Nouvelle fiction originale : LIBERTY

wee ta nouvelle fic est tres bien continue et ne l'arrete pas

Chapitre 3 : Combien de lames pour te tuer.

-Hei ! Viens voir ! Dit un homme
-Gnnn...arrête de m'appeler Hei (ndlr : Hei = muraille en japonais). HEIKATA ! C'est compliqué à dire...tsss, répondit le dénommé Heikata. C'est l'heure de ma sieste. Ne-me dé-range pas.
-C'est pas ma faute si tes parents ont pas de goût pour les prénoms...marmonna ce même homme.
Heikata dégaina son katana.
-Désolé, désolé !!! Viens voir, on reçu le rapport des éclaireurs sur l'occupation des terres actuelles, dit cet homme.
-C'est pas trop tôt...soupira Heikata.
-Regarde cette carte.

Spoiler:

En bleu, les différents océans : Ocean Huge, pour sa taille immense, End Ocean, car on y meurt facilement, Gateway Ocean, car c'est celui qui permet aux mercenaires d'arriver jusqu'à nous, la « Border Zone ». Enfin, Ocean Life, car c'est le dernier océan sans danger. C'est l'océan qui permet d'accéder à la dernière zone libre, Liberty. En rouge, le territoire qui fait office de QG pour les mercenaires. En vert, les territoires conquis par l'organisation MWP (ndlr : les mercenaires) ou « Mercenaries Without Pity ». Tu as bien compris que Liberty est le dernier territoire à défendre. Notre village de Hope Village a décidé d'envoyer nos meilleurs hommes là-bas, expliqua un homme qui était venu avec la carte.
-Si j'ai bien compris, je dois y aller, dit Heikata.
-Non, malgré que tu sois le meilleur combattant du village, le maire a décidé de te protéger en raison de ton jeune âge, continua l'homme.
-Tsss...si le maire le veut, dit Heikata, déçu un peu.
Des voix se firent entendre au loin. Deux hommes parlaient d'une certaine confrérie des épéistes, qui regroupaient les meilleurs du monde. Cette confrérie était « alliée » dans un but lucratif aux MWP.
-J'y vais ! S'exclama Heikata.
-Que- qu'est-ce que tu dis ! Ne prends pas cette décision sur un coup de tête, conseilla un homme.
-J'en ai marre de ce village calme et sans ennuis. Je veux me battre ! Je ne m'entraîne pas depuis le commencement de cette guerre pour rester à rien faire quand les choses s'activent, expliqua Heikata.
-Hun. Apparemment, tu ne changeras pas d'avis. Fais vite, les hommes du village partent dans deux heures. Sois prudent, ne meurs pas, soupira l'homme.
-Hé hé ! Si je meurs, c'est que l'épée qui m'aura tuée l'aura méritée, quelque soit la manière. Cependant, tant que mes épées m'accompagnent, je me fais la promesse de ne pas perdre un combat. Bon ! J'y vais ! A plus !
-Quel mec...dit un homme impressionné.
-Quel gamin, plutôt. Il n'a que 17 ans à peine. Mais, il est une évidence que c'est l'heure de son départ. Ne meurs pas, Heikata ! Dit un homme, un sourire en coin de la bouche.
Deux heures plus tard.
-Tiens, Heikata. Il y avait des rumeurs comme quoi le combat te faisait peur. Tu viens nous dire au revoir en pleurant ? Demanda un homme, une épée fixé à la hanche.
-Ta gueule ! Sale con de Surubeki ! C'est le maire qui m'avait interdit ! Tu viens parce que t'as passé tes 18 ans, c'est tout. Tu n'es pas assez fort pour te battre, tu devrais t'en rendre compte...soupira Heikata. Je viens avec vous.
-Tsss...quelque soit le nombre de tes épées, tu ne me battras jamais, moi, un vrai épéiste, jeune gamin arrogant, répliqua Surubeki.
-Epéiste ? Les épées deviennent des bouts de bois dans tes mains...dit Heikata, calmement.
-On verra ça sur le champ de bataille, dit Surubeki.
Un homme se fit alors remarquer. Il était sur la route des caravanes d'Heikata et Surubeki et bloquait le passage. Il avait un emblème sur l'épaule droite.
-Tiens, un mercenaire. Oh ! Epéiste en plus, niiih. Je- ! Dit Heikata, stoppé dans sa phrase.
-Je m'en occupe. Va mettre les bagages dans la caravane, fillette, dit Surubeki à l'adresse de Heikata.
Le combat commença. Surubeki n'arrivait pas à atteindre sa cible. L'ennemi se mouvait comme un félin, et Surubeki avait de plus en plus de mal à respirer, fatigué de suivre cet ennemi intouchable.
-Hun..hun...Gaah !
Ploc, ploc. Surubeki venait d'être touché à l'abdomen, il perdait beaucoup de sang, mais ne voulait pas abandonner.
-Abandonne, gamin. Tu n'es pas assez fort. Tu risques de mourir si tu t'entêtes, dit l'ennemi.
-Enfoiré...ferme-la. Je vais te faire payer tes moqueries, répondit Surubeki.
Surubeki se jeta sur sa cible, qui, une nouvelle fois, esquiva sans difficulté l'attaque. L'ennemi profita de la surprise de Surubeki pour contre-attaquer. Il passa derrière lui et s'apprêtait à lui planter son épée dans l'omoplate lorsqu'une autre épée fit face.
-Ding !
L'épée de l'ennemi vola en morceaux.
-C'est fini, dit Heikata, rangeant son épée dans son fourreau. Rends-toi.
-Me rendre ? Tu crois que je n'ai pas d'autre arme ? Demanda l'ennemi.
Ce dernier sortit soudain un poignard de sa chaussette et fonça droit sur Heikata.
-« Yuugiri Shikaku » (Brume assassine) ! Lança Heikata.
L'ennemi lâcha son poignard. Il tomba au sol, et on put voir son visage. Il n'était pas encore mort mais une mare de sang était apparue sous son corps.
-Je n'aurai pas de pitié pour celui qui cherchera à me tuer, dit Heikata. Maintenant, dis-moi si tu fais partie de la confrérie des épéistes.
L'ennemi cracha sa dernière gorgée de sang et s'éteignit.

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Désolé pour la qualité de la carte, vive paint xD...

Sinon, pour répondre, je ne compte pas m'arrêter là. J'espère pouvoir faire une histoire assez intéressante pour qu'elle dure .

bon troisième chapitre,j'aime bien la personnalité de heikata, il a l'air d'être plutot puissant, sinon continue comme ça ta fic est bonne voie

Sympathique

Le truc que j'aime beaucoup c'est que ce n'est pas facile de créer un univers à part et tu le fais pourtant plutot bien donc continue ^^ (et t'as fait la carte , c'est bien aussi ^^ )

halala que du bon il est cool ce Heikata
bonne continuation

Chapitre 4 : Boulevard of Broken Dreams.

A Resist Town.

-Maman...maman...que...impossible, marmonnait Ikiru.
-AHAHAHA ! Une mère en plus...quel salaud je fais ... HAHAHA ! Riait le mercenaire.
Ikiru savait ce qu'il fallait faire. La vengeance était la seule solution. Il se souviendrait toujours de ce rire sadique, mais l'arrêter lui procurerait un soulagement appréciable. Il se jeta donc sur le meutrier de sa mère et enchaîna manchettes du gauche, crochets du droit et coups de genou dans les côtes.
-Ikiru. Arrête, s'il te plaît, dis le père d'Ikiru.
-Papa...il l'a tuée...!
-Je sais...répondit son père, en pleurs.
Il sortit son pistolet et mit ce dernier sur la tempe du mercenaire.
-Pour qui travailles-tu. Dis-nous son nom et repentis-toi, dit le père, fermement.
-Vous dire son nom ? Balbutia le mercenaire, la bouche ensanglantée après les attaques répétées d'Ikiru.
Un blanc se fit entendre puis le mercenaire reprit la parole.
-Ah...aha...même si je vous dis son nom, vous ne pourrez rien faire...il est trop puissant...
-On s'en fout. Parle ! Gueula Ikiru, dont on sentait les envies de meurtre.
-Il s'appelle...Whythisler. John Whythisler, dit le mercenaire. Je ne sais rien d'au- !
Une seule balle et le père d'Ikiru venait de venger sa famille. Le coupable était mort, mais ça ne ferait pas revenir la victime. Tamuri commença à pleurer avec son fils, Ikiru. Ce n'était pas la veuve et l'orphelin ni le veuf et l'orphelin. La scène donnait une impression de deux orphelins prématurés. La vengeance avait seulement commencé. Toute chose a sa fin. Cette vengeance n'était qu'en chemin.

A Birdies City.

-Il nous a encore protégé, c'est un héros, ici, continua le jeune garçon, qui expliquait ce qu'était cet « aigle » à la jeune femme enceinte.
-Pourquoi fait-il tout ça ? Je peux comprendre qu'il aime la ville, mais tout de même, demanda Yanari, intriguée.
-Il a à se faire pardonner. Ses parents sont des baikokudo, dit le jeune garçon, sur un ton triste.
-Des baikokudo ? Pourquoi traîtres ? Demanda Yanari.
-Les parents de Shasatsu ont rejoint les mercenaires et se sont retrouvés dans le « bon camp ». Ils ont abandonné leur fils et leur ville natale pour la richesse et le confort, dit le garçon. Les habitants s'étaient pourtant promis de ne jamais les rejoindre, à ce qu'on m'a dit.
-A ce qu'on t'a dit ? Répéta Yanari.
-Je n'étais pas né. Cela fait dix longues années maintenant, dit le garçon. Au fait, je m'appelle Pirito. J'ai 8 ans !
-Enchantée, Pirito, dit Yanari, déboussolée. Mais, quel âge a ce Shasatsu ?
-Oh, à peine 21 ans, je crois, répondit Pirito.
« A 11 ans, seul, avec des parents chez les mercenaires...impossible » pensa Yanari.
-Que compte-t-il faire ? Demanda Yanari.
-Les tuer, répondit Pirito.
-Tuer ses parents ?! S'exclama Yanari.
Le maire fit alors son apparition.
-Pour Shasatsu, ce sont des mercenaires comme les autres. Par conséquent, des ennemis. Et ils n'ont plus rien de parents. Des parents sont censés éduquer leurs enfants jusqu'à leur indépendance et les protéger. Est-ce que les siens ont quelque chose de ça ? Demanda le maire à Yanari ainsi qu'à lui-même. Non. Ce sont simplement des cibles. Qui valent sûrement plus cher pour Shasatsu.
-Je comprends, dit Yanari.

Birdies City n'est pas une vraie ville. C'est un assez grand village, qui avait reçu son titre de ville par hasard. En effet, Birdies City compte à peine 200 résidents à l'année, mais l'acquisition du titre de ville avait eu lieu en juin, période de vacances, et il y avait beaucoup de touristes. Du même coup, Birdies avait dépassé les 500 personnes et s'était retrouvée « Birdies City ». Le maire en est d'ailleurs très fier, même s'il n'a aucun pouvoir, à part sur ses petits-enfants. Pirito est son petit-fils et ce dernier est très fier d'avoir le titre « d'homme à tout faire ».
Shasatsu vit dans une petite cabane dans le centre du village. Il possède la seule armurerie dans une ronde de 1000 km². Malheureusement, il n'a plus de clients depuis la ruée des mercenaires sur les autres communes des alentours. Il a dû donc fermer boutique mais ne désespère pas d'ouvrir de nouveau après la guerre, qui s'achemine petit à petit vers une victoire des mercenaires.
-Bien, dit Shasatsu en se levant de son lit. C'est le jour-j.
Shasatsu regarda son calendrier. 19 Août. Il prit son sniper sur l'épaule, un pistolet court dans sa poche et plusieurs chargeurs dans son sac à dos. Il ne fallait rien laisser au hasard.
-A bientôt, lit douillet...soupira Shasatsu, nostalgique.

Aux portes de Birdies City.

-Au revoir ! Criaient plusieurs hommes de garde.
-A plus les gars ! Cria Shasatsu.
-Shasatsu, dit un homme, une capuche recouvrant la majeure partie de son visage.
-Ah ! Au revoir, maître, dit Shasatsu.
-Fais attention, et surtout, reste sur tes gardes, dit l'homme capuchonné.
-Oui ! Dit Shasatsu.
L'aigle partit donc seul, vers un destin inconnu et sûrement semé d'embûches.
Shasatsu entendit alors un bruit dans un arbre à sa droite. Il savait que c'était un ennemi et qu'il n'aurait pas le temps de charger une arme. Cet ennemi sortit de son arbre, et Shasatsu eut un sentiment très bref de frisson. Il s'attendait à mourir prématurément. L'ennemi tomba de l'arbre, un trou net entre les deux yeux dans lequel on pouvait apercevoir une balle.
-Maître, dit Shasatsu.
L'homme capuchonné eut un sourire et se retourna. Shasatsu reprit sa marche, opposé à ses parents, dix ans après.

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Merci pour les commentaires.

Surtout, c'ui là

Citation :

Le truc que j'aime beaucoup c'est que ce n'est pas facile de créer un univers à part et tu le fais pourtant plutot bien donc continue ^^

C'est vrai que c'est assez dur d'imaginer un monde tiré d'aucun manga, mais franchement, faut essayer, parce qu'on prend un plaisir fou à créer son propre univers.

Citation :

(et t'as fait la carte , c'est bien aussi ^^ )

Je crois que c'est ma première et dernière xD.

Chapitre 5 : New Born.

-Hihihi...HAHAAAAAAAAHAHAHA !
Les passagers des caravanes partant de Hope Village étaient écroulés. Surubeki avait été laminé, Heikata avait mis une rouste à l'ennemi. La suprématie de Heikata ne faisait maintenant plus aucun doute. Cependant, ce dernier était en train de soigner les blessures de son « rival ».
-Tssss...il t'a salement amoché. Tu saignes comme un porc...soupira Heikata, tout en faisant les bandages nécessaires.
-Hun...hun. J'veux pas de...ta pitié, laisse-moi m'occuper de ça, dit Surubeki, orgueilleux.
-Ferme-la ! La blessure va se rouvrir sinon. Ce n'est pas de la pitié. Nous venons du même village, nous avançons dans un même but. C'est simplement de l'aide à un compagnon, dit Heikata.
Surubeki se tut, trop fatigué pour répliquer, et s'endormit. Heikata rangea la trousse de soins et fit de même. Un long chemin les attendait, de la "Cemetery Zone" à la "Border Zone" puis Liberty.

A Resist Town, deux jours après la mort de Masura.

-Nous avons réussi à repousser les mercenaires, mais nous avons perdu une mère et femme...se dit le maire à voix haute, sur un ton solennel...le deuil va être dur pour Ikiru...
Cet Ikiru, qui trainait par là, avait tout entendu.
-Je ne veux pas de deuil. Je pars, dit Ikiru.
-Tu pars ? demanda le maire. Et je pourrais savoir où ?
-Pour Liberty. Je veux aider les résistants. On m'a dit que Liberty était sur le point de tomber. Je veux les aider. A quoi sert ma force ? Je n'ai pas pu protéger ma propre mère, dit Ikiru.

-T'as entendu ça ?! Ikiru s'en va pour Liberty ! Seize printemps et ça veut déjà partir...dit un homme à un autre marchant à ses côtés.
-Il a du cran. Partir si vite, deux jours après la mort de sa mère...J'ai entendu dire qu'il n'avait pas versé une seule larme depuis cette catastrophe, répondit l'autre.

-Tu n'as pas vu mon fils, par hasard, demanda Tamuri.
-Ah ! Ikiru ? Non, pas depuis ce matin. Il parlait avec le maire, tout à l'heure, répondit une femme d'une cinquantaine d'années.

-Mr le maire ! Cria Tamuri.
-Ah, te voilà (ndlr : le maire tutoie les habitants, il les considère comme ses enfants). J'ai une nouvelle à t'annoncer.
Dix longues minutes passèrent.
-Parti pour Liberty ! Il est fou !! Il va se faire tuer, moi aussi, je veux la venger mais...
Tamuri se mit à pleurer.
-Ne t'inquiète pas, il est fort...et déterminé. Il vous, et nous, vengera ! N'est-ce pas, habitants ??
-OUAIS !!!
-Tu vois, dit le maire.
-Merci...dit Tamuri en pleurant.

Sur le chemin, à la sortie du village.

-AH ! Merde...j'ai pas pris de nourriture ! S'exclama Ikiru.
Ikiru revint sur ses pas, et se faufila dans la baraque faisant office de tour de garde...au sol. Les habitants avaient trouvé ça original. Il trouva un sandwich pas entamé, et un trésor, dans une armoire.
-Woooooooh ! Une rangée de sushis !!! cria Ikiru. Et des petits gâteaux au miel ! Cooool ! Dit Ikiru, joyeux de trouver à sa faim.
-C'est pour ça que le garde est aussi gros...ils ont été obligés de coller 3 chaises pour qu'il puisse poser son gros cul...soupira Ikiru.
Le garde en question fit son apparition.
-Hmmmm...il regarda dans son armoire. HEEIIIN ! Mes sushis....snif...mes petits sushis...je vais mourir de faim, dit-il en se massant son gros ventre.
Ikiru courra vers le sud. En effet, Resist Town était situé dans la « Cemetery Zone ». Il lui fallait se rendre à la « Border Zone » puis à « Liberty ».

A la sortie de Birdies City.
-Heureusement que le maître était là...dit Shasatsu, soulagé. Bien ! Direction : Le Port de Snacks City !
Shasatsu regarda sa carte pour être sur de lui. Il était à la pointe de la Border Zone, en sortant du village. Il avait juste à se rendre à Snacks City pour prendre un bateau en direction de Liberty.
Problème : tous les bateaux appartiennent aux mercenaires. Il lui faudra se faufiler dans un bateau...ou pas.

Chapitre 6 : What a Sniper !

Shasatsu marchait paisiblement vers Snacks City lorsqu'un type avec un chapeau en forme de poire l'interpella.

-Eh, toi, heu...migurushii ! Cira l'homme au chapeau.
-Migurushii...voilà un surnom étonnant (migurushii = moche, dégoutant), dit Shasatsu.
-Aurais-tu un peu d'argent pour moi ? Demanda l'homme au chapeau. Je ne peux plus manger, je suis trop pauvre.
Shasatsu sortit un objet rond, de la même taille qu'une vraie pièce et l'envoya au mendiant.
-Tsss...tu te moques de moi. C'est un jeton de casino. Que veux-tu que je fasse avec ça ? Il n'est même pas troué comme les vraies pièces...j'aurais pu faire semblant.
L'homme au chapeau tenait le jeton entre son pouce et son index. Shasatsu sortit son sniper, passa devant le mendiant, terrifié, marcha cinquante mètres, se retourna et tira.
-Voilà. Ton jeton est troué. Va tromper les vendeurs maintenant, dit Shasatsu.
-Heu...oui ! Merci, migurushii !
-Tsss...dit Shasatsu, tout en soupirant. Remettons-nous en route !
Shasatsu arriva finalement sans encombres à Snacks City.
-Bonjour. Avez-vous l'intention de vous mettre en travers du chemin des MWP ou de leur faire obstacle d'une manière ou d'une autre ? Demanda un homme dans un cabanon, en guise de test de passage.
-En aucun cas, répondit Shasatsu.
-Bien ! Entrez !
-Quel contrôle...pensa Shasatsu à voix haute.
Snacks City était au contraire de Birdies City, une vraie ville. Elle comptait plus de 10 000 habitants, et beaucoup de bateaux y étaient de passage pour atteindre Liberty ou la Cemetery Zone.
On pouvait également y trouver beaucoup de boutiques. Naturellement, Shasatsu se mit à la recherche d'une armurerie. C'est alors qu'il vit : L'armurerie d'Oncle Peter. La plus connue de la Border Zone, et la plus réputée pour être d'une extrême qualité. Shasatsu entra. Il vit tout de suite la dernière lignée de snipers, accrochée en hauteur pour être bien visible. Les prix n'étaient pas affichés, sûrement par peur de faire fuir le client.
-Bonjour, dit le vendeur. Que puis-je faire pour vous ?
-Bonjour. Je cherche un sniper assez récent, qui serait à un prix raisonnable, dit Shasatsu.
-Hummm...nous avons le Gertypo 45. Il est à 30 000 Mercys.
-30 000 Mercys ! Vous appelez ça raisonnable. J'ai à peine 15 000 Mercys sur moi...alala. Voyons voir, dit Shasatsu.
Il aperçut alors un sniper dans un coin du magasin, simplement acollé au mur, comme un vieux fusil de berger.
-Tiens...je crois l'avoir déjà vu, celui-là, dit Shasatsu.
« Oh merde...il l'a reconnu...hihi, c'est un moyen de s'en débarasser » pensa le vendeur.
-En effet. C'est un sniper légendaire, dit le vendeur, il...
-AH ! C'est celui du mercenaire, là...quel est son nom, raaah, je l'ai sur le bout de la langue, dit Shasatsu.
« Bon...à ce train-là, il va trouver. Je vais avouer et essayer de le vendre. » pensa le vendeur.
-Le sniper du mercenaire tireur d'élite n°1, la crème de la crème, celui de Roy Philips. Il est mort tragiquement il y a trois ans, tombant d'une falaise. Il avait oublié son sniper chez lui, et depuis, on dit que le propriétaire meurt dès qu'il ne le porte plus, expliqua le vendeur.
-Eh bien. Il suffit de le porter, n'est-ce pas ? Demanda Shasatsu.
-Oui...c'est pour ça que personne ne l'achète...je comptais le vendre très cher, mais je désespère, dit le vendeur.
-Combien coûte-t-il aujourd'hui ? Demanda Shasatsu, excité.
-Vous n'allez pas l'acheter ?! S'exclama le vendeur. Il ne faut pas...-
-Vous voulez le vendre ? Son prix ? Demanda Shasatsu.
-Aujourd'hui...je le vends 25 000.
-Roooooh...25 000...soupira Shasatsu. Et si je vous vends celui-là ? Demanda Shasatsu qui tendit son sniper.
Le vendeur mit ses loupes spéciales.
-Hummm, un Yark v.2.1. Je vous le prends 20 000, déclara-t-il.
-Yahooo ! Parfait ! S'exclama joyeusement Shasatsu. Il me restera 5000 Mercys si j'achète des munitions. J'aurais assez pour acheter des provisions.
Shasatsu repartit avec son tout nouveau sniper, et se mit en quête de provisions pour son voyage.

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J'étais chaud pour écrire ce soir, donc deux chapitres rien que pour vous (se fout de la gueule de son pote de gauche).

Double enjoy

Chapitre 7 : To Transfer City.

Sur la route des caravanes de Hope Village.

Les caravanes qui venaient de Hope Village continuaient paisiblement leur route vers la frontière entre la Cemetery Zone et la Border Zone, dans une ville appelée « Transfer City ». Il leur restait environ trois-cent kilomètres. Heikata se réveilla.
-Hmmm ? ...Surubeki. Surubeki. Hé, Surubeki ! Répéta Heikata pour réveiller son « compagnon de caravane ».
Il dût finalement le réveiller à coups de baffes.
-Quuuuoooi...une femme ?? Ooooh, tu es nue, ma douce...dit Surubeki en caressant le cou d'Heikata.
-BAFF !
-AAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIE ! Gueula Surubeki.
-Tsss...réveille-toi. J'ai entendu des bruits dans la forêt, dit Heikata. Ca sent l'embuscade à plein nez.
-Hein...laisse-moi dormir. T'entends des bruits parce que t'as peur, c'est tout...dit Surubeki en se rendormant.
-Tsss...tu cherches vraiment à te prendre des coups toi...soupira Heikata.
Il se rendormit.

Sur la route d'Ikiru.

-Vraiment bon ché chuchi, dit Ikiru, ayant ces fameux sushis plein la bouche.
-Glp.
Ikiru avala ses derniers sushis.
-Bon. Regardons la carte. Hmmmm, la prochaine ville devrait s'appeler « Meat City »...MEAT CITY !!! Trop cool ! Hihi, je vais pouvoir faire le plein, dit Ikiru.

Deux heures plus tard.
Un panneau rouge, avec un steak dessus, apparut devant Ikiru. Il était marqué en gros « Meat City ».

-Yahooo ! Je suis arrivé. Allons voir ce qu'ia d'intéressant, dit Ikiru.
Les maisons étaient quasiment toutes rouges. Elles arboraient un drapeau avec un filet de viande dessiné sur le devant, et derrière, des brochettes de poulet.
Ikiru aperçut un magasin appelé « Come in the paradise of meat ». Il s'empressa d'y rentrer et de demander de la viande.
-Hummm...Je voudrais des brochettes yakitori s'il vous plaît ! Dit Ikiru, joyeusement.
-Combien ? Demanda le marchand.
-Combien ? Demanda l'assistant du marchand.
-...dix...non c'est trop...quinze alors ! Cria Ikiru.
-Quinze brochettes à la table 4 ! cria le marchand au bar, et les cuisiniers s'éxecutèrent.
-QUOI ?! Qui a commandé des brochettes ?! Cria un homme, costaud et large, avec un tatouage de tigre sur l'épaule gauche.
-C'est moi, dit Ikiru.
-AKIUDO (marchand en japonais) ! Cria l'homme au tatouage.
-Oui...Tora-san...balbutia le marchand.
-Je croyais que les brochettes m'étaient réservées. Apparemment, tu décides de me trahir pour de l'argent, dit le certain Tora-san. Je vais devoir détruire ce restaurant.
-Mais...c'est ce jeune imprudent...il a commandé des brochettes...continua de balbutier le marchand.
-Viens dehors avec moi, dit Tora en s'adressant à Ikiru.
-Okay, dit Ikiru, commençant sa première brochette.
L'homme au tatouage s'assit sur un tronc d'arbre et ordonna à Ikiru de faire de même.
-A ce que m'a dit le marchand, tu aurais commandé des brochettes, dit ce Tora, sur un ton interrogatif, mais agressif également.
-Ouais, ché bien cha, dit Ikiru, qui finissait sa deuxième brochette.
-Tu as du cran de commander des brochettes alors que je suis dans le restaurant.
-Heu...je ne ché pas pourquoi, mais churement, continua Ikiru tout en mangeant.
-DIIING !!?
L'homme au tatouage venait de frapper Ikiru à la nuque.
-Aiaieaie...t'y vas fort toi...soupira Ikiru.
-T'arrives à te relever ?! Héhé, t'es assez balèze, dit l'homme au tatouage.
Ikiru avait repris sa brochette et allait commencer sa cinquième.
-RE-DIING !!?
Tora venait de frapper Ikiru de nouveau à la nuque.
-C'est une manie...tu peux pas me laisser manger tranquillement...alala...soupira de nouveau Ikiru.
-Rien ne t'énerve toi, dit l'homme au tatouage. Tu restes de marbre. T'es plutôt un type calme, dit Tora.
-Calme ? Hahaha...la pire connerie que j'ai jamais entendu...! dit Ikiru tout en souriant.
-Comment ça ? Demanda Tora.
-Hééééee...
Ikiru frappa de toutes ses forces Tora dans les côtes. Ce dernier cherchait de l'air.
-Haaaaaa...ce qu'il faut pas faire pour manger tranquille, dit Ikiru.
Il retourna au magasin et demanda un stock de viande au marchand pour une durée d'une semaine, accompagné de riz et repartit vers Transfer City. Il lui restait moins d'une centaine de kilomètres à faire, à présent.

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S'il y a des lecteurs ^^. A vos commentaires.

S'il y a quelques lecteurs...un minuscule commentaire me satisferait aussi...

4 chapitres sans commentaires? Ouch... je compatis, ça fait mal (heureusement que je passe par la^^)

Bon, pour l'univers que tu as crée, c'est bien: un monde opprimé par des mercenaires(quoique Mercenaries Without pity, je trouve ça un peu caricatural, mais bon, c'est ptet voulu), et des personnages principaux assez charismatiques (mon préféré est "l'aigle" Shasatsu, et je ne sais pas pourquoi, mais je l'imagine avec la bouille de Stark ).

Par contre, je trouve que la qualité de l'écriture a un peu baissé depuis le premier chapitre, qui lui était vraiment pas mal(encore une fois, "l'aigle veille sur nous, j'adore^^).

Aussi, je trouve que tu passes trop vite des scènes dramatiques aux scènes humoristiques. Et j'ai souvent l'impression que ton style d'écriture ressemble parfois a celui de Raziel(ça c'est pas une critique, juste une constatation). En parlant de Raziel, justement, le coup du "paradise of meat", ça ressemble quand même fameusement a son palais de la viande...hum hum^^

Dernière vacherie que j'ai a dire, concernant la carte: c'est effectivement une bonne idée, mais la prochaine fois, essaye de la faire carrément à la main (pas besoin d'une oeuvre d'art, quelques bêtes traits suffisent) puis de la scanner, quitte a la colorier après sur le pc. Mais pitié, évite de nous refaire le coup du paint, parce que franchement... c'est moche.^^

Sinon, j'aime bien la façon dont tu décris le périple de chaque personnage séparément, avec le même point commun qui est la résistance aux MWP, et j'attends le moment ou ils se rencontreront.

Moralité: c'est bien tout ça! Continue, je veux voir comment tout ça va aboutir!

Citation :

4 chapitres sans commentaires? Ouch... je compatis, ça fait mal (heureusement que je passe par la^

Je confirme

Citation :

Bon, pour l'univers que tu as crée, c'est bien: un monde opprimé par des mercenaires(quoique Mercenaries Without pity, je trouve ça un peu caricatural, mais bon, c'est ptet voulu), et des personnages principaux assez charismatiques (mon préféré est "l'aigle" Shasatsu, et je ne sais pas pourquoi, mais je l'imagine avec la bouille de Stark Razz).

MWP, oui c'est voulu que ça soit un peu abusé, et d'ailleurs vous le verrez plus tard dans l'histoire. Au départ, comme j'aime le basket MVP ---> MWP...enfin bref, on verra ça plus tard
Quand à Stark...heu non Shasatsu, c'est également mon préféré, sachant que c'est celui que j'ai crée de pure inspiration, tandis que Heikata (l'épéiste) et Ikiru (mains nues) sont inspirés d'autres mangas à la base, et modifiés.

Citation :

Aussi, je trouve que tu passes trop vite des scènes dramatiques aux scènes humoristiques. Et j'ai souvent l'impression que ton style d'écriture ressemble parfois a celui de Raziel(ça c'est pas une critique, juste une constatation). En parlant de Raziel, justement, le coup du "paradise of meat", ça ressemble quand même fameusement a son palais de la viande...hum hum^^

Changement de scènes trop rapides. J'y ferais attention, je m'en suis pas trop rendu compte, mais je voulais un peu écourter le voyage des persos sinon ça allait durer des jours et des jours...

Style de Raziel : peut-être. Quand à la viande, étant moi-même carnivore à 200%, j'ai voulu créer un perso qui aimait ça (un peu comme Luffy, que je trouve le perso le plus marrant des mangas récents).

Citation :

Dernière vacherie que j'ai a dire, concernant la carte: c'est effectivement une bonne idée, mais la prochaine fois, essaye de la faire carrément à la main (pas besoin d'une oeuvre d'art, quelques bêtes traits suffisent) puis de la scanner, quitte a la colorier après sur le pc. Mais pitié, évite de nous refaire le coup du paint, parce que franchement... c'est moche.^^

Juste pour toi, je le ferais la prochaine fois ^^.

Citation :

Sinon, j'aime bien la façon dont tu décris le périple de chaque personnage séparément, avec le même point commun qui est la résistance aux MWP, et j'attends le moment ou ils se rencontreront.

Moi aussi, j'adore faire des slaloms entre les persos.

Citation :

Par contre, je trouve que la qualité de l'écriture a un peu baissé depuis le premier chapitre, qui lui était vraiment pas mal(encore une fois, "l'aigle veille sur nous, j'adore^^).

Je peux rien dire ^^. Si tu le dis, c'est que ça doit être vrai, je m'appliquerais à fond la prochaine fois.

"L'aigle veille sur nous" : je suis heureux que ça te plaise .

Citation :

Moralité: c'est bien tout ça! Continue, je veux voir comment tout ça va aboutir!

L'histoire est très loin d'être finie ^^.

J'espère avoir répondu à tes questions.

Chapitre 8 : He Takes the life like she comes.

A 298 kilomètres de Transfer City.

-GHAAAAH !
-AU SECOURS !!! Aidez-Burp...
-Aaaaaaaaaaaaah ! Ne me tuez pas, pitié...geuh...aah..
Les caravanes de Hope Village étaient attaqués. La première caravane venait de voir tous ses membres se faire tuer.
-La 2 est finie ! Cria un mercenaire.
-La 3 et la 4 aussi ! Cria un autre MWP.
Heikata et Surubeki avaient été consignés dans la caravane n°6.
-Pareil pour la 5 ! Cria encore un autre. Il en reste plus que trois.
Les mercenaires se dirigèrent vers la sixième caravane et la trouvèrent vide.
-Que se passe-t-il ? Demanda un mercenaire, situé en arrière, apparemment le chef.
-Il n'y a personne dans la sixième, répondit un mercenaire.
-Hmmm...allez voir la septième, dit le chef.
-Idem, personne à l'intérieur, et c'est la même chose pour la 8.
Un bref moment de silence se fit entendre puis on entendit un soupir.
-Yuugiri Shikaku.
Une quinzaine de silhouettes s'écroulèrent.
-Hé ho ! Que se passe-t-il au fond ? Demanda le chef, qui n'entendait plus ses hommes.
-Chef...Chef...! Ils ont tous été tués ! Dit un mercenaire survivant.
-Comment ça, ils ont été tués ?! Répond ! Gueula le chef, qui paniquait.
-Vous voulez que je vous explique ? Dit un homme.
-Oui, je voudrais bien, répondit le chef.
Une lame apparut sous le cou du chef mercenaire.
-On place la lame ici, et on tranche. Couiiiiiiiiic, dit Heikata.
-Non...arrêtez...ayez pitié...! Je vous en prie.
Surubeki eut soudain l'envie de faire une blague de mauvais goût.
-Couiiiiic, dit Surubeki.
-Aiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !!! Je suis mort, gaaah...dit le chef.
Heikata et Surubeki se regardèrent.
-Je pensais pas que ça marcherait, dit Heikata.
Surubeki était plié en deux, mais le chef avait profité du moment d'observation pour s'échapper et filer entre les pattes des deux épéistes.
-On le rattrape ? Demanda Surubeki.
-Non, c'est bon, il ne mérite même pas qu'on le tue, dit Heikata.
-Il va nous faire rechercher, dit Surubeki.
-Héhé...tant mieux. Je vais voir les hommes des caravanes 7 et 8. Attends-moi ici, dit Heikata.
Cinq minutes plus tard.
-C'est bon. On y va, dit Heikata.
-J'imagine qu'on part tous les deux seulement, héhé. Si je comprends ton plan, sachant que nous sommes à partir de maintenant des recherchés, les mercenaires n'auront que d'yeux pour nous, et laisseront les gens du village tranquilles, n'est-ce pas ? Dit Surubeki, d'un ton interrogatif. Et c'est pour ça qu'on doit se séparer des villageois.
-Exact. Ils sont quand même bouleversés. Cinq caravanes massacrés, ça fait du monde. Il reste seulement deux caravanes survivantes, sachant qu'on avait pris la 6 à nous deux, dit Heikata.
-Ils ne sont plus que douze ? Si je calcule...douze par caravane...
-Soixante tués en cinq caravanes, dit Heikata, devançant Surubeki dans ses calculs.
-Woh. En effet. Comment va-t-on dire ça aux femmes veuves et aux enfants...soupira Surubeki.
-Déjà revenir vivant serait une réussite. Repartons, dit Heikata.
-Oui ! Dit Surubeki.

A Snacks City.

Shasatsu avait demandé a l'épicier où était le port, et ce dernier lui avait dit « Ouest, Ouest ». Il prit donc la direction Ouest et arriva au port. De nombreux bateaux étaient amarrés, et portaient tous le symbole « MWP » sur l'avant de la coque, avec des initiales J.W, en dessous. Shasatsu ne savait pas encore ce que cela signifiait. Il vit alors un bateau qui était sur le point de partir.
-Bonjour !! dit Shasatsu. Je cherche un bateau en direction de Liberty !
-Ah ouais ? T'es un mercenaire ? Demanda un homme, qui portait une caisse qui devait faire des tonnes à voir de quelle manière il la portait.
-Heu, bah non. Mais euh, je cherche à le devenir, dit Shasatsu, dont ses derniers mot lui avaient écorchés la langue, à tel point, qu'il la nettoyait de suite.
-Ah ! Un petit jeune qu'a compris le système. Monte ! Cria l'homme.
Un autre homme arriva alors.
-Eh ! Rod ! Tu sais très bien qu'il ne veut pas devenir mercenaire, ce p'tit jeune.
-Oh oui, je le sais...mais je le laisse monter.

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Chapter 8 Online.

chapeau tes nouveau chapitre, je viens de lire les 2 derniers, ils sont plutot pas mal, continue comme ça t'es sur la bonne voie.

Chapitre 9 : Although we.

A Snacks City.

Shasatsu était monté dans le bateau. La coque était délabrée et les couches de peinture avaient toutes disparues. Rien ne laissait penser que ce navire pouvait naviguer, pourtant, les marins semblaient motivés et ils se préparaient à lever l'ancre.
-Vous êtes vraiment des mercenaires ? Demanda Shasatsu.
Rod, l'homme qui avait accueilli Shasatsu montra son épaule droite. Un « F » majuscule y figurait. Shasatsu demanda alors que signifiait ce F.
-Forfeit. Déchu ou forfait, interprète le comme tu veux. En gros, nous ne sommes plus des soldats. Nous transportons les vivres aux MWP. Nous ne sommes plus que des sous-fifres, répondit Rod.
-Je vois. Pour quelle raison avez-vous été déchu ? Demanda Shasatsu, intrigué.
-Nous avons raté une mission. Par chance, le chef nous a épargnés, il nous a laissé vivre, expliqua Rod.
-Il tue ceux qui ratent une mission ? C'est radical comme système...dit Shasatsu. Dîtes-moi, Rod. Qui est ce « chef » ?
-D'abord, comment connais-tu mon nom ? Demanda Rod.
-Votre ami vous a appelé comme ça, tout à l'heure. Bien sûr, vous avez compris que je ne veux pas devenir mercenaire, dit Shasatsu.
-En effet. Généralement, les gens qui veulent le devenir sont plus âgés, et désespérés de leur situation sociale. Comme nous, ils prennent cette décision malgré eux, dit Rod.
-Bien, je pense que je devrais me présenter. Je m'appelle Shasatsu, j'ai vingt-et-un ans. Vous pouvez me considérer comme mon ennemi, je suis un résistant. Cependant, si vous décidez de m'attaquer, je vous tuerai. Je pense que ça ira pour le moment, non ?
-Tu es franc. C'est le minimum pour être poli, n'est-ce pas ? Demanda Rod.
-J'ai la même vision de la politesse, dit Shasatsu.
-Tu veux savoir si notre « chef » tue les incapables ? En effet, il les exécuté, sans raison valable. Simplement l'échec. C'est la loi du plus fort. En quelque sorte, John Whythisler se situe en quelque sorte tout en haut de la chaîne alimentaire. Au-dessus de l'humain, expliqua Rod.
-Au-dessus de l'humain ? Il est considéré comme Dieu ? Est-ce que seulement Dieu est au-dessus des humains ? Est-ce que Dieu fait la guerre pour sa survie ? La religion n'est qu'une drogue qui permet d'oublier ses problèmes. Seulement les oublier, pas les supprimer. Et ce John Whythisler ne fait pas oublier les problèmes, il les crée. Il est en-dessous de tout être, et vous lui obéissez, vous le vénérez ? Vous êtes faible, dit Shasatsu.
-En effet, tu peux voir ça de cette façon. Cependant, Shasatsu, n'oublie pas le plus important, dit Rod.
-Comment-ça ? Demanda Shasatsu.
-Avons-nous le choix ? Sommes-nous libres de nous faire nos propres opinions, nos propres convictions, et d'avoir nos propres rêves ? Simplement, sommes-nous libres dans ce monde ? Demanda Rod.

Sur la route entre Meat City et Transfer City, trois jours après le départ d'Ikiru de la ville de la viande.

-Hummmm. Où suis-je ? Je devrais pourtant arriver dans une ville...
Ikiru mit alors le pied dans un piège et se retrouva la tête en bas, le pied solidement attaché par une sorte de lasso.
-Ah...c'est pas de veine...un piège si facile à éviter, dit Ikiru.
-Hé, toi ! Es-tu un mercenaire ? Demanda un garçon, d'environ un mètre vingt, et qui portait un pistolet sur sa hanche.
-Nan. J'suis un résistant, répondit Ikiru. Dis, où est-on ?
-Où est-on ? Répéta le petit garçon. On est à dix kilomètres de Transfer City, tu es dans le village de la forêt, Wooden Town.
Le garçon emmena Ikiru dans le village, au milieu de la forêt, qui faisait à peine deux-cents mètres carré.
-C'est une petite forêt, dit Ikiru.
-En effet, mais nous menons une vie paisible à l'écart des problèmes entre les résistants et les mercenaires. Seul Michikusa veut se rebeller, expliqua un homme, qui semblait être le chef du village.
Michikusa était le garçon, le chef était son père, et depuis longtemps, le village avait abandonné l'idée de se battre contre l'occupation, les habitants avaient trouvé cette petite forêt où il faisait bon vivre.
-Et toi, comment t'appelles-tu, demanda le chef à Ikiru.
-Ikiru, répondit-il.
-Pourquoi veux-tu te battre contre les MWP ? Demanda le chef.
-Ils attaquent mon village sans cesse et ont tué ma mère, répondit Ikiru.
Michikusa eut alors un pincement au coeur et une larme perla sur sa joue.
-Pourquoi pleures-tu ? Demanda Ikiru.
Une grosse voix se fit alors entendre.
-Nous venons réquisitionner le village de la forêt. L'interdiction a été appliquée, dit un homme, qui apparut, assez gros et petit.
-Comment ?! Ils ont avancé le jour ?! S'exclama le chef.
-Quel jour ? Demanda Ikiru.
-Le jour de fin de notre liberté...gnnn...répondit le chef.
-Bien...ça faisait longtemps que j'avais besoin de m'étirer, dit Ikiru. Un petit échauffement ne devrait pas me faire de mal.

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New chapitre online après une semaine de répit.

Bon nouveau chapitre, ça à l'air d'annoncer de la bonne baston du côté de Ikiru pour le chap suivant,et continue comme ça t'es sur la bonne voie, j'espère que tu postera bientot le prochain chap.

Chapitre 10 : Bad memories.

Août 1904, il y a deux ans.
Une femme marchait. Elle était assez élégante et sa démarche gracieuse. Elle entra dans une maison, très agité, des bruits de fête se faisaient entendre.
-J'apporte le repas, dit la femme.
-Yeaaah ! Papa, les gentils ont gagné contre les méchants ? Demanda un petit garçon.
-Ils ne m'écoutent pas vraiment...soupira la femme, tout en souriant.
-Hummm...tu peux voir ça comme ça. Mais c'est plus compliqué. Ils n'ont gagné qu'une bataille, la guerre sera encore longue, mais les gentils reprennent du terrain, expliqua l'homme appelé Papa.
-Hééuuu...j'ai pas tout compris mais ça a l'air cool ! S'exclama le petit garçon, qui était Michikusa.
L'enfant et son père se mirent à rire.

10 Septembre 1904, un mois plus tard.
-Comment ? Les MWP menacent de raser le village ? Ils avaient pourtant dit que nous étions lavés de tout soupçon ! Dit le père de Michikusa.
-Je le sais. Il n'y a qu'une solution. Nous devons partir. Préparez vos affaires, prenez seulement les choses vitales. Nous ne devons pas être ralentis par des objets inutiles et encombrants, dit un homme.
-Bien...je ne pensais pas que c'était aussi facile de laisser à l'abandon notre village de Pacific Town...dit le père de Michikusa.
-Nous n'avons pas le choix, c'est une question de survie. Nous nous implanterons ailleurs, dit le même homme, qui était le maire de Pacific Town.
-En effet...soupira le père de Michikusa.
-Ah ! Au fait. Leur attaque est prévue pour le 17 septembre, d'après ma source, dans une semaine exactement. Nous devons partir le 15 pour ne pas être rattrapés, mais ne pas partir trop tôt pour que les mercenaires s'en rendent compte, expliqua le maire.
-Je comprends, dit le père de Michikusa..

Le 14 septembre 1904.
-Les valises sont prêtes. Il n'y a plus qu'à partir demain à l'aube, dit la mère de Michikusa.
-Bien, dit le père. Où est Michikusa ?
-Il joue avec les voisins à la frontière sud du village. Ils sont tristes de quitter Pacific Town, expliqua la mère.

Au sud du village.

-Tu fais le mercenaire, toi tu fais le paysan faible, et moi je fais le résistant ! Dit Michikusa.
-Pourquoi c'est toujours moi le méchant...dit le garçon qui jouait le mercenaire.
-Ben moi, j'suis le plus faible, comme d'habitude, dit le garçon jouant le paysan faible et sans défenses.
-Arrêtez de vous plaindre les gars. C'est comme ça, dit Michikusa.
Michikusa entendit alors un bruit lointain et lourd, comme des pas sur de la terre, mais assez faible, presque inaudible.
-Hmmm ?
-Qu'est-ce qu'il s'passe ? Michikusa ? Demanda le faux mercenaire.
-Ah ?! Non, rien, rien du tout, répondit Michikusa.
Les mères appelèrent alors leurs enfants pour le dîner.

Dans la maison de Michikusa.

-Tu sais que c'est le dernier repas ici, Kuku ? Demanda son père.
-Oui,je le sais. Et arrête de m'appeler comme ça, j'suis plus un bébé.
Michikusa était en effet très mature pour son âge. A à peine cinq ans, il comprenait beaucoup de choses et savait être sérieux.

Le matin du départ des habitants. Porte Sud.
Le père de Michikusa menait le groupe du village et donnait les consignes.
-Ouvrez les portes ! En avant !
-Hun hun hun. Pas si vite, s'il vous plaît, dit un homme.
Le maire eut alors un choc.
-Imp...Impossible...Aomayra...mon informateur...traître ! S'exclama le maire.
-SILENCE ! Dit Aomayra. D'abord, comment oses-tu m'appeler comme ça, vieux maire minable ? Un peu de respect pour le premier colonel des MWP. Je n'ai que faire de tes états d'âme. Le fait que je sois un traître ? S'il y a un traître, c'est toi ici, non ? C'est toi qui a dit aux habitants de ce gentil village que l'assaut aurait lieu le 17 septembre, non ? C'est toi qui a menti !
-Il est...cruel. Le maire est pétrifié, dit le père de Michikusa.
-Niiih. Je ne veux rien entendre. Les gars, faîtes-moi le plaisir de raser ce village. Ah, et aussi. Ordre des plus hautes instances : aucun survivant, dit Aomayra.
-Comment ! Pourquoi nous tuer ? Beugla le père de Michikusa.
-Je n'ai pas à vous le dire, mais devant vous, je vais me justifier d'une raison simple.
-Qu'est-ce qu'il raconte...murmurèrent alors plusieurs habitants.
-PAR PUR PLAISIR ! Cria Aomayra.
Les mercenaires se ruèrent alors sur les habitants et commencèrent à tuer hommes, femmes, et enfants.
-Je...je ne peux pas...je ne peux pas tuer d'enfant ! Cria un mercenaire.
-Qu'est-ce que tu racontes ? Tu peux te faire un max de blé avec les gosses, expliqua un mercenaire.
-Comment ça ? Demanda le mercenaire qui ne voulait pas tuer d'enfant.
-Une tête d'un gosse = une prime, dit le mercenaire.
-C'est vrai ? Ah ah...ok, c'est parti, dit le mercenaire, remotivé.
Et il tua les enfants.
-C'est affreux...MICHIKUSA, COURS, FUIS !!! dit le père de Michikusa.
-Mais...Maman, Papa...marmonna Michikusa, tout en pleurant toutes les larmes de son corps.
Il courra alors vers sa mère, qui courait également vers son mari. Un mercenaire se retourna, et vit la mère de Michikusa courir. Il la visa et n'hésita à mettre fin à sa vie.
-MAMAAAAAAAAAN !!!
-Michikusa...dit son père...s'il te plaît, va-t-en...mon petit Kuku...
-Hop là, dit Aomayra.
Aomayra venait de menotter le père de Michikusa.
-Comme ça, tu ne peux plus t'en aller, Rikyu, dit Aomayra.
-Comment connaissez-vous mon nom ? Demanda Rikyu.
-Hum. Les services d'espionnage MWP nous ont dit que tu vivais dans un village assez fort, et que sans toi, il ne pourrait pas se rebeller. Mais apparemment, ils ont fait une erreur. Pacific Town n'est qu'un village de fuyards ayant peur de la mort, expliqua Aomayra.
-S'ils se sont trompés, pourquoi nous tuer ?! Demanda Rikyu.
-Un jour, lorsque tu entendras une nouvelle fois mon nom, tu comprendras. Si tu vis. Prends bien soin de ton fils et pense seulement à ta vie et à la sienne. Ne cherche pas à leur résister, dit Aomayra.
-Pourquoi dis-tu « leur »? Tu fais bien partie des MWP, non ? Demanda Rikyu.
-Je te l'ai dit. Tu comprendras lorsque tu me reverras, dit Aomayra.
Il détacha le père de Michikusa et le laissa partir avec son fils. Aucun autre habitant ne survécut.

Retour au présent.

Le chef de la troupe des MWP donnait toujours des ordres à ses hommes : « Rasez le village », « Tuez-les ». Soudain, une lame le transperça dans son dos.
-Hmmmm...heureux de te revoir, Rikyu.
-Aomayra !!! s'exclama Rikyu.

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Chapter 10 online !!!

Bon chapitre encore de ta part, j'espère que tu postera bientot le prochain.