[ Cycle de l'Ibis ]-> Quatrieme Partie ! Chapitre 2 !

yorui a écrit:

Oh mais on apprend quelque chose de très intéressant: Diogène a des talents de musicien ! Va falloir le faire jouer dans un de tes chapitres maintenant que tu nous as dévoilé son talent ^^.

On verra, j'les voient bien jouer ensemble les deux, mais bon, ca ferait clicher ^^
Mais j'trouvais qu'un passé de tordu serait une bonne idée pour le grec en chef de la nouvelle, et Cloud voulait que Cercle revienne sur le devant de la scene ( et moi aussi en fait, histoire d'appuyer son coté foudingue ) donc c'est chose faite.

Citation :

Donc Kashya fait des rêves prémonitoire en quelque sorte (la description de la tenue et de l'arme appartenant à la "sombre femme"). Dans le cauchemar de Kashya, la femme fait froid dans le dos.

J'ai vraiment envie de vous faire reflechir sur cette nana, surtout quand vous verrez la suite.
D'ailleurs, va vraiment falloir que je lui trouve un nom a celle la, je cherche depuis 15 jours sans rien trouver, si vous avez une idée, j'suis preneur :)

Diaclase, content que son chapitre tout leger et son cauchemar ait plu, retourne ecrire la suite pour pas decevoir tout ce petit monde ^^

Oyez, Oyez braves gens !

Voici la suite du combat entre Soma et son ennemie sombre et menacante...

Je vous prie d'avance de pardonenz ma future absence, mais pour cause de déménagement tout ca, j'aurais pas internet tout de suite, mais vous inquietez pas, j'écrirai toujours, et publierai le plus possible regulierement, et j'essayerais de vite avoir le net dans mon nouveau home sweet home'

Donc je vous livre un bon petit chapitre, qui clot le combat, et apporte son lot de revelations, hsitoire de pas vous laissez sur les ronflements de Diogène.

Sans plus attendre, un chapitre ou on coupe des bras et des jambes, ou on lance des éclairs, ou on morfle pas mal quand meme, ou on apprend des trucs...qui cloture la deuxieme partie ^^


Chapitre 29 :

Diaclase a écrit:

« Car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé. »
-Bible, Luc : 15.24


Le temps semblait suspendu. Tout se ralentit autour de Soma, comme si l’univers tout entier retenait son souffle. Elle aperçut la pointe d’une flèche, à l’acier finement poli, se découper dans les myriades de sables voletant en tout sens. Elle pouvait observer distinctement chaque grain de poussière, et compter les plumes de l’empennage du carreau. Elle vit ensuite dans les ombres mouvantes la silhouette de la jeune femme, l’arbalète encore dressée. Ses yeux bleus brillaient d’une lueur terrible. La grande prêtresse se précipita dans sa direction, le sabre dressé, et brisa le trait ennemi en plein vol. Le temps retrouva son rythme, et après ce battement de cœur divin, tout sembla s’accélérer. La prêtresse se retrouva devant son ennemie, et abattit son sabre.
De son poignard, elle bloqua la lame tant bien que mal qui lui traça une longue estafilade sur la joue. Puis d’un violent coup de pied, elle envoya Soma roulé quelques mètres plus loin. Elle lâcha son arbalète, et s’élança sur la femme aux cheveux longs. Le combat reprit de plus belle. Les lames se fracassaient l’une contre l’autre, encore et encore, sans que l’une des deux combattantes ne prennent le dessus. Leurs pas rapides et légers ne s’enfonçaient pas dans le sable du désert. Toutes deux étaient bien entrainées, et toutes deux étaient favorites des dieux. Elles virevoltaient souplement, les immenses cheveux de Soma ou la grande robe de l’inconnue volaient silencieusement dans l’air, contrastant avec les râles des guerrières et le choc bruyant de l’acier contre l’acier.
La vision de ces deux femmes, subtiles et terribles, luttant pour la mort de leur adversaire avec une telle grâce, était un spectacle saisissant.
D’un grand coup vertical, la grande prêtresse repoussa son ennemie pour quelques instants, et pris le risque de se concentrer, de se retirer en elle-même. Elle récita l’incantation qui lui avait permise de vaincre le lémure aux poignets tranchés qu’elle avait affronté avec Seshat. Ses yeux crépitèrent une seconde, et à nouveau, la foudre barbelée trancha l’espace devant elle. Son ennemie, debout devant elle, prête à frapper, eut juste le temps de sauter sur le côté. Mais elle ne put pas éviter totalement l’attaque. L’éclair lui déchira le bras gauche. Elle chuta lourdement sur le sol.
Le vent et le sable alentours semblèrent s’évaporer, alors qu’elle râlait de douleur.
Elle se releva pourtant aussitôt, le poignard à trois lames levé devant elle. Sa robe avait été calcinée par le choc, et laissait apparaître sa poitrine au grand jour. Son épaule semblait démise, et sa peau était noircie. Son bras gauche pendait lamentablement, écorché, inutile, secoué parfois par des tremblements convulsifs. Le combat tournait en la faveur de la fidèle de l’homme à tête d’Ibis.

-Tu es plus forte que je ne le pensais, petite fille. Je t’ai sous estimée, cracha l’inconnue, je dois le reconnaître...
Sa voix était assurée, malgré son visage lacéré et le sang dans sa bouche. Elle murmura quelque chose en une langue ancienne, mystérieuse, qu’on dirait faite de mots d’orage et de ténèbres. Elle secoua sa main, et son arme ondula, comme la surface de l’eau lorsque les enfants y jettent des pierres. Les trois lames s’étendirent, et la poignée s’enroula autour de ses doigts. Le poignard à trois lames était devenu une griffe en acier, parfaitement adapté à sa main droite.

-Si les crochets du serpent ne peuvent t’atteindre, la griffe du félin et le sourire de l’enfant causeront ta perte, déclara la jeune femme. Prépare-toi petite fille, et regarde bien….

Un rictus mauvais tranchait son faciès délicat. Elle se retourna un instant, et le jeune garçon sortit des brumes changeantes. Il ne devait pas avoir plus d’une douzaine d’années, et il semblait endormi, tel un somnambule évoluant dans un rêve permanent. Il marcha vers la grande prêtresse, et elle put voir distinctement son visage. Le cœur de Soma rata un battement. Son fils décédé se tenait debout devant elle, hagard.
Les yeux étincelants de son ennemie se reflétèrent dans les iris du jeune garçon. Soma eu tout juste le temps de se retourner, que la griffe s’abattit. Du sang gicla sur le visage de la grande prêtresse, mais aucune douleur ne traversa son corps. C’est alors qu’elle aperçut Seshat, allongé a coté d’elle, la fourrure tachée de rouge.

- Méfie-toi, car tes yeux peuvent te tromper, mon amie, déclara-t-il d’une voix brisée. Ne t’inquiète pas, mon enfant, je suis aussi solide qu’un rocher. Maintenant lève toi, et achève cette furie.

Son ami était revenu la sauvé, et le coup terrible de l’inconnue avait tracé trois longues plaies sanglantes sur le poitrail du primate. Son fils était debout à coté du singe, l’air toujours absent. La colère s’empara de l’esprit de la grande prêtresse, et rien ne compta plus à ses yeux que d’exterminer cette femme. Aussi déterminée que le temps qui s’écoule, elle s’élança. Elle décrivit un large arc de cercle avec sa lame, et trancha la jambe de son ennemie à hauteur du tibia. Dans le même élan, elle pivota sur elle-même et décocha un violent coup de coude au plexus solaire de la femme à la robe noire. Secouée par l’impact et la douleur, celle-ci s’effondra. Avant même de toucher le sol, Soma lui trancha le bras droit à hauteur du coude.
En trois mouvements, elle avait vaincu.

Elle laissa agoniser la harpie. Sa perruque maculée de poussière, le sang coulant à flots de ses blessures, et la robe déchirée qui laissait voir son corps nu la rendait misérable. Elle n’était plus la jeune femme terrible, au regard d’azur, qui maniait lame et arbalète avec habileté.

Soma ignora ses propres souffrances et accourra au chevet de Seshat. Ses blessures étaient sérieuses, mais le regard du singe était toujours aussi pur. Soma enfouit son visage dans la fourrure de son ami, et le serra dans ses bras. C’est à ce moment précis qu’elle sentit le trait d’arbalète traversé sa cuisse droite.

-Je ne vise plus aussi bien avec nue main dans cet état, petite fille, rigola la jeune femme d’une voix entrecoupée de borborygmes de douleur. Tu as de la chance…Mais je suis partout et nulle part à la fois, et n’espère pas vaincre le grand serpent…

Elle se tenait allongé plus loin, tenant son arbalète dans sa main brulée, qui tremblait. Elle rigola encore, et dans une quinte de toux cracha du sang une dernière fois. Puis ses yeux brillants s’éteignirent.
La douleur fit vaciller Soma, qui tomba à coté de Seshat. Le jeune garçon accourut à ses cotés, différent. L’enchantement qui pesait sur ses épaules s’était rompu. Soma n’était plus si sur de reconnaître son fils dans le visage de l’enfant. L’éclat de ses yeux était différent, comme si il était d’un autre monde.

-Qui es-tu ? murmura la jeune femme.
-Je suis le Khépri, dit-il d’une voix claire.


FIN DE LA DEUXIEME PARTIE

Vos avis seront bien sur des plus attendus

On va de rebondissement en rebondissement, le combat entre les deux femmes est très bien mené.

Néanmoins, une question reste en suspend. Le rêve prémonitoire de Kashya et l'adversaire de Soma ont toutes deux des yeux bleus et semblent être des élues, donc est-il possible qu'on revoit cette femme plus tard, ou bien une réincarnation.
J'hésite aussi avec la possibilité que le chat soit la jumelle de l'adversaire de Soma.

Le coup du Képhri est intéressant. Bref beaucoup de détails qui vaillent le coup d'être continuer.

Ça m'a pris du temps, mais je me suis enfin mis à jour (non pas que ce fut désagréable, mais long avant d'atteindre la fin de cette deuxième partie).

YAYAYAYA, mon dieu, je savais pas que ça me manquerait autant. Dix chapitres de retard, et toujours le même plaisir à voir les éléments s'enchainer les uns aux autres. Et en plus tu postes ce dernier chapitre au cours de ma lecture.

Et surtout je suis admiratif devant la nature du tant recherché Kephri. Je me demandais ce que ça pouvait être. Et ban j'ai ma réponse!

Donc on en revient aux clichés habituels, hein. Continue!

Aaaaaaaaa !
Deux modos qui laissent des commentaires, ca c'est bieng, alors je vais répondre a toutes vos questions.

Fury a écrit:

Le rêve prémonitoire de Kashya et l'adversaire de Soma ont toutes deux des yeux bleus et semblent être des élues, donc est-il possible qu'on revoit cette femme plus tard, ou bien une réincarnation.
J'hésite aussi avec la possibilité que le chat soit la jumelle de l'adversaire de Soma.

Comme souvent, tes predications vaudous, ou simple intuition féminine, tombent du bon coté de la tartine. Tu devine quelques détails de l'histoire à l'avance. Je ne vais pas tout te réveler directement bien sur, mais je ne peux pas te dire que tu te trompes totalement.

Mais l'avenir t'apportera les réponses.

Fury a écrit:

Le coup du Képhri est intéressant. Bref beaucoup de détails qui vaillent le coup d'être continuer.

Merki :)

killimangaro a écrit:

Ça m'a pris du temps, mais je me suis enfin mis à jour (non pas que ce fut désagréable, mais long avant d'atteindre la fin de cette deuxième partie).

YAYAYAYA, mon dieu, je savais pas que ça me manquerait autant. Dix chapitres de retard, et toujours le même plaisir à voir les éléments s'enchainer les uns aux autres. Et en plus tu postes ce dernier chapitre au cours de ma lecture.

Ca c'est bien !
Moi qui croyait que tu boudais ma nouvelle, desesperé j'étais pret a me pendre dans mon salon, mais on je voit que tu as tout suivi !
I'm Happy'
Content que ton manque de temps, le boulot tout ca t'es laché quelques temps que tu puisse lire mes derniers chapitres. ^^
Content aussi que le coup du Khépri vous ait plut a tout deux, je gardais ca en stock depuis le tout début presque, et ayé, enfin, j'peux lacher mon suspense'

Fin bref', j'tacherais de vite écrire la suite, autant que le temps libre me le permettra ( pasqu'il faut aussi je finisse de relire toute ta fan'fic Kili, histoire de bien tout avoir en tête ) , et tachez de faire toujours de mieux en mieux, pour pas tous vous decevoir.
Mais l'histoire est cloturée dans ma tete, donc ce qui me manque c'est surtout le temps de "rédaction" qui ne peut se départir d'une bonne dose d'inspiration, plus fugace. Mais vous saurez le fin mot de l'histoire, pas de soucis



EDIT :

Cloud-kun a écrit:

En tout cas, tu clotures à merveille la deuxième partie de ton récit. En plus, pas (ou vraiment très peu) de fautes d'orthographe ni de frappe, c'est bien mieux !

Merki !
Disons que j'ai fait des efforts niveau "forme", et niveau fond, c'était ce qui était prevu depuis longtemps, content que la révélation fasse son petit effet, mais bon, nos héros sont dans la mouise grave :)

Cloud-kun a écrit:

Bon courage pour le déménagement, le boulot, tout ça.

Arigato

Héhé, je me doutais bien que ce garçon était quelqu'un d'important !

Je ne suis pas déçu, je n'ai rien à rajouter sur ce chapitre. Le combat entre les deux femmes est bien chorégraphié, bien équilibré, Soma a encore vaincu mais elle avait des… "circonstances atténuantes", dira-t-on. En tout cas, tu clotures à merveille la deuxième partie de ton récit. En plus, pas (ou vraiment très peu) de fautes d'orthographe ni de frappe, c'est bien mieux !

Bon courage pour le déménagement, le boulot, tout ça.

'tain !!!
+10 pour le coup du Képhri !

Sinon, que dire à part que tes efforts au niveau de la rédaction sont visibles ?
Je kiff toujours autant ta fic, y'a pas à tortiller.....

Qui a dit "c'est pas un com' constructif" ?
Désolé, mais faut bien que je te dise MERCI pour ce chap'.

J'ai également beaucoup aimé la description de la perception du carreau d'arbalette de Soma.

Vivement que tu ai de nouveau le net....

Wouah, ca fait bizarre de revenir poster un chapitre ici apres un lap's de temps qui s'assimilerait a des milliers d'années pour un hamster, mais voila, j'ai un nouveau chapitre sous le coude a vous livrer.

Un gros come back, qui survient plus tard que je ne l'aurais voulu, mais on n'a pas toujours le temps de faire ce qu'on veut, mais j'vous l'avais promis, et le voila !

La suite devrait suivre, peut etre pas aussi vite qu'avant, car j'ai moins de temps pour écrire, et qu'il faut que je réorganise un peu toute l'histoire, mais elle suivra, foi de Diaclase !

bon, sans plus attendre, le trentieme chapitre, un chapitre tranquilou, ou on met fin au combat, ou on vole a dos de gros pigeon, ou on va boire du thé, ou on dit des trucs horribles aux patients comme dans Dr House, et ou on écoute de la flute aussi.

Fin vous verrez bien

J'espere que ca vous plaira, et que j'ai pas trop rouillé, la suite sera plus sympa, promis ^^

Chapitre 30 :

Diaclase a écrit:

XXVIII


« Trompe la Mort et tais toi, trois petits tours et puis s’en va…»
-Noir Désir.

Elle ouvrit les yeux. Une lumière vive comme le soleil la brula immédiatement, si bien qu’elle les referma aussitôt. Elle respira profondément, et se réveilla doucement. Tout son corps n’était plus que douleurs et torsions. Elle tenta de remuer les orteils mais n’y parvint pas. Son épaule douloureuse la lançait, et sa jambe droite était glaciale.
Allongée dans un lit, elle ne savait pas ou elle était. Elle se redressa tant bien que mal, et entrouvrant doucement les paupières. Elle était dans une petite pièce basse de plafond, où régnait un désordre sans nom. Des livres poussiéreux s’entassaient sur des tapis de papyrus et supportaient le poids de statuettes de bois étrange. Seshat était allongé à ses cotés, dans une baignoire improvisée en lit, sur un tapis de coussins et de couvertures. Des plumes noires et blanches trainaient autours de lui. Son poitrail était déchiré. De la pommade et des bandages masquaient partiellement les blessures. Il semblait dormir d’un sommeil agité. C’était la première fois que Soma voyait son ami dormir, les yeux fermés, dans la souffrance.

Le jeune enfant qu’elle avait pris pour son fils était assis au bout du lit. Ses cheveux noirs coiffés en arrière, vêtu d’un pagne blanc, il semblait être un garçon comme les autres si ce n’était ses yeux brillants comme ceux de Seshat et l’aura étrange qui semblait se dégager de lui. Une onde apaisante semblait se diffuser de son petit corps, comme s’il était l’innocence même. Le Khépri la regardait fixement, un sourire aux lèvres.

-Reposez vous, lui dit-il calmement, sinon le poison va se réveiller.
-Le…poison ? réussit à balbutier Soma.
-Ses armes étaient enduites de venin de crotale, ce qui ralentit votre respiration et paralyse quelque peu vos mouvements. D’autres effets peuvent survenir mais je ne les connais pas.
-Et Seshat ?
- Il va bien,
Fermez les yeux, je vais apaiser votre souffrance.

Il tendit sa main, qui irradiait d’une lumière banche, douce et apaisante. Il la posa sur le visage de Soma, qui ferma les yeux et sentit une vague de chaleur se diffuser dans son corps. Elle s’endormit aussitôt.

Des images étranges traversèrent alors son esprit embrumé. Un chat noir aux yeux bleus. Un vieil homme se tenant au dessus d’elle pendant qu’elle dort. Un temple perdu, creusé dans la roche d’une montagne rouge. Un serpent menaçant, la fixant de ses yeux dorés. Elle se voyait ensuite dans les airs, volant à travers les nuages, portée par un oiseau noir et blanc. Le Nil serpentait au sol, tranchant de son eau la sécheresse du désert…

Elle se réveilla au son mélodieux de la flûte de Kashya. Elle se tenait là, assise dans un coin de la pièce, jouant pour son amie sans avoir vu que celle-ci avait ouvert les yeux. Soma jeta un œil sur la couche de son ami, mais le primate avait disparu. Mais elle sentait qu’il n’était pas loin, et qu’il était en sécurité ; elle referma alors les yeux et apprécia quelques minutes la musique harmonieuse et apaisante dispensée par la musicienne. Elle se redressa ensuite dans son lit laborieusement.

-J’ai faim, déclara-t-elle, souriante.
-J’aurais du m’en douter que tu aurais soif d’autre chose que de musique, répondit son amie, lui rendant son sourire. Comment te sens-tu ?
-J’ai mal à l’épaule, et mon corps est engourdi. J’ai l’impression que mon sang ne circule plus qu’au ralenti dans mes veines. De plus, ma jambe est totalement paralysée, je ne sens plus rien, comme si elle était coupée. Et Seshat comment va-t-il ?
-Ses blessures étaient graves, et n’importe quel homme y aurait succombé, mais il est loin d’être un homme. Il s’est réveillé de sa torpeur il y a deux jours, et a veillée sur toi un moment. Nous avons mis des heures à le convaincre de manger un morceau et de se reposer. Mais un vieil ami a sut le convaincre. Mais l’important désormais c’est de te reposer. Cercle a enduit de pommade cicatrisante les plaies de ton épaule, et les quelques écorchures que tu avais. Il était disciple d’Asclépios dans sa jeunesse d’après Diogène. Et ta…
-Asclépios, le dieu grec des guérisseurs ? Cercle ? Mais où suis-je donc ? s’exclama Soma.
-A Thèbes la Grande, chez Cercle, un vieil alchimiste un peu fou qui est un vieil ami de Diogène, mais également de Seshat. Tu peux avoir confiance en lui.

Un homme extrêmement vieux, aux cheveux blancs hirsutes et à la barbe abondante entra dans la pièce avec un plateau. Deux drôles de petits verres ronds étaient posés sur le bout de son nez, faisant ressembler ses yeux à ceux d’un hibou. Il était seulement vêtu d’une grande toge sale et trouée. Il déposa une tasse de thé encore fumante et quelques dattes sur un tabouret à côté de son lit. Il regarda Soma en souriant qui le remercia d’un signe de tête et sortit de la pièce sans un bruit.

- Et comment suis-je arrivé ici, reprit la grande prêtresse, des centaines de lieues nous séparaient toi et moi. Le dernier souvenir que j’ai, c’est le visage angélique d’un jeune garçon…
-Il y a trois jours, un ibis gigantesque s’est posé sur le balcon. Ses plumes étaient magnifiques, noir comme l’encre, blanche comme la neige. Son regard était fait d’or pur. Il te portait évanouie sur son dos, toi et le Khépri. Il t’a déposée au sol, et s’est métamorphosé sous nos yeux en babouin. C’est alors qu’on a tous reconnu Seshat, qui s’est aussitôt écroulé. Nous l’avons soigné, et il a vite récupéré. Le poison qu’employait cette chienne n’a eu que peu d’effets sur lui.
Par contre il s’est répandu beaucoup plus vite dans tes veines, car la pointe de flèche que tu as reçue a permis au poison de se répandre directement dans ton muscle. Il ne te sera surement pas fatal, enchaina Kashya d’une voix hésitante, et Diogène est en ce moment même en train de chercher les ingrédients pour tenter confectionner un antidote selon les directives de Cercle, mais…
-Qu’est ce que tu ne me dis pas, ma sœur ? demanda doucement Soma, je sens que quelque chose te dérange.
-C’est ta jambe. Aucune magie, ni aucun remède ne ta la rendra. Elle est définitivement perdue.

Comme d'hab, vos avis seront plus que les bienvenus :)
Bonne lecture' ( quoique si vous en etes la, c'est que logiquement vous avez fini de lire, donc j'vous souhaiterais une bonne soirée/nuit/année/ranouka a la place ^^ )

Diaclase a écrit:

Wouah, ca fait bizarre de revenir poster un chapitre ici

Et moi, ça me fait bizarre de revenir reposter dans la partie création ^^.

J'ai fait une lecture en diagonale des derniers chapitres histoire de rafraîchir ma chère mémoire. Et vu que j'avais pas donné mon opinion pour le précédent chapitre, ben tu vas l'avoir là petit chanceux ^^:

Wahooo! (hum ça c'est pas vraiment un commentaire structuré donc je vais développer un minimum).
Ah mais le Khrépri...tout simplement parfait, surtout avec la dernière réplique du gamin qui achève le chapitre.
Et Soma me fait penser un peu à Ichigo lorsqu'un de ses proches est en danger et qu'il trouve le moyen de se relever pour tuer son ennemi. En tout cas, c'est une vraie tueuse, notre ptite Soma. En trois coups et c'est fini. Ca m'a bien plu tout ça.

Je vais aussi parler du chapitre d'aujourd'hui, ça fait quand même plus de trois mois qu'on l'attend celui-là ^^.
On retrouve de la sérénité dans ce chapitre avec l'image de l'enfant innocent (ou je devrais peut-être dire le Khrépri ^^), la musique envoutante de Kashya, la belle description de l'oiseau et le bon ptit thé habituel (ainsi que les dattes, d'ailleurs j'ai pratiquement toujours faim en lisant tes chapitres). Ca fait du bien d'avoir un moment de répis. T'alternes toujours aussi bien tes chapitres.

Hein mais sinon qu'est-ce qui se passe? Soma est handicapée à cause de sa jambe et genre rien ne peut la guérir?o_O
Oh je suis sûre que Kashya dramatise un peu trop la situation par rapport à la jambe. Avec Cercle ou quelqu'un d'autre, Soma ira mieux, pas vrai? Puis, Cercle a été le disciple du dieu des guérisseurs donc bon...

Ah ben là tu vas devoir continuer pour qu'on sache la suite. Au prochain chapitre!

ps: un petit oubli là:

Spoiler:

yorui a écrit:

Ah mais le Khrépri...tout simplement parfait, surtout avec la dernière réplique du gamin qui achève le chapitre.

Merci ^^
J'trouvais ca tentant, et depuis le temps qui fallait que je la fasse cette revelation, j'me suis dit que c'était le bon moment. D'un autre coté, j'voulais laiser planer le doute sur l'identité du gamin un moment, mais j'ai preferé tout lacher d'entrée de jeu ( pour une fois ^^ )

Citation :

Ca fait du bien d'avoir un moment de répis.

Et puis apres l'effort faut bien le réconfort. Et ca me permet de reprendre un peu tranquillement mon histoire, sans repartir sur un truc super compliqué non plus, tout en douceur...

Citation :

Hein mais sinon qu'est-ce qui se passe? Soma est handicapée à cause de sa jambe et genre rien ne peut la guérir?o_O
Oh je suis sûre que Kashya dramatise un peu trop la situation par rapport à la jambe. Avec Cercle ou quelqu'un d'autre, Soma ira mieux, pas vrai? Puis, Cercle a été le disciple du dieu des guérisseurs donc bon...

La, j'suis en plein débat avec moi meme, est ce que je lui coupe une jambe, ou pas...j'sais pas trop' ^^
On verra ca dans le prochain'

Merci pour ton avis yorui
Comme d'hab en fait ^^

Il l'a fait !
Merci beaucoup pour cette reprise douce et inquiétante.

Tout le monde étant enfin réuni, il devrait y avoir un nouveau plan d'action. Quoique, ça dépendra de ce qui arrivera à la jambe de Soma......

Et le chat, qui fait-il, pendant ce temps ?
Arf . J'ai hâte !

Tiens, toi qui voulait de snouvelles du chat Zu', en voila quelques unes toutes petites à la fin ^^

voici le chapitre 31, un p'tit chapitre ou on retrouve des idées dans sa tete de vieux fou, ou on achete des lentilles, ou on se regarde dans la glace en chantant "Miroir, o mon miroir, qui est la plus belle", ou on tente des opérations à la docteur house, et ou on apprend deux trois trucs, genre le prénom de la nana que Soma a découpé y'a pas si longtemps ^^
Un p'tit chapitre normal quoi.

Sans plus attendre :

Chapitre 31 ( avec une citation d'un membre du fofo' s'il passe par la ^^ )

Citation :

« Je savais que te transpercer le cœur allait te plaire. »
-Nephilim.

Soma passait son temps alitée, alternant de longs sommeils cauchemardesques et quelques moments de lucidité ou elle parlait seule à seule avec le Khépri. L’enfant divin lui apprit tout ce qu’il savait sur le projet des adorateurs d’Apophis, que ceux-ci tentait d’obscurcir le ciel afin de provoquer un terrible orage, qui leur permettrait de faire revivre leur dieu serpent :
-C’est dans ce but qu’ils mon capturé, avoua le jeune garçon. En me torturant, il m’empêchait de me concentrer sur mes prières afin que le soleil ne se lève, avoua le jeune garçon en dénudant son dos zébré de traits encore récents. Heureusement, je ne ressens pas la moindre douleur, déclara le Khépri en riant.

Le rire clair de l’enfant, son sourire innocent, tout rappelait à Soma son fils perdu, et pourquoi elle se battait. Mais se battre serait pour elle compromit, elle ne pourrait sans doute plus jamais se tenir debout. L’antidote confectionné par Diogène l’avait purgé du poison, mais sa jambe la relançait continuellement, et ses multiples tentatives de se lever se soldèrent toutes par un échec. Personne n’osait rien dire, refusant de voir la vérité en face, et tous continuaient de fouiller dans les multiples ouvrages de Cercle dans l’espoir d’une solution.

Seul Seshat passait ses journées sur le toit à méditer, priant avec le Khépri le matin, et discutant dans une langue étrange avec le vieil alchimiste le soir. Le soleil brillait sans interruption depuis plusieurs jours, et la température devenait insupportable dans l’atelier de Cercle. Personne n’osait envisager d’amputer la grande prêtresse, ce qu’il faudrait inéluctablement faire afin d’écarter définitivement le risque d’expansion du poison. C’est en allant chercher du poisson séché, des lentilles et de l’eau fraiche qu’il eu l’idée de la transposition. Il laissa tomber ses provisions en bas des escaliers, et grimpa deux à deux les escaliers, manquant de s’empêtrer dans sa toge. Le regard brillant, haletant de sueur, n’importe qui l’aurait pris pour un fou, mais quand il déclara qu’il pouvait sauver Soma, tous l’écoutèrent avec attention :

-Par Hermès, pourquoi n’y ai-je pas pensé plus tôt ?! s’exclama-t-il. La transposition. Voila ce qu’il nous faut. Si jambe il n’y a plus, jambe nous…

Diogène, Kashya et le Khépri regardèrent tout trois le vieil homme avec le même air ahuri.

-La transposition, reprit l’alchimiste qui reprit son souffle, est un vieux rituel seldjoukides, si ma mémoire est bonne, ou perse, je ne sais plus…
-Perse, le coupa Seshat qui rentra alors dans la pièce depuis le balcon, marchant sur les mains. C’est le guérisseur Muwafatt qui le découvrit.
-Exactement ! Ce rituel est encore utilisé par certains grands prêtres de Bastet, la femme chat. Grace à la magie des perses et aux soins appropriés, ce rituel peut redonner une nouvelle jambe à votre maitresse.
-Quel soulagement, souffla Kashya, je croyais que les Dieux nous avaient définitivement abandonné. Que nous faut-il pour réaliser cette opération au plus tôt,
-Oh presque rien, tout les livres nécessaires doivent trainer par ici. Il faut juste de quoi faire une pommade cicatrisante, des linges, de l’eau claire, et un sabre bien affutée pour trancher sa jambe morte, et celle qu’on lui offrira.
-Vous voulez trancher sa jambe ? déglutit Diogène.
-Pour la remplacer par une autre volée sur quelqu’un ? continua la musicienne.
-Exactement ! tonna Cercle, un sourire radieux aux lèvres.

La situation était impensable. Le Khépri, qui n’avait pas encore dit mot, pris la parole :
-Prenez ma jambe, monsieur. Je ne ressens pas la douleur, et je veux être utile à votre bataille.
-Inenvisageable, riposta aussitôt le vieil homme. Tu es bien trot petit, et le sang divin coulant dans tes veines empêcherait le bon fonctionnement du sortilège. De plus la douleur ne sera que temporaire, une fois la jambe sectionnée, le sort refermera aussitôt la plaie, annulant toute souffrance physique, comme si la jambe avait été ainsi depuis toujours. Non il faut quelqu’un d’autre d’assez fou pour offrir sa jambe, voila tout.


A quelques volées de flèches de là, dans une chambre luxueuse, aux murs de pierres sans fenêtres, la jeune femme au regard céruléen s’observait dans un miroir de bronze. Son bras droit s’ajustait parfaitement avec le reste de son corps, la transposition s’était parfaitement bien passée. La malheureuse avait été jetée à la mer encore vive, et personne n’entendrait jamais plus parler d’elle. Le reste de ses blessures avait presque disparu, seules de grandes cicatrices orneraient sa peau, s’ajoutant à toutes celles déjà présentes.
-Naja, cria une voix au loin. C’est l’heure.
La femme sortit alors de la pièce, seulement vêtue d’une grande tunique noire qui trainait au sol derrière ses pas. Un chat noir trottinait derrière elle.

Comme d'hab, avis, chèques de noel, toussa' :)

Tiens, en plus je me demandais quand t'allais nous sortir le chapitre suivant ^^!

Donc, finalement Soma pourra bien marcher si elle trouve une âme généreuse pour offrir sa jambe, "voilà tout". Ah j'aime bien ce "voilà tout" du vieux, ça me donne l'impression qu'il minimise la chose. Juste donner une jambe, après tout c'est rien ^^.

Oh et grande nouvelle du chapitre, le retour de la femme et la découverte de son prénom: Naja. Ca le fait bien, c'est court, simple et beau comme le prénom de Soma. Manque plus qu'un prénom au petit minou ^^.

Les chapitres qui suivent s'annoncent intéressants! : )

Edit: Yep, merci, zoyeux noèl!

yorui a écrit:

Ah j'aime bien ce "voilà tout" du vieux, ça me donne l'impression qu'il minimise la chose. Juste donner une jambe, après tout c'est rien ^^.

J'voulais donner toujours un peu l'impression du vieux fou a coté de la plaque, et le fait qu'offrir une jambe signifie que dalle pour lui correspondait bien a l'idée que j'en m'en faisait. De plus, ca rappelle un peu l'échange équivalent si cher au Full Métal Alchimist maintenant que j'y pense, ca fait un p'tit clin d'oeil :)

Citation :

Oh et grande nouvelle du chapitre, le retour de la femme et la découverte de son prénom: Naja. Ca le fait bien, c'est court, simple et beau comme le prénom de Soma.

Depuis le temps qu'il fallait que j'lui en trouve un a elle, j'ai vite fait une recherche internet avec ce qui tournait autour du serpent, et j'en avais marre, alors j'me suis dit Naja, ca fait quatre lettre, ni trop fille ni trop garcon, et ca fait un p'tit parallelle avec Soma, alors vendu ! ^^

Content que ca te plaise

J'essayerait d'écrire le prochain assez vite, surtout qu'il est dans ma tete gross modo ^^

Sinon, joyeux noel a toi yorui et a tous ceux assez fou pour me lire :)

Diaclase a écrit:

J'essayerait d'écrire le prochain assez vite, surtout qu'il est dans ma tete gross modo ^^

Sinon, joyeux noel a toi yorui et a tous ceux assez fou pour me lire :)

Diaclase, ça ne va pas du tout !!! :)
Les fous sont en manque.......
A quand la suite ?

Pfiou, heureusement que Zuljin est là pour faire ses réclamations, sans quoi je serais probablement passé à côté de deux chapitres tout neufs ! Je dis "neufs" mais c'est à prendre avec tous les guillemets du monde : la rédac' s'est stoppée il y a quelques mois apparemment. Sacrilège ! Hérésie ! Bref, c'est pas bien. En plus, je crois que j'ai arrêté de poster sur le forum au moment où la deuxième partie de la nouvelle a pris fin… Si c'est pas significatif, ça… En tout cas, je souhaite que nos demandes soient prises en compte et que la suite paraisse très bientôt.

Bon, je parle, je parle, mais pas des chapitres !

Pour le 30, ma foi, rien de spécial à signaler. C'est bon, ça se laisse lire sans souci. Comme tu l'as précisé ensuite, tu as fait en sorte de repartir crescendo, c'est pas plus mal… L'histoire de l'enfant innocent, je t'avoue que je le ressens un peu comme un cliché, c'est classique, mais ça fonctionne cependant très bien dans le récit. En outre, t'avais déjà fait fort pour l'identité même du Khépri, c'est difficile de taper encore plus fort. Parallèlement à cela, j'adhère toujours autant au personnage de Cercle, l'excellence de son rôle serait poussée au maximum si tu approfondissais davantage ses traits de caractère déments et son histoire personnelle… Petite suggestion, rien de plus. La chute (perte de l'usage de la jambe de Soma), c'est une façon intéressante de réinstaller une problématique mineure (puisque je suppose que la transposition sera efficace…).

Si je résume, c'est un bilan plutôt positif pour ce chapitre. Bilan positif qui, d'ailleurs, se prolonge pour le suivant. Relativement court mais utile, disons efficient. L'idée de la transposition est originale, c'est en effet un petit clin d'œil sympathique à Full Metal Alchemist, le concept est à creuser. J'ai également fait le lien avec Claymore, quand Claire reçoit le bras d'une de ses pairs. Comme Yorui, j'aime la réplique de Cercle en fin de phrase, "voilà tout"… Il dédramatise la situation, c'est le cas de le dire.

Diaclase a écrit:

Tiens, toi qui voulais des nouvelles du chat Zu', en voilà quelques-unes toutes petites à la fin

En effet, c'est limite homéopathique, là… Et dis donc, tu ne tâterais pas le terrain en nous montrant un Seshat qui est capable de se métamorphoser ? Il n'aurait pas le don d'ubiquité aussi ? Ainsi ça pourrait être lui, le chat ! Ouais, OK, ça fait too much…

Je terminerais ce post en te disant que ton style n'a pâti en rien de cette longue absence, tes écrits sont toujours aussi agréables à lire qu'avant, peut-être même plus. Il y a une nette amélioration dans la forme, les fautes d'orthographes ont quasiment disparu, c'est beaucoup mieux, le crédit n'en est que renforcé. Vivement la suite, on l'attend de pied ferme !

PS : Le guérisseur Muwafatt est sur Google ! Quand j'ai tapé son nom dans le moteur de recherche, je suis tombé sur ta page. XD

Ho ho ho !!!
Le pere noel est de retour' !!


C'est parti mode fossoyeur, on va deterrer les vieux topics poussiereux !

Et c'est pour la bonne cause, y'a une suite !!!

Mais deja répondons a la tres juste et tres complete critique de mon ami Cloud'kun :

Citation :

En outre, t'avais déjà fait fort pour l'identité même du Khépri, c'est difficile de taper encore plus fort.

Citation :

Parallèlement à cela, j'adhère toujours autant au personnage de Cercle, l'excellence de son rôle serait poussée au maximum si tu approfondissais davantage ses traits de caractère déments et son histoire personnelle…

Au menu ^^

Citation :

L'idée de la transposition est originale, c'est en effet un petit clin d'œil sympathique à Full Metal Alchemist, le concept est à creuser. J'ai également fait le lien avec Claymore, quand Claire reçoit le bras d'une de ses pairs. Comme Yorui, j'aime la réplique de Cercle en fin de phrase, "voilà tout"… Il dédramatise la situation, c'est le cas de le dire.

J'avais pas pensé a Claymore, mais c'est vrai que ca fait aussi clin d'oeil a ca, mais j'suis plus fan de FMA que de Claymore donc bon ^^ ( Quoique si j'devais faire des clins d'oeils a mes mangas preférés ca tournerait vraiment au trash ^^ )

Citation :

En effet, c'est limite homéopathique, là… Et dis donc, tu ne tâterais pas le terrain en nous montrant un Seshat qui est capable de se métamorphoser ? Il n'aurait pas le don d'ubiquité aussi ? Ainsi ça pourrait être lui, le chat ! Ouais, OK, ça fait too much…

Seshat, pouvoir prendre une autre apparence ???
Nooooooooooooon, loin de moi l'idée :)

D'un coté, si tu cherches les deux formes prises par Thot, nous retrouvons le babouin bien sur, mais aussi l'ibis, alors pourquoi pas :)

En tout ca ca fait plaisir de voir que j'interesse encore quelques personnes avec mes écrits, donc merci a vous, Zu', Yorui' et Cloud'kun !

La suite est ecrite, et traine sur mon ordi' dans mon appart', donc des que je remonte sur Besac', j'vous ramene ca tout frais, promis :)

Ca sera une suite un peu chelou, écrite en fin de nuit tres fatigué, j'sais pas trop ce que ca vaut, mais bon, j'vous en ferait profiter quand meme, et si c'est mauvais, vous n'hesiterez pas a lancer des caillous ^^

Ho, ho, ho !

C'est le farfadet de la bibliothèque diaclasienne. ^^

Dis donc, s'il y a bien quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas, ou en tout cas "plus", c'est bien de voir une mise à jour dans ton topic ! Comme je lis un peu tous les sujets que je vois clignoter sur ce fofo, j'ai vu que tu avais proposé à Yorui de lui envoyer les derniers chapitres de Soma, et j'ai failli me manifester par MP, mais j'ai oublié. Donc, ravi que tu comptes retaper ici les dernières nouvelles.

À très vite, j'espère.

Moi je ne t'avais pas oublié, rassure toi :)

Et j'ai pensé aussi a t'envoyer tout ca, mais quand j'ai vu que tu avais laissé une critique toujours d'actu sur mon topic, j'me suis dit, autant deterrer le truc, je suis qu'il passera par la, et je me suis pas trompé

En tout ca fait toujours plaisir de voir qu'on quelques lecteurs, c'est cool. J'espere vous mettre la suite en ligne au plus vite, je rage deja de ne pas pouvoir filer dans mon appart' d'étudiant aujourd'hui meme pour aller chercher tout ca.

Pasque écrire la suite alors qu'il me manque deux chapitres que j'ai pas sous le nez, c'est dur.

En tout ca, j'peux d'avance te dire que la suite va mettre l'accent sur une certaine jeune et jolie musicienne...

PS qui n'a rien a voir : Tres joli kit Cloud Kun :)

Nan mais ho, c'est quoi ce bordel !! Je vois ce topic qui clignote avec un dernier posteur nommé "Diaclase" et y'a même pas de suite ???
C'pô bien........
Nan sérieux ! Si j'avais l'âge de Soprano ou tite_gonZ, je serais en pleine crise cardiaque là....

Bon, plus sérieusement, ça fait bien plais' de savoir que la suite est en chemin.

Diaclase a écrit:

En tout ca, j'peux d'avance te dire que la suite va mettre l'accent sur une certaine jeune et jolie musicienne...

Niiiikel.
N'hésite surtout pas à développer bien comme il faut le max' de personnages. Y'a des gens (dont moi) qui adorent ça : je sais pas trop comment le dire, mais je trouve que ça donne plus de "corps" à une histoire.

Yeah, un autre lecteur qui se réveille !

( Bon d'accord c'était plutot moi qu'étais en letargie, j'avoue ^^ )

zuljin a écrit:

Nan mais ho, c'est quoi ce bordel !! Je vois ce topic qui clignote avec un dernier posteur nommé "Diaclase" et y'a même pas de suite ???
C'pô bien........

La suite est deja ecrite, est sera centrée sur la jolie musicienne a gros seins, et je croyais l'avoir la, et quand j'ai fouiné dans mon dossier sur disque dur externe, damnned, j'l'ai oublié sur mon autre ordi, donc des que je rentre sur mon appart, je poste ca depuis la fac ! ^^

Et pour les autres persos, c'est prevu, sans aller jusqu'a pondre un passé de ouf et une histoire complexe a chaque protagoniste, j'ai prevue de laisser un petit moment de gloire a tout ceux la :
-Diogène
-Cercle
-Kashya

Et ca sera deja pas mal :)

Une jolie musicienne ? classe, t'as gagné un lecteur o/

The 4th a écrit:

Une jolie musicienne ? classe, t'as gagné un lecteur o/

J't'en pris, tu peux tout lire, tout est sur mon sujet

Et tu verra qu'effectivement y'a une jolie musicienne, que tout le monde aime bien apparament :)

Yop'

Le fameux chapitre dont je vous parlais, avec la musicienne ^^

Donc un chapitre avec des couloirs, des coups de masse dans la gueule, des mecs poilus, des sauveurs a la sauvette, et d'autres trucs :

Citation :

III


« L'homme est un animal qui ne peut être endoctriné que par la cruelle expérience. »
-Casanova.

-Prend ma jambe, ma sœur, je ne serais jamais aussi forte que toi, déclara Kashya.
-Hors de question, répliqua aussitôt la grande prêtresse. Je ne me le permettrait jamais.

La musicienne eut beau insister, Soma détourna le regard et se blottit dans ses couvertures. Personne n’osait parler, sauf Cercle qui fouinait dans ses vieux ouvrages en chantonnant une vieille chanson nubienne. Diogène évoqua la possibilité de prendre la jambe d’un condamné a mort, ou d’un criminel quelconque, mais cela prendrait plusieurs jours pour trouver un tel homme.

La lune brillait haut dans le ciel, aux cotés des étoiles lumineuses. Kashya emprunta une grande cape sombre à large capuche dans un coffre éventré, et passa son poignard à sa ceinture. Un plan prêté par Cercle était plié dans sa ceinture. Si elle ne pouvait ni offrir sa jambe, ni se battre contre un Dieu, elle pouvait ramener une jambe à celle qu’elle considérait comme sa sœur. Elle avait longuement discuté avec le vieil alchimiste qui lui avait expliqué le fonctionnement du rituel, et elle avait élaboré un plan.
Cercle dormait sur le balcon, malgré la fraicheur nocturne, et Diogène ronflait aux cotés du Khépri. Seshat devait sûrement veiller sur Soma, elle pût ainsi facilement se faufiler dans l’escalier et disparaitre dans les ténèbres. La colère qu’elle éprouverait pour elle-même, pour sa faiblesse et son inutilité aveuglait son esprit.

Elle erra quelques temps dans les rues de la ville, seulement peuplées de catins et d’ivrognes que les tavernes vomissaient à intervalle régulier. Marchant d’un pas rapide et léger, elle s’engouffra dans une artère sombre, et poussa une lourde porte de bois. Elle prit quelques instants pour regarder le plan, et après quelques mètres dans des caves abandonnées de tous, mais pourtant éclairées, et trouva l’entrée secrète qu’elle cherchait. Un tapis élimé dissimulait mal la large trappe que Kashya souleva non sans mal. Elle décrocha une torche d’un des murs de la cave, et éclaira le trou béant s’ouvrant devant elle. Une échelle de bois était fixée tant bien que mal au mur, et s’enfonçait dans l’obscurité. La musicienne poussa du pied un caillou dans les ténèbres, qui atteignit le sol au bout d’une ou deux secondes. La descente ne serait donc pas longue, se dit la jeune femme. Sur ce, elle s’engouffra sous terre, refermant la lourde trappe derrière elle.

Elle descendit les barreaux avec prudence, tenant sa torche loin de ses vêtements ; et son pied toucha bientôt le sol irrégulier du souterrain. Elle y était, dans les sous-sols de Thèbes la Grande, le penchant sombre de la cité, où se réfugiait toute la vermine de la métropole.
La main sur son poignard, l’autre tenant sa torche, elle avança. Les tunnels étaient innombrables, parfois simplement creusés dans la terres et soutenus par quelques poutres, parfois de vastes caves spacieuses et presque entretenues. Se séparant parfois en quatre ou cinq artères différentes, et Kashya n’eut d’autre choix que de s’aventurer au hasard dans ce dédale. Quelques gros rats détalèrent devant elle, tout comme quelques araignées galopant au plafond. Elle croisait parfois des formes sombres dormant sous des paillasses grouillantes. Plusieurs ne semblaient plus bouger depuis longtemps. D’autres semblaient se mélanger, copulant dans la saleté. Elle tenta d’interroger certains de ces hommes, mais aucun ne semblait parler égyptien, ou ne voulait pas l’aider. « Plutôt normal, se dit la jeune femme, dans un lieu comme celui-ci ou chacun lutte pour sa propre survie. » C’est alors qu’un hurlement de douleur se répercuta sur les parois des souterrains. Kashya identifia la provenance du cri, et s’élança dans la direction qu’elle pensait être la bonne, espérant trouver les disciples de Seth le Faux-Dieu. Par chance pour elle, d’autres cris inhumains continuèrent d’arpenter les couloirs. Elle courait maintenant, pour sauver la victime hurlant sa douleur, quand au détour d’un couloir elle aperçut une silhouette, sombre et hirsute, frappant d’un bâton clouté une jeune fille rampa devant lui. L’arme vulgaire s’écrasait avec un bruit horrible sur le dos de sa victime dont ont entendait les côtes se briser sous l’impact. Son dos était maculé de sang et de poussière, et l’homme sale et puant l’invectivait tout en levant à nouveau son arme ensanglantée.

-Arrête ! lui cria Kashya.

L’homme, qui devait faire deux têtes de plus qu’elle, la regarda droit dans les yeux. Sa puanteur était presque palpable, et la musicienne n’arrivait pas à faire la différence entre les haillons, les poils, et la poussière qui l’habillait.

-Toi aussi tu en veux, ma jolie ? lui répondit l’homme en bavant.

Il s’avança vers la jeune femme, son arme baissée, tendant la main en avant pour caresser la poitrine de Kashya. Celle-ci, luttant contre sa répugnance le laissa faire, et attendit que le sauvage soit près d’elle, assez près pour lui palper les seins avec rudesse.

-Voila, si tu es sage, je ne te ferais aucun mal, petite chienne, cracha l’homme, et si par ta...

L’ogre était assez près. Le couteau se plantant dans sa gorge l’empêcha de poursuivre sa phrase. Mais la mort ne l’emporta pas de suite. Il repoussa Kashya violemment, et malgré le sang gargouillant dans sa gorge déchirée, il envoya dans un dernier sursaut de rage sa masse d’arme improvisée vers la musicienne, qui ne put éviter la frappe. Les clous de l’arme lui entaillèrent profondément l’épaule, et lui arrachèrent un cri. Le matamore s’écroula la seconde suivante sur le sol, avec fracas, comme si une montagne s’écroulait.

Pas aussi prompte et résistante que Soma, elle n’arrivait pas à canaliser la souffrance qui irradiait son bras. Et s’assit quelques minutes contre un mur afin de reprendre son souffle, et de panser sa blessure en déchirant un bout de sa cape. Sa torche s’était presque éteinte, mais luisait encore faiblement dans la noirceur des boyaux souterrains. Elle qui voulait réussir à capturer un disciple du Grand Serpent pour lui offrir sa jambe à Soma, se rendit compte de son attitude téméraire. Elle n’était pas de taille à lutter contre de tels adversaires, si même une crapule n’ayant pas vu le soleil depuis des années était capable de la mettre hors d’état de nuire. Elle n’avait pas réussit à trouver un disciple du Faux-Dieu, et l’homme qu’elle venait d’abattre, bien qu’il mérite largement qu’on lui arrache sa jambe, ne pourrait jamais convenir étant donné sa corpulence. Et même s’il aurait été plus svelte, dans son état elle n’aurait jamais put le remonter jusqu'à l’air libre. C’est alors qu’elle pensa à la jeune fille qu’il était en train de battre à mort.

Elle se redressa tant bien que mal et s’approcha de la silhouette au sol. Presque nue, les vêtements en lambeaux, la gamine qui ne avoir vu qu’une quinzaine de printemps, ne respirait presque plus. Le sang s’écoulait de ses blessures, et rien ne pourrait plus la sauver.
La seule chose que pouvait faire la musicienne était de rendre son tourment moins pénible.
Elle prit la tête de l’enfant, et la déposa délicatement sur sa cuisse, puis sortit sa flûte. Elle la porta à sa bouche, et entama un air mélancolique, ponctué de quelques fugues brèves et joyeuses. La musique sembla envahir toute l’atmosphère autour deux, et bientôt, un fin sourire se dessina sur les lèvres de la jeune fille, qui mourût ainsi.

Elle pria ensuite longuement pour le repos de la jeune fille dont la vie venait de quitter le corps ; puis tenta de la porter sur son dos. Elle ne pouvait se permettre de revenir blessée, sans aucun résultat. Il fallait qu’elle rachète son attitude irresponsable. Même si on devait la punir dans l’autre monde, elle se battrait, elle aussi pour protéger ce qui lui était cher.

- Pardonnez-moi, maître, j’accomplis cette action à regret, mais pour le bien de la loi de Maât.

Elle pouvait marcher lentement, mais ne pourrait lutter contre d’autres éventuels ennemis, et encore moins remonter l’échelle avec son fardeau, si encore elle arrivait à la retrouver. Elle maudit une fois de plus sa faiblesse, et son entreprise futile et irréfléchie. Le corps pesa bientôt sur son épaule meurtrie, et elle s’écroula au sol. Les larmes du désespoir commencèrent à apparaitre aux coins de ses yeux, quand une lueur de torche déchira la toile noire du tunnel qui s’étendait devant elle.

-Ainsi te voila enfin, Tâches de Rousseur, déclara affectueusement Diogène.

J'le trouve un peu bizrre, comme si j'avais un peu perdu la main, mais bon, comme d'hab, avis, cheques, caillous sont les bienvenus'

Yeah, Soma and co reprennent du service pour le bonheur de tous les petits lecteurs avides et dépendants d'aventures que nous sommes devenus… Et quel chapitre ! Je n'en attendais pas moins, tout en délicatesse et brutalité à la fois… Permets-moi de t'assurer, malgré tes craintes, que ton style n'a pâti en rien et que tes anciennes lacunes se sont volatilisées.

Alors, comme introduction, c'est bien beau, mais dans les détails, ça fait :

- Alors qu'avant, tes chapitres pouvaient manquer occasionnellement de fluidité au niveau des transitions et des paragraphes, je trouve que tu manies de mieux en mieux les changements de scènes, c'est subtil et léger.
- Les métaphores et les images sont plus appropriées, plus recherchées, on dirait qu'elles ont "mûri". Par exemple, j'ai bien apprécié le : "Elle erra quelques temps dans les rues de la ville, seulement peuplées de catins et d'ivrognes que les tavernes vomissaient à intervalle régulier".
- Tu nous avais promis du lourd avec la musicienne, c'est prometteur. C'est un personnage qui gagne de plus en plus en profondeur (déjà visiblement plus profond que le gouffre dans lequel elle s'enfonce en début de chapitre), elle a dépassé le stade du "character sympatoche", elle semble avoir elle aussi grandi, à l'image de ta façon d'écrire.
- Des tournures de phrases sont impeccables, le genre de trucs que je note pour m'en inspirer lors d'une éventuelle rédaction future : "L'ogre était assez près. Le couteau se plantant dans sa gorge l'empêcha de poursuivre sa phrase. Mais la mort ne l'emporta pas de suite. Il repoussa Kashya violemment, et malgré le sang gargouillant dans sa gorge déchirée, il envoya dans un dernier sursaut de rage sa masse d'arme improvisée vers la musicienne, qui ne put éviter la frappe. Les clous de l'arme lui entaillèrent profondément l'épaule, et lui arrachèrent un cri. Le matamore s'écroula la seconde suivante sur le sol, avec fracas, comme si une montagne s’écroulait."

Pour les petits défauts (car oui, faut pas pousser ), j'en vois pas énormément mais voici quelques phrases qui m'ont semblé bizarres :

Citation :

Un tapis élimé dissimulait mal la large trappe que Kashya souleva non sans mal. […] Une échelle de bois était fixée tant bien que mal au mur […]

Répétition du mot "mal" trois fois en si peu de temps, ça fait trop. Tu avais une douleur quelconque quelque part ce jour-là ? XD

Citation :

Elle courait maintenant, pour sauver la victime hurlant sa douleur, quand au détour d’un couloir elle aperçut une silhouette, sombre et hirsute, frappant d’un bâton clouté une jeune fille rampa devant lui.

"Hurler sa douleur" ? Je t'avoue que j'ai souri, j'ai pensé à "pleurer sa race". Et il ne manque pas un "nt" à "rampa" ?

Diaclase a écrit:

J'le trouve un peu bizrre, comme si j'avais un peu perdu la main, mais bon

Ce sont des baffes que tu vas te prendre, si tu dis des bêtises pareilles encore longtemps ! Comme je l'ai dit, tout va en progressant, ce nouveau chapitre annonce bien la couleur des suivants et je ne veux que m'impatienter de les voir devant mon écran. Bonne continuation, continue comme ça surtout, et puis que l'inspiration ne te lâche pas.