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 Le Caveau des Turpitudes

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L'Un Seul
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MessageSujet: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeLun 1 Nov 2010 - 19:53

"De là où je suis, je couche ma folie sur des blouses blanches."

Venez... approchez...

Et rentrez...

"Une architecture de mots et de papiers.
Un parfum d'insomnie et de caféine.
Un trône de tissu.
Un royaume d'idées.

Un monarque, couronné d'aucune richesse.
Ses empreintes sont partout, surtout sur les mots, surtout sur le papier.
Et appauvrissent son sommeil.
Son corps repose tout entier sur les pages blanches, prie au-dessus des autres.
S'offrant en sacrifice d'un ciel idéal."

Amateurs de lettres; néophytes au coeur perdu, cherchant dans l'amertume des autres une raison pour justifier la leur; histoires d'un soir; baisers volés; pèlerins; et les autres, je vous souhaite la bienvenue ici.

Assez?
Alors n'insistes pas, quittons-nous bons amis.
Quant aux autres... toutes les routes mènent à Rome.

Toutes, certainement, d'une certaine manière en tout cas, reste à savoir comment, combien, pourquoi, et de ne pas oublier que nos réponses sont futiles tant que nous n'avons pas touché au but, et comprendre ensuite qu'il n'y en a pas de définitive, que la route se poursuit, qu'attendez-vous pour vous y promener?
Et tout recommencer.

Toujours pas assez?

Vous êtes officiellement admis dans le Caveau de mes Turpitudes.

L'originalité n'a jamais été mon fort, je l'admets sans difficulté, raison pour laquelle j'ai préféré jouer la carte de la sincérité en improvisant totalement cette introduction qui, et je l'admets également sans peine, souffre d'autant de faiblesses qu'elle en devient ridicule et fastidieuse à la lecture. Mais rassurez-vous, l'heure est aux vraies présentations.

Je suis L'Un Seul. (De même, enchanté)
Et j'essaye d'être un bon écrivain.

Je ne vous demanderai pas me dire comment on devient un "bon écrivain", ni comment vous l'êtes devenus, plutôt de me dire comment vous percevez la manière par laquelle je tente de le devenir.

Pourquoi demandé-je cela?
Parce que tout le monde n'a pas la même perception du "bon écrivain".
A quoi bon engager un débat interminable? A quoi bon perdre son temps à cela?
En fait, je réclame beaucoup de vous, je vous demande, d'abord, de découvrir, à travers mes travaux d'écriture, cette fameuse "manière", cet "opus operandi" que j'ai choisi afin de parvenir à mon but ultime et, par la suite, de me donner vos impressions.

Bien sûr, vous avez le droit de critiquer mes choix, mes mots, l'agencement de mes lignes, de mes paragraphes, et ne vous y trompez pas, chaque commentaire sera pris en compte, sera disséqué, analysé, ingéré, et enfin, déféqué sous forme d'une retouche pleine de gratitude et de reconnaissance. Mes textes sont imparfaits, et j'ai conscience qu'ils le sont. Cependant, j'ai l'intime conviction qu'ils sont "assez" bons pour vous êtres soumis. Si ce n'est pas le cas, ma foi, il vous suffira de m'incendier, de prendre la squelette de ma fierté et de dénombrer ses fractures, ses points de rupture.

Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elles vous soient propices.


"Texte 1":

"Texte 2":

"Texte 3":

Merci.

"D'où que tu viennes dans la vie, quoi que tu saches des incertitudes du coeur et de l'esprit, regardes autour de toi.
Tu n'es plus seul"

_________________
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Dernière édition par L'Un Seul le Sam 20 Nov 2010 - 13:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeLun 1 Nov 2010 - 20:31

C'est assez déroutant si je puis dire.
Tes textes sont à la fois pleins de sens et a la fois totalement dénuée de fondement et c'est surement sa qui les rends si intriguant .

Si ce n'est une petite critique: les grands et parfois inintelligibles mots c'est , certes , beau mais un surplus de ceux-ci sa en devient lassant voir repoussant à la lecture , qu'on comprenne ces mots ou pas d'ailleurs. ( critique modeste qui faut surtout pour le texte 3)

Pour ma part je trouve que les plus belles phrases se font avec les mots plus simples de même que les plus grandes œuvres littéraires de toute époque sont celles qui sont les plus intelligibles pour la plupart des gens qui les lisent.
( Je mettrai les grands traités philosophiques et autres œuvres de psychanalyse à part cela va de soi)

Je continuerai a te lire ( et surement prochainement te faire à mon tour lire ce que ma muse m'a inspiré)
En espérant que mon humble avis te servira à quelque-chose
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeLun 1 Nov 2010 - 21:38

Tudieu ! je viens de perdre le pavé que j'avais écris !

Donc, on reprend, avec un soupçon d'agacement (envers mes mains pleines de doigts.)

Je viens poster sur ce topic, parce que tu m'intrigues L'un Seul, de part tes posts à la langue si recherchée.

Alors, globalement, je rejoint l'avis de Ben2917 : la surcharge de vocabulaire donne une sensation d'étouffement.

Avoir un beau vocabulaire (et j'ai rencontré des mots que je ne connaissais pas) c'est bien, ça montre une érudition, un amour pour la langue. Mais il ne faut pas que ça se fasse au détriment de ce que j'appelle (et probablement d'autres avant moi) le style (et d'aucun sait que c'est dur de trouver le sien), qui lui ne se résume pas au simple vocabulaire.

Aussi, je trouve que travailler un peu plus la métaphore filée serait un plus.

Je m'explique. Tes phrases sont belles, indépendamment, mais il leur manque un peu de cohérence à la métaphore, pour donner une puissance au texte.

c'est un peu comme dans le rock (et la musique), une juxtaposition de riffs qui poutrent ne fait pas forcément un bon morceau.

Par exemple dans le texte 2, tu écris à un moment :

"À demi-maux" voilà un excellent jeu de mots, ton texte tourne autour de la souffrance de l'artiste, tu as un vocabulaire diversifiée pour parler de celle-ci, mais je trouve qu'il manque une "fusion", une association du thème de la "souffrance "et de la "création artistique", qui pourtant se trouve accompli de manière parfaite dans le " A demi-maux", si tu vois ce que je veux dire ...


Je trouve qu'il manque aussi un peu de travail sur le rythme, et les sonorités. Ces deux aspects, contribuant à créer l'ambiance du poème ou du texte.
Mais là, c'est dur de trouver un exemple, alors je te donne un des poèmes (si ce n'est LE poème) que je trouve les plus beaux :

Annabel Lee d'Edgar poe (si tu le connais pas déjà)

http://www.poesie.net/annabel8.htm

Les deux dernières strophes (en anglais oeuf corse) sont juste WOUAH ! (rien que dans les sonorités, quand tu les lis à haute voix).

Donc voilà, les petites remarques que j'ai pu relever et qui à mon sens pourraient peut être te faire progresser. (Même si tu es bien parti !)

D'ailleurs, faut que je pense à aller faire un tour sur le topic "vos lectures du moment" et faire mon feedback de l'affaire charles dexter ward que tu as lu aussi. (et faudra que je crée un topic sur Howard, parce que ça le fait pas de pas en avoir !)

Voilà, en espérant que ce soit le genre de post que tu recherches.

Bonne continuation L'un Seul, t'as un fort potentiel !

PS : "L’Artiste pleure le mensonge, et si ses larmes exhalent un parfum de sorcière, c’est parce que le monde est son grimoire de sortilèges obscènes."

Très belle phrase, très belle métaphore !!!
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeJeu 4 Nov 2010 - 17:34

Je vous remercie pour le temps que vous avez bien voulu m'accorder.

Malheureusement, je suis en manque de celui-ci pour vous répondre à tous les deux - ce que je m'engage à faire, bien entendu, et en détail, pour la peine -, je me contenterai donc aujourd'hui de vous transmettre deux autres textes, d'un style différent et qui, je l'espère, vous inspireront davantage que les trois précédents:

"Texte 1":

"Texte 2":

Bonne lecture !

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeLun 15 Nov 2010 - 21:14

Oué srx cé koi sè trucs kon khaptte r1?!????????


Hum, reprenons nous... L'un seul, sans doute un des membres de ce forum qui m'intrigue le plus. La faute certainement au raffinement de la plupart de tes interventions, j'ai donc sauté sur l'occasion de lire certaines de tes créations.

Mon avis? Il rejoint en fait mes 2 prédécesseurs, c'est ( très!) bien écrit, mais fichtre ce que c'est " lourd ". Alors bien sûr tout est relatif, Harry Potter est complexe pour pas mal de monde je présume... En fait je veux simplement en venir au fait que tes textes ne sont pas du tout faits pour le lecteur lambda.

Prenons ma personne en exemple, j'ai (je pense ^^) un niveau correcte en français même si la lecture n'est pas mon premier passe temps, je m'en suis toujours tiré lors de mes études (bon ok c'est pas un miracle non plus.), et bien je dois dire que lire tes œuvres m'ennuie, pas parce qu'elles sont mauvaises, mais simplement car elles sont trop chargées pour moi même si j'en comprend l'ensemble.

Je ne vais donc pas vraiment critiquer ce que tu fais, je pense qu'il y a deux ou trois érudits sur ce forum qui seront à même de donner une critique constructive sur ce que tu fais. Pour ma part je vais continuer à prendre plaisir à lire ce que tu "ponds", en me sentant un peu bête :)


Continue dans cette voie Wink

*Signature d'un illettré*
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 20 Nov 2010 - 11:42

Il aura fallu l'temps, mais chose promise, chose due.

Tout d'abord, et même si je vais cruellement manquer d'originalité, je vous remercie encore d'avoir pris le temps de vous appesantir sur mes travaux. La lecture demande un investissement certain, et je vous suis reconnaissant pour ça.

Je vais donc commencer par le premier point que vous avez soulevé, à l'unanimité :

  • La surcharge de vocabulaire.

Ma foi, vous avez tous raison...
Et vous avez tous torts.

La perception que vous avez est tronquée par l'inusité de certains mots ou de certaines expressions. Des mots tels que : thrène, délétère, gémonies, ire, clepsydre, fatras, sont très peu utilisés dans le langage courant, et les rares fois où j'ai voulu, en effet, en peupler mon discours, les regards traduisaient à la fois de la colère - parce que la plupart des gens pensent qu'une personne utilisant un mot peu usité essaye de se la péter ou de paraître intelligent, et permettez-moi de vous dire que ce n'est pas toujours vrai -, de la frustration - parce qu'ils ne me comprennent pas -, de la gêne - pour la même raison - et pour d'autres, plus rares, de la jalousie.
Je l'avoue volontiers, ce sont des perceptions qui m'embêtent un peu, non pas qu'elles m'empêchent d'écrire, plutôt qu'elles empêchent "les autres" d'apprécier ce que j'essaye de faire.

Il n'est pas aisé de réhabiliter certains mots que la conscience collective a bannis de son répertoire sous prétexte qu'ils incarnaient une "difficulté" imaginaire, parce que, d'après moi, la seule difficulté réside dans la fainéantise intellectuelle. Est-il si fastidieux de se lever de son fauteuil, de s'emparer du dictionnaire et d'apprendre? Est-ce de l'orgueil ma placé? Non, je ne pense pas, et ne vous méprenez pas, je ne prétends que vous soyez fainéants, j'essaye de comprendre certains phénomènes qui condamnent le style que j'essaye d'embrasser, un style que beaucoup qualifie d'hermétique, de pompeux, et même, parfois, d'arrogant.

Autrement, ben219, je m'oppose totalement à ta vision des choses. Une oeuvre, selon moi, ne peut pas apparaître dans une totale transparence au lecteur. Un poème n'apparaîtra jamais - ou même un texte en prose - de la même manière à tout le monde, et j'ai même tendance à croire que la perception de l'auteur lui-même ne fait pas autorité.
Encore un débat à lancer, intéressant tout ça !

Vous trouvez mes textes compliqués? Ils ne le sont pas. Lourd? Oui et non. Et je suis loin d'être un quelconque érudit en la matière. Je m'essaye à différents styles - tout en gardant un substrat commun -, parce que contrairement à ce que tu penses, Lobo, je suis contre le fait d'avoir un style unique, rigide et immuable. Mais là, ce sont deux conceptions qui s'affrontent, et de cet "affrontement", aucune n'en sortira vainqueur ou perdante. Mais là n'est pas la question, il nous suffira de créer un sujet pour en parler. Le Message Privé est une bonne occasion également d'en débattre.

J'en profite pour préciser une petite - non, une grande - chose. Le fait que, justement, vous ressentiez cette surcharge est entièrement de ma faute, et ça, je l'accepte totalement ! Un écrivain de métier, bardé de son expérience et de son talent éprouvé, aurait fait "passer la pilule" bien mieux que moi. Raison pour laquelle vous avez à la fois torts et raison, de même que moi, qui ne suis qu'un apprenti - et mon propre maître aussi, même si je compte beaucoup sur les lecteurs pour m'appuyer dans ma démarche.

Voilà ce que j'avais à dire sur cette "surcharge de vocabulaire". J'espère avoir répondu à toutes vos interrogations, et si vous en avez d'autres, si vous ne comprenez pas un point de vue, n'ayez aucune crainte de me le faire savoir, cependant, par Message Privé.

  • Une métaphore d'ensemble.

Je présume, Lobo, que tu fais référence au texte n°2?

Et je te comprends, parce que mon but n'était pas d'englober toutes ces phrases en un seul thème qui leur donnerait, à toutes, en plus de leur signification indépendante, un sens commun, seulement de faire des "essais" sur la perception que j'ai de l'Artiste, tout en considérant que chacune de ces phrases n'est qu'une "introduction" et permettent d'engager une débat sur l'intention qu'elle suggère.

En ce qui concerne les autres textes, je ne suis tout simplement pas d'accord, mais le débat reste, bien sûr, ouvert à toutes autres critiques constructives !

  • Le travail sur les sonorités, les rythmes.

Oui !
Loin d'être évident celui-là, et je pense y être - en partie, seulement - arrivé avec le premier texte, qui est aussi le plus récent - deux ou trois mois.
Et tu as raison, Lobo, ce travail est d'autant plus important qu'il me permettrait d'adoucir cette lourdeur - d'où mes lacunes énormes à ce niveau-là.
J'y travaille !

Katamaran, j'admets que mes textes ne soient pas faits pour le lecteur lambada, bien que la conception que nous nous faisons de ce fameux lecteur devrait être détaillée afin que tout le monde ait la même idée, même si je pense, en fait, qu'il n'y a pas de grande utilité à en venir à de telles extrémités.
Harry Potter, une oeuvre complexe? Je ne veux pas insister sur cette assertion, étant donné qu'en définitive, tout est une question de perception. Mais il est important que je dise ceci: il existe mille fois mieux. En revanche, je n'ignore pas l'impact très positif qu'a eu cette série, et c'est surement ce que je retiens le plus parce que, oui, j'ai lu tous les Harry Potter quand j'étais plus jeune - c'est bel et bien une indication de mon âge, pour les plus observateurs - et j'ai adoré.
C'est à ce moment-là que tout a commencé, si je puis dire.

Personne d'autre ?

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 20 Nov 2010 - 16:14

Tiens, j'me suis dit que j'allais poster un comm' avec quelques impressions.

Globalement je dois dire que c'est beaucoup plus digeste que ce à quoi je m'attendais. C'est un texte qu'on pourrait lire à voix haute en en comprenant la majeure partie, de façon assez fluide hormis quelques allitérations volontaires) et ça j'aime bien. Y'a du vocabulaire, mais je le trouve globalement bien intégré dans le propos (bon alors chuis quand même allé regardé le dico deux ou trois fois hein). Comme chaque texte est assez court, on comprend facilement le propos mis en valeur et c'est bien.

Ceci dit, je n'ai pas été très séduit par le second texte de ta deuxième salve, car là j'ai trouvé que la forme était boursouflée sans que cela ait une résonnance sur le fond du discours (que je ne suis pas certain d'avoir saisi dans son entièreté). Je veux dire, en gros, je lis "ah ben quand on arrive pas dormir on peut pas dormir mais quand même on a sommeil", et puis à côté on a des exactions promises à l'impudeur (de qui de quoi de ousque on sait pas, ça à la rigueur c'est pas grave la nuit il se passe plein de choses pas nettes, mais en plus tu rajoutes la confessions et là j'abandonne ^^), on a des insomnies qui calomnient des sommeils véniels, bon le véniel, là je le trouve gratuit parce que je trouve pas vraiment par rapport à quoi il serait véniel ou pas.
Alors qu'"une larme qui exhale un parfum de sorcière", même si je me doute bien qu'une larme ça doit pas sentir grand chose, je vois quand même où tu veux aller, donc là ça marche.

Dans la première salve, j'ai apprécié le fait qu'il y ait une thématique commune, parce que ça permet de s'immerger dans un tout.
Ceci dit, à thématique proche, je trouve le troisième moins réussi, relativement abscons (pour ne pas dire abstrus Wink) dans son premier paragraphe, et encadré d'une part d'une phrase entre guillemets (pourquoi ? citation ? doute, incertitude, gêne) et d'un " : " qui m'a paru assez peu aguicheur en prose poétique. Finalement la dernière phrase se suffit à elle même (d'ailleurs, globalement je trouve que dans chacun de tes textes, il y a une phrase choc qui synthétise tellement à elle seule l'ensemble dudit texte que le reste en pâlit parfois légèrement.

Citation :

parce que la plupart des gens pensent qu'une personne utilisant un mot peu usité essaye de se la péter ou de paraître intelligent, et permettez-moi de vous dire que ce n'est pas toujours vrai
SI ça peut te rasurer, tu ne m'a pas fait cet effet. mais ça existe, des proutprouteux qui se paluchent la nouille en écoutant du Deathspell Omega et en causant des symétries dans la parousie eschatologique et de dégénérescence anthropoligique et pas axiologique, enfin.

A part ça, les textes m'ont permis de tilter le jeu de mot sur ton pseudo (oui parfois je ne suis pas très vif), et tu m'as l'air d'avoir une conception assez peu gaillarde de l'Artiste ! Bon on est pas mal dans l '"artiste romantique maudit" mais au moins ça donne une ambiance générale ferme, ce qui est plutôt positif.

Mes préférés sont le deuxième et le quatrième.
Bref, continue !
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 21 Nov 2010 - 14:06

Merci pour ce commentaire, _Max_ !

_Max_ a écrit:
Ceci dit, je n'ai pas été très séduit par le second texte de ta deuxième salve, car là j'ai trouvé que la forme était boursouflée sans que cela ait une résonnance sur le fond du discours (que je ne suis pas certain d'avoir saisi dans son entièreté). Je veux dire, en gros, je lis "ah ben quand on arrive pas dormir on peut pas dormir mais quand même on a sommeil", et puis à côté on a des exactions promises à l'impudeur (de qui de quoi de ousque on sait pas, ça à la rigueur c'est pas grave la nuit il se passe plein de choses pas nettes, mais en plus tu rajoutes la confessions et là j'abandonne ^^), on a des insomnies qui calomnient des sommeils véniels, bon le véniel, là je le trouve gratuit parce que je trouve pas vraiment par rapport à quoi il serait véniel ou pas.
Oui, maintenant que tu le soulignes, ce texte n'est pas des plus réussi.
Je tenais quelque chose pourtant, ce "quelque-chose" a dû m'échapper en cours de rédaction, je compte le retravailler plus tard.

_Max_ a écrit:
D'ailleurs, globalement je trouve que dans chacun de tes textes, il y a une phrase choc qui synthétise tellement à elle seule l'ensemble dudit texte que le reste en pâlit parfois légèrement.
C'est tellement vrai.
Il faut savoir que ce genre de texte naît, littéralement, d'un je-ne-sais-où - quand ce n'est pas la nuit - et qu'il arrive souvent que je me répète, que je me contredise malgré les nombreuses heures - suivant la révélation - que je lui consacre et pendant lesquelles je pars à la recherche de scories.

_Max_ a écrit:
Bon on est pas mal dans l '"artiste romantique maudit" mais au moins ça donne une ambiance générale ferme, ce qui est plutôt positif.
J'ai conscience que ce thème n'est pas très original, toutefois, j'essaye toujours d'exploiter "l'éculé" pour en offrir une vision inédite - ce qui, en soi, est vraiment difficile, et je n'y arrive pas encore, malgré les heures de travail.

Afin que tous puissent participer à ce sujet, je publie le premier chapitre d'un roman qui me tient à coeur, et pour cause, cela fait un an que j'y travaille.

Il s'appelle Races, et selon les échos, positifs ou non, que j'en aurai, je continuerai, de manière plus ou moins régulière, à en publier la suite ou quelques extraits qui me semblent satisfaisants.

Je rassure certains, le style est différent, bon, on reste dans le Made in L'Un Seul, ne vous faites pas d'illusion.

Chapitre "Le Premier":

N'hésitez pas à réagir, qui que vous soyez, toutes les critiques sont à prendre en considération, sans exception, autant les bonnes que les moins bonnes. (J'arrête les lapalissades.)

PS : J'hésite à aérer le texte, j'ai l'impression qu'il perdrait de sa cohésion, et, d'ailleurs, l'élément typographique n'a jamais été mon fort.

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 15:44

Alors comme je te l'avais dit, j'ai lu ce premier chapitre.

Première impression : "mmh, j'ai faim !"

Bon le moins que l'on puisse dire, c'est que tu n'y vas pas avec le dos de la cuillère pour rendre pregnante - pour ne pas dire odorante - l'atmosphère morbide et purulente de ton premier chapitre, je pense que, globalement, il est aisé de comprendre l'essentiel : un cadre idyllique où il fait bon vivre et où on rigole dans les champs de fleurs.
Je n'ai évidemment pas grand chose à redire concernant l'orthographe ou la grammaire, y'a juste le "beaucoup ne dormait pas", il me semble, que beaucoup entraîne un pluriel,et "ne pas être en assonance avec son environnement" : je pense comprendre en gros ce que tu veux dire (en gros, ils sont pas méga réceptifs à ce qui se passe), mais le choix du verbe, j'ai eu beau regarder dans le dico (oui parce que évidemment, j'ai encore appris deux ou trois mots), je ne trouve que la définition relative à la figure de style. Du coup, on peut l'interpréter comme "adéquation, harmonie", sauf que ça marche pas puisque justement, des loques humaines dans un environnement de pestiféré, ça va bien ensemble.
Ah et puis, dernière chose, y'a le : "En fait, ce qu’il faut savoir des choses interdites.", qui fait un peu parachuté et que je n'ai pas bien saisi.

Sinon je lisais l'ensemble et je me disais que ton défi à toi, ça va sûrement être non pas d'élever ton niveau d'écriture, mais plutôt de le hiérarchiser et de la maîtriser sur ton oeuvre. En fait, pour prendre la métaphore martiale, je pense que tu as tendance à vite sortir la mitrailleuse lourde pour tuer la moindre fourmi qui se présente. Par exemple, tu nous brosses un tableau d'apocalypse pour la pluie, et tu nous parles de naissance des astres pour une douleur sur la peau du crâne. Bon, tu veux frapper fort dès le début, je comprend bien, mais, quand il faudra que sortes vraiment l'artillerie lourde pour les passages clés et le climax de ton oeuvre, comment vas-tu faire ? D'autre part, c'est vrai qu'on t'en avait parlé pour tes poêmes je crois, mais le fait d'être tout le temps à fond pourrait éventuellement donner une impression de linéarité à ton écriture, à force d'être en haut tout le temps, ça pourrait aplatir le tout. Pour un petit texte s'est pas gênant, pour un premier chapitre "dans ta face", comme ici, ça passe encore (l'histoire des dents permet de reprendre son souffle), mais sur plusieurs chapitres, prudence.

En tout cas, comme à ton habitude, ça a le mérite d'être intriguant, un peu dégueu quand même mais finalement assez fascinant. Je me demande où tu vas aller.
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 20:30

Que de débats lances , comme quoi malgré certaines mauvaise langues , on ne trouve pas que de mauvaises choses sur internet mais bon sa c'est un autre débat justement

Je vais à la fois te répondre et donné mon avis sur ton chapitre.
Commençons par mon responsa :

Je suis a la fois d'accord et en désaccord avec toi sur la transparence de l'œuvre au lecteur.

Pour moi les grands auteurs , et moi comme toi ( enfin quoique sa se trouve prochainement nous serons au pantheon de ceux-ci) malheureusement n'en fesont pas (encore) parti,
ce sont à la fois ceux qui nous laissent avec une certaine distance au texte mais également avec un sentiment d'appartenance, un sentiment de reconnaissance avec l'œuvre lu .
Prenons par exemple Georges Orwell qui est pour moi un des grands auteur du 20eme siècle.
Dans 1984 , que je pense tu a du lire ,on retrouve les deux sortes de point de vue que peut avoir le lecteur a la sortie du livre et même pendant.
Quelle lecteur , encore plus de nos jours , n'a pas reconnu en Big Brothers notre société actuelle , notre manière de vivre actuelle et je peux assurer que ce sentiment est commun à la majorité des lecteurs ayant lu ce livre.

Mais paradoxalement , le lecteur va également se détacher de ce texte , prendre une certaine distance avec le texte inconsciemment notamment parce-que on ne pourrait supporter s'imaginer vivre dans la société décrite et narrée par Orwell dans 1984.
Mais même ce sentiment n'est-il pas commun à a plupart des lecteurs?
Tout n'est enfaite qu'une question de subjectivité et on peut retrouver la question philosophique du " A chacun sa vérité" qui introduit une relativité des sens et de la vérité Enfin sa c'est encore un autre débat

Par rapport à ta réponse vis a vis du vocabulaire que tu emploi je suis ma foi d'accord avec toi. De moins en moins de personne vont parcourir leur dictionnaire lorsqu'un mot leur échappe , préférant ainsi l'éluder et continuer leur lecture qui sera donc incomplète et c'est regrettable.
Et le problème est la , faut-il préfère un discours plus claire mais moins riche et donc intelligible par une quantité supérieure de personne
ou bien restreindre en quelque sorte son nombre de lecteurs potentiels mais privilégiées la qualité et la complexité narrative qui ajoute a la puissance du texte ?
Les deux sont discutables et dans ton cas je pencherai pour la deuxième et c'est tant mieux pour ceux qui comprennent et j'en fait partie bien heureusement

Les débats sont lancés place a l'analyse de ton très bon chapitre:

C'est noir , c'est parfois même scato mais qu'est-ce que sa fait du bien dans un monde ou la lecture "bisournous" semble parfois régner
L'histoire est prenante , l'atmosphère noir et lugubre à souhait. Tes descriptions pourrait faire chavirer les cœurs et estomac fragiles de certain mais moi sa me plait , on ressent tout l'univers compliquée , claironner de chemin noir et délabrées , que tu commence a nous faire découvrir.( ton caveau de tes turpitudes me plait de plus en plus justement)

Tout sa pour dire que j'ai aimé , et comme notre cher Max l'a tres bien dit c'est fascinant et on veut te suivre dans ton chemin lugubre et scabreux
En espérant juste que tu y reste dans ce chemin et que tu nous fasse pas du Nothomb ( désolé pour les fans :ouf:! ).



PS: Moi aussi j'ai aimé Harry Potter et pas qu'un peu... tu m'a rendu nostalgique d'ailleurs en me faisant revenir dans ma tendre et belle enfance !!
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 27 Nov 2010 - 21:25

Tiens oui, j'ai oublié de dire mon avis, à savoir que j'avais plutôt aimé ce premier chapitre, aussi.
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 14:11

Des réactions !
J'en profite pour y répondre.

_Max_ a écrit:
Sinon je lisais l'ensemble et je me disais que ton défi à toi, ça va sûrement être non pas d'élever ton niveau d'écriture, mais plutôt de le hiérarchiser et de la maîtriser sur ton oeuvre.
Je pense que, de tous les commentaires/critiques/avis que l'on m'a déjà faits, celui-ci est de loin le plus pertinent, non seulement parce qu'il est on ne peut plus vrai, mais aussi parce que tu soulèves la problématique principale de mon "opus operandi".

Seulement, ce commentaire semble insinuer une chose; que je ne puisse pas, à des instants clés, élever encore d'un cran le niveau de mon écriture afin de les sublimer et de leur donner, donc, tout le volume nécessaire à leur différenciation, à leur indépendance.
Penses-tu donc que je n'en suis pas capable? Ou penses-tu qu'il ne puisse pas y avoir de "niveau supérieur" sans larguer complètement les lecteurs qui, n'ayant pas spécialement les mêmes affinités que moi avec l'écriture, vont se retrouver non pas "sur le cul", mais "sur le côté de la route", sans comprendre et, surtout, sans apprécier ce que je tente de signifier, de mettre en scène ? (Saloperie de longueur)

La première question est délicate, dans le sens où, oui, je peux faire mieux, d'ailleurs, l'on peut toujours faire mieux, mais l'important est de se situer par rapport à son "niveau" actuel, et, en effet, tu as raison, celui-ci est, semble-t-il, le "dernier pallier atteint". Je serais tenté de te dire que je peux faire mieux, et envoyer du "très lourd" quand il le faudra, mais ça, tout le monde peut le dire. Je pense plutôt qu'il n'y a que le lecteur pour me le dire, il n'y a que ses "ressentis" qui compte.
D'où l'intérêt de vous soumettre la suite d'ici peu, c'est-à-dire, après ces quelques radotages.

Quant à la deuxième, tout dépend du public que je vise.
Justement, quel public suis-je sensé viser avec ce "niveau"?
Je n'en ai pas la réponse, sincèrement, et c'est très frustrant.

Je m'efforce donc d'offrir une écriture soignée, riche et imagée. Toi et moi savons, tout comme ceux qui veulent vivre en tant qu'artiste, que le désir de la "perfection" est omniprésent, aliénant et fait office de frein à notre épanouissement général. (En fait, je parle de moi, là, pas de généralisation, donc.) Ce premier chapitre a été modifié un nombre incalculable de fois, réduit de moitié, puis encore de moitié, et je pourrais, encore et encore, l'ajuster à un idéal changeant - d'où l'aliénation - pour, au final, ne jamais être satisfait de mon oeuvre.
En somme, tu m'as fait bien comprendre une chose : astreins-toi, lors de la composition d'une oeuvre donnée, à un "niveau" donné, de telle sorte que la linéarité n'empêche pas les différenciations.

J'espère, donc, t'avoir bien compris. (Oui, tout ça pour ça. C'est affligeant d'avoir un esprit lent comme le mien.)

Pour te répondre, ben2917, concernant la transparence pour le lecteur, et son pouvoir d'interprétation du sens, même si je suis d'accord avec ce que tu avances avec force justesse, je dirais que, justement, dans l'écriture, il n'est pas toujours question de sens.
*Hein?*
Oui, je travaille beaucoup sur le rythme - même si, comme le dit Lobo, ce travail est encore insuffisant, et je suis d'accord avec lui -, la "mélodie" des mots, de leurs associations, etc.. Cela permet au texte, à l'oeuvre, d'acquérir plusieurs dimensions qui lui sont propres et délivrent des messages à chaque fois différents.
Mais cette discussion nécessiterait davantage de place que celle offert par ce modeste billet d'échange, je te propose donc, si tu le souhaites, de poursuivre par Message Privé.

ben2917 a écrit:
Faut-il préfère un discours plus claire mais moins riche et donc intelligible par une quantité supérieure de personne ou bien restreindre en quelque sorte son nombre de lecteurs potentiels mais privilégiées la qualité et la complexité narrative qui ajoute a la puissance du texte ?
Encore une fois, tout dépend de l'objectif de départ.
Si l'on veut brasser les "dollars", nager dans l'pognon comme l'onc' Picsou, alors, je conseille à tout le monde d'écrire un livre de vampires, de loup garou ou d'elfes aux oreilles pointues. Je leur conseille de ne pas trop se casser la tête dans le choix du vocabulaire et dans l'élaboration scénaristique. Certes, les puristes du genre vous incendieront, vous pourfendront de leur critiques assassines, mais vous serez riches, très riches, assez pour avoir une haute idée vous-même et oublier ce que pensent les gens. (C'est très stéréotypé, je sais, c'était pour les besoins de ma démonstration.)
Je ne souhaite pas m'enrichir, sincèrement, ce n'est pas mon but. (Vu ce que je gagne par an en travaillant comme un fou, croyez-moi, 'faut pas être vénale et avoir soif d'argent facile.) Le métier d'écrivain, et n'en déplaisent à ceux qui pensent le contraire, est un vrai métier. Mais il est plus que cela pour moi, c'est une manière de vivre, une philosophie, et c'est pour ça que mes écrits sont si denses, si complexes, parce qu'ils se rapportent avant tout à ce que je suis, à toutes les influences qui m'ont peaufiné et me peaufinent encore.
Bref, là, je dérive du sujet en racontant ma vie, et je n'aime pas beaucoup faire ce genre de choses en public, mais il faut bien comprendre que, non, tous les écrivains ne veulent pas, "à tout prix", s'enrichir sur la crédulité de leurs lecteurs, ils veulent un idéal, quelque chose de trop grand pour leur petite personne, ce à quoi j'espère parvenir en élevant, autant que possible, et sans que cela détruise tous mes espoirs de diffusion, mon niveau d'écriture.

ben2917 a écrit:
ton caveau de tes turpitudes me plait de plus en plus justement
_Max_ a écrit:
Tiens oui, j'ai oublié de dire mon avis, à savoir que j'avais plutôt aimé ce premier chapitre, aussi.
Merci à vous deux !

"Chapitre "Le Deuxième":

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 4 Déc 2010 - 18:52

Au fait, je passe en coup de vent te dire que j'ai trouvé ton deuxième chapitre très bon, plus "reposant" de lecture.

La seule chose que je ne suis pas totalement sûr d'avoir compris - mais ça n'a pas grand lien avec ton écriture, c'est le fait que l'état lamentable des personnages du jeu était du exclusivement au jeu lui même où bien si le jeu n'était finalement qu'un mode quelconque de domination et de tourment dans cet enfer plus vaste. A priori, la deuxième solution, quand il parle des travaux au précédent chapitre, ça n'a pas l'air de faire partie du jeu.

Citation :
Seulement, ce commentaire semble insinuer une chose; que je ne puisse pas, à des instants clés, élever encore d'un cran le niveau de mon écriture afin de les sublimer et de leur donner, donc, tout le volume nécessaire à leur différenciation, à leur indépendance.
Penses-tu donc que je n'en suis pas capable? Ou penses-tu qu'il ne puisse pas y avoir de "niveau supérieur" sans larguer complètement les lecteurs qui, n'ayant pas spécialement les mêmes affinités que moi avec l'écriture, vont se retrouver non pas "sur le cul", mais "sur le côté de la route", sans comprendre et, surtout, sans apprécier ce que je tente de signifier, de mettre en scène ? (Saloperie de longueur)

Euh, aucun des deux. Les lecteurs, je confesse que tant que moi je comprend, ça ne m'intéresse pas des masses (c'est ton boulot, ça ^^), en fait je parle juste de modalités de métaphore. Je reprend l'exemple de l'irritation cranienne avancée, tu parles de "revivre la création des astres, soit, plus ou moins, le big bang. Bon, d'accord, mais si ton personnage subit une douleur plus forte dans ton récit, tu vas être obligé d'aller encore plus loin pour garder la hierarchie de douleur (bon évidemment ça serait ridicule de faire en sorte que la gradation corresponde absolument mais quand même), et de faire se rentrer dedans des dimensions parallèles, ou un truc dans le genre ! :lol1:!
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 5 Déc 2010 - 14:44

Olé !

_Max_ a écrit:
Je reprend l'exemple de l'irritation cranienne avancée, tu parles de "revivre la création des astres, soit, plus ou moins, le big bang. Bon, d'accord, mais si ton personnage subit une douleur plus forte dans ton récit, tu vas être obligé d'aller encore plus loin pour garder la hierarchie de douleur (bon évidemment ça serait ridicule de faire en sorte que la gradation corresponde absolument mais quand même), et de faire se rentrer dedans des dimensions parallèles, ou un truc dans le genre !
En effet, je me rends compte que cela peut porter préjudice à une certaine forme de crédibilité.
Je pense donc suivre ton conseil.

Merci pour ton commentaire, c'est toujours un plaisir !

Je me permets, pour cette fois, d'apporter quelques précisions, une sorte de carte d'identité de ce roman que je destine à l'édition.('faut pas s'mentir, c'est mon objectif final. Vous verrez dans une trentaine de chapitres...)

Nom:

Races

Architecture interne:

Partie 1 : Le Complot des Ombres
Partie 2 : L'Arbre des Sycles
Partie 3 : Les Bannis
Partie 4 : La Forêt Purpurine
Partie 5 : Le Pays de Hoki


Vous êtes donc dans la première partie intitulée le Complot des Ombres.

Synopsis très général:

"Dix lunes pour couronner le front du ciel,
Dix races pour régner sur un trône de terre."


L'histoire se déroule sur une planète nommée "Monde", peuplée par dix races possédant chacune un pouvoir particulier. Tous les êtres ne possèdent pas de capacités magiques, certains sont de "simples" organismes vivants, de "simples" représentants de leur race.
Le ciel de "Monde" est couronnée par dix lunes dont les influences vont de la variation gravitationnelle à la Phase de Latence - période pendant laquelle tous les êtres rentrent en "hibernation" -, et de l'accroissement à la stagnation des nombreux écosystèmes qui la composent.

Voilà, court, simple, efficace.

Petite précision : Les Chroniques du Sursis, ces "interruptions" que vous pouvez observer, pour la première fois, au chapitre 2, sont les fragments d'un ouvrage dont on ne connait pas l'auteur et que j'intègre au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire. Ils servent d'indicatifs, de suppléments d'informations, ou d'anecdotes concernant telle ou telle race, telle ou telle coutume.

J'en ai fini, voici, à présent, le troisième chapitre.

Chapitre "Le Troisième":

Bonne lecture à toutes et à tous !

Vale

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 25 Déc 2010 - 20:17

Double message.

Et j'assume.

Voici une nouvelle pour laquelle j'ai sacrifié mon Noël - mais qu'est-ce que je ne ferais pas pour elle et ses soeurs?

La voici:

Prélude à la folie:

La folie est un sujet passionnant, vous ne trouvez pas?

Vous m'excuserez d'avance pour le peu de profondeur dont bénéficie le texte, il est encore très jeune.

Passez d'excellentes fêtes sur la Terre,

L'Un Seul

EDIT : Je précise que c'est une V2.

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 25 Déc 2010 - 21:30

Et ben, texte lu. Impression : wouah !

Il est prenant.

Remarques formelles rapides :

- Je trouve que ça manque d'aération un peu. C'est peut être voulu (et dans ce cas c'est réussi), pour donner une impression de perdition dans les pensées du psy.

- Les parenthèses finales. Elles ont presque le rôle de didascalies, c'est bien. Mais comme tu n'en as pas mis avant, ça enlève un poil de cohérence au style global de la nouvelle.

C'est tout pour les remarques formelles je crois bien.

Edit :

Donc, comme je l'avais promis, j'édite et poursuit un peu mes remarques.

J'ai bien aimé le texte, comme je disais. Tu continues à nous mener dans ta vision de l'auteur. L'auteur qui dépasse la folie, toussa toussa.

D'ailleurs, je ne sais toujours pas si c'est volontaire ou pas, (et ce n'est pas important d'ailleurs), mais j'ai crû qu'il y une inversion entre Psychologue, et Patient.
En gros que l'auteur faisait l'analyse de son thérapeute.

(Et quel thérapeute d'ailleurs. Totalement incompétent. Normal, puisque n'ayant pas reçu de formation, (mais ça à la limite) et prenant appuie sur sa psychose pour devenir psy. (huhuhu) m'enfin bon. Tout ceci sert néanmoins une histoire, donc, on s'en fou un peu de la cohérence avec la réalité)

Mais, cette "inversion" que j'ai ressenti à travers tout le texte, a cessé dans les dernières lignes. Il n'y a pas d'inversion, le thérapeute est totalement incompétent, paranoïaque, mais l'auteur, ne vient pas faire son analyse, dans un processus inversé, mais, vient juste régler ces comptes avec la psychologie.

On le voit bien, à la fin. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois. ( Et tu sais, que même si j'emploie le "on" général, les remarques que je fais, n'engagent que ma vision des choses hein :) )

Si je devais faire de la mauvaise psychanalyse sauvage, je dirais qu'il est "pervers" , mais c'est une autre histoire, pas intéressante.

Le coup de l'auteur lecteur à froid .... mouais, déjà fait par Poe, Conan Doyle.... en soi, ce n'est mal du tout. J'aime ce genre d'analyse du détail. Mais comme ça a été repris abondamment, j'ai un peu de mal avec.
En fait, j'ai du mal, avec les conséquences de cette lecture à froid. Ce n'est certainement pas une analyse psychologique. C'est remonter une chaîne de causalité, que n'importe quel fin observateur peut faire. (faut il encore trouver de fins observateurs). Mais, c'est s'arrêter à la surface des choses que d'en poser une conclusion psychologique.
De l'esbroufe, et dans le texte, de l'esbroufe néfaste et malsaine. Puis qu'à partir de là, l'auteur devient le bourreau du "thérapeute". Il l'enferme dans son délire, en lui faisant croire qu'il sait des choses sur lui.

Brèfles. Cette tendance à croire que cette analyse logique holmesiene fait de lui un être exceptionnel, au courant de ses problèmes et imperméable à la pénétration psychologique, c'est aussi problématique, symptomatique.

Pis le rituel, c'est marrant ça aussi. Parce que justement, dans la névrose obsessionnelle, c'est bel et bien le rituel, la répétition qui apporte une stabilité. De même que le délire psychotique, vient combler quelque chose ...

Anyway, tout ça c'est vite dite, quelques remarques, mais ça me fait sourire. La manière dont tu places l'auteur et l'oeuvre d'art par rapport à la folie. (de manière générale) est intéressantes, après tout, l'écriture, la peinture etc .. sont d'excellents dérivatifs, des moyens de sublimation efficace etc ...

Donc, voilà, je pense que c'est tout pour mes remarques. Hormis les remarques formelles, j'ai beaucoup apprécié ce texte.
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 26 Déc 2010 - 12:53

Lobo a écrit:
J'ai bien aimé le texte, comme je disais. Tu continues à nous mener dans ta vision de l'auteur. L'auteur qui dépasse la folie, toussa toussa.
Merci, c'est toujours plaisant d'avoir une réaction positive.

Lobo a écrit:
D'ailleurs, je ne sais toujours pas si c'est volontaire ou pas, (et ce n'est pas important d'ailleurs), mais j'ai crû qu'il y une inversion entre Psychologue, et Patient.
En gros que l'auteur faisait l'analyse de son thérapeute.
Que non, enfin, si, mais pas uniquement.
Je me rends compte que vous manquez d'informations. Tu as remarqué que cette nouvelle était une "Première partie". Il y en a deux autres qui suivent, et dans lesquelles j'essaie de disséquer, cette fois, l'artiste, avant et après l'entretien, et le psychologue, avant et après l'entretien.
Le mot analyse suppose des bases théoriques solides, je n'en ai pas, je dirais plutôt que je "porte une regard". (Maladroit, c'est sûr, mais personne ne m'empêchera de regarder. ^^)

Lobo a écrit:
(Et quel thérapeute d'ailleurs. Totalement incompétent. Normal, puisque n'ayant pas reçu de formation, (mais ça à la limite) et prenant appuie sur sa psychose pour devenir psy. (huhuhu) m'enfin bon. Tout ceci sert néanmoins une histoire, donc, on s'en fou un peu de la cohérence avec la réalité)
Cette nouvelle est une exception, parce que je n'ai pas l'habitude de parler de ce que je ne sais pas.
Ici, le psy est en fait "un monsieur tout le monde qui traîne sa bosse", "fils d'un artiste fou" et "milliardaire", qui plus est, ce qui lui permet d'accéder à toutes les excentricités possibles. Pratique, non? ^^
Ce que je voulais, en partie, signifier, est que la plupart des gens - oui, dans mon entourage, ils sont nombreux - aiment "se prendre pour des psychologues amateurs". Seulement, la vie n'est pas un laboratoire où les fioles cassées finissent dans une poubelle. Les conséquences peuvent être désastreuses pour une personne qui se laisse influencer par une autre. (Pas très originale, ni très profond, mais mon message ne s'arrête pas là, fort heureusement.)

Lobo a écrit:
Mais, cette "inversion" que j'ai ressenti à travers tout le texte, a cessé dans les dernières lignes. Il n'y a pas d'inversion, le thérapeute est totalement incompétent, paranoïaque, mais l'auteur, ne vient pas faire son analyse, dans un processus inversé, mais, vient juste régler ces comptes avec la psychologie.

On le voit bien, à la fin. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois. ( Et tu sais, que même si j'emploie le "on" général, les remarques que je fais, n'engagent que ma vision des choses hein :) )
Je te renvoie plus haut.
Je ne règle aucun compte, tout le monde y passe, sans exception.
(Pour être honnête, parce qu'il existe, cet enfoiré d'inconscient, je dirais que tu as surement raison.)

Lobo a écrit:
Le coup de l'auteur lecteur à froid .... mouais, déjà fait par Poe, Conan Doyle.... en soi, ce n'est mal du tout. J'aime ce genre d'analyse du détail. Mais comme ça a été repris abondamment, j'ai un peu de mal avec.
En fait, j'ai du mal, avec les conséquences de cette lecture à froid. Ce n'est certainement pas une analyse psychologique. C'est remonter une chaîne de causalité, que n'importe quel fin observateur peut faire. (faut il encore trouver de fins observateurs). Mais, c'est s'arrêter à la surface des choses que d'en poser une conclusion psychologique.
De l'esbroufe, et dans le texte, de l'esbroufe néfaste et malsaine. Puis qu'à partir de là, l'auteur devient le bourreau du "thérapeute". Il l'enferme dans son délire, en lui faisant croire qu'il sait des choses sur lui.
Je n'ai pas pour prétention de faire une analyse psychologiquee, je "mets en scènes des personnages pour faire apparaître des pathologies fictives". Tout cela me sert à l'édification d'une histoire. Tout cela est un prétexte pour parler de deux parcours atypiques qui me tenaient à coeur de décrire. Certes, la crédibilité scientifique aurait été la bienvenue, mais si tu fais attention aux dernières répliques du "patient", tu remarqueras que j'ai bel et bien conscience de ce "manque de crédibilité".
Je pense, donc, rester honnête avec le lecteur.

Lobo a écrit:
Brèfles. Cette tendance à croire que cette analyse logique holmesiene fait de lui un être exceptionnel, au courant de ses problèmes et imperméable à la pénétration psychologique, c'est aussi problématique, symptomatique.
J'adore, parce que tellement vrai. C'est dingue, parce que cette forme d'arrogance le perdra, si je poste la suite, vous vous en rendrez compte.
Il n'y a pas de personnages sains dans cette nouvelle, tous vont être à la fois bourreaux et victimes. (L'artiste va vivre avec les clochards pour chercher un "quelque chose". Il va même faire des voyages insensés pour cette même "chose".)
Pour l'instant, le "focus" est sur le psychologue.
L'artiste est aussi dérangé que le psy, c'est ça qui est génial.
Non?

Lobo a écrit:
Pis le rituel, c'est marrant ça aussi. Parce que justement, dans la névrose obsessionnelle, c'est bel et bien le rituel, la répétition qui apporte une stabilité. De même que le délire psychotique, vient combler quelque chose ...
Oui, je me doutais bien que la répétition avait quelques avantages.
Ce qui est marrant, est ce qui se passe quand ce rituel se brise, que se passe-t-il pour la personne? Elle tombe, tombe, mais tente de se raccrocher à une corniche, mais laquelle? (Image minable, mais rien de mieux sous la main.) Est-elle fiable? Quelles sont les conséquences de cette chute? Cette corniche appartient-elle à une section "Enfance" ou "Adolescence"? La personne régresse-t-elle? Ou, au contraire, devient-elle plus lucide? (De mon point de vue, ce serait vraiment intéressant à développer.)

En définitive, existe-t-il différentes configurations "psychologiques" qui permettent à une personne n'ayant plus les capacités nécessaire pour entretenir l'actuelle - la dominante - auxquelles elle peut se rattacher afin de subsister et de garder un semblant d'assise sur la réalité?

Excuse-moi d'écrire des âneries, j'essaie vraiment de ne pas apparaître trop stupide.

Lobo a écrit:
Anyway, tout ça c'est vite dite, quelques remarques, mais ça me fait sourire. La manière dont tu places l'auteur et l'oeuvre d'art par rapport à la folie. (de manière générale) est intéressantes, après tout, l'écriture, la peinture etc .. sont d'excellents dérivatifs, des moyens de sublimation efficace etc ...

Je me suis marré en écrivant cette nouvelle, et, à l'époque, c'est tout ce qui m'intéressait. Bon, j'ai veillé à ne pas raconter trop de conneries, faut pas pousser le bouchon trop loin, n'est-ce pas Maurice? En la relisant, vendredi, je me suis dit que cela pourrait être intéressant de la partager, même si, il est vrai, pour ceux qui étudient la psychologie, ce babillage doit vraiment être écoeurant.
Je m'excuse d'avance pour ces membres-là !

Je te remercie encore pour tes commentaires, ils m'ont permis de développer d'autres idées - oui, c'est le cas.

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 15:00

Un freestyle comme il m'en arrive de moins en moins:

Coeurs d'Asphalte:

Ne cherchez aucune cohérence, c'est du spontané de chez spontané, juste pour le plaisir.

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 15:52

Pour un jet spontané, je le trouve plutôt bon.

Le sujet peut être délicat, et bizarrement les sentiments arrivent vite (même si le produit n'est pas tres long).
J'aime bien les poèmes dont les strophes commencent toutes par les mêmes mots, je ne sais pas si cette forme à un nom, mais j'en ai déja fait un (un soir d'énorme inspiration empêchant de dormir a à moins de le coucher sur papier, comme tu dois en connaitre, peut-etre pas assez à ton gout cela dit ^^). Je trouve que la répétition ajoute un effet "imprégnant", et ici elle met dans l'ambiance et donne immédiatement une image de ce que tu écris.

Paradoxalement, -et si tu l'as fais expres, je trouve ça pas mal- le fait d'employer des mots simples et "modernes" casse un peu la mélancolie (je ne sais pas si le mot est tres bien choisi, m'enfin c'est mon impréssion) du sujet. Parfois, on à tendance à se servir de mots à consonnance agréable pour qu'ils "glissent" sur nos tympans afin de donner un effet lisse, et le fait que tu choisisse un vocabulaire contemporain te fait sortir du lot ==> Bien Joué.

Bref, un petit jet simple et "spontané", ça fait plaisir à lire!
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 8 Jan 2011 - 18:12

Bon, ça fait un bout de temps que je lis tes divers écrits (depuis le début, en fait). De fait, je viens d'avoir l'idée, Ô combien lumineuse !, de venir les commenter.

Mais comme je suis nettement plus doué pour écrire que pour décrire (sans prétention aucune, mes capacités d'appréciation et de commentaires étant quasi-nulles), je me bornerai, sur ce dernier poème, à rejoindre globalement l'avis de Komdab (dont il faut que je trouve le secret de la signature-miroir :think:! ).
La seule nuance étant que, pour ma part, je n'apprécie guère le choix des mots utilisés. Je dois l'avouer, jamais je n'ai réussi - ni même tenté - de caser "pneu" dans un poème (ça s'adapterait très mal à mon style médiéval, je crois Fiew!). Je dois dire qu'en effet, ça casse pas mal l'effet "triste" (le mot mélancolique est bien trouvé, je crois) qu'aurait pu inspirer un tel poème. Cela étant, tu écris comme tu le sens, et j'vais pas t'imposer mon style d'écriture non plus :gnark:!.

P.S : mention spéciale, tout de même, à ton écrit précédent, je trouve la lecture à la fois fluide et lente, tant l'écheveau des pensées tourmentées du pauvre homme est bien retranscrit à l'écrit ^^.


Dernière édition par Sacrilej le Lun 10 Jan 2011 - 11:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 12:11

Sacrilej a écrit:


Mais comme je suis nettement plus doué pour écrire que pour décrire

:shoked:! Tu fais pas de descriptions dans tes écrits ?

blague à part,

L'un Seul : Sympa comme tout ce poème. Rien à redire. Et le spontané, c'est tellement bien !
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 15:09

Citation :
Tu fais pas de descriptions dans tes écrits ?
A vrai dire, c'était surtout pour la rime :gnark:!. Comment veux-tu écrire sans rien décrire, voyons Fiew! ? La phrase exacte étant plutôt "Comme je suis plus doué pour écrire (mes propres bouquins) que pour commenter (ceux des autres)...". ♫ Faut tout lui dire, à c'gars-là, tout lui dire ♫... :gnark:!

J'en profite pour poser une petite question, après relecture dudit poème : c'est du spontané jusqu'à quel point ? Tu as imaginé ça et mis directement sur papier, ou tu as d'abord remanié un peu avant d'écrire ? Je dis ça parce que globalement, les vers comprennent le même nombre de syllabes, sauf la dernière strophe où on voit de grandes différences. Bref, remanié ou pas, telle est la question :groark:!.
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 20:07

Merci à tous pour vos réactions !

Je tiens à préciser une petite chose : ce texte n'est pas un poème. (Oui, les rimes vous ont induit en erreur.) Disons que, pour être plus précis, je n'avais pas dans l'idée de faire absolument une poème en prose ou en vers, un texte, une nouvelle ou un roman. Les mots, les phrases, les paragraphes, les strophes apparaissent indépendamment et je n'ai pas vraiment d'emprise sur ce je fais, d'où le plaisir extatique du freestyle.

KoMdAb a écrit:
J'aime bien les poèmes dont les strophes commencent toutes par les mêmes mots, je ne sais pas si cette forme à un nom, mais j'en ai déja fait un (un soir d'énorme inspiration empêchant de dormir a à moins de le coucher sur papier, comme tu dois en connaitre, peut-etre pas assez à ton gout cela dit ^^). Je trouve que la répétition ajoute un effet "imprégnant", et ici elle met dans l'ambiance et donne immédiatement une image de ce que tu écris.
C'est le premier que je fais dans ce genre-là, justement.

KoMdAb a écrit:
Bref, un petit jet simple et "spontané", ça fait plaisir à lire!
Tant mieux !
Je suis bien heureux que vous ayez pris autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire !

Sacrilej a écrit:
La seule nuance étant que, pour ma part, je n'apprécie guère le choix des mots utilisés. Je dois l'avouer, jamais je n'ai réussi - ni même tenté - de caser "pneu" dans un poème (ça s'adapterait très mal à mon style médiéval, je crois Fiew!). Je dois dire qu'en effet, ça casse pas mal l'effet "triste" (le mot mélancolique est bien trouvé, je crois) qu'aurait pu inspirer un tel poème.
Figure-toi que je n'ai pas consciemment choisi ces mots. (Pneus, pare-brise)
Ils me sont venus tels quels.
Ce sont les lois du freestyle.

Sacrilej a écrit:
P.S : mention spéciale, tout de même, à ton écrit précédent, je trouve la lecture à la fois fluide et lente, tant l'écheveau des pensées tourmentées du pauvre homme est bien retranscrit à l'écrit ^^.
La suite t'intéressera peut-être.

Sacrilej a écrit:
J'en profite pour poser une petite question, après relecture dudit poème : c'est du spontané jusqu'à quel point ? Tu as imaginé ça et mis directement sur papier, ou tu as d'abord remanié un peu avant d'écrire ? Je dis ça parce que globalement, les vers comprennent le même nombre de syllabes, sauf la dernière strophe où on voit de grandes différences. Bref, remanié ou pas, telle est la question :groark:!.
J'ai commencé avec une phrase, celle-ci :"Coeurs d'asphalte pensent bitume" et à partir de là, le reste est venu tout seul. Evidemment, une dizaine de minutes m'ont été nécessaires, ensuite, ne serait-ce que pour mettre un peu d'ordre et un minimum de cohérence dans le texte, même si j'ai très peu modifié le produit brut.

:groark:!

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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 22:19

Je commence bien tard ce que je n'ai pas promis. Mais qui me tiens à coeur.

Je vais d'abord essayer de répertorier tout ce que j'aurais modifié dans le style ou que je trouve peu élégant.

Citation :

les plus visibles étant ceux des aisselles qui auraient fait passer sa femme pour une médiocre couturière.

Globalement la phrase est gauche, à cause de la relative surtout. A une époque j'aimais beaucoup ce genre de tournure en "qui aurait fait passer".

Citation :

Trente-deux degrés, s’étonna-t-il, et fit dégringoler les chiffres jusqu’à vingt-trois degrés.

La notion d'étonnement n'est pas rendu dans la ponctuation. Le "et" ou la virgule me semble ici en trop. De plus "faire dégringoler les chiffres.

Citation :

Un nouvel emballage, remarqua-t-il

Maladroit, j'aurais plutôt dit qu'il prend le Frisk dans un nouveau paquet, sinon on a l'impression qu'il remarque l'évidence après le détail.

Citation :

rangeant la petite boite en plastique dur dans sa poche

Un peu lourd.

Citation :

Second haussement, la réponse tarda.

J'aurais mis un point et du présent.

Citation :

Sur son calepin, le psy inscrit : toute une histoire, dessine une flèche puis ajoute : tic de langage. Entre parenthèse, écrit : femme, suivi d’un point d’interrogation, s’arrête, relit ses notes, ne trouve rien d’autre et soupire

Pourtant juste après il trouve autre chose.

Citation :

Non, pas ici, il se l’est promis.

J'aurais fait un renvoi à la ligne pour marquer la volonté.

Citation :

La première fois, il n’avait dit que deux choses : « Combien ? » et « ‘verrez ça avec ma femme »

Outre le fait que ça me rappelle Will Hunting, je trouve que c'est trop "caricatural". L'effet est là, je sais, mais je trouve l'effet caricature trop...voyant.

Citation :

Certains de ses patients venaient uniquement pour ça, d’ailleurs, d’autres, il est vrai, passaient leur temps à se débarrasser de leurs pensées ; des plus malsaines au plus candides ; des plus macabres aux plus lubriques.

Il faudrait un ";" après le "d'ailleurs". Pour le reste, remplacer par des virgules.

Citation :

Qu’aurait-il pensé si son travail ne s’était résumé qu’à ça, à ce simple rôle de scripte ?

L'usage existe pour la fonction ? Tu m'apprends quelque chose.

Citation :

« Va-te-faire-foutre »

Ponctuation ?

Citation :

qu’une lumière blanche équarrissait les formes trompeuses.

Cela ne se construit pas avec "dont" ?

Citation :

Il songea à sa secrétaire, en vérité, sa femme de ménage

Je n'aime pas le "en vérité", et j'aurais enlevé la seconde virgule.

Citation :

Mieux payé que bien des hommes sur cette terre.

Trivial.

Citation :

Soigner les maladies de l’âme, panser les blessures invisibles.

Rebattu. Le narrateur se fourvoie.

Citation :

Il y en avait là-dedans, de quoi fermer les quelques unes qui lui avaient prétendu le contraire, dans sa jeunesse.

Il existe un manuel du déséquilibré incluant père, relations sexuelles ratées, etc qui fait un peu trop penser à Freud.

Citation :

« Si tu savais ce que je pense du Seigneur, maman, tu me crucifierais à sa place »

Très fin !

Citation :

La plupart des gens ne considéraient pas les artistes comme des êtres normaux, et ils ne croyaient pas si bien dire.

Je n'aime pas la complainte de l'artiste.

Citation :

Immergés jusqu’à l’asphyxie dans un monde torturé par l’impermanence, ils se distinguaient par leur capacité à traduire leur extéroceptivité extrême dans le domaine de l’incréé, d’en extraire l’essence subliminale des beautés impossibles.

Immersion trop voyante et hardie de l'auteur dans le texte.

Citation :

dit-il en caressant sa cravate.

Lissant me vient à l'esprit à la place de "caressant".

Citation :

Le regard du patient vacilla, son mutisme résista, cependant.

J'aurais mis un point pour bien marquer le duel.

Citation :

Le rythme devint fuyant, puis de plus en plus faible et enfin disparut. L’instant était critique, il ne lui restait plus qu’une seule solution valable : la bonne vieille décharge.

La fin est étrange. Le début maladroit.

Citation :

Ne vous a-t-on jamais appris à ne pas énoncer tout haut le nom des morts ?

Un peu trop théâtral, non ?

Citation :

Cela donne l’impression que vous avez connu son porteur, que vous avez partagé ses peines et ses joies.

"Porteur" est horrible.

Citation :

Il était en proie aux souvenirs, qu’attendait-il pour saisir cette chance inespérée ?

Confusion des sujets.

Citation :

étranger à tout ce qui l’entour.

Faute de typo. (Ou poésie, que j'aime le "encor".)

Citation :

- Seriez-vous un familier de la peinture ?

Trop lourd. "amateur" ou "connaisseur" peut-être.

Citation :

dépeindre les frasques

Me paraît "choquant". Ne sais dire pourquoi.

Citation :

ses immondices, dont l’abondance pléthorique détruit jour après jour ses merveilles, si rares, si éphémères.

L'auteur, encore.

Je m'arrête là pour l'instant, c'est assez long, j'espère qu'on me pardonnera de laisser ce message inachevé pour l'instant. Ceci s'adresse également aux modérateurs.

Avant qu'on me taxe "d'ultra-criticisme" je voudrais moi-même porter un élément à charge en reprenant un aphorisme sans âge : "la critique est facile ; l'art est difficile."
Mais je n'aime pas l'art, ça tombe bien.
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MessageSujet: Re: Le Caveau des Turpitudes   Le Caveau des Turpitudes Icon_minitimeSam 22 Jan 2011 - 22:41

Je ne vais point reprendre toutes les remarques énoncées, étant donné que la plupart sont déjà passées sous le rouleau compresseur de la bêta-lecture, et que d'autres me semblent, comment dire, en fait, le fruit d'une mauvaise compréhension.

Je te remercie, Glorfindel, pour le temps que tu as consacré à la lecture de cette nouvelle, cela me fait fort plaisir.

PS :
Glorfindel a écrit:
Mais je n'aime pas l'art, ça tombe bien.
Je l'avais pressenti avant même la lecture de ce commentaire, peut-être ce "dédain" affleurant en surface de tes dernières interventions, via MP, qui n'est pas sans me rappeler un très bon bêta-lecteur, d'ailleurs. (Mais lui aimait - l'aime toujours, je l'espère - l'art.)

Une sacrée bonne soirée sur la Terre, Glorfindel, ou ailleurs,

L'Un Seul

EDIT : Tiens, me vient en tête une citation que j'apprécie beaucoup:

"La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas" Fernando Pessoa

Dédicace à Glorfindel, évidemment.

*Il existe d'autres citations qui exposent un point de vue bien différent de celui de cette citation, voire même totalement différent. Et vous êtes totalement libre d'y adhérer ou non.*

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