[FANFIC] « Dark side of humans »

En guise d'avant-propos, de préambule, tout ce que vous voulez, sachez que c'est la première fois que je poste une fanfiction sortie tout droit de ma plume. Et, du coup, je n'ai jamais reçu d'avis (hors scolaire) sur mes récits. J'attends donc de m'améliorer grâce à vos commentaires. Bref, le blabla habituel, quoi.

Citation :

« DARK SIDE OF HUMANS »

Prologue

C'était un matin de glace et d'étoiles de givre, posées comme un masque sur la vitre. Des cordes de pluie martelaient le verre par intermittence, d'autres s'écrasaient sur les barreaux qui obstruaient l'unique contact avec l'extérieur. C'était un matin qui lui ressemblait. Cet homme, un homme dont l'âme était le reflet des cieux, avait depuis longtemps cessé de croire à une nouvelle liberté. La pièce qui étanchait la pauvre étendue de cette liberté était sombre et humide, puante et mortifère. Mortifère ; « qui entraîne la mort ». Un ultime souffle venait de traverser ses narines, le dernier. Personne n'allait pleurer. Personne n'allait s'en rendre compte, encore moins regretter. Cet homme était un proscrit, exilé dans des terres reculées et inhabitées. Enfermé et écarté pour cause de dangerosité publique, il demeurait néanmoins innocent. Une innocence qui, au fil des années, s'est érodée jusqu'à procréer en lui un mal profond ; un désir de vengeance, un sentiment implacable d'injustice et de dégoût. Aversion pour la race humaine. Un million de fois il avait souhaité l'apocalypse. La vraie prison n'était pas sa cellule, mais son propre corps. Un corps d'homme, le même que ceux qui l'ont lynché. S'il refusa d'euthanasier cette répugnance plus tôt, c'était parce qu'il avait foi en l'humanité. S'il ne put euthanasier cette répugnance ensuite, c'était parce qu'il avait peur que le Pandémonium n'eût déjà retenu sa candidature…

Premier chapitre (à venir) : « Free but Hollow »

Voilà pour ce qui est du prologue. Certes, ça ne sert pas à grand-chose, si ce n'est vous donner une idée du style et débuter un certain suspense. Je posterai le premier chapitre si ça plaît ou s'il y a plus d'un seul lecteur. Si vous trouvez ça complètement nul et inexploitable, dites-le plutôt avec des fleurs, j'angoisse déjà assez.

Liste des chapitres

Chapitre I : Free but Hollow
Chapitre II : Whole sword thru growing hole
Chapitre III : Unknown
Chapitre IV : Angel's punishment
Chapitre V : Slight inclination
Chapitre VI : (à venir)

Cool une autre fan fic, encore une fois c'est bien écrit.
comme tu l'as dit c'est assez floue, mais ca laisse voir le niveau que tu peut developper par la suite.

cette suite je l'attends avec impatience enfin le debut plus exactement^^ continue cloud:)

Je suis heureux il y'a de plus en plus de gens qui se lancent dans le fanfic. Ca fait une bonne distraction de lire toutes ces histoires

Je veux connaitre la suite, allez au travail !!! ^^

Et voila un autre fan-ficeur

Comme l'a dit Saga c'est bien ecrit et je trouve que c'est un bon debut
mais c'est apres 2 ou 3 chapitre qu'on peut juger ta fan-fic

en tous cas j'ai hate de lire la suite

Plutôt bon début mais on sent que le bonhomme va finir Hollow; on verra au prochain pots si j'accroche ou non, mais le style est prometteur.
Bon courage!

C'est pas mal ecrit,
un peu court p'tet pour un prologue, mais sympa.
Les quelques figures de style au debut permettent de bien saisir l'action, j'aime bien.

Sinon ca me rappelle etrangement Mayuri Kurotsuchi au fond de sa cellule ^^

Bon ben comme d'hab, à chaque fois qu'une fan-fic voit le jour, Umaga le magnifique la suit...

Bon ben comme dit plus haut, on sait pas trop juger à partir d'une prologue, donc postes vite les autres chapitres.

C'est des bonnes idées ces prologues, que j'ai pu voir dans d'autres chapitres d'ailleurs.
Pas de commentaire sur l'écriture. C'est assez fin, et court comme je l'aime. On a pas peur de se dire "Oula un gros pavé, je sais pas si je vais le lire tout compte fait."
Concernant le style, ben c'est pas mauvais du tout! Des rythmes soutenus avec pas mal d'épithètes qui pourtant allègent les descriptions.

Continue, c'est très bien. j'attends un vrai chapitre pour me faire une idée digne de ce nom. Tu comptes les faire de la même longueur que le prologue?

Yeah une nouvelle fic !

Très bien écrit ce prologue bien qu'un peu court.
Il donne l'idée générale mais c'est indégnable, il faudra attendre les premiers chapitres pour avoir un réel aperçu de l'histoire.
Y a du potentiel en tout cas.

Merci à tous d'avoir, d'une part, lu le prologue, et d'autre part, commenté celui-ci. J'avoue que j'avais plutôt peur de me prendre un bide, des reproches en veux-tu en voilà, etc. Pour ce qui est de la longueur, j'ai le même avis que Killimangaro, un lecteur est souvent rebuté quand il voit des gros pavés avant même de connaître l'histoire. Du coup, les chapitres prendront de l'ampleur au fil du temps, les quelques premiers seront un peu plus longs que le prologue, juste pour "attirer" des lecteurs.

Citation :

Chapitre I : « Free but Hollow »

Inertie, légèreté, soulagement, plénitude. Un long et raisonné déréglement de tous les sens, le florilège de la délivrance comme colligée en lui. Tels étaient les seuls sentiments qu'il éprouva en se voyant mort sur le banc de béton qui lui servait de lit. Il ne sentait plus l'odeur nauséeuse de sa cellule, ni le froid caresser ses joues creuses. L'Enfer ne lui avait pas encore révéler ses portes de feu et de sang. Le monde lui semblait pourtant inchangé et la sensation de frustration rattrapa vite ses pensées, l'oppressant de seconde en seconde. La frustration d'une vie gâchée par ces murs, par la justice humaine. La pluie perforait à nouveau les nuages, comme si les esprits eux-même pleuraient son trépas… Il tendit une main lasse en direction de la porte d'acier, ferma les yeux et s'avança, un pas après l'autre, s'avança encore, jusqu'à la franchir. Libre. Il était libre. Il avait presque oublié l'horizon, la couleur de la terre, la brise légère, la danse lascive des feuilles. Le début de l'automne avait pratiquement déjà achevé de dénuder les arbres qui agrémentaient un champ terrassé par le givre. Une brume opaque le recouvrait jusqu'aux genoux et même la lune n'y trouva pas son image dans les eaux gelées qu'il avait pour habitude d'entendre chanter une saison sur deux.

La terre avait la même couleur qu'aujourd'hui, l'horizon était toujours aussi insaisissable et les rafales hissaient déjà les feuilles des arbres vers leur cime. C'était une époque semblable. La Nature n'avait pas non plus privé les humains de leurs prérogatives avant son incarcération, pas plus qu'après. Ils puisaient exagérement ses offrandes, maîtrisaient les éléments, tuaient et trichaient pour une luxure évanescente et délétère, et le pire, c'était qu'ils n'avaient même pas un handicap cérébral pour justifier cela. Les humains sont théoriquement capables de réfléchir. Ils osaient établir des lois, décider de vie ou de mort, prêcher l'imaginaire. Cet homme, ce condamné reclus, était la victime de ces lois, la décision de mort et la proie aux remords éternels. L'écorce des plus vieux chênes peuvent en témoigner, elle n'a pas d'exuvie, mémorise chaque seconde. Elle se souvient encore de son premier jour d'internement. Pieds et poings liés, bâillonné et yeux bandés, il était guidé par une escorte de police d'élite, une escorte qui traite souvent avec les criminels, les dangers publics.
– N'ouvre pas les yeux trop vite, mec. T'as l'éternité pour découvrir ton tombeau de deux mètres cube.
– Je suis innocent.
– Arrête, bordel ! Tu l'as répété une centaine de fois sur le trajet, tout t'accuse. Et puis, je n'suis pas payé pour refaire le monde.
– Heureusement, il serait encore plus moche qu'il ne l'est déjà.
Dans la cellule, un policier plus calme et respectueux desserra les liens du prisonnier.
– Médite, déclama-t-il.
La porte d'acier se referma derrière lui et ses collègues. Ils remontèrent sur leurs chevaux, ce fut les derniers humains dont l'écorce se souvienne maintenant.

Bien vite, le vent glacial qui le giflait le ramena au réel, ou plutôt l'irréel. Il brandit une main vers le cœur qui avait cessé de battre dans sa poitrine. Ses doigts effleurèrent un maillon métallique, puis un deuxième, un troisième, tous tressés l'un à l'autre jusqu'à une plaque inexplicablement fixée à hauteur de la trachée. La chaîne était comme brisée, dissouse partiellement, elle n'avait jamais été là lors de son vivant mais semblait vieille et rouillée, elle continuait à s'égrainer lentement, chaque poussière évaporée entraînait une douleur de plus en plus prononcée. Le cœur serait-il métaphoriquement comme réellement enchaîné à l'âme quand celle-ci quitte son hôte ? Un torrent d'interrogations le tauraudaient. Il avait tant prié pour la liberté, il avait tant souhaité rejoindre le commum des mortels ; et, maintenant qu'il avait toute latitude sur l'univers, le voici impalpable, et lui, seul.

Ses pupilles s'étaient un instant rétractées et le ciel s'y fêla subitement, offrant vue sur un gouffre obscur et impénétrable. Des cris de douleur, d'inquiétude, des esclandres de terreur y résonnaient, comme si derrière ce portail était retenue toute la misère du monde. Les traits de son visage se figèrent une fraction de seconde, il avait peur. Il était déjà mort mais il avait peur, une angoisse qui raillait son pharynx à l'en faire vomir tous ses vieux démons, les cracher pour se repentir et renaître dans l'Éden. La brume et l'obscurité l'aveuglaient. Une silhouette de forme humaine se dessinait insidieusement dans l'encadrement irrégulier et ombreux. Elle éleva un poing, laissant son galbe succinct flotter dans l'air, y déplia l'index pour désigner l'homme désemparé. Des doigts maigres, longs, blêmes, phalanges larges et ongles carrés comme en ont aux vitraux d'églises les saints colorés.
– Tu as l'air surpris d'engendrer une ouverture vers ce qui ressemble à l'Enfer, commença l'arrivant dont la voix était recouverte par des hurlements entrecoupés çà et là. Si ton cœur s'est corrodé, ton âme est sans nul doute pervertie. Quelle âme pervertie mériterait un quelconque paradis ?
Les cris se firent plus perçants. Le proscrit tomba à genoux, incapable de lutter contre cette atmosphère devenue beaucoup trop lourde. Les membres paralysés, la voix presque coupée, il ne put même pas exprimer son effroi. L'ombre s'avança doucement, son visage s'imprima sur la rétine de l'homme. Jamais il n'avait vu pareille prestance. Ses lèvres fines et sombres traduisirent un sourire glacial et renchérirent :
– Tu as faim ?
– À… À en crever une seconde fois…

Le paragraphe italique est un flash-back, je précise pour ne pas que ça gêne la compréhension du chapitre. Bref, c'était le premier, pas trop long pour commencer. Vous n'apprenez pas grand-chose non plus, ça met en place le scénario futur.

Merci pour les commentaires en tout cas, n'hésitez pas à me dire vos attentes, vos reproches, ce genre de trucs, quoi.

Et ben le voila le "vrai chapitre pour me faire une idée digne de ce nom".

J'avoue que j'ai eu très peur au début. Cette profusion interminable d'adjectifs m'a fait penser "Oula, squoi ça?".
Mais ça s'allège par la suite. TU complexifies volontairement ton vocabulaire, c'est assez soutenu, quand on a pas trop l'habitude, mais on s'y fait vite. la preuve j'ai lu ce qui suivait le flash back beaucoup plus vite que ce qui le précédait.

Coté Scénario, ben c'est un humain qui meurt, on en a vu un paquet des fictions qui commençaient comme ça, j'espère que tu tireras ton épingle du jeu. La forme est parfaite, mets y un bon fond et ça passera comme une lettre à la poste.

Bonne chance à toi, oh noble scribe!

*_* Le style est superbe, un peu lourd au départ mais après.
Bref un petit régal.
Hâte de savoir comment s'appelle le personnage principal et d'en sa voir plus et sur son passé et son devenir.

C'est sympa, bien ecrit et d'un registre soutenu.

J'ai juste noté ca :

Citation :

Il était déjà mort mais il avait peur, une angoisse qui raillait son pharynx à l'en faire vomir tous ses vieux démons

Ca me parait bizarre comme expression j't'avouerais.
Sinon le reste est bon, les descri tres completes ( un petit tokienien' ^^ )

Et je plussoie Kilimangaro sur le fait que le scenario est pour l'instant basique, donc a toi d'apporter un vent de nouveauté !

Vivement la suite ^^

j'adore ton style vraiment il est super
comme l'a dit Fury c'est un peu lourd au depart mais apres ca devien plus clair ;p

Citation :

– Tu as faim ?
– À… À en crever une seconde fois…

Elle est trop bien celle là XD
en tous cas j'ai hate de lire la suite

Voilà le deuxième chapitre.

Ca me fait "rire" que vous ayez trouvé la première partie un peu lourde, c'est la partie qui a subi le plus de retouches. Comme quoi ! Sinon, merci pour les compliments quand même, ça fait plaisir. Bref, pour ce chapitre-ci, j'ai essayé de modérer au mieux les lacunes. À nouveau, ce n'est pas très long, juste de quoi donner quelques informations supplémentaires. En fait, je n'en donne véritablement qu'une, les autres étant largement susceptibles d'être devinées. Eh oui, ça n'arrive qu'à la fin.

Citation :

Chapitre II : « Whole sword thru growing hole »

La douce lueur du matin tapissait faiblement l'au-delà, les âmes simples retrouvaient leur éclat et commençaient à arpenter les rues, une énième fois jusqu'à la pérennité. Là-bas, il ne pleut jamais, la foudre ne déchire aucun ciel et les oiseaux ont cette grande étendue aérienne pour eux seuls, leur ramage n'ont pour entrave que les discussions légères des différents districts. Les esprits étaient paisibles, sereins. Morts, ils croyaient n'avoir rien à redouter, aucune raison de craindre ce qui leur avait ôté la vie une première fois. Dans l'enceinte du Seireitei, — l'enceinte qui regroupe tous les pouvoirs de l'au-délà, l'enceinte qui prouve que même le monde posthume est subordonné à d'autres représentations de la justice — les activités sont tout autre, les idéologies aussi. Ici, on y recule la mort chaque jour un peu plus. Ici, on sait qu'il ne suffit pas d'être immatériel pour être intouchable. Cet organisme politique puissant est subdivisé en treize entités, appelées « divisions ». La douzième, qui détient en son sein les quartiers du Bureau de Développement technologique, est généralement la première à connaître les préludes du danger. On y fait toute sorte d'expérimentations, y recense et y découvre toutes les attaques ennemies.

– Hollow détecté. Je répète, Hollow détecté.
Ce matin ne dérogeait pas à la règle. On y découvrait bel et bien une attaque ennemie. Les bruits intermittents d'ordinateurs étaient les seuls sons que l'écho pouvaient répéter, quelques mots de temps en temps inquiétants s'échappaient de la bouche des commis et la sueur qui perlait sur le front de certains manifestait la tension comprimée dans le sombre établissement.
– Quelle couleur le radar indique-t-il, interrogea un autre.
– Attendez… Ils sont deux !
– Deux Hollows ? Sans qu'on ait pu identifier leur reiatsu plus tôt ?

À une dimension de là, sur terre, le dernier maillon commençait à s'égrainer, la douleur était permanente et croissante. Chaque seconde enchaîné relâchait un cri de souffrance toujours plus grave, toujours plus long. Un flux de perversion, de vice et de débauche traversait chacun des recoins de son âme. Ca y était, le processus touchait à sa fin. Il n'y avait aucune option « delete » pour annihiler le virus, aucun membre à amputer pour interrompre la grangrène. Ce dernier maillon nécrosait la dernière particule de pureté et d'innocence.
– Même la mort ne te laisse pas de répit, constata la silhouette embrumée.
– Alors… Alors, pourquoi vous ne m'aidez pas !
– La seule chose que je puisse faire, c'est te détruire. Est-ce vraiment ce que tu désires ?
– Foutez-moi la paix, allez-vous-en !
Dans l'ombre, la silhouette amena une main pâle sur son bassin. Lentement, une protubérance semblait déborder de la forme humaine, une saillie linéaire et longue. Trop tard. Il était trop tard. La chaîne n'était plus. Une onde d'énergie se dégagea immédiatement de l'homme, les nuages de brume tout autour de lui se dissipèrent d'une manière parfaitement circulaire. La douleur présente n'avait plus aucune similitude avec les maux précédents. Les sanglots hachés que ne pouvait s'empêcher d'hurler le plus tout à fait humain — dont la souffrance lui avait fait adopter toutes les positions alambiquées — résonnaient dans les moindres sillons de terre gelée, muselant même les lamentations du portail. Un amas brillant de poussières éclata là où la plaque retenait le lien métallique, puis toutes se posèrent violemment sur le visage du martyr avant de se solidifier doucement.
– Tu es terriblement affamé, dis-moi, concéda la silhouette, tenant toujours quelque chose dans une main.

Au Bureau de Développement technologique, les radars s'affolèrent, émettant des signaux toujours plus bruyants que les précédents.
– Alors, ces couleurs, ça vient, Tsubokura-kun ?
– Il y a un… un potentiel Hollow et… un Shinigami à ses côtés !
– Quoi ? Un Shinigami ? Qu'est-ce qu'un Shinigami foutrait dans un endroit aussi désert ?
– Ce n'est pas tout. Son reiatsu s'apparente à celui d'un capitaine du Gotei…

Oué cool: Un bon point que j'ai aussi retrouvé dans la fanfic d'el Torre: Cette volonté de changer de scène au cours d'un même chapitre. Tu le fais à merveille. (D'habitude c'est très lourd).

Et puis malgré le langage très soutenu, on reste dans l'esprit Bleach, on est pas tellement dépaysé remarque.

Et tes titres de chapitres, tu les ponds toi même? (je trouve le dernier chiant à prononcer, c'est affreux =_=)

*_* La transformation en hollow est très bien rédigé,elle décrit bien tout ce que peut ressentir ton personnage.
"Fury accro."
Le fait de rajouter un shinigami rajoute un gros plus à la fic.
Bref pour quand est le prochain chapitre?

Citation :

une énième fois juqu'à la pérennité. Là-bas, il ne pleut jamais

une faute de frappe ?
Sinon trop bien le rajoute du Shinigami, vraiment ta fic est dans la bonne vois bravo
Comment ton pauvre Hollow va s'en sortir avec un Shinigami qui a le Reiatsu d'un capitaine
Aller au taravaille sors nous un nouveau chapitre

Bon, pour l'instant c'est très bien! L'histoire est bien rédigée, et assez captivante.
Le coup du reiatsu d'un capitaine est pas mal du tout: mais est-ce un reiatsu de niveau capitaine, ou le reiatsu d'un capitaine connu? (auquel cas, ca promet...)
Et pour le niveau d'écriture, ça va: une fois le premier chapitre digéré, on s'habitue sans problème à toute cette floraison de mots savants. Mais n'empêche que pour le premier, je n'ai pas honte de dire que j'ai du relire certains passages pour les comprendre, et que j'ai eu besoin d'un dico une ou deux fois! Tu contribues à l'épanouissement de mon vocabulaire, c'est sympa!^^ Le deuxième chapitre est quand même un peu plus "soft", donc ca va.

A quand le prochain?

Mais c'est pas mal !
j'aime beaucoup l'histoire qui débute, la mise en scene et tout, mais je trouves ton style un peu "lourd", avec des phrases longues et parfois pesantes. C'est la seule remarque négative que j'aurais a te faire.

Sinon je me rattrape je passe aux positives.
-I like la description du G13, tres serieuse, et ordonnée, j'adhere.
-

Citation :

qui regroupe tous les pouvoirs de l'au-délà, l'enceinte qui prouve que même le monde posthume est subordonné à d'autres représentations de la justice

J'adore, tres bien tournée !
-Le registre soutenu en general est tres agreable.

Voila continue bien, je veux la suite ^^

Pour ce qui est de la date de "parution" des chapitres, c'est vraiment aléatoire. Ce week-end, c'était un peu le festival parce qu'ils étaient déjà partiellement rédigé, mais ensuite, ça risque d'être un peu plus espacé comme fréquence. Deux ou trois chapitres par semaine en moyenne. Eh oui, bahut oblige.

Vos commentaires me font plaisir, j'essaie d'enregistrer à bon escient vos conseils et vos remarques pour faire mieux à chaque fois. Bon, j'avoue que le langage est assez soutenu mais je suis un peu puriste sur les bords, j'aime ce qui est raffiné, le verbe soyeux et les images. Forcément, ça se ressent à l'écrit. Heureusement, vous avez tous l'air de dire qu'on s'y habitue assez vite !

(Les titres des chapitres, c'est de l'artisanat, oui. Pour celui du deuxième, je voulais faire un effet, précisément oral, sur la terminaison "ole" : OK, c'était moyen. Par contre, celui-là est un chouia plus soft.)

Citation :

Chapitre III : « Unknown »

L'homme avait soudainement cessé de crier, il ne souffrait plus. La brume regagna progressivement l'espace duquel elle avait été repoussée. Ses mouvements rapides et aériens s'apparentaient à un essaim d'abeilles en furie. Elle tournoyait maintenant plus lentement autour de cette chose qu'il était devenu, comme pour en former le pelage. Si cette chose n'était pas encore définissable, elle paraissait en tout cas imposante et très éloignée de l'aspect humain. La créature hybride semblait calquer ses pas lourds sur ceux de la silhouette qui se voyait forcée de reculer.
– Qu'est-ce qui m'arrive, demanda-t-il plutôt confiant.
– Ton passage de simple âme à une âme plus instinctive et sanguinaire : « Hollow ».
– Qu'est-ce que je dois faire, soupira-t-il faiblement.
– À vrai dire, la plupart des Hollows passent leur temps à se nourrir d'âmes, vivantes comme mortes, ou tentent d'atténuer au mieux leur sentiment de frustration et de vengeance.
– Je… Je suis mauvais, alors ?
– Tsss. Qu'est-ce qui est bien et qu'est-ce qui est mal ? Puis, comment se fait-il que tu ne saches pas toi-même ce que tu veux ou non ?
L'homme — s'il est encore digne d'être appelé « homme » — se sentait de plus en plus seul, de plus en plus étrange. En lui s'était developpée une musculature bestiale et primitive hors norme, des flots de déshonneur coulaient dans ses veines et une soif de chaos qu'il ne pouvait étancher le tourmentait. Toutefois, tous ces paradoxes eurent bien vite fait de l'exciter, il voulait tâtonner l'étendue de son pouvoir et de son nouveau corps. Il se croyait le plus fort du monde.

La veille de son isolement. Le marteau du juge — barbu, cheveux gras et adepte des salons de massage libertins — venait de fustiger une unique fois son pupitre : l'adjudication était donnée.
– L'accusé est condamné à un exil perpétuel dans les terres reculées et désaffectées de Shinkirou*. Il sera ravitaillé une fois par semaine et n'aura aucun contact avec la civilisation. La peine est irrévocable et sans appel. Celle-ci prendra effet dès demain matin.
La salle était en effervescence, jubilait ou soupirait dans tous les coins. Le tribunal était tapissé de journalistes, d'étudiants en droit, d'avocats et de jurés, tous aussi inhumains, insensibles et marmoréens les uns que les autres. Dans les rangées de bancs prévues aux familles, un immense vide siégeait. Le Hollow d'aujourd'hui était dès lors prédestiné à l'être.

La même journée, alors que les étoiles instillaient une à une leur lumière dans le firmament, le magistrat velu alluma un dernier cigare avant de rentrer chez lui. Il était seul au palais et semblait plutôt anxieux, en proie à quelque remord. Il s'amusait à dessiner des « o » de fumée jusqu'à que le grincement de la double porte d'entrée ne l'interrompît. Un homme, ou une femme, voilé de toute façon, apparut dans l'encadrement.
– Vous l'avez condamné, débuta l'importun sous un ton interrogatif.
– Oui, oui.
– Pas trop d'embarras avec la presse ?
– Qu'est-ce que vous croyiez ? Que personne n'allait se rendre compte de son innocence ?
– Personne ne le pourrait, tout a été inventé. Vous pensez peut-être que je n'avais pas pris soin de corrompre la police avant vous ?
– Je ne veux pas le savoir, moins j'en sais et mieux je me porte. Vous avez l'argent ?
– De quoi payer les vacances de votre petite famille, Monsieur le Juge.
– Dites-moi juste une chose. Pourquoi blâmez-vous ce pauvre homme ?
– J'ai mes raisons.

La raison ; un sentiment que le Hollow naissant ne connaissait plus depuis longtemps, un sentiment si dérisoire qu'il lui semblait chimérique, un obstacle à l'épanouissement de la toute-puissance. Il venait de faire quelques pas avec ses nouveaux membres. Son poids était tel qu'il devait se déplacer à quatre pattes, un frein à sa vélocité récemment accrue mais ses iris de bête traduisaient néanmoins un regard triomphant et fier. Chacun de ses mouvements soulevaient des nuages de poussières, camouflant encore davantage la silhouette bien érudite, qui, elle, se contentait d'observer et d'enregistrer mentalement chaque seconde.

Tût, tût, tût, tût, tût, tût, tût. Les radars du Bureau de Développement technologique ronronnaient lourdement et appesantissaient l'atmosphère tendue de l'établissement. Les commis dévisageaient l'écran, certains gémissaient, d'autres attendaient patiemment.
– Eh, Tsubokura, t'as foutu un bug ou quoi ?
– Non, non… Ca fait bien un quart d'heure que le signal s'est déclaré, aucune amplification de reiatsu.
– Ils taillent une bavette ! On n'tergiverse pas avec un adversaire si faible !
– Ce qui est étonnant, renchérit Akon, c'est qu'un capitaine se déplace pour un simple Hollow…
Un préposé du Bureau coupa les lamentations de ses collègues en entrant dans la salle. Il n'était pas en retard, juste inquiet.
– C'est certain, articula-t-il, tous les capitaines du Gotei sont en réunion dans les quartiers de la Première Division. Il est donc tout bonnement impossible que c'en soit un devant ce Hollow !

* : région fictive signifiant « mirage » dans la langue de Kubo.
Puis, si jamais vous ne vous rappelez plus de qui sont Tsubokura et Akon, cliquez ici pour visualiser ces bonnes vieilles têtes de la Douzième Division.

[Edit] Merci d'avoir relevé les oublis (Fury et S-destination).

La description du hollow est excellente à l'aide des métaphores et des adjectifs imagés.

Le flash-back nous en apprend plus sur son passé, la question maintenant serait de savoir si cette condamnation a un lien ou non avec le monde des morts 'est-ce que le personnage caché a des liens entre monde vivant et mort par exemple).

Bref bien joué et bon courage pour la suite.

léger défaut:

Spoiler:

Kewl ce chapitre. L'idée du flash back à l'intérieur est aussi très originale.
Ce que je redoutais s'est effectivement produit....Tu mets les parties attrayantes à la fin, et donc on reste sur sa faim. (wouah c'est beau ça). Remarque ça nous force à suivre les prochains chapitres.

Allez la suite!

Goooood !
je plussoie Fury sur la description du Hollow, tres puriste, tres litteraire.
Les flash backs au milieu sont sympa, et rythment le texte, et l'idée de prendre deux trouffions de la 12eme comme protagonises et sympa, et leur argot rompt un peu le language soutenu, c'est sympa ^^

Mais...Qui est donc ce 14 eme capitaine ? ^^

Ah, ça me fait plaisir (écho, écho ?) qu'il y ait des gens qui lisent la fanfic. Bon, maintenant que vous avez pris connaissance du caractère et de l'évolution passive du personnage principal (des personnages principaux ?), on va tomber dans le vif du sujet, un peu d'action, un peu de concret !

Citation :

Chapitre IV : « Angel's punishment »

– J'ai faim !
– Mange…
– Des âmes humaines, c'est ça ? J'en suis incapable. Des âmes innocentes… dévorées… pour me nourrir ?
– Tu as des scrupules ? Tu pourrais me dire pourquoi tu étais enfermé ici ? Tu étais si dangereux que ça ?
Le Hollow baissa les yeux, il cherchait ses pattes ensevelies sous la brume pour éviter de répondre. Il ne connaissait rien de cette personne qui lui parlait depuis plusieurs minutes, mais il savait qu'il lui devait le respect. Il le ressentait. Néanmoins, les informations qu'elle lui donnait n'arrangeaient pas ses tourments ; ses besoins et ses valeurs s'en trouvaient diamétralement opposés.
– Tu n'auras bientôt plus à penser avant de d'agir, tu deviendras une masse perfide d'instincts. Ne lutte plus.
Pour la première fois, un rayon de soleil put transpercer la buée noire qui dissimulait l'inconnu. Un fragment de son visage était visible, il souriait. Un sourire presque sympathique, satisfait et heureux, rien de glacial ou d'effrayant.
– À table, ajouta-t-il en agrandissant le portail d'un élégant claquement de doigts.
Juste après qu'ils l'aient franchi, le néant dans le ciel disparut et les faibles hurlements se dissipèrent subitement.

Le brouillard aussi noyait les avenues de Tokyo. Ses rues, sans nom pour la plupart, étaient un mélange de constructions modernes et de bicoques sans âge. Tous les arrondissements se décomposaient en quartiers s'entrecroisant, tous dotés d'une atmosphère bien spécifique. Le Palais de justice, lui, trônait devant le portail qui venait de s'ouvrir. Le Hollow émergea hors de la fêlure céleste, ses 3 286 jours d'enfermement ne lui avait fait omettre aucun détail de cette place qu'il connaissait si bien. De tous côtés, ces effluves ténébreuses de pluie l'aveuglait dans sa course, pourtant il sentait la présence du juge qui l'avait condamné et un duo de policiers. Effectivement, ses instincts étaient devenus beaucoup plus intenses et sensibles.
– Tu ne te rues pas dessus ? Toutes ces âmes, n'y en a-t-il pas une que tu aimerais dévorer ?
Les pas du Hollows cognaient l'asphalte, il était invisible aux yeux des mortels. Il poussa un long mugissement, tel le gong qui sonne le début d'un combat, avant de se lancer tête baissée dans la foule bientôt hystérique. Il déracina plusieurs personnes dans son élan et, bien vite, l'odeur du sang lui emplit agréablement les narines. Les hurlements de ses victimes lui déchiraient les tympans. L'une était soulevée en l'air avant d'être arrachée en deux à presque cinq mètres du sol ; une autre disparut sous le brouillard pour laisser place à une vague noire de sang ; une autre encore semblait crucifiée dans le vide avant de disparaître à son tour sous la brume. Les cris d'agonie et le chant des sirènes ambulancières se confondaient. À travers le carnage, la silhouette percut la tête du magistrat décoller de ses épaules alors que le reste du corps cherchait encore une issue. Elle esquiva de justesse un bras sans propriétaire qui voltigeait vers son visage, se murmurant intérieurement :
– Oui… Il n'a pas lutté, pas du tout.
Seuls les oiseaux étaient les témoins paisibles de ce massacre impalpable. Ce battement précipité, ce chuchotement de plumes résonnaient sourdement au-dessus des nuages ensanglantés. Le Hollow se nourrissait de tout, toutes ses faims se comblaient simultanément et les âmes quittaient doucement leur hôte.

Les hurlements, ils étaient d'inquiétude dans le Bureau de Développement technologique. Les interrogations pleuvaient sans que leur chute n'amène de réponses. Le mystérieux Shinigami était toujours l'inconnue dans cette singulière équation. Les deux reiatsus avaient soudainement déserté la zone immense de Shinkirou avant de réapparaître tout aussi soudainement dans la capitale japonaise. Rapidement, une lourde porte s'ouvrit et laissa entrer la lumière dans la salle.
– J'ai dû écourter ma réunion pour vos imbécilités… Ce n'est pas pour me déplaire, j'avoue, mais tout de même, je n'aime pas être dérangé pour des faiblards sans intérêt scientifique…
Le capitaine de la Douzième Division déploya sa physionomie hybride dans le contre-jour. Son haori flottait dans la même direction que les pointes de son masque étrange et ses mains s'entremêlaient dans les manches opposées.
– Capitaine Kurotsuchi-sama, commença quelqu'un, ça devrait vous intéresser…
– Tu as plutôt intérêt à ce que ça m'intéresse réellement.
– J'ai… J'ai fait des recherches dans nos archives, j'ai trouvé à qui appartenait le reiatsu du Shinigami.
– Cela ne vous semblait-il pas évident, rétorqua Mayuri, je sais parfaitement qui il est.

Prochain chapitre après-demain normalement. (Quoi que… C'est mercredi demain…)