de temps ainsi que quelques fautes, je ne sais pas si je les ai toutes dénichées, nous verrons bien ... J'ai édité mes posts en y mettant la version modifiée du chapitre ... Je rajoute également le début du chapitre 2: festival, celui-ci sera axé sur une fête annuelle qui a lieu pour célébrer la fn d'une guerre survenue il y a 100 ans environ ... - Spoiler:
Je me réveillai assez tard dans la matinée, il devait être environ dix heures. Je devais me dépêcher, j’avais dit à Max que je serais chez lui avant midi et il fallait encore que je range ma chambre. Je mis un haut que je pris au hasard dans l’armoire qui occupait une grande partie de la pièce. Je n’avais déjà pas beaucoup de place, et les seuls coins vides de la pièce se voyaient sertis de manuels scolaires, de vêtements divers ou autres feuilles de papier qui ne servaient à rien. J’ouvris un peu la fenêtre pour aérer la pièce, fis mon lit.
Je descendis et remarqua un mot laissé par ma mère sur la table de la cuisine : « Je suis allée faire des courses, je suppose que tu ne seras plus là à mon retour. N’oublie pas de faire tourner une machine et de nettoyer un peu la maison pour moi. Merci ma chérie. Bonne journée. ». Là je devais vraiment aller vite, parce que sinon Max allait me tuer. Je pris un petit déjeuner express, montai dans ma chambre, ramassai mes vêtements de la veille, ceux de ma mère et descendis à la cave afin de les mettre dans le lave-linge avec d’autres habits. Je remontai et passai un coup de balai rapide avant d’enfiler ma veste et de partir chez mon meilleur ami.
-Max je suis là, on y va ? -C’est pas trop tôt, je croyais que tu t’étais perdue. -Ce n’est pas drôle, ma mère voulait que je range la maison pendant qu’elle faisait les courses, m’énervais-je. -C’est bon, pas besoin de râler, j’arrive. A peine avait-il fermé sa fenêtre qu’il était déjà en bas. La vitesse à laquelle il descendait m’épatait toujours.
Sur le chemin nous parlâmes un peu de ce que nous avions fait hier soir. Il avait regardé le même film que moi, mais lui eut le courage de rester jusqu’à la fin. Nous arrivâmes devant le centre commercial, et comme d’habitude, il était plein à craquer. Aujourd’hui peut-être encore plus, si toute la ville avait décidé, comme moi, de s’acheter une tenue neuve à l’occasion du festival de la Libération. Nous nous dirigeâmes tout d’abord dans un petit restaurant pour déjeuner puisqu’il était déjà midi passé. Nous nous arrêtâmes chez Julio & Julia. Les dirigeants de ce restaurant étaient de faux-jumeaux. Nous avions l’habitude de venir ici avec Max, Lilou et Daho. Leurs pâtes étaient divines. C’est Julio qui a eu l’idée de fonder ce restaurant, il est d’ailleurs le gérant du personnel en salle, alors que Julia, elle, s’occupe de tout ce qui est au niveau de la cuisine. Ces deux là forment une véritable équipe.
-Mina, Max. Comment ça va aujourd’hui, nous lança Julio, à peine avions nous eu le temps d’ouvrir la porte. -Très bien, répondit Max, Mina a besoin de faire du shopping pour demain. -Ah oui, le festival. C’est toujours pendant cette période, que nous battons des records de fréquentation. -Bonjours les amis, nous salua Julia.
De voir ces deux là côte à côte me faisait toujours de l’effet. Malgré leur grande ressemblance, ils possédaient quand même des traits qui permettaient de les distinguer. Julia, par exemple, était un peu plus grande que Julio, ce qui l’énervait un peu à cause des taquineries de sa sœur. Ils avaient également des caractères totalement opposés. Julia était calme et réservé alors que Julio était plutôt extraverti et toujours stressé. Cependant, bien qu’ayant des personnalités différentes, ils s’entendaient toujours.
-Je suppose que je vous sers la même chose que d’habitude, commença Julio. -Pennes au saumon pour Mina et tagliatelles au pistou pour Max, termina Julia. -Vous m’épaterez toujours tous les deux, plaisanta Max. -Nous ne sommes pas jumeau pour rien, s’esclaffa Julio. Installez-vous, je vous apporte ça tout de suite.
Nous étions toujours installés près des cuisines, pour que Julia puisse sortir de temps en temps, prendre de nos nouvelles et discuter un peu avec nous. De plus, ils avaient mis en place un aquarium près d’ici ce qui provoquait toujours l’hilarité de Max, qui s’amusait à taper sur la vitre pour que les poissons nagent dans tous les sens. -Laisse ces poissons tranquille voyons.
-On n’a jamais le droit de s’amuser avec toi. -Parfois, tu es vraiment désolant Max. -Et j’en suis fier, me répondit-il avec satisfaction. -Je me demande pourquoi on doit toujours avoir cette discussion quand on est ici. -Tu n’as qu’à me laisser jouer avec ces poissons, me lâcha-t-il, tout en continuant à taper sur cette vitre comme un enfant de quatre ans.
Julio arriva avec nos assiettes et de l’eau. Nous mangeâmes tranquillement, avec l’intervention de temps en temps de Julio ou Julia pour nous demander si nous avions besoin de quelque chose. Ce sont vraiment des anges.
Une fois notre déjeuner terminé, nous passâmes toute l’après-midi dans les boutiques du centre commercial, en suivant le même rituel dans chaque magasin. D’abord je regardais ce qui me plaisait, je demandais l’avis de Max puis j’allais essayer les tenues. Malgré la vingtaine de boutiques qu’il était possible de faire, ce n’est qu’au bout de près de quatre heures de recherches intensives que je trouvai mon bonheur, au grand dam de mon ami. Je m’achetai une robe bleu nuit, qui selon les dires de Max, faisait ressortir l’éclat de mes yeux, bleus eux aussi. J’avais encore quelques réticences à l’acheter, mais le désespoir de mon ami et l’heure tardive eurent raison de moi. Après tout, elle était ravissante, pas trop décolletée et allait certainement m’aider à captiver le regard d’Alec pendant la soirée. C’était le plus important. Nous sortîmes de la boutique, Max me raccompagna jusque devant chez moi et me rappela une énième fois qu’il serait chez moi à dix heures exactement le lendemain matin. Ma mère était derrière les fourneaux et ne m’entendit pas rentrer. Je décidai alors de la rejoindre pour lui montrer ma folie de la journée.
-Salut maman, j’espère que tu as passée une bonne journée. -Journée banale entre les courses et le ménage. Merci pour la machine, je savais que je pouvais compter sur toi. -De rien, par contre, c’est Max qui a râlé parce que je suis arrivée en retard chez lui… -Celui-là, jamais content, me coupa-t-elle. -C’est bien vrai, plaisantais-je. Regarde ce que je me suis achetée aujourd’hui. -Elle est vraiment magnifique, Elle va très bien avec tes yeux, me dit-elle émerveillée. -Max avait donc raison, marmonnais-je. -Qu’est-ce que tu as dit ma chérie ? -Rien rien. Je suis contente qu’elle te plaise. Au fait, tu viens aussi demain ? -Evidemment, pourquoi n’irais-je pas ? Toute la ville sera présente. -Tu iras avec madame Artis ? -Oui, elle n’a pas pu y aller l’an dernier à cause du magasin, mais cette année, j’ai réussi à lui faire entendre raison pour profiter de cette journée. -Tu as bien raison. Elle en a besoin, elle travaille très dur tout le temps, elle peut bien se reposer une journée. -Tu l’aimes bien n’est-ce pas ? Ça ce voit. Allez, vas ranger ta robe et descends manger. Je montai dans ma chambre et posai la robe sur mon lit avant de descendre préparer la table. Une fois de plus, ça sentait drôlement bon dans la cuisine. Je me demandais toujours comment j’allais faire quand je serais seule, moi qui ne sais rien faire de mes dix doigts.
Le dîner terminé, je rejoignis ma mère dans le salon pour regarder les informations. Evidemment, les préparatifs du festival occupèrent la moitié du journal, puis ils parlèrent un peu des échanges avec le continent d’Andice qui se voyaient assez difficiles en ce moment à cause des tempêtes qui sévissaient sur l’Océan. Ma mère, morte d’inquiétude, se demanda si ces évènements très rares allaient bientôt cesser. Une fois les informations terminées, je montai pour réviser un peu certains cours, comme les maths et le bisoléen, puisque les examens allaient commencer dans une dizaine de jours. Après quelques heures de révision, je décidai de me glisser dans mon lit, en pensant, pendant de longues minutes, à la journée de demain qui serait certainement inoubliable.
Il était environ neuf heures quand je me réveillai. Je jetai un coup d’œil furtif à la fenêtre pour m’apercevoir que les nuages de ces derniers jours avaient laissé place à un soleil radieux. C’est bien plus plaisant de faire la fête sous un temps radieux plutôt que sous une pluie incessante. Heureuse de ces nouvelles, je me dirigeai vers la salle de bain afin de me préparer. Je restai de longues minutes sous la douche, pour profiter de l’eau chaude. En ressortant, je mis une serviette autour du corps et me débattis avec mes cheveux pour qu’ils ne frisent pas trop. Je voulais me confectionner un chignon, retenu par deux baguettes, avec deux mèches tombant sur les cotés. Une fois la coiffure terminée je retournai dans ma chambre pour mettre ma robe. Je réussi à l’enfiler sans grandes difficultés, mais dus tout de même demander à ma mère de monter pour m’aider à la fermer. Elle ne cessait de m’admirer en me disant que j’étais magnifique. A force, tous ces compliments commençaient à me peser. Je n’avais pas l’habitude de ça, moi qui me prenais pour une adolescente tout à fait banale.
On frappa à la porte, ce devait être Max. Il était déjà dix heures. Je n’ai pas vu le temps passé. -File ma chérie, amusez-vous bien surtout. On se croisera certainement dans la journée. -Je pense aussi. Profitez bien vous aussi de cette journée avec madame Artis. J’embrassai ma mère sur la joue et rejoignis Max qui était devant la porte. Lui aussi s’était habillé spécialement pour l’occasion en revêtant une chemise blanche et une cravate noire. Il avait également une veste qu’il portait sur ses épaules, surement à cause de la chaleur. -On dirait bien que je ne suis pas la seule à avoir mis les petits plats dans les grands, plaisantais-je. Toi aussi tu espères plaire à quelqu’un aujourd’hui ? -Très drôle Mina. Je te rappelle que c’est la plus grande fête politique de notre ville. -Je sais Max, je te taquinais c’est tout.
Nous avancions dans les rues où des tas de banderole, de guirlande et autres décorations avaient été suspendu aux lampadaires. Nous nous rendîmes avec Max sur la place centrale où nous avions rendez-vous avec Lilou et Daho. La place était noire de monde et il nous était difficile de marcher sans être bousculés. Après quelques minutes nous aperçûmes enfin nos amis qui nous faisaient de grands signes. Lilou portait une longue robe rouge et des talons. Cela lui conférait une certaine hauteur. Daho, lui, portait également une chemise, mais noire et sans cravate. -Mina, tu es magnifique. Cette robe te va super bien, me lança-t-elle, alors que je n’avais pas encore eu le temps de la saluer. -Tu es aussi ravissante Lilou, lui répondis-je. -Max, la chemise te va bien également, tu devrais venir plus souvent au lycée avec, plaisanta mon amie. -Pourquoi pas pendant les examens, répondit-il avec fierté. -Attention à tes chevilles Max, rigola Daho. -Je dois dire, Daho, que tu es vraiment chic toi aussi, commentais-je. -Merci Mina. Alors où allons-nous ? -Il y a une exposition à la Mairie sur l’Histoire de Karad depuis sa création jusqu’à nos jours. Ca a vraiment l’air intéressant, nous suggéra Max. -Je voudrais plutôt voir la parade défiler, s’exclama Lilou. -Je penche aussi pour cette idée, appuya Daho. -Et moi aussi, achevai-je. -Très bien, va pour la parade. Mais ne venez pas vous plaindre que vous ne connaissez pas l’Histoire de notre ville, répliqua Max visiblement déçu.
Nous nous dirigeâmes alors vers le port d’où devait partir le cortège. Sur la route nous croisâmes des jongleurs, des cracheurs de feu et autres saltimbanques. Le port était lui aussi envahi par les habitants. Jamais, je n’ai vu autant de monde se bousculer pendant cette journée, il devait y avoir beaucoup de personnes venues des villages voisins. Les chars étaient de toutes les couleurs, ornés de diverses statues en papier mâché. Ils représentaient chacun une fresque de l’Histoire de la ville. -Tu vois Max, pas besoin d’aller voir une exposition, quand la parade retrace elle aussi l’histoire de notre ville, lui lança-t-elle, alors que Daho explosait de rire sous le regard menaçant de Max.
Il reste encore une bonne moitié du chapitre, je suis désolé qu'ils soient aussi longs ... Ca me surprend moi-même ... _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | Telperion *Modo*
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 12 Aoû 2009 - 16:51 | |
| C'est toujours agréable à lire, mais je ne peux m'empêcher de touver ça long. Une histoire qui met du temps à se mettre en place, j'aime bien. On avance lentement et surement, en en dévoilant un peu à chaque fois. Mais chez toi, il ne s'est toujours rien passé, et ça me gêne un peu. Raconter par le menu la vie de tes adolescents, je trouve ça un tantinet lourd. L'épisode du ménage avant de quitter la maison, ou celui de la douche et de la coiffure, je n'en vois pas l'intérêt.
Mais bon, je continue à lire en attendant avec impatience l'élement perturbateur. Si tu mets autant de temps à le placer, c'est que ça doit être du lourd.
Sur la forme maintenant, c'est dommage mais je trouve toujours plusieurs erreurs dans l'emploi des temps. Par exemple : on ne dit pas "je remarqua" mais "je remarquai". Pareil, c'est "m'énervai-je" pas "m'énervais-je".
Ensuite, dans la description du restau, tu utilises soudainement le passé composé (a eu) pour parler d'un évènement antérieur à l'histoire. C'est une erreur : le passé composé se situe au même niveau chronologique que le passé simple ou l'imparfait, les temps que tu emplois pour les évènements en cours. Du coup, il fallait remonter d'un cran dans l'échelle, et prendre le plus-que-parfait (avait eu).
Dernier point sur cette partie du texte : tu enchaines ensuite le texte au présent. Pour moi, ça tique. On peut utiliser le présent dans un texte au passé pour parler d'une habitude, de quelque chose qui est toujours vrai (présent de vérité générale). Mais alors, il faut faire un choix et s'y tenir pour tout le reste du texte.
Ah si, autre chose, sur l'emploi des conjonctions de subordination. "Je mis un haut que je pris au hasard dans l'armoir qui occupait..." Cette répétition plombe le rythme de la phrase. Pourquoi ne pas virer la première : "Je mis un haut, pris dans l'armoire qui occupait...".
Enfin bon, je suis vachement critique là, je m'en rends compte. Mais c'est surtout sur les points qui dérangent qu'il faut insister, non ?
Pour terminer, je précise quand même que je prends plaisir à lire tes textes (sinon, je ne perdai pas mon temps à les commenter, soyons honnête). C'est toujours le plus important : donner du bon temps à son lecteur. Le reste, c'est du détail.
Bonne continuation, au plaisir de te lire ! _________________ "Quand le Sage cherche la Vérité, l'imbécile l'a déjà trouvée."
L'idéologie démocratique de liberté semble jouer en face de la réalité des liens sociaux qui y correspond le même rôle que l'illusion morale du libre-arbitre joue en face du fait, établi par la psychologie, de l'inéluctable détermination causale de tout vouloir humain. Hans Kelsen, "La démocratie : sa nature, sa valeur".
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 12 Aoû 2009 - 19:50 | |
| Merci beaucoup Telpérion pour ta critique, bien que celle-ci ne me fera pas changé le fond (ayant déjà terminé le chapitre 10, je ne peux pas tout recommencer), mais grâce à toi j'ai pris conscience des phrases et des parties qui ne servent pas à grand chose ... Mais bon, il faut prendre son mal en patience et crois moi, je sais exactement où je vais ... J'ai conscience que le début peut-être très long, c'est un choix et je l'assume pleinement ... Voici la fin du chapitre 2 ... - Spoiler:
Le cortège commença sa route quelques minutes après que nous soyons arrivés. Il était dit qu’il ferait le tour de toute la ville, avec des surprises tout au long du voyage. Nous décidâmes donc de le suivre. La fanfare qui l’accompagnait commença à jouer. C’était une musique festive et entrainante, Lilou dansait comme une folle sous les yeux ébahis de Daho, Max, lui, écoutait le moindre mot qui était conté. De mon coté, j’essayais de croiser Alec. Aujourd’hui allait être le grand jour. Je devais lui parler.
La parade s’arrêta d’abord devant la mairie, où les enfants chantèrent la joie d’être libre, sous les flashs des appareils photo de leurs parents. A la fin du petit spectacle, nous vîmes monsieur le Maire à la fenêtre.
-Chers habitants de Karad, je suis fier de votre présence parmi nous en cette magnifique journée. Je voulais vous rappeler combien ce jour est important dans l’Histoire de notre belle ville. En effet, il y a 286 ans, alors que nous étions envahis par les Atlanes, des héros, car nous ne pouvons que les qualifiés comme ceci, ont décidé de se battre et de reprendre les droits qui nous appartenaient. En s’alliant aux villages voisins, aux régions voisines, nous avons chassé l’ennemi de notre territoire, de notre pays, de notre planète. Cette journée permet de ne pas oublier le courage dont ont fait preuve ces hommes et ces femmes. Sans eux, nul ne sais si aujourd’hui nous ne serions pas des esclaves au service de ces misérables. Habitants de Karad, aujourd’hui est un grand jour, ne l’oubliez pas. N’oubliez pas ces héros qui ont fait de vous des personnes libres.
Le maire finit son discours à travers les cris de joie et les exclamations de tout le monde. Une fois le calme revenu, le cortège reprit sa route en direction de la plage. Durant le trajet vers la deuxième escale je croisai ma mère et madame Artis. Elle avait vraiment l’air de prendre du bon temps. J’étais heureuse pour elle. Les anecdotes sur cette libération continuaient durant le trajet. Max était toujours aussi attentif et je commençais aussi à y prêter attention. J’appris par exemple que c’est sur la plage et dans la forêt qu’on eu lieu les premières exécutions d’Atlanes. Je découvris également que le tunnel avait été construit par les résistants pour relier Karad à Christo sans être repéré. Pour cela, ils avaient créé des passages secrets, des mécanismes cachés, qui aujourd’hui, malheureusement, ne fonctionnaient plus.
Arrivé aux abords de la plage, il nous était possible d’apercevoir un certain nombre de bateaux au large. Je ne pouvais pas dire exactement combien ils étaient, mais il y en avait au moins une vingtaine. On entendit des tirs de canons pendant une minute, puis le silence. Ces coups nous montraient la violence inouïe des combats qui eurent lieu. Nous prîmes alors conscience que les affrontements étaient éprouvants pour les soldats mais également pour les civils qui vivaient au quotidien au milieu des cris et de la peur. La mort était présente à chaque coin de rue, à tout instant. Pour un début de festival, il était difficile de dire que la joie était au rendez-vous avec ces histoires de guerre, mais nous continuâmes tout de même notre chemin. Cette fois-ci nous étions devant le cimetière où était érigée une statue du Capitaine Dragor, l’homme qui fut à la tête de la résistance. S’il ne fallait retenir qu’un nom de cette guerre, ce serait celui la.
La parade continua son chemin pendant encore une bonne partie de l’après-midi. Les gens chantaient, dansaient sur le rythme des trompettes, des tambours et des cymbales qui résonnait à travers les rues. Je commençai à être épuisée. Max le remarqua et me rassura en me disant que le défilé arrivait à son terme. La fête tant attendue allait enfin commencé. En effet, nous arrivâmes à nouveau sur la place de la Mairie, où une estrade se dressait devant nous. Celle-ci occupait une bonne partie de l’espace disponible. Des tables étaient installées, ainsi que divers stands où il était possible d’acheter de quoi boire et manger. Des musiciens préparaient leur matériel et faisaient divers essais pour être sûrs que leurs instruments fonctionnaient.
Nous avions encore une bonne partie de la journée à passer avant que le concert de ce soir ne débute. Nous décidâmes alors de nous rendre au lycée où une petite kermesse avait été mise en place. C’était l’occasion de nous défouler un peu. Une fois encore, l’endroit était surpeuplé. Après notre petit tour à la kermesse, nous retournâmes à la mairie pour nous s’installer pendant qu’il en était encore temps, d’ici quelques minutes, toutes les tables seraient occupées.
-Je n’aurais jamais dû mettre ces chaussures, gémit Lilou. Je ne sens plus mes pieds. -Je t’avais prévenu ma puce, mais tu n’en fais toujours qu’à ta tête, la nargua Daho, sous les éclats de rire de Max. -Mais, malgré ces chaussures, nous avons quand même gagné. Et ce défilé était sensationnel, je n’ai jamais autant dansé sur des musiques de fanfares. -Et ce n’est pas fini, s’enthousiasma Max. -Je ne sens déjà plus mes pieds. Nous éclatâmes de rire si fort qu’une bonne dizaine de personnes se retournèrent pour nous observer. Nous continuions de parler pendant un bon moment avant que le Maire ne prenne la parole. -Chers habitants de Karad, j’espère que vous avez passé une bonne journée. Je suis honoré de votre présence à toutes et à tous. Une fois de plus, nous avons battus des records de fréquentation. Je tiens à vous remercier d’avoir accordé toute votre attention et votre joie de vivre aux diverses activités proposées. Et la journée est loin d’être terminée. En effet, durant cette soirée, vous allez pouvoir danser, chanter au son de l’orchestre de notre ville. Profitez bien de cette soirée, et encore une fois, merci à tous.
Le discours du maire terminé, l’orchestre commença à jouer. Au début, peu de gens se déplaçaient au centre pour danser, mais une fois les premiers couples en place, les autres se succédaient les uns après les autres. L’orchestre jouait de tout, des slows des valses ou encore des musiques venues des îles. C’était vraiment plaisant à écouter. Je dansai une fois avec Max, mais celui-ci était si maladroit qu’il me marcha trois fois sur les pieds. Je l’abandonnai donc pour changer de cavalier et continuer avec Lilou, beaucoup plus gracieuse. La place était si remplie, qu’on se serait cru dans un vieux film, avec tout le village qui danse jusqu’au bout de la nuit.
Le soleil commençait à se coucher et les lampions de toutes les couleurs étaient maintenant allumés. La soirée battait son plein et je me mis à danser avec ma mère et madame Artis, pendant que les garçons allaient nous chercher à manger. Je remarquai la table présidentielle où étaient installés les grands politiques de la région. Je pus entre autre reconnaitre le roi Kervin III. Il était le dirigeant de Christo depuis bien des années, et son fils devait prendre la relève d’ici peu. Il a été dit dans la journée, que le roi Kervin I a été d’une aide précieuse pendant la résistance, il était normal qu’un membre de sa descendance soit présent. Je ne reconnus pas les autres. La politique étrangère m’importait peu.
Je remerciai ma mère pour notre danse et rejoignis à nouveau ma table qui était orné de diverses brochettes ramenées par les garçons. Nous mangions tranquillement notre repas en taquinant Max sur sa maladresse, quand j’aperçus enfin Alec, à quelques tables de la nôtre. Il était vêtu d’une chemise noire, rayée. Il avait également un gilet blanc par-dessus sa chemise. Il était vraiment magnifique. Il pouvait porter n’importe quoi, tout lui allait. Je pris une grande inspiration et me suis levée sous les yeux ébahis de mes amis ne comprenant pas tout de suite ce qu’il se passait. Ma démarche était lente et j’avais l’impression de devoir marcher des kilomètres avant d’être à sa hauteur. Mon cœur battait si fort que tout le monde ici pouvait l’entendre. Lorsque j’arrivai devant lui, il me fit un grand sourire, laissant entrevoir ses dents d’une blancheur impeccable.
-Bonsoir Mina, me salua-t-il de sa voix de velours. -Bonsoir Alec, lui répondis-je comme si je ne savais pas quoi lui dire. -Tu passes une bonne journée ? -Excellente et toi ? Qu’est ce que tu as fait de ta journée ? -J’ai accompagné mon frère à l’exposition en ville. C’était très bien présenté. -Max voulait y aller, mais Lilou et Daho ne voulait pas le suivre, plaisantai-je avec une assurance déconcertante. -Sinon, qu’est ce qui t’amène à ma table ? Je n’ai que très rarement l’occasion de te parler. -Je voulais juste savoir si tu avais passé une bonne journée. Maintenant que c’est fait, je peux y aller, lui dis-je avec toujours autant de calme. -Attend, me retint-il. Je ne peux pas te croire, nous nous parlons si peu, tout ça doit bien cacher autre chose. -J’avoue que je dois te demander quelque chose, mais tu vas me prendre pour une folle. -Ne t’inquiètes pas pour ça, j’ai vu des filles bien plus étranges que toi, me rassura-t-il. -Très bien, je me jette à l’eau. Je voulais savoir si tu avais quelque chose de prévu après les examens. On aurait pu faire connaissance tous les deux, lui demandai-je avec un calme olympien que je ne me connaissais pas. -J’en serais honoré, mais je suis vraiment désolé; je suis sorti d’une période difficile et je ne suis pas prêt pour une nouvelle histoire. Je suppose que tu désires plus que de l’amitié, vu la façon dont tu m’observes depuis quelques temps, rigola-t-il. -Tu m’observais ? -Oui depuis que Daho m’a dit que tu avais envie de me connaitre. -Je vais le tuer lui. -Ce n’est pas la peine, je peux m’en occuper, s’amusa-t-il. J’espère ne pas te faire de peine, car ce n’est pas mon but. -Non ça ira ne t’inquiètes pas, mentis-je avec toute une autre intonation. -Reste à ma table quelques minutes si tu veux, je peux t’offrir à boire. -Non merci, mes amis m’attendent.
Il me montra une nouvelle fois son plus beau sourire et je me redirigeai vers mes amis, ne sentant plus mon cœur. Me l’aurait-il brisé avec ses mots ? Je me sentis perdue. J’avançai sans m’arrêter. Je marchai maintenant en direction du port où je m’assis sur le quai, les pieds dans l’eau. Je restai ici sans bouger pendant de longues minutes, de longues heures plutôt. Je me regardai dans les reflets de l’océan. Qu’avais-je de si repoussant pour qu’Alec ne veuille pas de moi. Je me sentais si mal. J’entendis au loin le feu d’artifice qui commençait. Je me contemplai toujours à travers mon reflet, pendant que les flashs illuminaient la surface de l’eau et les explosions remplaçaient les battements de mon cœur.
Encore une fois, Merci Telperion pour ta patience, tes critiques et tes compliments qui me touchent _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | Sanguinator 5ème officier
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Age : 31 Localisation : Canada, Quèbec Date d'inscription : 06/08/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Mer 12 Aoû 2009 - 21:43 | |
| Merci pur la fin du deuxième chapitre. Il était bien lui aussi. Je l'ai même trouvé meilleur que le premier celui là. Continue ainsi! | |
| | | Telperion *Modo*
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Age : 34 Localisation : Surement à la bibliothèque Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Ven 14 Aoû 2009 - 14:58 | |
| Désolé, j'étais carrément passé à coté de la fin de ton chapitre.
Bon, que dire ? C'est toujours un peu pareil, on avance doucement en compagnie de cette bande d'ados. Mais cette fois, on a enfin un petit aperçu du monde dans lequel ils vivent. Le background esquiscé dans ce texte me plait : un lourd passé de guerre dans une communauté apparamment tranquille, c'est un bon début pour une histoire d'aventure. Sur le fond donc, je n'ai rien de particulier à dire, si ce n'est une volonté d'en apprendre plus sur ce monde.
Dans la forme par contre...je trouve toujours quelques erreurs narratives qui plombent la lecture et empêchent de se laisser aller dans l'histoire. J'en ai relevé quelques unes : Déjà, "écoutait le moindre mot qui était conté", beaucoup trop lourd. J'aurais enlevé la fin pour garder la structure la plus simple possible : "écoutait le moindre mot", ou peut-être le remplacer par une métaphore (j'adore les métaphores) : "gobait le moindre mot"...quelque chose du genre.
Ensuite, une phrase qui fait tiquer mon esprit de juriste : "reprendre les droits qui nous appartenaient". C'est compliqué à expliquer, mais l'expression est maladroite. Je vais réfléchir à quelque chose qui sonnerait plus juste (là, tout de suite, j'ai pas d'idée...). Toujours dans le discours du Maire, la répétition des groupes puis des lieux m'a paru excessivement pesante : "villages voisins, régions voisines [...] de notre territoire, pays, planète". Je vois l'effet que tu voulais créer, mais pour moi ça plombe le discours. Encore une fois, malheureusement, j'ai pas d'idées pour améliorer le ressenti....
Autre point du même ordre : "acclamations de tous le monde". Pour moi, le "de tous le monde" est de trop. Le Maire s'exprime devant un public, si acclamations il y a, on se doute que tous le monde s'y met...
Sinon, toujours le même problème avec les temps employés. Il y en a moins, c'est moins gênant qu'avant...mais il en reste (je t'embête là...) : "les combats qui eurent lieu" ; l'emploi du passé antérieur suggère un évènement passé ponctuel, alors que ton texte suggérait une suite d'évènements qui se prolongeaient dans le passé. J'aurais mis : les combats qui avaient eu lieu". Pareil pour le Roi qui "fut" à la tête de la Résistance. Il "avait été" sonnerait mieux, mais là c'est une question de gouts je pense. Le passé simple ne détonne pas dans la phrase. Enfin, le Roi "a été", tu fais un saut dans l'échelle des temps en employant le passé composé ici pour un évènement continue passé alors que le texte est à l'imparfait. Un "avait été" serait plus cohérent.
Bon, ça suffit avec les critiques. Allez, juste une dernière qui me revient à l'instant : Dans tes textes, on s'est habitué à avoir des descriptions très détaillées de toutes les scènes. Du coup, on adopte une lecture rapide, qui survole assez vite les différentes phrases. Seulement, à un moment, tu changes brusquement de schéma ; l'épisode de la kermess du lycée est expédié en une seule ligne. Ca casse complètement le rythme de lecture, on perd ses repères dans le texte.
Ouah, encore un pavé avec que du négatif...c'est pas honnête de ma part tout ça. Je précise donc de nouveau que je suis avec intérêt et plaisir ton histoire. Les romans qui mettent du temps à démarrer ne me dérangent pas (Tom Clancy powa), j'ai l'habitude de lire plusieurs heures de suite. A vrai dire, j'aime bien quand l'auteur prend son temps pour poser son histoire tranquillement, en ammenant lentement mais surement son lecteur vers le coeur de l'histoire.
De plus, ton histoire semble de prime abord assez riche en petites histoires internes (la romance de l'héroïne par exemple). Même si c'est pas passionnant (surtout pas pour moi), ça donne une impression de profondeur agréable au roman.
Bon, je me tais maintenant. Au plaisir de lire ton prochain texte ! _________________ "Quand le Sage cherche la Vérité, l'imbécile l'a déjà trouvée."
L'idéologie démocratique de liberté semble jouer en face de la réalité des liens sociaux qui y correspond le même rôle que l'illusion morale du libre-arbitre joue en face du fait, établi par la psychologie, de l'inéluctable détermination causale de tout vouloir humain. Hans Kelsen, "La démocratie : sa nature, sa valeur".
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Ven 14 Aoû 2009 - 15:47 | |
| Pour répondre sur la kermesse, je l'avais détaillé, mais j'avais un poil peur que cela ne serve à rien au final ... Bref ... Le background est en effet important et c'est pour ça que ce chapitre est relativement important pour la suite de l'histoire ... Je vous présente le chapitre 3 ... Cependant, je pense vous sauter les chapitre 4 et 5 qui ne font pas avancer l'histoire je vous ferais juste un résumé rapide (pour ceux que ça intéresse, je vous les enverraient par MP), car je préfèrerais avoir des avis sur la trame de l'histoire et non les "histoires internes" comme l'a dit Telpérion ... Chapitre 3 : préparatifs - Spoiler:
Je ne cessai de penser aux paroles d’Alec. Comment ai-je pu être aussi bête pour imaginer que j’avais la moindre chance avec lui ? Quelle naïveté. Le monde autour de moi s’était écroulé.
Mes amis m’avaient retrouvée juste après le feu d’artifice. Ils pensaient qu’il valait mieux me laisser seule quelques temps. Ils avaient raison, je ne voulais voir personne. Ils ont décidé de me raccompagner afin d’être sûrs que je ne fasse pas de bêtises. Comme si j’allais me jeter à l’eau, je n’étais quand même pas aussi stupide. Cependant il me fallut un petit moment avant de me remettre de cette déception. Quelle idiote j’ai fait. Demander à Alec de sortir avec moi une semaine avant les examens. Comme si j’avais la tête à réviser maintenant. Malgré tout, je devais me mettre au travail. Plus que quelques jours, et le lycée allait être une histoire ancienne. J’allais peut-être entrer dans l’école de stylisme de Christo. J’attendais les résultats avec impatience. Si je venais à être acceptée, je pourrais me concentrer sur mon avenir et oublier les évènements de ces derniers jours. Je ne verrais plus mes amis cependant. Nos routes allaient se séparer. J’allais avoir du mal à me passer d’eux, nous qui avions passé tout notre temps ensemble depuis notre entrée au lycée. Mais au moins je pourrai oublier Alec, et je ne repenserais plus à ce moment si difficile pour moi. « Je ne suis pas près pour une nouvelle histoire. » Ces mots résonnaient dans ma tête chaque jour. Je n’allais probablement jamais oublier cette phrase.
Je trainais dans la maison au grand désespoir de ma mère qui n’arrêtait pas de me demander ce qui c’était passé la veille. Je ne voulais pas l’inquiéter. Je lui ais donc juste répondu que c’était l’angoisse de ne plus revoir mes amis. Elle me crut et me laissa tranquille le reste de la journée. Max m’appela pour venir aux nouvelles.
-Salut Mina, ça va mieux depuis hier soir ? me demanda-t-il. -Comment veux-tu que j’aille mieux ? Ma soirée de rêve a viré au cauchemar en l’espace de quelques secondes. -Je suis vraiment désolé de ce qui s’est passé. N’oublie pas que je suis toujours là si tu as besoin de parler à quelqu’un. -Merci Max, mais j’aimerais rester seule quelques temps encore. Je ne suis pas prête pour parler à qui que ce soit. -Allez Mina, ce n’est qu’un garçon après tout, tu auras l’occasion d’en croiser des biens mieux que lui. De toute façon ce n’est qu’un idiot, il ne sait pas à coté de qui il est passé. Tu es une fille extraordinaire, tant pis pour lui s'il ne l’a pas remarqué, me réconforta-t-il. -Merci Max, tu es un amour. Je vais te laisser, Il faut quand même que je révise un peu. Nous n’avons pas une semaine de libre pour rien après tout. -Maudites révisions, j’ai horreur des examens. Ca te dirait qu’on se voit cette semaine avec Lilou et Daho pour réviser tous ensemble. Comme ça on pourra tous s’entraider, et profiter des derniers instants que nous pouvons passer tous les quatre. Et je suis certain que ça te ferait un bien fou. -Pourquoi pas, après tout ça pourrait être utile. Merci de ton appel Max. -Tu sais bien que je suis là pour ça. Bonne journée ma grande. -Bonne journée Max.
Je raccrochai et montai dans ma chambre. Aujourd’hui j’avais décidé de réviser les mathématiques et les langues. Je passai toute l’après-midi dessus, mais rien ne voulait rentrer. J’étais encore trop préoccupé par Alec. Max avait raison, je devais voir mes amis le plus vite possible pour me changer les idées.
Ma mère m’appela pour dîner. Aujourd’hui, il régnait un silence de plomb dans la cuisine. Ma mère commençait vraiment à s’inquiéter, mais n’osait rien dire à propos de ma mauvaise humeur. Cela me convenait parfaitement, vu que je ne voulais pas en parler. Après le dîner je fis la vaisselle pendant que ma mère s’installa dans le séjour et regarda les informations comme tous les soirs. Je la rejoignis pour lui souhaiter une bonne soirée et remontai dans ma chambre. Malgré mon humeur dépressive je m’efforçai de travailler, bien que cela ne me fût d’aucune utilité. Je me résignai au bout d’une heure et me couchai, les paroles d’Alec ne cessant de résonner dans ma tête.
Le retour de la pluie me réveilla le lendemain matin. Il ne restait plus que six jours avant les examens et j’avais très mal dormi, pas à cause de ces mots qui me faisaient toujours autant souffrir, mais plutôt à cause d’un rêve. Un rêve très étrange. Je me suis vue projetée dans le passé, il y a environ une centaine d’année. Je devais surement avoir envie d’évasion après les évènements du festival. Au moins je ne pensais plus à Alec, j’étais concentrée sur ce rêve étrange. C’était quelque chose de positif au final. Je me préparai rapidement avant de partir chez Max.
Quand j’arrivai chez lui, j’aperçus les vélos de Lilou et Daho. Je montai au troisième où Lilou m’attendait impatiemment devant la porte. -Mina, ravie de te voir. -Max m’a appelée hier et je me suis dit qu’il fallait que je passe le plus de temps possible avec vous. -Tu as bien raison. Tu vas surtout pouvoir m’aider pour la bio, plaisanta-t-elle. -Aucun problème, lui répondis-je en esquissant un léger sourire, que je ne pensais plus pouvoir afficher depuis dimanche. -Mina a souris, s’exclama Lilou. Nous entrâmes chez Max, celui-ci était affalé sur son divan avec une tonne de livres éparpillés dans le séjour. Sa mère devait être ravie. -Content que tu sois venue, s’exclama mon meilleur ami. -Tu avais raison, ça va me faire un bien fou d’oublier Alec avec vous. -Bonne initiative, conclut Daho. -Nous passerons la journée chez Julio et Julia. Ils nous ont réservé une table pour que nous puissions réviser tranquillement, dit Lilou. -Et pour toute la semaine, acheva Max. -Merci les amis, vous êtes des anges, tous.
Max rassembla alors ses affaires et nous partîmes en direction du centre commercial. Le restaurant était vide. En effet, en pleine semaine, celui-ci était relativement calme. Au moins nous allions pouvoir réviser sereinement. -Les amis, je suis ravi que vous ayez décidé de venir au restaurant, s’enthousiasma Julio, qui nous attendait une fois de plus de pied ferme. -C’est normal voyons. Je savais que tu n’allais pas nous refuser ça. -Bien sur que non. Allez-vous asseoir à votre table habituelle. -Max, je te préviens tout de suite, tu ne joues pas avec les poissons. -Mina tu me connais mal, me coupa-t-il, tandis que Julio éclata de rire. -Au fait Julio, tu as passé une bonne journée pendant le festival ? demanda Lilou. -Le restaurant était plein à craquer. Je n’ai jamais vu ça de ma vie. Dès la fermeture je suis allé me couché, j’étais exténué. Je n’ai même pas eu l’occasion de voir le feu d’artifice, cependant j’ai entendu dire qu’il était magnifique. -Effectivement il l’était. Tu as vraiment raté quelque chose, le dégouta Max. -Peut-être l’année prochaine. Si vous voulez quelque chose, n’hésitez surtout pas, nous avons fait assez de recette dimanche pour que vous passiez une semaine des plus agréables. -Il ne faut pas voyons. -J’insiste me coupa Julio. Et Julia aussi est du même avis que moi. -D’ailleurs où est-elle ? demanda Lilou. -Elle est malade. Je pense que la journée de dimanche lui a collé un stress pas possible, je lui ai donc dit de se reposer un peu. Ses cuisiniers étaient du même avis. Mais ne vous inquiétez pas, elle reviendra dès demain normalement. Maintenant au travail, ordonna Julio avec si peu d’autorité que Lilou émit un léger rire.
Nous nous mîmes au travail. Nous étions assez sérieux, malgré les tentatives de Max pour jouer avec les poissons ce qui nous provoqua souvent de beaux fous rires. La présence de mes amis m’était très précieuse. Je ne pensais presque plus à Alec, même si notre discussion ressurgissait de temps en temps dans mon esprit. J’étais focalisée sur le présent et aussi sur l’avenir. Je prenais conscience que ces instants magiques étaient les derniers. Nous allions nous revoir évidemment, mais ce serait différent.
Le temps passa à une vitesse folle. Nous avions bien révisé et il était temps que je rentre. Je remerciai mes amis et leur donnai rendez vous pour le lendemain. Sur le chemin du retour je me remémorai cette journée passée avec eux, mais bien vite l’amer souvenir du festival refit surface. Sans mes amis, je pensais beaucoup plus à Alec, à mon plus grand désespoir. Mes angoisses et mes doutes m’envahirent à nouveau. Je sentis, une fois de plus, mon cœur s’arrêter de battre et ma tête exploser à cause de cette discussion. Je crus devenir folle. Je m’efforçai de penser à mes amis, mais rien n’y faisait, Alec était bien plus présent. Lorsque j’ouvris la porte de la maison, j’essayai de ne pensais plus qu’à nos révisions pour ne pas inquiéter ma mère. J’y arrivai en partie.
-Tu as passé une bonne journée ma chérie ? -Excellente. Nous avons révisé chez Julio et Julia. Ils nous ont réservé une table pour toute la semaine. -Et ça va mieux on dirait. -Oui je me suis dit qu’il fallait que je profite au maximum de mes amis. Même si ce sont les derniers instants. -Bien dit ma fille, rigola-t-elle. Tu m’aides à préparer la table ? -Bien sur, pourquoi me le demander ?
J’aidai donc ma mère pendant qu’elle prépara le dîner. Une fois à table, nous parlâmes comme à nos habitudes. Cela lui faisait plaisir, je pouvais le voir sur son visage. Une fois de plus, mes soucis s’évaporèrent en parlant avec quelqu’un. J’en profitai et passai une bonne partie de la soirée avec ma mère devant la télévision. Au moment d’aller me coucher, je ressentis une nouvelle fois la boule au fond de ma gorge. Comment allais-je m’en débarrasser ? Allait-elle vraiment partir un jour ? C’est en me posant toutes ces questions que je m’endormis, difficilement.
J’avais de nouveau fait un rêve où je vivais dans le passé, cependant j’étais à une autre époque que la nuit précédente. Mais je ne saurai dire avec exactitude quand. Je commençais à devenir folle en voulant savoir à quelle époque se situaient mes rêves. Je décidai d’aller prendre une bonne douche pour me rafraichir les idées. Je restai de bonnes minutes dessous, au grand désespoir de ma mère qui hurlait à travers la maison pour que je lui laisse un peu d’eau chaude. Je fis rapidement un chignon avant de me mettre quelque chose sur le dos. Je descendis et ne pris qu’un jus d’orange, après tout, nous allions être servis comme des rois avec Julio. Je partis en direction du restaurant, puisque nous avions rendez-vous là-bas. J’étais la première à arriver, je décidai donc de chercher Max pour être moins seule et ne pas ressentir ce gouffre un peu plus profond chaque jour. Je sonnai chez mon ami, mais personne ne répondit. Il devait certainement chercher Lilou, je retournai alors chez Julio. -Mina, tu es toute seule ? me demanda Julio surpris. -Oui nous avions directement rendez-vous ici, mais Max n’est pas chez lui. -Je ne sais pas du tout où il pourrait être, me répondit-il. Cependant, je te demanderais de faire un petit tour, si ça ne te dérange pas. Nous devons encore régler deux, trois choses en cuisine. Si je vois tes amis je te les envoie. -Très bien, je reviens dans vingt minutes, ça ira ? -Oui c’est parfait. A toute à l’heure.
Je décidai alors de faire un petit tour dans le centre commercial avant de retourner au restaurant. Il n’y avait pas grand-chose à faire à part trainer dans les boutiques. Une fois les vingt minutes passées, je retournai chez Julio, mais celui-ci me dis qu’il n’avait vu personne, puis me demanda de m’installer en les attendant. J’allai alors à notre table y déposer mes affaires lorsque j’entendis derrière moi la porte de la cuisine qui s’ouvrit. Julia devait être de retour. En me retournant j’eus un choc. Tous mes amis étaient là, ainsi que ma mère et madame Artis.
-Surprise ! s’écrièrent-ils tous en cœur. -Je … pourquoi ? demandai-je alors que je n’avais presque plus de voix. -Nous n’avons pas encore fêté ton entrée dans ta future école ma chérie. C’est Max qui a eu cette idée. -Quoi ? Ce n’est pas vrai, répondis-je sans avoir pris conscience des paroles de ma mère. -Ce n’est pas notre faute si tu as reçu les résultats hier, me corrigea Lilou. De plus, tu en avais besoin, donc nous n’avons pas hésité une seule seconde. -Et vous préparez ça depuis quand ? -Ta mère m’a appelé hier pour me prévenir de la grande nouvelle, je lui ais donc demandé de prévenir madame Artis pour fêter tout ça. -Je me suis dit que pour te remercier pour ton aide, je ne pouvais qu’accepter cette invitation, me dit la couturière en me faisant un grand sourire. -Vous n’auriez vraiment pas dû… -Tu vas arrêter d’être têtue, me coupa Daho. -C’est ta journée, alors profites en bien, me souffla Julia, qui avait l’air en pleine forme. -Merci les amis, je ne m’attendais pas du tout à ça.
J’étais très émue par une telle surprise. Je fus agréablement étonnée de tous les voir, surtout madame Artis. Julia nous avait préparés un repas spécialement prévu pour l’occasion. Ils avaient fermé le restaurant juste pour cette surprise. Je ne pouvais pas assez les remercier pour leur geste.
Nous passâmes l’après-midi tous les huit ensemble à fêter l’avenir et à parler de nos souvenirs. Ma mère était émue, elle savait que d’ici quelques semaines je n’allais plus vivre avec elle ce qui la rendait nostalgique. Moi, au contraire, je me sentais bien. Cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas passé un moment si agréable avec mes amis, à tel point que j’en oubliai ma blessure intérieure. Le temps passa trop vite et Julio nous proposa de rester encore la soirée, cependant madame Artis ne pouvait pas, et je voulais quand même réviser un peu aujourd’hui. Lilou et Daho raccompagnèrent madame Artis, je saluai Julio et Julia et les remerciai pour tout avant de rentrer avec ma mère. Nous avions si bien mangé que je ne dinai pas ce soir là. J’en profitai ainsi pour travailler les sciences. Mais je ressentais une telle euphorie, que je ne pouvais pas vraiment me concentrer. J’allai donc me coucher, sereine. J’avais passé une nuit calme. Ce n’était pas arrivé depuis deux soirs maintenant, peut-être parce que ma blessure commençait à se refermer grâce à mon entourage. Ces rêves devaient me permettre de m’évader et d’oublier mon quotidien. Je me sentis reposée et prête à attaquer ce nouveau jour de révisions.
De nouvelles habitudes se mettaient en route depuis le début de cette semaine. Un petit quart d’heure dans la salle de bain, un petit déjeuner léger et puis le départ pour notre lieu de révision. Arrivée au restaurant, Julio nous sautait dessus. Julia s’occupait de nos moindres besoins. De franches rigolades entre deux explications de cours. Retour à la maison, dîner avec ma mère et préparation des cours pour le lendemain. Les nuits étaient à nouveau tranquilles, plus de rêves étranges. Je devais remercier mes amis pour ça.
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Ven 14 Aoû 2009 - 15:51 | |
| Dsl du double-post mais le chapitre étant trop long (une fois de plus) ... je suis obligé de le couper ... Voici la fin ... - Spoiler:
Le week-end avait déjà commencé. Dans deux jours à peine, nous allions entrer dans le vif du sujet. Avec mes amis, nous avions décidé de passer notre dimanche à la plage. Apparemment il allait faire beau, autant en profiter et sortir un peu la tête de nos révisions ne pouvaient pas nous faire de mal. Nous passâmes toutefois notre samedi chez les jumeaux, afin de peaufiner nos dernières révisions. Lilou n’arrêtait pas de me poser des questions sur le cours de biologie, Max sur les cours de mathématique et moi j’en posais sur le cours de physique. Daho, lui était plutôt serein et ne craignait que les langues. Je le comprenais, je n’aimais pas ces matières non plus. Je détestais plus que tout le bisoléen. A quoi nous servait l’apprentissage d’une langue morte ?
La journée passa à une vitesse folle et il était temps pour moi de rentrer si je ne voulais pas inquiéter ma mère et être sure de pouvoir aller à la plage le lendemain. Lorsque je rentrai, elle patientait dans le salon, en attendant que le diner soit prêt.
-Alors ces révisions se passent bien ? me demanda-t-elle. -Très bien, aujourd’hui, nous avons décidé d’aller à la plage demain pour nous vider un peu la tête. -Excellente idée, à ton âge nous faisions tous la même chose. Ca ne sert à rien de te tuer à la tâche. Mieux vaut s’aérer l’esprit, vous avez raison, s’enthousiasma ma mère. -Comme ça tu n’étais pas une élève sérieuse, plaisantai-je. -Ne me fait pas dire ce que je n’ai pas dit, s’énerva-t-elle. -Je rigolais maman, ne te met pas dans des états pareils. Je file me changer et j’arrive.
Pendant le dîner, j’avais interrogé ma mère sur ces souvenirs de jeunesse. Grossière erreur. J’appris qu’elle aussi avait eu le cœur brisé à cause d’un garçon, ce qui raviva ma sensation de vide. Je changeai vite de sujet pour être sûre de ne pas rouvrir cette blessure un peu trop. Je lui parlai donc de notre dernière journée et lui fis un bilan sur nos révisions. Je me sentais plutôt en confiance, même si le stress commençait à monter petit à petit.
Je débarrassai la table et montai préparer mes affaires pour demain. Je pris mon sac de plage, mon maillot et criai à travers la maison pour savoir où ma mère avait rangé les serviettes de plage. Une fois trouvées, j’en pris une la rangeai dans le sac puis je rejoignis ma mère dans le séjour où elle lisait Guerre et Résistance. Le festival avait probablement eu une quelconque influence sur ce choix. J’allumai la télévision et zappai à tout va. Il n’y avait vraiment rien ce soir. Après plus d’une heure de recherches infructueuses, je montai me coucher. Après tout, je devais être en forme.
La nuit fut agitée. Je fis une nouvelle fois ces maudits rêves. Je dormis relativement mal. Je me réveillai assez souvent et eus du mal à me rendormir. Cette nuit fut horrible. Etait-ce à cause de ma blessure qui s’était rouverte ? Etait-ce moi qui devenais folle ? Il était à peine six heures, mais ne voulant plus dormir je me levai et fis un peu de rangement dans ma chambre pour me passer les nerfs. Celle-ci étant à nouveau habitable, je m’attaquai à la salle de bain. Ma mère allait être ravie en se réveillant. En me regardant dans le miroir j’eus l’impression d’être un fantôme tellement j’étais pâle. Je continuais le grand ménage, évitant de croiser mon propre regard. La salle de bain terminée, je continuai par la cuisine. Après deux heures de nettoyage j’entendis ma mère se lever. Elle descendit et remarqua le grand ménage qui avait eu lieu.
-Mais qu’est ce qui s’est passé pendant mon sommeil ? rigola-t-elle. -J’ai passé une sale nuit, et je voulais penser à autre chose. -Tu devrais mal dormir plus souvent alors, ajouta-t-elle. Je pris mon petit déjeuner et montai me changer. Le soleil brillait de mille feux. Il faisait déjà une chaleur écrasante. Je mis alors un débardeur et une jupe par-dessus mon maillot. J’étais prête, il ne me restait plus qu’à prendre quelque chose à manger et je pouvais partir. Je me dirigeai vers la crique et croisai justement Lilou et Daho. Arrivés à la plage, nous n’étions pas surpris de voir autant de monde. Nous savions qu’aujourd’hui elle allait être très fréquentée au vue de la chaleur annoncée. Max était déjà installé et nous faisaient de grands signes pour être sûr que nous ne le rations pas.
-Je ne savais pas qu’on avait rendez-vous quelque part ? demanda-t-il. -Ne t’enflammes pas, ce n’était qu’une coïncidence. On s’est croisés sur le chemin c’est tout, lui répondit Lilou. -Ca va Mina ? Tu as mauvaise mine, me demanda mon meilleur ami pour changer de sujet. -Oui oui ne t’inquiètes pas, j’ai passé une mauvaise nuit c’est tout. -A cause de quoi ? m’interrogea Daho. -De rêves relativement louches, mais ne vous inquiétez pas, ce ne sont que des rêves après tout, tentai-je de les rassurer. -Quoi comme rêves ? continua Lilou. -Je vous ai dit que ce n’était pas important. -Tu plaisantes j’espère, s’indigna Max. -Bon puisque vous insistez, cédai-je. En fait ce ne sont pas les rêves qui sont étranges, c’est plutôt le réalisme de ceux-ci. -Comment ça ? s’impatienta Lilou. -Laisse la finir, s’énerva Daho. -En fait, je me vois projetée dans différentes époques. Le plus souvent, ça se passe il y a un siècle. -C’est plutôt bizarre, se dit Max. -Allez, je vous ai assez inquiété avec cette histoire. Et de toute façon, je ne vois pas pourquoi je devrais m’en faire. -Tu as raison, ne te prend pas la tête et profitons de cette merveilleuse journée.
Nous passâmes une excellente après-midi., entre les fous rires, notre mini concours de château de sable et des baignades dans une eau relativement fraîche pour la saison. Max, lui, avait attrapé un coup de soleil assez important, le pauvre allait souffrir toute cette semaine. Lorsque la plage commença à se vider, nous décidâmes aussi de partir. Je saluai mes amis au niveau du lycée, puisque c’est ici que nous routes se séparaient. Je rentrai donc, vidée de toute angoisse et prête à affronter cette semaine.
PS : je vais essayer de faire attention à ces erreurs de temps, surtout pour le passé composé qui sont toujours des fautes d'étourderies ... _________________ "L'imagination des enfants n'a d'égal que sa cruauté" Rêves, mon roman | |
| | | Sanguinator 5ème officier
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Age : 31 Localisation : Canada, Quèbec Date d'inscription : 06/08/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Ven 14 Aoû 2009 - 16:23 | |
| Super chapitre encore une fois, le seul problème est le peu de suspense mais je l'ai trouvé sur un pied d'égalité au précédent. Ce n'est tout de fois pas mon genre de texte mais j'apprécie les tiens ( Pour les erreurs de temps tu n'es pas obligé de gâcher ta journée pour ça, tant qu'on comprend ça va). . | |
| | | titine_shinobu Humain
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Age : 29 Date d'inscription : 31/01/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Ven 14 Aoû 2009 - 16:57 | |
| Salut ! Je passe sur le topic et tombe sur deux bons chapitres. Mine de rien, l'intrigue s'installe avec ces rêves. L'histoire avance lentement et sûrement, ça me plait. Cependant quelques ptites remarques ( )pas bien méchantes rassure-toi : - Citation :
- "-Mina a souris"
Arrghhhh ! "sourit", désolée je peux pas m'en empêcher mais c'est le genre de truc qui me fait mal aux yeux.. - Citation :
- . Je changeai vite de sujet pour être sûre de ne pas rouvrir cette blessure un peu trop
trop quelque chose ou tôt ? - Citation :
Je fis une nouvelle fois ces maudits rêves. Je dormis relativement mal. Je me réveillai assez souvent et eus du mal à me rendormir. Le " Je...............Je.............Je" est un peu lourd, on dirait une liste, ça casse le truc et on est plus dans l'histoire après. Tu pourrais changer les tournures de phrase comme : " Une fois de plus je fis ces maudits rêves, ils m'empêchaient de dormir correctement et je me réveillais souvent en ayant du mal à me rendormir" mais ce n'est qu'un exemple, à toi de le faire dans l'ordre que tu veux avec tes propres mots Il y a encore deux trois fautes de temps, mais ça passe. A part ça, rien à redire, j'attends la suite. Tous mes encouragements ! PS : Si jamais tu postes pas les chapitres comme tu dis, je les veux bien via MP. | |
| | | Telperion *Modo*
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Age : 34 Localisation : Surement à la bibliothèque Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Sam 15 Aoû 2009 - 18:19 | |
| Ha, intéressant tout ça !
Le cadre de l'histoire se met en place, on comprend de plus en plus où tu veux nous emmener. Je n'ai pas grand chose à dire cette fois, titine_shinobu a déjà analysé l'essentiel.
J'ajouterais peut-être juste une faute qui m'a arrêté l'oeil : "j'essayais de ne plus y pensait". Harg, l'infinitif pour le deuxième verbe please ! Une autre faute qui m'a gêné, de style cette fois : les propriétaires du restaurant qui attendaient leurs invités "de pied ferme". Cette expression n'est pas appropriée à mon gout, on attend quelqu'un de pied ferme pour l'engueuler pas pour l'accueillir. J'aurais bien vu quelque chose du genre : "nous attendaient le sourire aux lèvres" par exemple.
Sinon, pour éviter la répétition du pronom "je", une solution serait peut-être d'alterner avec des phrases à la forme passive. Ca permettrait d'adoucir le texte, plutôt que d'avoir tous le temps des actions qui se suivent.
Enfin, j'attends la suite avec impatience. Et tu peux m'envoyer par MP les chapitres que tu as décidé de ne pas mettre. Je les lirai pour le plaisir. _________________ "Quand le Sage cherche la Vérité, l'imbécile l'a déjà trouvée."
L'idéologie démocratique de liberté semble jouer en face de la réalité des liens sociaux qui y correspond le même rôle que l'illusion morale du libre-arbitre joue en face du fait, établi par la psychologie, de l'inéluctable détermination causale de tout vouloir humain. Hans Kelsen, "La démocratie : sa nature, sa valeur".
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| | | M.L'abeille *Traducteur BKT*
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Age : 33 Localisation : Une ruche en Alsace Date d'inscription : 04/06/2009
| Sujet: Re: Ce qui me passe par la tête ... [Rêves_Chap1 revu & corrigé] Sam 15 Aoû 2009 - 19:24 | |
| "j'essayais de ne plus y pensait" >> J'ai pas écrit ça quand même ?? Grosse étourderie de ma part dans ce cas là ... Après avoir passé non sans mal leurs examens, nos quatre compagnons ont décidé de passer leurs deux mois de vacances sur la presqu'ile de Fundor chez Joy, le cousin de Daho, qui ne laisse pas notre héroine insensible ... Après une première journée passé là-bas, notre héroine va se coucher et va avoir une sacré surprise à son réveil (voilà en gros le résumé des chapitres 4 et 5 que je vous enverrai dans la semaine !!) Chapitre 6 : Voyages- Spoiler:
Je ne savais pas d’où venaient les cris, mais une chose était sûre, je n’étais plus chez Joy. Etait-ce ces rêves qui recommençaient ? Pourquoi revenaient-ils ? Je me sentais très bien, mes amis étaient à mes cotés, nous passions des vacances de rêves, je me suis fait un nouvel ami, alors pourquoi ?
Je portais une robe brune déchirée, on crut une petite paysanne égarée dans un bois. Je pensai tout de suite à divers contes de fée que ma mère me lisait enfant. Je réentendis le hurlement, il se rapprochait. Je commençai à avoir peur. J’étais perdue, dans une forêt sortie de mes rêves, portant un habit de fermière avec des hurlements qui se rapprochaient de moi. J’aperçus une silhouette à travers les buissons. Elle n’était pas très imposante, mais je compris vite que les hurlements venaient de sa direction. J’avais déjà croisé de drôles de bêtes dans mes précédents rêves, cependant elles étaient toutes domestiquées. C’est la première fois que j’en vis une sauvage. Elle sortit du buisson et s’approcha doucement de moi tandis que je reculai en douceur. Je ne voulais pas l’effrayer de peur qu’elle me saute dessus. L’animal ressemblait à un petit sanglier, cependant il arborait deux dents imposantes sous son groin. Ces dents me rappelaient les défenses d’un éléphant. Malgré ses dents et ses hurlements, le sanglier ne m’inspirait pas trop de peur. A mon avis, ce n’était qu’un bébé.
J’arrêtai de reculer, tandis que lui avança encore. Il cogna la terre avec ses sabots. Je compris vite qu’il voulait se ruer sur moi et me mis alors à courir aussi vite que possible pour essayer de me réfugier dans un arbre. C’était une situation assez cocasse, évidemment je n’étais pas hilare à ce moment là. Une fois dans l’arbre, le petit sanglier commença à foncer sur le tronc. Il réussit à le fendre grâce à ses deux défenses. Je ne vendis pas cher ma peau. Je n’arrivais même pas à me réveiller malgré tous les efforts que je fournissais. Encore quelques coups et le tronc allait céder. Je continuai de fermer les yeux, me concentrai pour retourner chez Joy, lorsque tout à coup, je vis une nouvelle silhouette à quelques pas de moi. Elle avait une forme humaine, assez grande. Ca devait être un homme. Il approchait assez vite, j’eus à peine le temps de le distinguer, qu’il se tenait déjà derrière le sanglier. Il brandissait une lance qu’il pointa vers le sanglier avant de le frapper sans retenues. J’étais assez dégoutée par ce spectacle, mais j’étais rassurée de savoir que j’étais saine et sauve. Je me rendis vite compte que je parlais de mort dans un rêve ce qui me provoqua un léger rictus.
Je descendis de l’arbre et me demandais pourquoi je n’arrivais pas à me réveiller. Le sanglier émis encore quelques gémissements. J’avais de la peine pour lui, cette pauvre bête n’avait rien demandé.
-Pourquoi être venue en forêt sans protections ? Vous êtes complètement inconsciente jeune fille ? me demanda mon mystérieux sauveur. -Je … Où suis-je exactement ? lui répondis-je tout en regardant encore fixement l’animal, qui avait enfin rendu l’âme. -Quelque chose ne va pas mademoiselle ? -Comment voulez-vous que tout aille bien ? Je viens de me faire attaquer par je ne sais pas quoi ? -Un sanglit-marmot… -Un quoi ? le coupai-je. -Vous avez dû être méchamment touchée pour ne pas savoir ce qui vient de vous arriver. Je vais vous ramener à Karad, vous pourrez vous reposer et reprendre vos esprits. -Tout ce dont j’ai besoin, c’est de me réveiller. Je suis en train de rêver et vous n’êtes qu’un rêve. -Quand je disais que vous aviez pris un sacré coup sur la tête.
Tout à coup il me prit sur ses épaules, alors que je me débattis de toutes mes forces, et nous nous dirigeâmes vers la route principale. Je savais que je rêvais, mais je me demandais quand même à quoi allait ressembler cette Karad. Depuis que mes rêves ont commencé, j’avançais dans le temps, ce qui m’a permis de voir la construction de la ville au fil des ans. Cette dernière pensée me fit sursauter. Je remarquai que je me fiais à des rêves. Je devenais folle, malgré tout, je trouvais tout cela assez intéressant et amusant. Peut-être que pendant le festival, tout ce qui a été dit et montré s’est retrouvé dans mon subconscient et que ces rêves me permettent de m’échapper et de voir de mes propres yeux les différentes époques du passé. Cependant, je ne comprenais pas pourquoi j’avais atterris dans une forêt cette fois-ci. D’habitude je me retrouvais tout de suite à Karad. Peut-être que mon mystérieux sauveur avait un rôle à jouer dans ce rêve.
La route était longue et mon héros n’arrêtait pas de me demander d’où je venais etce que je faisais ici. Je lui répondis que je venais de Karad, mais il ne me croyait pas. Il ne cessait de dire qu’il m’aurait reconnue. Il est vrai qu’à cette époque la ville n’était pas très imposante comme de nos jours, mais je ne pouvais pas lui dire que je rêvais, il m’aurait pris pour une folle. Nous arrivâmes à Karad. J’étais bouche bée. Je m’attendais à voir un petit village, or j’étais arrivée dans une ville. Encore plus grande que celle que je connaissais. Etais-je arrivée cette fois-ci dans le futur ? Je devais savoir quelle année nous étions. Mon sauveur me posa à terre.
-Je suis désolé, mais je vais devoir t’abandonner quelques heures. Je dois faire un rapport à mon supérieur. -Qu’est ce que tu fais exactement ? lui demandai-je. -Je rode dans les environs pour qu’aucun monstre n’approche de la ville. La sécurité des habitants de la cité est primordiale. -Donc tu es soldat. -Je dirais plutôt « Activiste pour la protection directe des habitants». -Tu me rappelles un excellent ami à moi lorsqu’il parle. Il veut également toujours mettre son grain de sel dans ce que je dis. -Dois-je le prendre comme un compliment ? me demanda-t-il, sceptique. -C’est mon meilleur ami, alors oui, le rassurai-je. Tu en as pour longtemps ? -Quelques minutes, le temps de lui faire mon rapport et qu’il me donne mes nouvelles instructions. -Alors je viens avec toi. Après tout tu vas devoir dire qu’une jeune fille était en danger de mort dans la forêt. -Effectivement, il voudra probablement te parler. Il a horreur que les habitants de la cité ne se mettent en danger. Tu as bien dit que tu vivais dans la cité. -Oui, mais pas celle-ci. Mais ce n’est pas grave, nous allons faire comme ci c’était le cas … -Tribuzon, me coupa-t-on.
Je me retournai, horrifiée de voir qui m’avait bousculé. C’était un bisol. Je compris alors que je me retrouvai bien dans le passé, puisqu’ils ont tous été décimé il y a un peu moins d’un siècle. J’en avais déjà vu dans des livres. Je crus me retrouver devant un cerf. En effet, il avait la peau couverte de poils, portait des bois sur le crâne. Ce devait être un homme, puisque ceux des femmes étaient beaucoup moins imposants. Ces jambes étaient fines et se terminaient par des sabots. Il avait également un pagne autour de sa taille, contrairement à ce que j’ai lu dans les livres, les bisols devaient être très pudiques.
-Au fait, je ne me suis même pas présenté. Je m’appelle Kolio. -Moi c’est Mina, lui répondis-je. -C’est un joli prénom. Au fait, je peux te demander quelque chose, c’est à propos de ta réaction envers ce bisol. -Que veux-tu savoir ? -Je ne sais pas, tu vas me prendre pour un fou, mais j’ai l’impression que tu n’en avais jamais vu auparavant, puisque tu n’arrêtais pas de le dévisager. -Effectivement, c’est la première fois, à mon tour de te demander quelque chose, est-ce que je peux voir qui se cache sous ce casque. J’aimerais bien mettre un visage sur ton nom et ton caractère. -Malheureusement, je ne suis pas autorisé à te dévoiler mon visage. C’est l’une des principales règles de la cité. Je commence vraiment à croire que tu ne viennes pas de Karad. -Pourquoi n’avez-vous pas le droit ? -C’est le capitaine Dragor qui est à l’origine de cette règle. Il dit que si tout le monde connait notre visage, les gens de la cité ne nous respecteraient plus pour notre courage et notre dévouement envers eux.
A peine eut-il prononcé le nom du capitaine Dragor que je me réveillai en sursaut. Je me retrouvai de nouveau chez Joy. Le soleil était levé et Lilou dormait encore. Je me levai discrètement et me dirigea vers la salle de bain. Ce rêve avait l’air si réel par rapport aux autres. Je ne cessai de me remémorer les moindres détails. Le drôle de sanglier, Kolio, la grande Karad, le bisol. Ce rêve ne cessait d’hanter mon esprit, si bien que je n’entendis pas Lilou arriver derrière moi.
-Tu m’as effrayée, m’écriai-je. -Qu’est ce qui ne va pas Mina ? Je t’ai entendu te lever il y a une bonne vingtaine de minutes et tu n’es toujours pas revenue. Quelque chose te tracasse ? me demanda-t-elle gentiment. -Ne t’inquiètes pas, ce n’était qu’un cauchemar. -Encore ? s’inquiéta-t-elle. Je croyais que s’était passé depuis les examens, vu que tu n’en avais pas reparlé. -En effet, je n’en avais plus fait depuis deux semaines, mais je ne pourrais pas te dire pourquoi ça recommence.
Ma voix était tremblante et Lilou me prit dans ses bras en me disant que je pouvais compter sur elle s’il m’arrivait quoi que ce soit. J’étais vraiment heureuse d’avoir une amie sur qui compter. Je proposai à Lilou de préparer le petit déjeuner. Il était presque dix heures et il était inutile d’aller nous recoucher. Les garçons, eux, dormaient encore à poings fermés. Lilou et moi partîmes alors vers la petite boulangerie au coin de la rue. Nous en profitâmes pour faire connaissance avec les habitants du quartier, après tout, nous allions rester ici presque deux mois, autant ne pas rester enfermés dans notre petite bulle tous les cinq.
Après quelques bavardages avec les voisins de Joy, nous rentrâmes. Les garçons dormaient toujours. Nous en profitâmes pour nous retrouver un peu avec Lilou puisque depuis qu’elle sortait avec Daho, nous n’avions plus eu l’occasion de nous retrouver toutes les deux. Cela faisaient si longtemps que nous n’avions pas parlé mode, cinéma et que nous n’avions pas craché tout notre venin sur la gente masculine. Nos éclats de rire eurent raison du sommeil de Joy qui était le premier à se réveiller.
-Ce n’est pas un peu fini ces ricanements ? gémit-il visiblement fatigué. -On peut rentrer chez nous si tu veux, s’amusa Lilou. -Surtout pas. D’ailleurs, je suis ravi que vous ayez pris si vite vos marques. -C’est parce que on se sent comme chez nous vois tu, lui répondis-je. -Et bien faites comme chez vous. Je vais me changer et j’arrive. Et merci pour le petit déjeuner, nous dit-il avec sincérité. -Et pense à réveiller les garçons. Un petit seau d’eau sur eux devrait faire l’affaire, plaisanta Lilou. -Compte sur moi, répondit-il amusé. -Qu’est ce qu’il est craquant Joy, tu ne trouve pas Mina ? s’empressa-t-elle de me demander une fois que Joy avait le dos tourné. -C’est vrai qu’il a tout pour plaire. Il est beau, marrant, gentil. Le garçon idéal, rigolai-je. -Pourquoi ne tenterais-tu pas ta chance alors. Je pense que tu lui as tapé dans l’œil. -Ne dis donc pas des absurdités pareilles. -Tu ne vas pas me dire que tu n’as pas remarqué comment il te regardait hier soir. Et franchement, votre petite ballade hier sur la plage. Ne va pas m’inventer une histoire à dormir debout. Il aurait très bien pu rester avec tout le monde, alors pourquoi rester en retrait avec toi ? -Tu n’as qu’à lui demander, répondis-je légèrement énervée, puisque je n’arrivais pas à croire un seul mot qu’elle prononçait. Pourquoi s’intéresserait-il à moi alors que je le connais à peine… -Excellente idée, s’écria-t-elle, interrompant ainsi mes pensées. -Tu es folle ou quoi, il va vraiment me prendre pour une folle. -Ne dis donc pas de bêtises… -Trop tard, la coupai-je, tandis que l’intéressé était revenu. -N’espère pas y échapper ma belle, rigola-t-elle. -Merci encore pour le petit-déjeuner. Est-ce que tout ceci cache quelque chose ? plaisanta Joy, sous un léger ricanement de Lilou. Quoi, j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? -Non ce n’est rien, laisse là, c’est le soleil qui lui tape un peu sur la tête, répondis-je alors que Lilou me donna un coup de torchon sur l’épaule sous le regard ébahi de Joy.
L’ambiance bonne enfant qui régnait dans la cuisine ne s’estompa guère avec l’arrivée de Daho et Max. Bien au contraire, le petit déjeuner se passa dans la bonne humeur. Lilou n’arrêtait pas de narguer les deux marmottes, Joy nous remerciait de notre attention alors que les deux garçons faisaient la moue puisque la vaisselle les attendait.
Il faisait une chaleur étouffante dès le matin, si bien que nous décidâmes de profiter de la plage tout de suite après le petit déjeuner. Une journée vraiment tranquille se profilait à l’horizon. Arrivés à la plage, il nous était vraiment difficile de trouver une place. En effet, en cette période estivale, les touristes envahissaient l’île de Fundor, à tel point que la population des principales villes se voyaient multiplier par dix, au plus grand désespoir des locaux qui supportaient mal les touristes. Je les comprenais, je ne pourrais pas supporter non plus que pendant trois mois, les rues de Karad soient bondées et que tous les commerçants doivent travailler d’arrache pied pour satisfaire le moindre des désirs de ces voyageurs temporaires. C’est pour cette raison qu’avec mes amis nous essayâmes de nous faire le plus petit possible, de n’avoir aucun caprice. Les gens du quartier l’ont bien compris ce matin lorsque nous étions à la boulangerie avec Lilou. Leurs sourires semblaient sincères. Ils devaient être ravis d’avoir de nouvelles têtes dans les environs pour les deux mois à venir.
A peine avons-nous eu le temps de nous installer que Max et Daho se ruaient déjà vers l’océan avant de plonger sans aucunes hésitations dans l’eau turquoise. Lilou elle émit quelques réticences avant de céder sous les éclaboussures des garçons. D’ici on aurait dit des enfants de cinq ans qui découvraient l’océan pour la première fois. Je dois avouer que c’était plutôt divertissant à regarder.
-Mina tu viens ? hurla Max en me faisant de grands signes. -Laisses moi deux minutes, je préfère me mettre de la crème. Je ne voudrais pas finir comme toi pendant notre journée plage avant les examens, rigolai-je. -Pas besoin de me ridiculiser, maugréa-t-il. -Je ne te ridiculise pas, je fais juste une constatation, m’amusai-je. -Je suppose qu’il a fini avec un énorme coup de soleil, me souffla Joy. -On aurait dit une écrevisse, me moquai-je. -Vous avez fini vos messes basses, s’énerva l’intéressé. -C’est bon on arrive. Je demandai à Joy qu’il me mette de la crème dans le dos, ce qu’il accepta sans rechigner. -Je pense que ca ira, merci Joy, lui dis-je, embarrassé. -Effectivement, tu ne risques pas de ressembler à une écrevisse. On rejoint les autres ? me demanda-t-il avec entrain.
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