Questions bêtes et/ou stupides

Oula ! C'est une question très compliquée tout ça, j'y suis en ce moment même en plein dedans !
Toutes les mythologies contiennent des éléments similaires : les mythologèmes. Par exemple : le héros, l'enfant-divin etc.... Ce sont des "figures" mythologiques, par exemple, les enfants-divins, présentent tous la même particularité d'être abandonné dans le monde sauvage en proie à de grands dangers, mais disposant de la force nécessaire pour les surmonter.

Les différentes formes que prennent les mythologèmes sont directement liées à la psyché des peuples portant la mythologie en question. La signification que tirent les peuples du "héros" par exemple ne sera pas la même en chine, qu'en Grèce, ou qu'à Rome, et ceci, ça se voit dans la manière même de la narration du dit mythe.
Et chaque civilisation possède sa mythologie, sans elle, pas de civilisation possible, même si avec l'évolution sa force s'amenuise.

Rome s'est développée après la Grèce toute puissante, sur un territoire qui fût en parti Grec.
de ce point de vue, il est tout fait logique que les deux civilisations présentent plus de ressemblances dans la mythologie que la Grèce et la Chine par exemple.

Pour répondre à ta question, il ne s'agit pas de vol, mais d'emprunts. Les romains ont bel et bien emprunté des dieux au panthéon grec, mais en apportant des modifications.
Un des plus connu étant Dionysos, qui est le dieu inter-communautaire par excellence.
Les grecs n'ont pas "inventé" Dionysos, le monsieur est avant passé par l'Egypte, et d'autres civilisations antiques avant de s'y implanter. Il a aussi évolué.

Bacchus, le Dionysos romain(d'ailleurs le nom Bacchus provient d'un adjectif épithète grec associé à ce dieu), n'est pas une simple copie conforme du dieu Grec. Il est une fusion entre le dit Dionysos, et le dieu Liber, vieille relique du panthéon romain, possédant des caractéristiques commune avec le Grec, notamment autour du thème de l'agriculture et de la nature sauvage.
Les romains ont emprunté Dionysos car celui-ci connaissait une popularité croissante de par le monde, alors que Liber était encore un dieu sympa mais qu'on commençait à oublier un peu. Dinoysos + Liber = Bacchus.

La différence la plus marquante, dans la modification du dieu par les romains, et du lien qu'il y a sur la psyché romaine, se trouve dans la manière qu'avaient les grecs et les romains de célébrer Dionysos et Bacchus.

Ces deux dieux, étaient associés en partie au vin. La boisson, mais là où les grecs étaient un peuple qui parlait d'excès (l'Hubris), pour justifier la modération, une vertu essentielle, et donc qui buvaient dans une certaine mesure, les dionysiaques (la fête annuelle dédiée à Dionysos) se déroulait dans le joie et la bonne humeur, un peu de picole pour rendre joyeux, avec pleins de jeux, de danses de défilés etc ....
Les romains eux, ont gardé qu'un seul aspect : SE DECHIRER LA GUEULE JUSQU'A GERBER PARTOUT.
Lors des bacchanales, les romains (qui contrairement à ce qu'on croit étaient des débauchés, mais en privé et pas en public) et surtout les romaines, ne se gênaient pas le moins du monde, pour parler de cul à voix haute, chose qui eut été impensable en dehors des bacchanales. On notera pour l'anecdote qui appuie notre propos, que le sénat romain avait publié un décret visant à interdire le côté orgiaque des bacchanales, mais qui a n'a eut aucun effet tellement ça s'était ancré dans la tradition, les moeurs et l'inconscient romain.

Pour résumer de manière très grossière :

* Dionysos : Dieu du vin, boire c'est bien, mais faut pas en abuser, sinon tu te ridiculise

* Bacchus : Dieu du pinard, boire c'est bien, mais boire en parlant sexe c'est encore mieux.

A ma connaissance, on a jamais eu de baston à cause du vol d'un dieu, (mis à part dans entre christianisme/judaïsme/islamisme; mais encore c'est pas de savoir sir Jesus = Fils de dieu ou pas, qui a conduit aux grandes guerres de religion).
Parce que si t'amènes un Grec à Rome et tu lui dis que Bacchus, ben c'est le nom d'emprunt de Dionysos quand il vient s'éclater en italie, il démentira totalement et te prendra pour un cinglé complet. Pourquoi ? parce que ce que représente Bacchus, n'a absolument aucun sens pour le grec (et inversement.).

On notera aussi que certains aspects de Zeus disparaissent chez Jupiter. (les dieux grecs ont toujours des épithètes, du genre Athena niké).

Si tu veux plus de renseignement là dessus, je te renvois au livre de Nathalie Mahé "Le mythe de Bacchus", qui retrace le parcours de Dionysos / Bacchus

Et si tu veux en savoir plus sur la constitution de la mythologie, et son lien avec le psychisme :

Introduction à l'essence de la mythologie de Jung et Kérényi, mais c'est technique et compliqué.

Citation :

Voilà comme vous le savez la mythologie grec et romaine est très similaire, et justement je me demande d'ou vient ressemblance ?

Est-ce que l'un des deux peuples à "voler" la religion de l'autre ?

Et suite à cela je voudrai savoir s'il y a eut des tensions entre romain et Grecque du fait que leur relgion était quasiment similaire ?

Bon comme Lobo a écrit un roman, j vais pas revenir la dessus ,mais il existe une explication très simples qui vient du mythe de la fondation de Rome par Rémus et Romulus (pour plus de détail rechercher sur internet) d'après la légende ils étaient des descendant direct du peuple de trois partis avant la destruction de celle-ci.Et donc les romain se réclamait desendant du royaume grec de trois d'où les similitude puisqu'il pensait que leur ancêtre était Grec.

Euh, expliquer l'origine de la mythologie romaine par un mythe romain ? Pourquoi pas.

Mais, comme j'ai dit dans mon roman :

Citation :

Rome s'est développée après la Grèce toute puissante, sur un territoire qui fût en parti Grec.

Ce qui explique les liens, et le sentiment possible de filiation avec les grecs.

Notons aussi pour l'anecdote, que les romains avaient la fâcheuse manie de considérer les peuples vaincus comme légèrement inférieurs à eux, d'un point de vue culturel (inférieur pas dans un sens de valeur, mais de connaissance plutôt), mais face à la mathématique, à la science et à la philosophie grecque, ils se sentaient un peu complexés... Alors emprunter quelques figures divines à leurs voisins, en changeant leur noms et tout, ca pouvait un minimum faire culture bling-bling.

(Je ne m'avancerai pas plus dans l'impact socio-historique, je le relègue comme dit, au rang d'anecdote.)

Citation :

Euh, expliquer l'origine de la mythologie romaine par un mythe romain ? Pourquoi pas.

Ouai je sais dit comme sa j'ai l'aire d'un mais j'étais plutôt partis du principe qu'a l'époque de la Rome antique se n'était pas des mythe, mais des fait historique,d'où ma réponse.
N'ayant pas fait de haute étude sur le sujet (bien que j'aime l'histoire et que je me tape pas mal de doc) je donnais simplement une réponse simple pour des gens simple

Tout sa pour dire que parfois a trop vouloir expliquer les choses on passe souvent a coter des fondamentaux

Bon je vais m'arrêter là sur le sujet sinon je sens qu'on va y passer 4 page

Non, non, non. La fondation de Rome par Remus et Romulus, c'est un mythe, et on pourrait discuter de l'importance de la mythologie dans la construction des civilisations pendant des heures, mais : pour la rome antique, c'était bel et bien des mythes, et pas des faits historiques, enfin, y'en a qui devaient y croire mais, comme déjà dit, plus haut, Rome, la puissante Rome, s'est développée après la grande et sage Athènes, elle est le mélange de plusieurs cultures aussi...
Les grecs ont inventé la philosophie qu'on connaît aujourd'hui, Platon a écrit sur les mythes, sur la connaissance, Aristote aussi ... A cette époque on ne croyait plus vraiment aux mythes...

Alors pour une nouvelle civilisation qui culturellement doit tant aux grecs, on ne prenait pas au pied de la lettre les mythes, on pouvait y croire, mais s'imaginer descendant des grecs parce que c'est dans le mythe .... c'est plutôt parce que c'était le cas, réellement, et que les mythes viennent répondre à un besoin autre que celui que tu lui attribues.

Donc oui, peut être que les romains se sont trouvés des origines grecques et on prit une filiation mythologique (pour se dire, bon ben on est quand même un peu grecs donc on est pas des idiots congénitaux ...) mais ce que tu avances n'explique pas pourquoi le panthéon romain présente des divinités similaires à celui du grec, et pourquoi dans différentes civilisations on trouvent des mêmes types de figures divine.
Donc ta réponse est peut être simple, et en partie juste, mais elle ne répond pas à la question, et aussi simples que puissent être les lecteurs, c'est faux (et absolument pas fondamental).

Merci de vos réponses en tous cas ça ma un peut éclairer. Je crois que je vais faire quelques petites recherches supplémentaires ^^

Bon là j'suis en pleine mythologie scandinave mais c'est une autre histoire

Bonjour, je cherche une serie des année 80 90 c'était des mec qui sortait d'une BD ou entrait dedans je me rapelle plus ces une série genre bioman power rangers et tout dans le genre Merci.

Est ce que ce n'est pas Beetleborg la série que tu recherche? Si oui, c'est plutôt dans les années 90

Question plus terre à terre. J'ai fini Dragon Age Origins y'a un moment de ça, et je vais attaquer le 2 dans pas longtemps.
Ma question porte donc sur : qu'est ce qu'il se passe à la fin, si on joue une femme comme héros ?

Spoiler:

C'est marrant, je comptais sur quelqu'un pour me donner la réponse . Ayant fini avec un voleur tout ce qu'il y a de plus viril, je ne peux malheureusement te répondre...

J'en profite pour poser ma propre question, qui est certainement beaucoup plus stupide : est-ce qu'il est possible de frapper d'estoc avec un sabre ? J'ai essayé avec mes répliques, et même si je vois le mouvement à faire, le bras devrait se tordre à cause de la courbure de la lame, non ? Ils le font bien dans Bleach, ok, mais bon...

Edit : et, tant que j'y suis, une autre question m'est tombée dessus (alors que je passais près de l'arrêt de tram', on se fait agresser tout le temps ici...) : quelle est réellement la différence entre apprendre et étudier ? Parce qu'au collège, voire au lycée, on parle d'apprendre, tandis que ça devient de l'étude une fois arrivé à la fac :/...

Je vais essayer de te répondre avec ce que je sais alors je ne garantis pas ma réponse soit juste voire même cohérente.

En théorie, il est possible de frapper en estoc avec un sabre. Si ton coup est donné avec grande puissance, le bras ne se tordra pas. Tu peux aussi légèrement incliné ton sabre pour le faire pénétrer comme un katana ou une épée. Par contre, je crois que le sabre a plutot été inventé pour la taille, d'où sa courbure. Donc oui, tu peux, par contre c'est plus difficile et moins efficace que la taille avec un sabre et c'est donc à éviter en combat singulier comme il ne s'en fait plus aujourd'hui

Il faudrait l'avis d'un professeur de lettres, mais il me semble qu'apprendre renvoie plus à une oblgation qu'à une volonté. De plus, avec apprendre, ce sont des choses apprises grâce à un outil. Alors qu'étudier renvoie à une volonté personnelle d'apprendre. Etudier est aussi une marque de reflexion et d'analyse contrairement à apprendre.

J'espère avoir répondu à tes questions, enfin de toute façon un autre avis sera nécessaire :'D

Sacrilej a écrit:

Edit : et, tant que j'y suis, une autre question m'est tombée dessus (alors que je passais près de l'arrêt de tram', on se fait agresser tout le temps ici...) : quelle est réellement la différence entre apprendre et étudier ? Parce qu'au collège, voire au lycée, on parle d'apprendre, tandis que ça devient de l'étude une fois arrivé à la fac :/...

La différence entre Apprendre et Etudier?

Le fait qu'en Primaire, au Collège et au début du Lycée on "ne fait" qu'apprendre, alors que par la suite on devient Etudiant est tres parlant pourtant.

Etudier c'est Apprendre, mais avec plus de compréhension.

Je ne sais pas si je suis clair alors un exemple:

Si Champolion s'était contenté d'apprendre les hiéroglyphes, on n'aurait jamais appris certaines façon de vivre de l'époque des Pharaon.
Mais comme il les a étudié, il les a compris et a pu les "traduire".


C'est pour ça qu'on dit "apprendre par coeur" et non "étudier par coeur".

J'espere t'avoir aider.


PS: Avec ton nouveau Kit on ne te reconnait plus o_O

Bon voilà, petit question bête qui concerne Bleach et le Japonais, existe-il une indication sur la manière dont il faut procéder pour associer les différents Kanji composer un "nom" de Zanpakuto pour obtenir... Un nom x)

Je donne un exemple, comment arrivent ton à Hyorinmaru en associant Hyo et Rin et faire "Anneau de glace", le Maru il sert à quoi par exemple ? Enfin je me casse la tête la dessus depuis un moment...

Je ne pourrait pas te l'expliquer mais je pense qu'ils prennent une syllabe de plusieurs mots ( surement ). Dans un episode, celui de Ichigo vs Ikkaku, leur premier combat, ils se décomposent leur nom et expliquent de quels mots sa vient, donc je pense être dans l'ésprit ^^

Si je ne me trompe par y'a un ordre prédéfini. Si tu cherche un adjectif en japonais, il aura un apostrophe au début ou à la fin ce qui indique où tu dois le mettre.

NoX a écrit:

le Maru il sert à quoi par exemple ?

il me semble que le maru c'est juste une terminaison pour les noms de garçon
le meilleur exemple qui me vienne à l'esprit c'est dans naruto: konohamaru qui a reçu ce nom en l'honneur de konoha et on rajoute le -maru qui ne veut rien dire en soi parce que c'est un garçon
on le retrouve aussi pour skikamaru, le shika voulant dire cerf il me semble

dans bleach, on trouve surtout des i qui veulent dire 1: ichigo, ikkaku et peut-être isshin, ishida

mais ce n'est que de la déduction et ce que j'ai pu lire, je n'ai jamais étudié le japonais.

et ma question bête à moi: ichigo veut aussi dire framboise, yuzu c'est un citron confit et karin, qu'est-ce que ça veut dire?

C'est déjà ça, le Maru pour compléter mais connaissance dans le domaine ben que j'avance pas vraiment, enfin, merci quand même.

Hop, ça ne concerne pas vraiment Bleach mais plutôt la langue japonaise et sa structure, déplacé.

@Hemen : ok, je vais donc considérer que c'est galère et me borner à écrire de grands coups de taille, ça suffira amplement . Merci .

@Komdab : tes arguments sont corrects, mais un détail m'ennuie quand même : si je me réfère à mon cas personnel, il y a une grosse part de "par coeur" à la fac, du moins en première année. On apprend et on assimile un paquet d'informations, mais je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'étudier quelque chose. Peut-être qu'il faut attendre les années suivantes;..

Sacrilej a écrit:

Edit : et, tant que j'y suis, une autre question m'est tombée dessus (alors que je passais près de l'arrêt de tram', on se fait agresser tout le temps ici...) : quelle est réellement la différence entre apprendre et étudier ? Parce qu'au collège, voire au lycée, on parle d'apprendre, tandis que ça devient de l'étude une fois arrivé à la fac :/...


@Komdab : tes arguments sont corrects, mais un détail m'ennuie quand même : si je me réfère à mon cas personnel, il y a une grosse part de "par coeur" à la fac, du moins en première année. On apprend et on assimile un paquet d'informations, mais je n'ai jamais vraiment eu l'impression d'étudier quelque chose. Peut-être qu'il faut attendre les années suivantes;..

Tu t'en poses des questions toi !

Globalement dans le langage courant, je pense que les 2 termes sont utilisés pour désigner la même chose.
On apprend dans le but d'étudier (histoire d'acquérir les bases), mais on étudie justement afin d'apprendre/d'en savoir plus sur l'objet de notre étude.
Dans le terme "étudier" je pense qu'il y a une part d'application qui sera mise à profit lorsque nous entrerons sur le marché du travail. Avant d'étudier pour soi-même, on bosse quand même dans le but d'être utile à la société, il faut bien qu'il y ait une finalité réelle à toutes ces années passées à étudier.
Pour reprendre l'exemple de la scolarité : de la maternelle jusqu'aux lycée/prépas, et généralement cela englobe les premières années de fac, on apprend les bases, et ce n'est qu'arrivés en études supérieures qu'on met à profit notre apprentissage dans le but de se consacrer à l'objet (pas forcément matériel hein) que nous avons choisi d'étudier (et non d'apprendre).

Je vais prendre un exemple dans le domaine scientifique : la médecine. Scolarité basique : primaire, collège, lycée S, là on ne fait qu'apprendre; apprendre des trucs qui ne nous servirons pas forcément un jour, mais c'est toujours ça de pris pour la culture. Ensuite première année de fac, on apprend encore, pas de TP, juste du théorique, c'est de la merde (vlan), mais quand plus tard tu devras opérer ton patient t'as bien intérêt à savoir de quoi il est question. Et ce n'est qu'une fois les quelques premières années passées que tu commences vraiment à étudier et donc à mettre à l'épreuve les connaissances issues de ton apprentissage dans le but de résoudre tel ou tel problème (et pourquoi pas, d'apprendre de nouvelles choses, justement).
Et je pense d'ailleurs m'être cassée la tête pour rien, crotte de bique, toi qui est en Droit, pour le moment tu apprends par cœur oui, mais je pense que plus tu avances dans les années et plus tu auras des cas à étudier. Et imaginons que tu veuilles devenir avocat ou notaire ou autre (je te souhaite le meilleur), je ne pense pas qu'on te balance directement dans un tribunal avec comme seules armes tes connaissances et tes quelques années passées à apprendre par cœur des textes dont le commun des mortels n'en comprend même pas le sens, il aura bien fallu étudier des cas "fictifs" auparavant pour bien mener à terme cette affaire. M'enfin pour ce point, il faudrait demander des précisions au Sage Telperion ou à une autre personne d'un âge plus avancé ayant choisi cette filière.

Maintenant si tu voulais me poser une colle, tu pourrais me sortir l'exemple de la personne qui part en apprentissage afin d'apprendre le métier sur le terrain. Je ne vois pas trop où caser le terme "étudier" dans l'histoire, mais je ne vois pas non plus pourquoi est-ce que, d'après mon raisonnement, ça ne se limiterait qu'aux écoles et à la fac, la nuance est peut-être moins marquée...

Vouala~

https://www.youtube.com/watch?v=nID_8CIyJUU&feature=related
Un nom pour ce personnage?

edit: thanks!!

Yui Ikari (Neon Genesis Evangelion)

Citation :

Tu t'en poses des questions toi !

Voui. Comme ça, j'serai intelligent que j'serai grand. Vaut mieux commencer tout de suite, y a du boulot .

Quoi qu'il en soit, je vais me contenter de vos diverses réponses, faute d'en avoir une meilleure à proposer (faute d'en avoir une tout court, à vrai dire). Un de ces jours, j'irais peut-être ennuyer l'un de mes profs avec cette question stupide, histoire de lui faire perdre un quart d'heure. Ou pas :p.

Tant que j'y suis, Lobo, j'ai peut-être un élément de réponse à ta question sur Dragon Age : Origins.

Spoiler:

Lusama a écrit:

Maintenant si tu voulais me poser une colle, tu pourrais me sortir l'exemple de la personne qui part en apprentissage afin d'apprendre le métier sur le terrain.

Présent

Bon pour moi c'est une question de sémantique, apprendre et étudier sont pour moi diamétralement opposé.
Apprendre traite de cas où les situations sont particulièrement définies, où 99% du comportement de ce que l'on apprend est déjà défini et suit des lois (langues, mathématique basique). Quelques exemple : l'écriture d'une langue est conventionné par une série de règles que l'on apprend, dans le cas du français on retient par exemple bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou, pou qui sont les seuls mots se terminant en ou qui prenne un x. Ce n'est pas variable et on l'apprend dès le primaire. Il en est de même pour un fondement des mathématiques, les tables de multiplication.

Au contraire, étudier dénote une part d'incertitudes, soit parce que l'on ne sait pas à quel résultat cela peut aboutir, soit parce que certains des facteurs sont variables selon certaines conditions et que l'on peut influencer dessus, d'où une notion d'étudier pour observer le comportement en fonction des dits facteurs. Le exemples ici sont par exemple le droit ou au cours d'une affaire avec les éléments X Y Z qui pourra aboutir à une conclusion totalement différente, présentant les mêmes éléments mais à un autre endroit et dont le résultat est rarement identique.

Bref pour moi l'on peut parler d'apprendre lorsque le sujet traité adopte toujours le même comportement et n'a qu'un seul résultat possible selon les facteurs. Etudier concerne un résultat plus aléatoire, qui variera à chaque fois.

Edit : C'pas volontaire, ça fait depuis le début d'la matinée que j'suis sur cette page en attendant d'trouver 5 minutes pour y répondre

@Sacrilej : Je ne vais pas me lancer dans une explication syntaxique que je ne maitrise pas. Mais, dans le domaine particulier du droit, un exemple me semble assez éclairant (enfin, pour moi...).

Prenons une matière au hasard : droit constitutionnel par exemple.

Si on te demande "qu'est ce que la procédure législative d'urgence ?", pas de secret : ça s'apprend. C'est écrit dans un bouquin, faut le savoir et c'est tout.

Par contre, si on te demande "La question prioritaire de constitutionnalité a-t-elle transformé le rôle du Conseil constitutionnel ?", pas le choix : ça s'étudie, avec des recherches documentaires, des lectures de doctrine, des lectures de décisions...et de la reflexion. Et ta réponse ne sera sans doute pas la même que celle des autres...voire complètement à l'opposé.

Autre matière, en droit privé cette fois : droit de la famille.

Si on te demande "quelles sont les causes de divorce ?", pas de secret : ça s'apprend. On ouvre son Code Civil et on se les bourre dans le crâne, avec le régime défini par la jurisprudence.

Par contre, si on te demande "Cadre et limite de l'annulation du mariage pour erreur ? ", pas le choix : ça s'étudie, avec de préférence un regard critique sur l'actualité de ces dernières années.

En gros, il faut apprendre les bases, les principes qui structurent le système ; pour pouvoir ensuite étudier leurs limites, leur l'histoire et leur avenir. Et cela se fait par la reflexion et la recherche.

Edit : grillé. Ca faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé...