LES MALHEURS DE NNOITRA Quand je zigouille du hollow
Toute la nuit - que j’en tue trop -
Pour Neliel Tu, cette emmerdeuse,
Je dois trouver l’excuse heureuse.
Je vais chercher des trucs de fou :
« Grimjow est mort. Blessure au cou.
J’ai dû veiller ce sale tocard. »Quitte à ce que, deux jours plus tard,
Neliel le croise sous les arcades.
Tu parles alors d’une engueulade !
*
Quatre heures du matin… Quel con !
Je lève les yeux vers les balcons.
Si dans la tour des espadas,
Tout est éteint, alléluia !
Quand Nel roupille, c’est bête comme chou :
D’abord, on ouvre le verrou,
On se faufile sans faire de bruit
Jusqu’au dortoir et hop ! Au lit.
Mais devant la porte : Ah ! Merveille !
J’ai pas la clé, faut qu’j'la réveille…
*
Si j’ai la clé - quelle chance pour moi -
La porte grince de tout son poids !
Si Dieu veut que la porte se taise,
Dans le noir, je compte jusqu’à treize.
Je me dis
« Chouette ! Rien n’a bougé ! »Elle a le sommeil si léger !
C’est alors que, près de son lit,
Mon talon ripe sur le tapis.
Je pars en avant et, bien sûr,
Lui fous ma main dans la figure !
*
Et là - mais vous vous en doutiez -
Nelliel est plus que réveillée.
« Quelle heure est-il ? » qu’elle demande
D’une voix qui sent la réprimande.
J’réponds d’un air pas très gaillard :
« Il est une heure, une heure et quart. »Mais comme pour me pourrir la vie
- Je suis maudit, j’l’ai toujours dit -
C’est réglé d’façon supérieure,
La vache de pendule sonne cinq heures !
*
« Cinq heures ! » crie Nel en sursautant
« Tu m’as dit une heure, à l’instant ! »J’essaye de la jouer amoureux :
« Le temps passe vite quand on est deux ! »« Que faisais-tu ? » ; « C’est Grand Ficher.
Quand il bavarde, il voit plus l’heure ! »«Mais tu me prends pour un boulet !
Fisher est mort jeudi dernier ! »« Ah ? » que j’fais en pleine marmelade.
« Ce soir il était pas malade… »*
Suivent sermons et homélies,
« Tu n'es qu'une bête, un abruti ! »Si je la laisse déblatérer,
C’est que je suis un peu beurré…
Mais, retirant mon Hakama,
Comme j’ai du mal à rester droit,
Elle, qui des yeux ne me quitte plus,
Me dit
« R’garde-moi, toi… Tu as bu ! »Faut alors voir l’œil que j’lui roule !
« Kesturacontes, toi ? Tu es soûle ? »*
Enfin je me couche et j’éteins.
Sur mon lit, je pense au destin.
Aizen ne l’aurait pas choisie
S’il ne l’avait pas vue ici.
Qu’est-ce qu’elle glandait sur son trottoir ?
Sur l’autre, il passait sans la voir !
Et puis cett'conne briseuse de noix,
A Las Noches, elle foutait quoi ? !
Il aurait dû s’péter une aile !
Enfin, j’dis lui… Non, plutôt elle !!