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 Pancrace ou Free Fight

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4 participants
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Leon'
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Leon'


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MessageSujet: Pancrace ou Free Fight   Pancrace ou Free Fight Icon_minitimeVen 22 Mai 2009 - 18:13

Donc je vais vous présentez le sport que je pratique depuis 5 mois bientôt

Donc je pratique du pancrace comme vous pouvez le constater avec le titre du sujet . c'est une discipline très réglementé mais très contesté , les gens voyent dans cette discipline des combats acharnés très violent . Hors ce n'est pas le cas , certe les combats sont violents , on s'en prend plein la geule mais nous sommes assez disciplinés pour nous arrêter et les arbitres sont la.
Donc en gros le pancrace est un mélange de Muhai Tai , Judo , Jujit-Su , Lutte. c'est un sport très complet qui commence debout avec les pieds-poings et ce fini au sol avec les prises de Juji et de Judo Lutte etc

Donc venant du rugby j'ai beaucoup de mal a m'introduire dans ce milieux très rapide et souple , mais avec de l'entrainement et de la volonté tout cela sera resolu .

https://www.youtube.com/watch?v=8qPHxZcne7c&feature=related

Voilà

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kelail
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kelail


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MessageSujet: Re: Pancrace ou Free Fight   Pancrace ou Free Fight Icon_minitimeJeu 9 Juil 2009 - 15:33

Exellent choix leon, l'avantage de ce sport, c'est que tu va très vite adopter des reflexes indispensables, et tu vera que le jour ou tu sera amené à te défendre (hélas sa fini toujour par arriver), tu réflechira meme plus et tout viendra tout seul, il faut juste y allé doucement, car les techniques sont extrèmes et expéditives, c'est pour cela qu'il faut apprendre à métriser totalement ses émotions et ne pas s'emporter. Le plus grand combattant est celui qui évitera l'affrontement ne l'utilisant que pour des cas extrème.
Mais bon c'est aussi un bon défouloir .lol
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nonodu09
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nonodu09


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MessageSujet: Re: Pancrace ou Free Fight   Pancrace ou Free Fight Icon_minitimeSam 29 Aoû 2009 - 19:37

Superbe vidéo Léon.

Moi je pratique du Jujitsu et du Sambo combat libre.
la différence c'est que l'on est en kimono et donc on a plus de techniques possibles. J'ai jamais combattu en étant torse nue mais ça doit aussi avoir son avantage, un grand avantage.

Le jour où je serais amené à me défendre sera un grand jour, plus j'y pense et plus je stress. Je dois me vider la tête et ne pas réfléchir.
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MessageSujet: Re: Pancrace ou Free Fight   Pancrace ou Free Fight Icon_minitimeSam 26 Sep 2009 - 15:53

Leon' a écrit:
[center]Donc en gros le pancrace est un mélange de Muhai Tai , Judo , Jujit-Su , Lutte.

Tu peux même simplement raccourcir à Muai Thai et lutte.
Il y a des poings, des genoux, des jambes, des balayages, des étranglements et des clés. C'est un peu une boxe qui incluerait le travail au sol en fait, donc effectivement, assez proche du free fight.

Venant du rugby, tu as un avantage : les appuis.
Par contre c'est vrai que c'est une boxe, donc il faut des appuis, mais également une certaine mobilité. J'en ai fait avec Loïc Poras, plusieurs fois champion d'europe, une espèce d'armoire qui fait le double de n'importe quel gars. :lol2:! Et je peux vous garantir qu'il est TRÈS rapide....
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Kurosaki Isshin
Humain
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Kurosaki Isshin


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MessageSujet: Re: Pancrace ou Free Fight   Pancrace ou Free Fight Icon_minitimeMar 2 Nov 2010 - 14:59

Ha ! (oui ha et pas he ni oh! )

Je me doit de remonter ce topic qui concerne le sport que je pratique et qui me passione

Cela fait maintenant 1ans que je pratiqeu ( j'ai entamé ma 2ème année en septembre )
et au par avant j'avais déjà 2 ans de kick boxing dans les jambes :dent:!

Je vais donc vous expliquer plus en detail les particularités de ce sport qui a du mal a ce faire connaotre et ce faire accepter meme si on est sur la bonne voie.

Alors attention voilà THE pavé :


Sous la dénomination française de combat libre on regroupe généralement les disciplines suivantes, les appellations variant selon les points de vue et les périodes :

* les Mixed Martial Arts, dits MMA, littéralement « arts martiaux mixte », terme anglophone pour désigner des rencontres interdisciplinaires qui ne sont possibles qu’en combat libre (par exemple un boxeur peut affronter un lutteur dans le cadre permissif du MMA). Ce terme prend tout son sens depuis que les combattants ont compris l'importance de s'entraîner aux nombreux sports qui permettent d'appréhender certaines phases des combats (cross training) . Aujourd’hui, ce terme permet de définir ce nouveau sport de combat à part entière, aux influences multiples ;
* le Free-fight, faux anglicisme désignant le « combat libre » ;
* le Vale Tudo, appellation Portugaise pouvant être traduit par « tout est permis », l'ancêtre du combat libre moderne ;
* le No Holds Barred, dit NHB, terme qui ne convient qu’aux affrontements ayant très peu de règles, à l’image des tournois de type Vale Tudo comme l'IVC et des premiers Ultimate Fighting Championships ;
* le pancrace.

Le concept des premiers tournois de combat libre enregistrés était simple : deux hommes, dans un octogone ou sur un ring, s’affrontent dans un combat où presque tous les coups sont permis. Les façons de gagner un combat sont le KO, TKO ou la soumission (l’abandon d'un combattant) ou bien la décision unanime ou partagée.

Ces tournois avaient pour objectif de permettre la confrontation de différents sports de combat (d’où le concept de Mixed Martial Arts) dans le but de déterminer quels styles étaient les plus efficaces.

Après des débuts très controversés, à cause d’une campagne de marketing mettant en avant l'ultra violence et l'absence de règles des premiers tournois médiatisés, le combat libre est devenu un sport à part entière très encadré et réglementé.

De ces premiers tournois, souvent sanglants, descend le combat libre moderne, les organisations et les infrastructures sont les mêmes depuis le début mais les règles ont évolué à cause de la pression de certains médias, de certains hommes politiques et anciens sportifs. Ainsi, il est devenu rare de trouver une organisation autorisant les coups de tête ou les frappes aux parties génitales par exemple. Les techniques les plus efficaces restent pourtant présentes (soumissions au sol et frappes conventionnelles issues des boxe pieds-poings). Des médecins assistent aux combats, prêts à faire arrêter une rencontre qui deviendrait trop dangereuse pour un des combattants. Malgré son évolution le combat libre demeure critiqué pour sa violence et ses détracteurs restent nombreux.

Les partisans du combat libre mettent en avant que, pratiqué de façon encadrée, il n’est pas plus dangereux que d’autres sports de combat : la grande variété de techniques repartit les zones d’impacts, diminuant ainsi les chances de traumatismes crânien que l’on rencontre en boxe par exemple (où la tête est frappée de façon répétée). Cependant, la boxe anglaise professionnelle n'est pas non plus réputée être bonne pour la santé, et c'est essentiellement pour des raisons historiques qu'elle dispose d'une meilleure acceptation sociale.

Le combat libre est devenu aujourd’hui un sport de combat, dans lequel les combattants disposent du plus vaste arsenal technique possible, leur permettant ainsi de combattre tout en respectant certaines règles indispensables pour préserver la santé des combattants (ces règles varient selon les organisations).

Pour évoluer en combat libre, il faut maîtriser les trois distances du combat : le combat debout à distance où l'on utilise des coups de poings et pieds essentiellement, le combat debout au corps à corps (voir clinch, grappling et takedown) et enfin le combat au sol, distance où l'on peut tenter de soumettre son adversaire avec des étranglements et des clés de bras ou de jambe, ou faire du ground and pound, c’est-à-dire profiter d’une position avantageuse au sol pour frapper son adversaire. Aucune distance n'est négligée et chaque combattant a son domaine de prédilection et ses faiblesses, qu'il essaie d'atténuer par un entraînement particulièrement complet (voir cross training).

Les organisations de combat libre les plus médiatisées sont l'UFC (Ultimate Fighting Championship) et le Pride (Pride Fighting Championship), qui a été racheté en 2007 par le premier. Actuellement cette forme de combat est en pleine expansion médiatique, et elle est devenue plus populaire que le K-1 ou la boxe anglaise

Pour vous expliquer l'histoire du MMA, Free fight ou Pancrase je doit vous parler du Ju Jitsu Brésilien de la famile qui l'a crée : La noble famile des Gracie.

Le Ju Jitsu Brésilien :

Si de nombreux combats sans règles étaient organisés en Europe à la fin du XIXe siècle entre lutteurs et autres sportifs, lors de véritables tournois sportifs ou lors de concours artistiques (music hall), c'est au Brésil que le renouveau du combat libre a réellement pris de l'ampleur.

Le combat libre moderne a plusieurs influences, tout d'abord les violentes rencontres de Vale Tudo au Brésil et ensuite le Shoot wrestling au Japon. Le Vale Tudo, qui signifie « tout est permis », apparu dans les années 1920 au Brésil avec le fameux « Challenge Gracie » qui opposa la famille Gracie à d'autres représentants d'arts martiaux. Pour bien comprendre la réapparition du combat libre, il est nécessaire de s'attarder sur l'histoire de la famille Gracie au Brésil.

En 1801, George Gracie émigre de l'Écosse vers le Brésil et s'installe dans la province du Para, au Nord-Est du pays. Au début des années 1900, un Japonais du nom de Mitsuyo Maéda s'installe également dans la même région, envoyé par le gouvernement japonais qui voulait y établir une colonie. Il devint rapidement ami avec Gastão Gracie, une figure politique locale, et fils de George Gracie. Gastão aida Maeda à établir la colonie japonaise, usant de son influence.
Mitsuyo Maéda, debout sur la gauche de la photo, et ses premiers élèves au Brésil.

Maeda, en plus de son habileté politique, était également connu au Japon pour une autre raison, il était un champion reconnu de Judo. Et c'est ainsi que Maeda, ou Count Koma, surnom hérité d'un séjour en Espagne, offrit, en remerciement pour l'aide que Gastão lui avait apporté, d'apprendre à son fils, Carlos, ses connaissances en judo et en ju-jitsu. Maeda entraîna le jeune Carlos entre sa 15e et 21e années, puis il retourna au Japon. Une fois son maître parti, Carlos commença à enseigner l'art de Maeda à ses frères, Hélio, Jorge, Osvaldo et Gastão Jr. Les frères Gracie commencèrent alors à adapter les techniques de Maeda afin de les rendre les plus efficaces possibles. C'est en 1925 que Carlos parti pour Rio de Janeiro avec Hélio, plus jeune de 11 ans, où ils ouvrirent une académie de jiu-jitsu Un des frères, Helio Gracie étant le plus jeune (16 ans) et le plus léger (seulement 62 kg) lorsqu'il commença à apprendre le Jiu-Jitsu . Ne pouvant pas participer aux entraînements, il observait son frère plus âgé enseigner chaque jour. Lorsque Carlos ne pouvait plus participer au cours, Helio fut invité à le remplacer. En raison de sa taille et de son gabarit, il commença à adapter les règles de base de Jiu-Jitsu suivant son petit gabarit. Il présenta l'application de la puissance, à l'art, permettant à un plus petit adversaire de battre un plus grand. Il expérimenta cette modification et augmenta les techniques de base pour les rendre efficaces dans toutes les catégories. Tous commencèrent le développement d'un nouvel art martial, le Gracie Jiu-Jitsu.

Carlos et Hélio continuèrent à progresser et à perfectionner leur art dans leur nouvelle académie. Carlos imagina, afin d'attirer l'attention et de se promouvoir, un plan marketing connu sous le nom de « Challenge Gracie ». Il publia une série d'annonces dans différents journaux de Rio, comprenant une photo de lui-même, peu impressionnant physiquement, une publicité pour son académie, et un défi : « Si vous voulez un bras ou des côtes cassés, contacter Carlos Gracie à ce numéro. » Et c'est ainsi que commença le renouveau des arts martiaux mixes, Carlos, puis son jeune frères Hélio, suivis par les fils des deux hommes, lancèrent et relevèrent de nombreux défis dans les matchs de vale Tudo, contre des représentants de différentes écoles, karaté, boxe, capoeira...
Au fur et à mesure, la popularité de ces défis se répandit dans tout Rio, et les matchs, initialement fermés au public, commencèrent à rassembler de plus en plus de monde, jusqu'à prendre place dans les grands stades de football. L'un des premiers de ces combats professionnels fut l'affrontement entre le champion brésilien poids léger de boxe, Antonio Portugal et le frère de Carlos, le plus jeune, plus petit et plus léger Hélio. Ce dernier remporta le combat en 30 secondes par soumission, et fut élevé au rang de héros. À cette époque, le Brésil n'avait pas d'icône sportive internationale, et Hélio prit cette place.
Masahiko Kimura avança que si son combat contre Hélio durait plus de 3 minutes; il consentirait à déclarer celui-ci vainqueur…

L'existence de ces défis fut connue au Japon, et de grands combattants japonais vinrent participer à cette nouvelle forme de compétition contre les Gracies, pensant que ceux-ci étaient en train de corrompre leurs arts traditionnels. De nombreux champions japonais affrontèrent Hélio, qui, avec ses 65 kg était souvent largement plus léger que ses adversaires. Ses deux seules défaites, contre Masahiko Kimura et Valdemar Santana restèrent dans la légende. Hélio continua à défendre le nom des Gracies ainsi que leur art martial entre 1935 et 1951. À 49 ans, sa défaite contre Santana fut son dernier combat. C'était au tour du fils aîné de Carlos, Carlson, alors âgé de 17 ans, de prendre la relève. Plus tard ce sont les fils de Hélio, Rolls, Rickson et Rorion, qui continuèrent le « Challenge Gracie ».

Le vale Tudo devint immensément populaire, devenant rapidement le second sport le plus populaire, en termes de vente de billets, au Brésil derrière le football. C'est un statut que l'on retrouve encore de nos jours. Des nombreuses équipes et organisations se formèrent, et des rencontres commencèrent à être régulièrement organisées un peu partout dans le pays. Les combats voyaient d'affronter des combattants de différents styles, notamment de Brazilian jiu-jitsu, de Muay Thai kickboxing, de luta livre wrestling et de boxe. Avec le succès croissant du Gracie jiu-jitsu, certains membres de la famille partirent aux États-Unis.

L'avènement du MMA moderne

Au début des années 1980, Rorion, le fils aîné de Hélio, part aux États-Unis pour enseigner le Gracie jiu-jitsu en Californie. Comme son père et son oncle avant lui, il fait la promotion du fameux « Gracie Challenge », en y ajoutant un détail ... il offre 100 000 dollars à quiconque battra, lui ou l'un de ses frères, dans un match de vale-tudo. Encore une fois, ces défis apportent au Jiu-jitsu brésilien une grande popularité. Lorsque Rorion réalise le potentiel du style de combat de sa famille, il décide de créer une organisation destinée à promouvoir son art aux États-Unis.

Après des années de travail et de promotion de son art familial, Rorion rencontre Art Davie, un homme d'affaire qui s'était déjà intéressé à ce sport après un voyage en Thaïlande au cours duquel il avait assisté à une rencontre de type vale-tudo. Davie utilisa ses relations dans l'industrie de la télévision pour organiser une rencontre de Rorion et lui-même avec Bob Meyrowitz, le président de Semaphore Entertainment Group (SEG), une société spécialisée dans le pay-per-view des événements sportifs. Ensemble, les trois hommes créent l'« Ultimate Fighting Championship », un tournoi dont le but est de faire s'affronter des adversaires de styles différents. L'UFC 1 a lieu le 12 novembre 1993 à Denver (Colorado). Ce tournoi d'un nouveau genre, remporté à trois reprises par son frère Royce, rencontra un succès important et entraîna un profond bouleversement dans le milieu des sports de combats. À l'UFC 1 86 000 pay-per-view sont vendus, à partir du 3e UFC, c'est plus de 300 000 pay-per-view qui sont vendus à chaque show. Si le MMA s'est fait une petite place dans le sport américain, il traine une très mauvaise réputation. Les six premiers UFC avaient effectivement très peu de règles : pas de limite de poids, pas de limite de temps, pas d'équipement de protection obligatoire. Les seules règles étaient de ne pas frapper les yeux, de ne pas mordre et de ne pas saisir les parties. Le combat ne pouvait être stoppé que par arrêt de l'arbitre, knock out ou soumission, cette dernière pouvant être signalée verbalement ou en tapant trois fois en signe d'abandon. Les rencontres ont lieu dans une cage grillagée octogonale dénommée « L'Octogone ».
L'UFC, né en 1993, et son « Octogone », la cage grillagée servant d'aire de combat.

Les premiers UFC étaient des tournois au cours duquel les combattants réalisaient plusieurs combats successifs au cours de la même soirée, avec élimination directe jusqu'à la finale. L'absence de catégorie de poids apparut rapidement comme un problème, permettant par exemple, lors du troisième UFC, un affrontement entre Emmanuel Yarborough, un sumotori de 273 kg, contre Keith Hackney, un karatéka de 91 kg.

Il devint rapidement évident que l'absence de limite de temps et l'absence de juges était problématique. Ainsi lors de l'UFC IV, la plupart des compétiteurs s'étaient entraîné aux techniques de combat au sol, dont l'importance avait été révélée par le succès de Royce Gracie, et les combats devinrent de plus en plus long, chaque adversaire se neutralisant mutuellement. Cette augmentation progressive de la durée des combats eut deux conséquences : l'événement dépassait la durée prévue par la chaîne retransmettant le pay-per-view, et les amateurs se lassaient de ces longues phases de combat au sol, jugée ennuyantes. La SEG (Semaphore Entertainment Group) réagit et institua, en 1995 pour l'UFC V, une limite de temps de 30 minutes, sans pour autant introduire des juges. Ainsi la rencontre revanche tant attendue entre Royce Gracie et Ken Shamrock dura 30 minutes et fut annoncé comme un match nul, provoquant la colère des fans. La SEG instaura donc des juges dès l'UFC suivant, afin de décider de l'issue des matchs atteignant la limite de temps fixée.

Des opposants à l'UFC et au MMA en général ne tardèrent pas à se manifester, notamment aux États-Unis. La SEG était en partie responsable de ces difficultés. En effet elle avait mis en avant la brutalité des combats et l'absence de règle, faisant passer la compétition comme un événement « No Holds Barred » où tout était permis et où tout pouvait arriver, même la mort d'un combattant (qui n'est jamais arrivé). Cette stratégie marketing, payante au début afin d'attirer l'attention des média, s'avéra être un désastre un peu plus tard. Une fronde anti-UFC vit rapidement le jour, menée par le sénateur de l'Arizona John McCain, lié au milieu de la boxe, qui y voyait un sport bestial rappelant l'époque des gladiateurs romains. En 1996, McCain et le sénateur républicain du Colorado Ben Nighthorse-Campbell écrivent une lettre aux gouverneurs des 50 États américains, présentant l'UFC comme « un sport sanglant brutal et répugnant… qui ne devrait pas être autorisé sur le territoire des États-Unis . » Il parvient ainsi à faire progressivement interdire l'UFC de presque tous les états, obligeant les organisateurs à se déplacer d'états en états selon la législation. De plus il entraîne la plupart des compagnies de pay-per-view à retirer le MMA de leur carte, privant du même coup l'organisation d'une grande partie de ses revenus. En 1997, les deux plus gros distributeur, TCI et Time Warner, se retirent, mettant l'UFC au bord de la faillite.
Le Pride, né au Japon en 1997, devient rapidement la référence en termes de MMA.

Alors que l'UFC survit tant bien que mal, au Japon, le premier Pride Fighting Championship est organisé en 1997, révélant Rickson Gracie, le demi-frère ainé de Royce. Cette nouvelle compétition, proposant des combats sur un ring, et non une cage, et comportant plus de règles que l'UFC, allait devenir rapidement la plus importante organisation de MMA au monde.

En 2001, la SEG, au bord de la faillite, est approchée par les dirigeants de Station Casinos, une compagnie gérant des média et des casinos, basée à Las Vegas et appartenant aux frères Lorenzo et Frank Fertitta. Leur intention est de rendre à l'UFC sa popularité et de se faire accepter. Les Fertitta et Dana White, ancien promoteur de boxe et nouveau président de Zuffa, cherchent à transformer l'UFC, et le MMA dans le même temps, en « un bon sport, propre et avec des règles actualisées », lui permettant éventuellement d'être reconnu et légitimisé.

Un mois plus tard, en janvier 2001, les Fertittas achètent l'UFC pour 2 millions de dollars et crée Zuffa, LLC afin de gérer l'évènement.

En étroite relation avec la Nevada State Athletic Commission, Lorenzo Fertitta étant un ancien membre de la NSAC, Zuffa obtient l'autorisation d'organiser ces événements au Nevada. Peu après, l'UFC 33 est de retour sur les écrans de télévision en pay-per-view. Les records de ventes, que ce soit les ventes de pay-per-view ou de places pour assister à l'événement sont battus. Le nouvel UFC fait un retour avec des règles plus restrictives, incluant rounds, limite de temps, cinq catégories de poids, une liste de 31 fautes et 8 façons différentes de remporter la victoire. La compétition est bien différente de celle de 1993, et les compétiteurs aussi, qui sont devenus professionnel et s'entraînent désormais souvent plus de six heures par jour, travaillant leur force et leur condition physique en plus des techniques de frappes et de grappling.

Les phases d'un combat

Le combat libre est un sport relativement jeune et il connaît des évolutions permanentes. L'entraînement, la compréhension du combat, les stratégies et les techniques évoluent constamment. Toutefois certains éléments ne changent pas, il existe ainsi trois phases principales lors d'un combat de MMA :

* La phase de combat debout, domaine de prédilection de la boxe, du kick boxing, du Muay Thaï ou du karaté, phase lors de laquelle les deux adversaires sont debout et s'affrontent en utilisant principalement des coups de pieds, de poings, de genoux et de coudes.
* La phase de contact ou d'accrochage debout, le clinch, domaine de prédilection du ju-jitsu, de la lutte, du grappling, du sambo et du judo, où l'on cherche à rentrer en contact avec son adversaire, pour l'amener au sol à l'aide d'une projection ou d'une amenée au sol, voire pour le frapper avec ses genoux comme on le voit dans le Muay thaï.
* La phase de combat au sol, domaine de prédilection du jiu-jitsu brésilien, du judo, du sambo ou de la lutte, lors de laquelle on va tenter de prendre la meilleure position possible, de passer la garde et d'attaquer son adversaire soit en Ground And Pound avec des techniques de frappes, soit avec des mouvements de soumission tels que les étranglements ou les clés.

Lors des premiers événements de combat libre moderne, on pouvait voir une grande variété de styles tous très différents (des sumotoris, des ninjas, des boxeurs gardant leur gants de boxe anglaise, des karatékas en dogi, des lutteurs en boxer, etc.). Mais au fur et à mesure que le sport a évolué, les styles « exotiques » et les styles traditionnels ont peu à peu disparu, car le combat libre demande une maîtrise de ces trois distances et rares sont les hyperspécialistes d'une seule distance pouvant rivaliser avec les spécialistes du combat libre, pratiquant le cross training et s'entraînant spécifiquement pour cette discipline.


Lors d'un combat de MMA, il existe différentes stratégies permettant de jouer sur ses points forts tout en profitant des points faibles de son adversaire : le « Sprawl-and-Brawl » consiste à éviter d'être amener au sol pour combattre debout, le « Clinch Fighting » consiste à entrer en contact avec son adversaire afin d'appliquer certaines techniques de percussion ou de projection, le « Ground-and-Pound » consiste à amener son adversaire au sol puis à appliquer des techniques de percussion, le « Submission Grappling » consiste à amener son adversaire au sol pour appliquer des techniques de soumission


Catégories de Poids

Catégories de poids Limite supérieure en livres Équivalence en kg
Flyweight 125 lb 57 kg
Bantamweight 135 lb 61 kg
Featherweight 145 lb 66 kg
Lightweight 155 lb 70 kg
Welterweight 170 lb 77 kg
Middleweight 185 lb 84 kg
Light Heavyweight 205 lb 93 kg
Heavyweight 265 lb 120 kg
Super Heavyweight No upper weight limit


Façons de remporter un combat

Avant la limite :

* Knockout (KO) – Un adversaire est complètement ou pratiquement inconscient suite à des frappes et le combat est arrêté car la personne se trouve dans un état où elle est complètement incapable de se défendre.
* Technical Knockout (TKO) – Un KO technique (TKO) est une situation ou un combattant est dans l’incapacité technique de poursuivre normalement le combat. Beaucoup de situations peuvent mener a un TKO. L’une d’entre elles est l’arrêt par l’arbitre. Lorsqu’un combattant reçoit trop de coups et qu’il n’arrive plus à se défendre, l’arbitre intervient pour arrêter le combat, afin de préserver la santé du combattant, dans le cas contraire les coups pourraient l’amener au KO complet. Par exemple, un combattant n’arrivant plus à faire face à un Ground And Pound trop intense, une douleur persistante et visible due par exemple à trop de low-kicks reçus, une déferlante de coups debout amènera l’arbitre à stopper le combat quel que soit l’avis du combattant afin de préserver sa santé.

Une coupure est une autre situation menant au TKO, en cas de coupure trop importante provoquée par un coup, l’arbitre, avec l’avis des médecins, peut décider de stopper le combat. Lorsque les hommes de coin jettent l’éponge/la serviette (throw towel) pour stopper le combat, et donc abandonner. Ceci peut être dû à une douleur persistante (côte cassée par exemple) qui l’empêche de combattre normalement, ou à une trop grande différence de niveau entre les deux combattants, l’un recevant une trop grosse "punition", son coin décidera d'abandonner.

* Soumission – Situation où un combattant est physiquement forcé d’abandonner, de “taper” de la main sur son adversaire (souvent 3 fois) pour signaler sa défaite, suite à une clé exercée sur lui ou une technique d'étranglement (sanguin ou respiratoire) par son adversaire.

Un combattant peut aussi signaler à l’arbitre le désir d’arrêter de lui-même le combat verbalement (Verbal Submission).

* Technical Submission – Est déclaré Technical Submission lorsque l’arbitre décide de mettre fin au combat lorsqu’il considère que le combattant qui subit la soumission/la clé est trop engagé et que l’articulation, le muscle, ou que le combattant va s’évanouir, alors même que celui-ci n’a pas tapé trois fois (abandon).
* Disqualification (DQ) – Lorsque qu’un combattant viole délibérément une règle de l’organisation en portant par exemple un coup interdit (soccer-kicks, stomps* à l’UFC par exemple mène à une disqualification. [stomp : frappe en marteau]
* Technical Decision (TD) (Unanime, Partagé) – Lorsque par exemple un combattant est dans l’incapacité de continuer le combat suite à un accident arrivé non intentionnellement. Les juges choisissent alors un vainqueur. Par exemple un combattant s’ouvre la tête en tombant du ring, les docteurs l’empêchent de continuer le combat, le combat est donc arrêté comme s'il avait atteint la limite de temps et les juges donnent leur décision.
* Technical Draw (Unanime, Partagé) – Même situation, mais le draw (égalité) est déclaré.
* No contest (NC) – Coupure non intentionnelle due à un coup irrégulier ou test positif aux produits illicites à l'issue d'une victoire, ou demande d’annulation de décision par un combattant qui considère que l’arrêt du combat a été prématuré, etc.

Après la limite :

* Unanimous Decision (UD) – Décision unanime, les 3 juges donnent le même avis.
* Majority Decision (MD) – Décision à la majorité, 2 juges sont du même avis, 1 donne égalité.
* Split Decision (SD) – Décision partagée, 2 juges sont du même avis, 1 de l’avis contraire.
* Unanimous Draw – Égalité unanime, 3 juges donne l'égalité.
* Split Draw – Égalité partagée, 1 juge donne la victoire pour un combattant, 1 autre la défaite à ce même combattant, et le dernier l'égalité.
* Majority Draw – Égalité à la majorité, 2 juges donnent l'égalité, le troisième une victoire à l’un des 2 fighters.



Voila en esperant que vou avez tout lus et que cela vous a plus.


NDLR : Je ne me cache pas d'avoir prsi mes paragraphes sur wikipédia mais seulement apres m'etre assuré de la conformité des informations qu'elle comportait. Pancrace ou Free Fight Nnngifco

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