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 Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3

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Atomos
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MessageSujet: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeLun 28 Juil 2008 - 15:08

Alors bon ben ça y est je crée mon topic qui hébergera sous peu ma fiction...
Mais avant de la mettre (ne me tuez pas s'il vous plait :pitie:! :pitie:! Je paierais une tournée promis), je vais mettre un petit poème que j'ai écrit. Le thème est sur l'émotion que j'ai ressentit lorsque j'ai vu la personne dont je suis amoureux embrasser son petit copain.

Citation :

Aussi acide que la haine est froide
Aussi acide que la colère est chaude
Tenaillant mon corps,
Torturant mon coeur
Semblable à une lame enfoncée jusqu'à la garde
Dans l'organe pompant le liquide vital
Faisant passer amour pour douleur et mort
N'acceptant plus la réalité
Prête à tout pour obtenir son but
Elle annihile et détruit tout obstacle
Lui faisant face
Oubliant l'origine de ce qui l'a infanté
Porteur d'espoir et de jours heureux
Un mot parmi d'autre : amour
Elle le détruit et le fait oublier
Le transformant en objectif à atteindre
Et quelque soit le prix à payer
Poison se répendant dans les veines,
Elle fait souffrir en pensant à l'amour
Provoquant le rejet de l'être aimé
Priant que celui-ci n'ait jamais existé
Pour que toute douleur cesse
Pour sortir des ténèbres dans lesquelles
Elle a enfoncé celui qui la subit
Causant douleur provoquant
La chute des perles d'eau
Causant haine et rejet de soi-même
Ne devant pas lui céder,
Accepter le fait de ne pouvoir l'avoir,
Le désirant en secret,
Préferant couper liens
Pour ne le blesser
Souffrant en silence
Elle ne porte qu'un nom,
Symbole de douleur de coeur,
Elle se nomme jalousie.

Voilà, critiques bienvenues en attendant le prologue de ma fiction, qui sera mis en ligne le 31 normalement !!


Dernière édition par Atomos le Jeu 28 Aoû 2008 - 13:39, édité 4 fois
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Diaclase
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeLun 28 Juil 2008 - 15:36

A !
Le topic de tes écrits !
C'est pas trop tot cool ca :)

Bon, alors un p'tit poème, moi étant friand de poème, je fonce.
Et la, pof, j'aime bien.
Le thème de relations amoureuses, jalousie, tout ca, est tres tres classique, mais la facon de le dépeindre déja moins ( et tant mieux :p )
Alors mes p'tites critiques !

Citation :

Dans l'organe pompant le liquide vital

J'aime pas trop le mot pomper, que je trouve vulgaire, ou tout simplement innaproprié, un verbe rappelant le vol me paraitrait mieux, comme voler, piller, dévorer, dérober tout ca, m'enfin c'est que mon avis ^^

Sinon, je trouve que ca manque de rythme, tu aurais du te servir d'alenxandrins croisés avec des vers de 8 ou 9 pieds, ou alors opter pour une rythme croissant, ou décroissant, selon ton ressenti de ce moment :)

M'enfin une fois encore c'est que mon avis, mais dans le fond j'aime bien ^^

Continue !
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeMar 29 Juil 2008 - 15:03

Citation :
C'est pas trop tot cool ca :)
Diaclase, Shinzô souhaite te transpercer, n'ai pas peur !!!

Citation :
Le thème de relations amoureuses, jalousie, tout ca, est tres tres classique, mais la facon de le dépeindre déja moins ( et tant mieux :p )

Merci en fait, j'ai écrit un peu ce poème pour coucher ce que je ressentais tellement ça m'avait fait mal d'apprendre ça.
Et "pomper" fait réference à l'action que fait le coeur, il est considerable comme une pompe, mais je suis d'accord à 100% avec toi, mais ce verbe est le moins pire que j'ai trouvé.

Citation :
M'enfin une fois encore c'est que mon avis, mais dans le fond j'aime bien ^^

Continue !
Merci beaucoup de ton avis ça me fait plaisir.

Et allez je poste le prologue du premier tome de mon roman, qui s'annonce (la saga) longue et pleine d'action (vous en faites pas le scénar' est presque tout ecrit dans ma tête juste quelques détails à fignoler...)

Citation :
Prologue : La tour dans la plaine


Il se souvenait...
Il y a de cela un mois, Héllèdaëlle l'avait chargé d'une mission de la plus haute importance : lui, Aptos, mage de la cour expert en Arcanes de la Méditation, devrait poursuivre la trace d'un homme. Pour réussir cette tâche, on lui attacha huit soldats courageux et vaillants. Et après une cérémonie de départ ou d'adieu selon le point de vue des personnes présentes, le groupe partit sans se retourner.
Cela faisait maintenant un mois qu'Aptos et ses compagnons, voyageaient de par le monde. Mais depuis une dizaine de jours, ils avaient pénétrés dans un lieu maudit nommé « Ikji Miro » ou Forêt du Désespoir. Ce lieu était sans aucun doute effrayant, car nulle lumière ne venait jamais toucher le sol, donnant la terrifiante et inquiétante impression d'être enfoui dans les ténèbres et que nulle magie, ou si peu, n'arrivait à la cheville de la puissance mystique de ce lieu.
La magie. Aptos, qui était en tête du petit groupe, préféra ne pas penser au niveau extrêmement bas de sa puissance magique, qui avait cessée de se régénérer depuis qu'il était entré dans ce lieu maudit. Les quatre guerriers, qui pourtant maîtrisait les bases de l'utilisation de la magie, ne s'en était pas rendu compte car ils ne s'en servaient qu'extrêmement rarement et qu'ils ne connaissaient que les sorts les plus simples et basiques.
Dix jours. Ils étaient dans cette forêt depuis déjà une dizaine de jours et quatre d'entre eux avaient péris, avalés par cette forêt. La première nuit, une meute de Loups Obscurs, créatures possédant l'organisation et les sens affûtés des loups et la force et la soif de sang des lycanthropes naissant lorsque ceux-ci rejetait et annihilait ce qui les attachait à l'humanité, les avait attaqués. Deux membres du groupe d'Aptos avaient péris en défendant leur compagnons pendant que ceux-ci s'enfuyaient aussi vite que le vent. Puis, un ou deux jours plus tard, l'un d'eux marcha par inadvertance sur une racine noueuse. La plante, une Défrichia Nomenclara, avait réagi en le considérant comme une source de nourriture. La plante avait ligoté le guerrier et injecté une toxine paralysante avant de le dévorer sans qu'Aptos eut le temps de réagir. Quant au dernier, sa mort remontait la veille. Une nouvelle troupe de Loups Obscurs les avaient pourchassés et le chevalier s'était battu seul, usant aussi bien de la magie que de l'épée. Il fut grièvement blessé, plusieurs fois mordu, mais ne s'était pas écroulé malgré la fatigue qui embrumait ses sens et brimait sa force. Mais, ayant perdu trop de sang et ayant plusieurs organes vitaux endommagés de façon irréversible, il demande à Aptos de le tuer. Celui-ci refusa puis finit par concéder le désir de ce soldat tombé au combat avec douleur.
Le mage savait que leur mission touchait à sa fin. Non pas qu'ils allaient la réussir, mais que leur ennemi allait arriver à son but et qu'il serait impossible d'annuler le fléau qu'il aurait libéré.
Puis, d'un coup, les ténèbres de la foret laissèrent place à une plaine éclairée par une pleine lune entouré d'étoiles. Et au centre de cette plaine, se trouvait une tour illuminant tout autour d'elle d'une fine lumière bleutée mais de façon irrégulière, comme si Aptos et ses alliés regardait une aurore boréale. Toute l'équipe s'immobilisa, surpris par la rapidité avec laquelle le paysage avait changé. Une pensée vint au sorcier mais il préféra la repousser, de crainte de ne pouvoir continuer sa route. Il ressentait la puissance mystique de la tour et se sentit presque écrasé par cette force qui était infiniment plus puissante que la sienne, tel une poussière face à une montagne.
Le groupe continua à avancer le plus prudemment possible, et ils s'approchèrent petit à petit du bâtiment. Sur les murs de celui-ci, un blizzard était représenter avec une force et une telle beauté qu'on avait l'impression que celui-ci était réel. Aptos frissonna en voyant cette gravure, un froid inconnu lui parcourait le corps.
A la lumière, les détails propres à chaque membre du groupe apparaissaient : la garde de l'épée de chaque guerrier était d'une couleur différente. On en voyait une bleue, une rouge, une jaune et une verte. De plus, chaque combattants avaient une armure légère et souple, mais assurant une bonne protection. Leur regard montrait une détermination assuré, même si la fatigue et la tristesse s'y lisait aussi. Aptos, quant à lui ne semblait pas porter de protection et d'armes tranchantes, mais avait un bâton d'une taille d'un mètre quatre-vingts, taillé dans un bois blanc. Ensemble, une fois devant la porte du donjon, ils entrèrent.
La porte du bâtiment grinça quand celle-ci s'ouvrit. Le groupe entra et le dernier soldat à rentrer referma la porte derrière lui puis regarda le lieu où il se trouvait. Ils étaient tout les cinq dans une grande pièce ronde au carrelage et aux murs marrons pâles et le tout baignait dans une semi-pénombre dû aux torches allumées posées contre le mur à intervalles irréguliers. Aptos se baissa et toucha le sol : sous la couleur marron qui était en réalité de la crasse, se trouvait un carrelage d'un bleu pâle. Un escalier, fait de pierre de la même couleur que la tour, leur faisait face et celui-ci s'élevait très haut dans la tour. Une rampe de fer rouillée et fragile offrait une maigre protection contre les éventuelles chutes.
Les cinq personnes montèrent ensemble les escaliers, lentement et sûrement, dans le plus grand silence. Le peu de lumière créait une sorte de pénombre où chaque ombre pouvait dissimuler tout ce que les peurs pouvaient imaginer.
Ils arrivèrent au sommet des marches, devant une porte en bois noircie et à la poignée dorée recouverte de crasse. Le chevalier à l'épée verte s'avança, tendit la main, attrapa la poignée de la porte et baissa son bras, puis poussa un cri lorsqu'il vit que sa main restait accroché à la poignée, loin de son bras. La coupure était réalisée proprement, comme si sa main n'était qu'un accessoire que l'on peut ôter à volonté. Les doigts tenaient encore fermement la porte, et l'on voyait que les vaisseaux sanguins étaient coupés de façon rapide, tel que les veines et autres artères ne puissent gicler le précieux liquide vital. N'importe quel épris d'anatomie avait devant lui une coupe parfaite de la main d'un humain. En paniquant, il se heurta à la rampe d'acier rouillée, et celle-ci céda. Le chevalier commença à tomber mais même si la chute ne dépassait pas une dizaine de mètres, il était déjà trop tard pour le sauver. Ce lieu, et le magicien l'avait senti, annihilait les forces du corps faisant de cette tour une épreuve mortelle pour quiconque ne possédant pas la moindre force mystique. Le corps du soldat tomba donc et cette chute parut pour ses compagnons, à la fois lente et rapide, comme si une mystérieuse force le maintenait suspendu au-dessus de la mort. A l'instant même où le chevalier vert toucha le sol, son corps se brisa en des milliers de morceaux comme s'il était fait de verre, offrant un puzzle à reconstituer. Son corps était devenu, en un instant, poussière. Le chevalier à l'épée rouge baissa la tête, puis se mit à murmurer, d'une voix semblable au vent, La Complainte de Lesshia, récit qui permettait de faire le deuil, apparut comme un réflexe depuis qu'il avait vu ses premiers compagnons tombés au combat.
Le mage s'approcha à son tour de la porte, concentra son énergie magique dans sa main droite, créant ainsi un halo violet pâle, puis délicatement, il posa sa main sur la poignée de la porte, et baissa la poignée avant d'enlever sa main. Il annula ensuite le halo mystique qui entourait sa main et sortit de la poche de sa tunique, une petite pilule, et celui-ci l'avala pour retrouver un peu de force. C'était son dernier comprimé. Plus jamais, il ne pourrait régénérer son énergie à moins de ressortir de la foret. Il décida de remettre cette action à plus tard et, fit signe aux trois guerriers d'entrer puis il entra à leur suite.
La salle dans laquelle ils se trouvaient étaient d'une telle luminosité qu'ils en furent aveuglés l'espace d'un instant. Un chemin de neige épaisse menait jusqu'à un autel où se trouvait un homme entièrement vêtu de noir. Tout le reste du sol n'était que glace, ainsi que les murs et le plafond. Aptos eut alors à nouveau le sentiment qu'il avait eu lorsqu'il avait découvert le lieu : de ténèbres, ils allaient vers la lumière. Aptos le savait, ils étaient condamnés.
L'homme qui était près de l'autel sembla se rendre compte de leur présence et se retourna. Derrière le masque lui dissimulant le visage, on pouvait distinguer un cruel sourire, semblable à celui que le bourreau doit avoir au moment où il abaisse la hache.
L'homme fit un geste de la main et un jet de feu noir se dirigea vers le magicien. Mais le chevalier à l'épée rouge s'interposa entre le mage et le sort et se fut lui qui périt, changé en poussière comme son défunt camarade mais avec l'impression d'être plongé en enfer.
Les deux derniers guerriers se précipitèrent sur l'homme en dégainant leurs épées, dans une tentative désespérée pour l'empêcher de nuire. Mais celui-ci tendit la paume de sa main vers le plafond, mit sa deuxième main par dessus et fit deux tours. Deux petites sphères se formèrent et ils les jeta en ciblant les deux soldats. Ceux-ci furent projeter par les sphères sur le sol glacé et se relevèrent, à priori indemne. Mais lorsque ceux-ci se lancèrent à nouveau à l'assaut, ils s'aperçurent qu'ils ne pouvaient se mouvoir, leur jambes étant prises dans de la glace. Et ils virent avec effroi, la glace avancer le long de leur tronc, atteindre et s'étendre dans les bras jusqu'à en geler l'arme qu'il tenait, avant que la glace ne remonte et ne gèle leur tête, les changeant en d'immaculées statues de glace.
Puis, l'homme fixa à nouveau le magicien mais un lien de lumière jaune sortit de la main du magicien, immobilisant l'homme en le ligotant. Le magicien en profita pour dire le plus puissant sort qu'il était en mesure de lancer :
« Ô Dieux et Déesses, la balance de la Justice dans une main et l'épée du Châtiment dans l'autre, emplissez de lumière divine et punitive celui dont l'âme n'a connu que ténèbres et mal. Quarantième arcane de la Méditation : Rayon de Justice »
Un épais rayon de lumière blanche se dirigea à toute vitesse vers l'homme, ligoté par la lumière jaune. L'homme souris et d'un coup détruisa le lien qui le retenait prisonnier apparemment sans le moindre effort et dit en faisant un mouvement de cercle avec son index droit :
« Quatrième arcane de la Foudre : Éclair de Rangikûen »
Un éclair noir jaillit de son doigt, transperça le rayon de lumière blanche comme une lame chaude coupe du beurre puis arriva au magicien et le réduisit en un amas de chair brûlée.
L'homme se retourna vers l'autel. A présent, il n'avait plus aucun ennemi en face de lui pour l'empêcher de mener à bien son plan et devenir le maître d'un monde dont il n'était pas d'origine. D'ailleurs, d'où venait-il ? Lui-même ne le savait pas car sa mémoire ne le ramenait qu'au moment où il était arrivé dans une foret, un soir d'orage. Rapidement, il fit sortir ses pensées de sa tête. Ce n'était pas le moment de réfléchir à son passé, mais juste à son futur.
Il sortit de son long manteau une sphère translucide et la stabilisa sur l'autel dans un petit creux, car le seul petit socle était déjà occupé par un orbe bleu pâle. Il posa ensuite une de ses mains sur chaque sphère et ferma les yeux. Puis, il prononça une longue formule, et l'orbe bleu se changea en une lumière qui entra dans le bras de l'homme, puis sortit par le bras qui était en contact avec l'autre boule. Quand cela fut fini, il rangea la boule qui avait accueillit cette puissance dans son long manteau noir, semblable à celui de la Faucheuse. C'était bon. Plus personne ne pourrait le tuer et le vaincre, de toutes les personnes vivant dans ce monde, il était devenu le maître. Nul n'aura la force de s'opposer à lui.
Soudain, il se retourna, et étira d'un coup son bras droit, et un fin éclair noir en sortit, se dirigeant vers la femme qui venait d'entrer dans cette salle, de façon si silencieuse que nul humain ne pouvait s'apercevoir de sa présence. Elle était d'une blancheur immaculée, semblable à la neige qui couvrait le sol de glace, et sa robe et ses cheveux donnaient l'impression d'être confrontée à une lumière vivante. La femme, tendit le bras et éleva la main, et l'éclair s'y heurta, puis disparut.
- Est-ce-que tu as l'impression de devoir m'attaquer alors que tout est fini ?, dit la femme
- Je ne compte pas te tuer maintenant, le sort de ce mage était quant même puissant pour quelqu'un comme lui, et j'ai eu un peu de mal à le parer, dit l'homme d'un ton qui semblait ironique.
- Ne te moques pas de moi, ta puissance excellait la sienne. D'ailleurs, tu aurais put le tuer de milles autres façons, alors pourquoi ce sort ?
- J'avais la flemme de le tuer d'une autre manière, et je voulais que cet idiot de mage voit dans sa vie un vrai sort. Au fait, pourquoi, parles-tu comme ça avec ton ennemi, Héllèdaëlle ?
La femme ne répondit pas, elle vit juste que l'orbe ne se trouvait pas sur son socle.
Ces faits se trouvent dans l'histoire de ce monde, mais nul ne sait ce qui ce passa avant que seul l'homme ressorte de la tour, la main gauche sur son flanc droit qui saignait abondamment et la main droite tenant une fine épée.

Commentaires, tournées de boissons... obligatoires bienvenue même négatifs, ça m'aidera à progresser.
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Cloud-kun
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeSam 2 Aoû 2008 - 9:26

Je ne suis pas ici pour commenter tes écrits mais plutôt… Non, je rigole. albino Je suis bien là pour ça.

J'ai bien remarqué que tu attendais des lecteurs, ce qui est normal, mais au vu de la longueur du prologue, je préférais prendre le temps de lire convenablement et de répondre quelque chose digne de ce nom. Enfin, ça, ce n'est pas tout à fait garanti. D'ailleurs, je pense que c'est la longueur qui rebute la plupart des potentiels futurs fans de cette histoire, ce qui est relativement dommage. Pour eux, hein.

Alors, on va commencer dans le sens inverse, histoire de ne pas faire comme tout le monde. ^^

Dès que j'ai eu fini la lecture, je suis resté un peu sur ma faim, j'avais l'impression de ne pas connaître encore assez Aptos et les autres combattants (leur état d'âme, leur caractère) avant qu'ils ne meurent. Je trouvais ça un peu regrettable mais, quand même, je me suis rappelé qu'il s'agissait d'un prologue, donc d'une entrée en matière, d'un avant-propos, bref ! Pas d'un chapitre à part entière. J'imagine que les personnages principaux seront Héllèdaëlle (beau prénom, au passage) et le mec de la tour. J'avoue ne pas avoir très bien compris la dernière phrase : Aptos n'est pas mort ? Éclaire-moi (si ça ne fait pas partie de l'intrigue, évidemment) ! Razz

J'attends de lire le premier chapitre pour voir la tournure des événements. Peut-être que tu devrais les raccourcir (au début) pour attirer des gens à lire l'histoire, quitte à rallonger au fur et à mesure. Perso, ça ne me dérange pas mais ce n'est que mon tout petit avis de rien.

Au niveau de la forme (je sais que vous l'attendiez tous, celle-là), j'ai relevé quelques phrases qui m'ont bien plues. Le genre de petites phrases qu'on aurait aimé pouvoir écrire, quoi.

Citation :
La première nuit, une meute de Loups Obscurs, créatures possédant l'organisation et les sens affûtés des loups et la force et la soif de sang des lycanthropes naissant lorsque ceux-ci rejetaient et annihilaient ce qui les attachaient à l'humanité, les avait attaqués.
Après avoir appris ce qu'était exactement un lycanthrope, j'ai encore plus aimé la fin de la phrase. Bien qu'un peu longue, elle sonne bien, c'est une phrase de conteur.

Citation :
Il ressentait la puissance mystique de la tour et se sentit presque écrasé par cette force qui était infiniment plus puissante que la sienne, telle une poussière face à une montagne.
C'est surtout pour l'image de la poussière face à la montagne.

Citation :
Le corps du soldat tomba donc et cette chute parut pour ses compagnons, à la fois lente et rapide, comme si une mystérieuse force le maintenait suspendu au-dessus de la mort.
Citation :
Héllèdaëlle
… Bah quoi ? Rolling Eyes

Ce sont les trois qui m'ont le plus flashé (et aussi celles que j'ai pu retrouver dans le texte). À côté, il y a quelques petites fautes d'orthographe (en fait, surtout des participes passés que tu as laissé à l'infinitif mais sûrement par distraction) et aussi autre chose avec laquelle j'ai du mal : les débuts de phrase par "Et" ou "Mais", que j'ai toujours trouvés bizarres.

Voilà. J'ai tout dit, je pense. En gros, ce qu'il faut retenir : ça s'annonce vraiment bien. La suite !
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeDim 3 Aoû 2008 - 9:43

Citation :
J'imagine que les personnages principaux seront Héllèdaëlle (beau prénom, au passage) et le mec de la tour. J'avoue ne pas avoir très bien compris la dernière phrase : Aptos n'est pas mort ? Éclaire-moi (si ça ne fait pas partie de l'intrigue, évidemment) !

Oui je peux répondre à ta question : alors OUI Aptos est mort et ne réapparaitra plus jamais et oui et non pour Héllèdaëlle et le mec de la tour (à savoir que ce qui s'est passé dans cette tour après qu'Aptos soit mort ou du moins une partie sera révéle au début du tome 2). Mais les personnages principaux sont huit et lis le chapitre 1, tu en decouvriras un.

Citation :
En gros, ce qu'il faut retenir : ça s'annonce vraiment bien. La suite !
Merci ça fait très plaisir.

Bon allez, rencontre avec un des huit personnages principaux. Pour vous situer un peu dans le temps, le prologue se situe quelques siècles avant le chapitre un.

Citation :
Chapitre 1 : Souvenirs...


D'un mouvement du bras parfaitement contrôlé et maîtrisé, preuve d'un long entraînement, Julien trancha en deux la créature de glace qui était devant lui. Malheureusement pour elle, ce monstre avait été victime de l'épée de Julien, une lame fine couleur saphir, une poignée tressée de fils d'or jaune et une garde simple mais majestueuse.
Julien se redressa et vit un autre Wärkôf avancé vers lui. Ces monstres étaient des âmes humaines ou démoniaques scellées à jamais dans la glace n'accomplissant que le sale travail que leur maître leur demandait une fois convoquées, des soldats serviles obéissants à des couards délaissant le combat mais savourant la victoire si celle-ci avait lieu.
Face à ce nouvel adversaire, Julien ne se laissa décontenancé. Il lâcha durant une fraction de seconde son épée, lorsque le monstre fut à moins de trois mètres, forma une sphère d'un bleu pâle tirant sur le blanc des deux mains,et la jeta sur le créature avant de reprendre en main sa lame. Lorsque la sphère toucha le Wärkôf, celle-ci explosa silencieusement en une fumée blanche Lorsque celle-ci disparut, le monstre de glace était enfermé dans la glace, tué par ce qui l'avait créer. Quelle ironie pensa Julien : un démon des glaces vaincu par la glace. Mais il n'eut pas le temps de se reposer, un nouveau monstre s'approchait de lui. Haut de plus de deux mètres, ce Wärkôf dominait Julien par la taille, ses bras plus épais que les jambes d'un humain, et les doigts de glace qui ressemblait plus à des faux qu'à des lames. Des faux constellées de sang, semblables à des perles rouges, et il en avait dix. Sans aucun doute, l'âme enfermé dans la glace était celle d'un démon, probablement puissant. Mais moins que Julien, et voir ce serviteur s'approcher de lui ne l'effraya pas. Il y a de cela six mois, il se serait évanoui s'il s'était retrouvé devant cette créature mais il avait changé. Des horreurs, lui et ses nouveaux amis en avaient vus pleins et en avaient affronter beaucoup. L'épée haute, Julien s'avança vers le monstre, fit un pas et...
...Se retrouva sur l'épaule droite de la créature. Là, il sauta en se couchant sur le côté et décrivit un seul mouvement d'épée. La tête du Wärkôf roula à terre à côté de Julien, séparé à jamais de son corps.
Lorsque Julien releva la tête, il vit une autre créature, beaucoup plus imposante que la précédente. Et celle-ci avait déjà le bras tendue prêt, à s'abattre. Julien vit le bras s'abattre et il ferma les yeux, prêt à accueillir la mort et il se souvint de comment tout cela avait commencé, comment sa vie avait basculer et comment il était arrivé à affronter un monstre animé par la magie...


Ce samedi là, Julien s'était levé plus tôt que d'habitude. Quand il habitait encore dans notre monde, Julien était un étudiant moyen, plus souvent à rattraper ses cours magistraux à la bibliothèque du campus qu'ils avaient manquer plutôt qu'à y assister, préférant rester dans son lit à dormir dans sa chambre étudiant, quitte à devoir faire des nuits blanches. Mais aujourd'hui était un jour spécial : un de ses meilleurs amis, qu'il connaissait depuis près de quinze ans, fêtait sa vingtième année, dans le célèbre labyrinthe végétal situé à une cinquantaine de kilomètres. Julien s'était donc forcé à sortir de son lit, et s'était préparé. Il avait ensuite fait son sac et y avait rangé le cadeau qu'il avait fait (un album photo de leurs quinze ans d'amitié) et un pique-nique. Rangé dans son manteau se trouvait son baladeur, dans une poche spécialement conçu pour et son portefeuille avec ses papiers d'identité.
Julien s'était donc mis laborieusement en route, mais une fois qu'il avait de la musique dans les oreilles, toute sa fatigue se dissipa. Il alla prendre le train, et après une heure de transport et un changement, il était arrivé à la gare la plus proche du dédale. Là, Samuel (son ami de longue date) l'attendait. Julien était le premier arrivé. Une fois qu'ils eurent échangés les salutations, ils parlèrent de tout et rien pendant dix minutes et virent arriver Stéphanie, Pierre, Annah, Sabrina, Antoine et Charles qui se mêlèrent à leur conversation. Puis, lorsque Charles eut saluer tout le monde, ils se répartirent dans la voiture de la mère de Samuel et celle de son père. Après quinze minutes de route, ils arrivèrent au labyrinthe où Antoine, Céline et Christophe étaient déjà présents (ils avaient fait route ensemble).
Unis comme les doigts de la main, la bande se dirigea vers l'entrée du dédale. La mère de Samuel était aller retirer les billets d'entrée. Avec chacun d'eux figurait un plan, le labyrinthe étant du taille gigantesque, on pouvait difficilement s'y retrouver même avec un plan. Le groupe d'amis se sépara et alla se répartir au niveau des différentes entrées (il y en avait quatre).
Dix minutes plus tard, Julien était en compagnie de Samuel devant l'entrée numéro deux. Un employé leur ouvrit alors la porte après leur avoir pris leurs tickets. Quinze mètres plus loin, ils arrivèrent à un croisement, où ils se séparèrent en se saluant de la tête.
Plus loin, Julien tourna à droite, puis à gauche, continua tout droit à un croisement en fourche et se cru dans un lieu irréel : devant lieu se trouvait une sortie : une arcane de lierre, formant une voûte naturel modifié par la main de l'homme pour indiquer un passage. Derrière, il voyait des arbres espacés. Il savait qu'après deux cent mètres de marche, se trouvait la sortie. Là, un employé du parc viendrait le chercher et le ramènerait à l'aire d'accueil où il attendrait ses amis et offrirait son cadeau à Samuel. Sans la moindre hésitation, Julien se mit à courir vers la sortie.
Lorsque dix minutes plus tard, Christophe se retrouva devant le même carrefour en forme de fourche, il prit lui aussi tout droit mais se heurta à un cul-de-sac. Résigné, il fit marche arrière et prit à droite.
Au moment exact où Julien avait franchi l'arcane de lierre, il n'appartenait plus au monde dans lequel il avait pratiquement accompli deux décennies, mais à un autre monde, où magie régnait sur technologie, un monde où son destin allait lui faire faire de grandes choses...

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Cloud-kun


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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeDim 3 Aoû 2008 - 11:46

Ah, ça, c'est marrant : comme toujours quand je lis un chapitre (que ce soit chez toi ou quelqu'un d'autre), j'ouvre la fenêtre de réponse et j'écris les petits trucs qui me passent par la tête pendant la lecture. Ce que j'avais écrit en premier, c'est : "Pas mal de confondre monde industriel actuel et magie", et, en fait, le monde magique est visiblement une dimension à part. C'est une bonne formule aussi. J'imagine que ce Julien n'est pas là par accident.

Bref, j'aime beaucoup la description du second Wärkôf. Le petit passage rétrospectif est placé au bon endroit, même si on sait que Julien va s'en sortir (personnage principal oblige), du moins pour l'instant. Pour le reste, c'est bien écrit, ce n'est pas lourd et on n'a pas besoin de faire une pause après chaque ligne, ni de relire quinze fois cette même ligne parce qu'on ne l'a pas comprise.

Bonne continuation. Very Happy
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeDim 3 Aoû 2008 - 14:26

Citation :
J'imagine que ce Julien n'est pas là par accident
Ben en fait si tu vois, lui et les autres héros en fait....*moment où je devoile l'intrigue* donc tu vois c'est vraiment enorme !!!

Merci encore pour tes petits commentaires, Cloud-kun. (En attendant ceux d'une personne dont le pseudo commence par "Diac" et finit par "Lase")

Bref voici dès à present le chapitre 2 !!! (non vous ne revez pas ^^)

Citation :
Chapitre 2 : Au bord du lac...


Julien continua à avancer le long du sentier qui se dessinait devant lui. Il commença par marcher lentement, puis comme l'excitation contenue en lui s'éveillait petit à petit, l'incitant à parcourir le chemin plus vite puis à courir tant il était pressé d'offrir son présent à son meilleur ami. Curieusement, quand il courait, il avait l'impression de ne pas avancer, comme s'il courait autour d'un cercle, tant le paysage alentour se ressemblait. Cependant, après une quinzaine de minutes de marche, le chemin s'ouvrit d'un coup et déboucha sur les berges d'un petit lac.
D'une dizaine de mètres de diamètre, ce lac semblait profond d'environ trois mètres et de nombreux poissons vivaient dans ce lieu isolé, au milieu d'une forêt silencieuse. Julien vit aussi, en s'approchant, quelques grenouilles partir dans l'eau, effrayé par l'approche de Julien, considéré par les grenouilles comme une menace. L'eau du lac était limpide et transparente comme du verre. La lumière du soleil s'y reflétait, faisant scintiller l'eau comme si c'était du cristal.
Julien mit une main dans l'eau du lac pour se rafraîchir le visage. Le contact de l'eau fraîche sur sa peau lui fit du bien, a peu près autant qu'un bain est relaxant lorsque l'on est stressé. Julien s'assit ensuite au bord de la rive du lac et sortit le repas qu'il s'était préparé. Il mangea en contemplant le paysage alentour, se demandant quand l'employé du labyrinthe viendrait le chercher.
Julien attendit environ une heure, observant durant ce laps de temps, le paysage qui s'offrait à lui tout en écoutant la musique qui sortait de son baladeur.
Enfin, Julien aperçut une femme se dirigeant vers lui. Elle était habillée simplement, d'un ensemble marron évoquant la couleur de la terre mouillée. A ses mains, elle avait des gants en cuir de la couleur de l'ensemble et Julien crut apercevoir une épée pendre négligemment à la ceinture.
La femme s'approcha de Julien. Lorsqu'elle fut à moins de deux mètres, elle s'arrêta et sembla jauger Julien, comme si elle estimait la valeur d'un meuble ou d'un précieux bijou. Julien n'aimait pas se sentiment d'être calculé et jugé sur son apparence. Cependant, il se trompait. La femme évaluait Julien non pas uniquement sur ce que son apparence laissait voir mais aussi sur des capacités dont le jeune homme n'avait pas idée.
Moins d'une minute plus tard, la femme se rapprocha de Julien. Celui-ci en profita pour engager la conversation :
« Euh..., dit-il d'une voix hésitante, est ce que vous êtes une des employées du labyrinthe ? »
Pendant une fraction de seconde, la femme sembla surprise, comme si Julien venait de dire une absurdité telle qu'il ne pouvait être que stupide. Cependant, ayant entrevu l'immense potentiel de ce jeune homme et connaissant le rôle qu'il devait jouer dans la guerre que ce monde connaissait, elle préféra se taire et répondre à la question posée de ce futur adulte au sortir de l'adolescence.
« Mais bien sur que non, répondit-elle spontanément, vous n'êtes pas dans un dédale, vous êtes arrivés là où vous deviez être. Maintenant suivez-moi, je vous prie. Vous avez un test à passer avant que je ne vous escorte au palais. »
Julien, un peu étonné par la réponse de la femme, la suivit d'un air étonné. Il ne nota le fait que la femme, tout en avançant, marmonnait une phrase. Il ne remarqua pas non plus la petite sphère bleue pâle, semblable à une perle qui se forma à sa main, pas plus lorsque la femme mit la petite sphère dans une flasque de verre contenant un liquide similaire à de l'eau.
La femme guida Julien vers un petit campement, où, après invitation de la femme, Julien s'asseya autour de ce qu'il restait d'un ancien feu.
"Je vous prie de m'excuser, jeune Élu si un tant soi peu vous en êtes un, mais je ne me suis pas présenter. Je m'appelle Sonäel, membre de la garde privée d'Héllèdaëllia. Puis-je vous demander votre nom et vous proposer quelque chose à boire ?, demanda Sonäel."
Julien ressentit la façon dont Sonäel avait poser sa question. Julien avait deviné qu'il s'agissait d'une question rhétorique, et que la femme ne l'avait posé comme tel que par pur politesse. Il répondit de façon hésitante, pensant qu'une réponse ne convenant pas à la femme lui vaudrait un coup d'épée :
"Je m'appelle Julien, étudiant en université. Et...oui je veux bien boire quelque chose"
Sonäel sortit une flaque de verre de son manteau et la tendit à Julien. Peu sûr de ce que celle-ci contenait, Julien la prit dans sa main droite, remercia Sonäel et ouvrit le bouchon. Julien porta ensuite le goulot à sa bouche, la femme ne lui ayant pas donner de verre. Pendant ce temps, la femme avait sortit une autre flasque et la buvait directement à la bouteille. Julien se décida à faire basculer le liquide dans sa bouche. Lorsque la première goutte du breuvage eut touché sa langue, Julien ressentit une intense sensation de fraîcheur, qui se répandit dans sa gorge, puis monta directement à la tête. Il eut l'impression que son cerveau se congelait. Julien souffla ensuite et l'air qui en sortit était froid. Il resta comme ça pendant deux minutes qui lui parurent longues si ce n'est éternelles, deux minutes pendant lesquelles son cerveau ne réagissait pas à tous les stimulus qu'on pourrait lui faire subir. Enfin, il sentit une légère chaleur envahir son corps et il lui sembla que son cerveau se décongelait (pour que celui-ci fut congelé à un moment) et que son corps retrouva son énergie et sa réactivité.
Alors Sonäel, une fois que Julien ait retrouvé un tant soit peu d'énergie, lui demanda de se lever. Julien se leva, ne comprenant pas ce que la femme voulait. Soudain, sans que celui-ci ne puis réagir, Sonäel était juste en face de lui, le bras tendu vers l'arrière et la main entouré d'un halo violet pâle. Elle frappa Julien avec le plat de la main au niveau du coeur et celui-ci fut projeté. Julien atterrit par terre et se releva sans prêter attention où Sonäel l'avait éjecté. Julien la vit alors s'agenouiller et dire :
"Bienvenue, ô Élu de l'Eau et de la Glace"
Julien réalisa alors où il était tombé. Il pensait qu'il se trouvait sur la berge du lac, mais en fait, il se trouvait sur le lac, debout au milieu de l'eau. Sous ses pieds, il voyait le fond du lac, ainsi que quelques poissons qui nageaient tranquillement, sans se soucier de la présence de cet intrus. Les yeux de Julien s'écarquillèrent : comment pouvait-il marcher sur l'eau ? C'était impossible !
Sonäel fit alors signe à Julien de revenir sur le rivage. Julien ne demanda pas à la femme de se répéter.
Lorsque celui-ci eut rejoint la terre, Sonäel lui fit signe de le suivre. Elle l'emmena dans la foret et elle alla chercher deux chevaux, tous deux aux robes marrons. Puis, elle aida Julien a monter son cheval puis elle monta sur le sien. Ensemble, ils partirent et quittèrent le lac aux eaux cristallines.
Quand Julien et Sonäel se furent éloignés du lac, un grand corbeau aux yeux rouges sang s'envola de l'arbre où il se cachait.


Dernière édition par Atomos le Mer 6 Aoû 2008 - 13:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeLun 4 Aoû 2008 - 16:50

Pour l'instant, je vais juste "commenter" [si on peut appeller ca commentaire] le poeme que tu as ecrit.

Deja, le theme lui meme, c'est pas vraiemnt mon domaine si j'puis dire, ou plutot, il ne me plait pas.
La facon d'en parler, c'est pas vraiment mon truc.
Personellement, quand jaloux, soit c'est une ipulsion breve et extremement forte qui arrive, soit c'est plus long, mais deja moins violent, et ca tend a se repeter...
Avis extrement subjectif, donc de ce point de vue, c'est plutot ... comment dire... pas trop ca pour ma part ^^

Moins personellement...
Opposer les attributs de la haine et de la colere d'un cote, et dire qu'elles se joignent en leur acidite [mot que je n'apprecie pas forcement] de l'autre, me fait un drole d'effet.
De plus, une repetiton de "aussi acide que..." des le debut, ca le rend assez mal pour moi.
"Aussi acide que la haine est chaude
que la colere est froide" passe mieux j trouve. Encore avis personnel ^^'

Par la suite, je rejoindrais Diaclase apres reflexion...
Un poeme blanc ne peut pas prendre trop de longueur, ni au niveau des vers, nie dans son entiter. Aussi, udonner du ritme [alexandrins toussa...] aurait ete tres judicieux.

Si tu l'as ecris pas impulsion sans reflechir, chapeau bas pour la construction.
Sinon, le paufiner, sa construction, sa ritmique, peut le rendre impec', on ne pourra rien dire dessus.

Bilan : plutot neutre. Les bons points rattrapent les mauvais, c'est plutot pas mal [vu comment je suis un co**ard avec des gens qui ecrivent des poemes Razz]

Bonne continuation pour la fic, qui s'annonce etre vraiment, mais alors vraiemtn pas mal ^^
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeMer 6 Aoû 2008 - 1:23

Et moi, je vais juster "commenter" ton dernier chapitre et non pas le poème parce que si j'avais voulu le faire, ça aurait déjà été fait. Le frein est que tu abordes un thème trop personnel pour que j'ose m'en mêler.

Bref, retour au récit.

J'avoue que j'avais une petite (toute petite) impression de déjà-vu quand la femme vient chercher Julien. Sois-en flatté ou non, mais ça m'a fait immédiatement penser à Harry Potter. Le gars, il est perdu, dans le flou, on vient le chercher parce qu'il est l'Élu. En même temps, peu de possibilités étaient plus envisageables que celle-ci. Reste maintenant à découvrir le pourquoi du comment ! Ce n'est évidemment pas la seule histoire qui débute de cette façon mais ma culture littéraire ne me permet pas d'en lister le quart. Quoi qu'il en soit, ça ne m'a pas empêché de lire ce chapitre d'une traite, preuve plus ou moins tangible que ça m'a plu. Le style est classique, plaisant.

En gros, on est toujours ici dans l'introduction, étape nécessaire et agréable. Pour la fameuse fin sur le corbeau, ça me paraît trop "facile" : peut-être qu'une allusion antérieure, floue et bizarre, aurait mieux donné. En plus, cette phrase est sans doute trop courte pour qu'on y eût pu porter de l'attention si celle-ci n'avait pas clos le chapitre. Enfin, ça a été mon sentiment sur le moment en tout cas.

Je sais, c'est facile de juger. Toujours est-il que ce sont, à mon sens, des détails. D'un point de vue global, c'est nickel, mais autant que j'essaie d'approfondir mon commentaire si l'occasion se présente. ^^

Citation :
Curieusement, quand il courait, il avait l'impression de ne pas avancer, comme s'il courait autour d'un cercle, tant le paysage alentour se ressemblait et qu'il avait l'impression de ne pas avancer.
Distraction ? Ou, du moins, c'est ce que je préfère croire. Si c'est volontaire, je ne trouve pas judicieux de répéter la même phrase. Les répétitions, ça peut être joli pour des mots et un certain type de phrases mais pas toutes. Enfin, je dis "joli" mais ce n'est qu'à titre personnel.
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeVen 8 Aoû 2008 - 17:21

Atomos a écrit:
(En attendant ceux d'une personne dont le pseudo commence par "Diac" et finit par "Lase")

Hein ?
On parle de moi la ?
^^

Bah, bien sur que je vais lire tout ca Atomos, j't'avais deja fait une critique complete quand tu m'avais passé ton projet par mail, donc c'est logique que je vienne voir la nouvelle tournure des evenements.

Alors, j'ai lu que le prologue, ce qui est deja pas mal, j'lirais le reste des que j'aurais un peu de temps ( ce qui est pas gagné en ce moment :s )

J'ai bien aimé, le prologue que je viens de finir, pasque la fin est bien. Ca laisse une tres bonne impression et l'envie d'en savoir plus. C'est un principe simple, mais diablement efficace, donc deja que du bon. Meme s'il était deja la dans la premiere version ce dénouement, c'est toujours bon. Dans le fond, l'histoire parait interessante, bien qu'un peux trop Héroic Fantasy a mon gout. Etant grand pratiquant de jeux de roles, et autres jeux videos de Fantasy, les lycans, les monstres, les magos, et tout le tintouin, je connais, donc c'est en territoire connu que je m'aventure. Le défaut, enfin, plutot le danger de partir sur un livre d'Heroic comme c'est le ca, c'est de tomber dans le cliché. Des elementaires de feux, des épées enchantées, on connait deja depuis FF'2 !
Donc il faut vraiment réussir a tirer ton épingle du jeu en proposant vraiment des choses nouvelles, et innovantes !

Bon, j'ai lu que le prologue, donc j'peux pas juger, mais j'te dis ce que j'aimerais lire plus tard : Des trucs surprenants et originaux, et pas une grosse épée magique et un dragon qui crache le feu ( bien que je pense pas que tu voulais partir la dedans ^^ )

Sinon, dans la forme, j'ai relevé quelques maladresse toujours la. Bien sur, c'est beaucoup mieux. On n'a plus toutes ces repetitions, qui faisaient tache dans le décor, et on n'a une lecture souple, assez agreable. Donc, cool. Par contre, un défaut au niveau de la mise en page, ca fait vraiment "paté", essaie de sauter des lignes, d'aerer, pasque je comprend qu'un bloc comme ca puisse dissuader plusieurs lecteurs potentiels.
Sinon, quelques tournures que je trouve étrange, des petits détails qui me chiffonent, des trucs comme ca, mais quelques bonne formules et autres images compensent, donc ca roule'

J'lirais la suite quand j'aurais un peu de temps'
Mais fin Aout j'bosse chez les fonctionnaires a la prefecture, j'devrais avoir touuuuuuuuuuuuut le temps qu'il me faudra ^^

Voila, mon commentaire, c'est fait' :)

Continue comme ca !
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeMar 12 Aoû 2008 - 9:14

Bon, je te fais moi aussi quelques commentaires, sur le chapitre deux (parce que j'ai vu que tu avais surtout des commentaires sur le prologue), pour que ça puisse t'aider à faire des corrections. J'ai mis en gras toutes les répétitions que j'ai pu trouver. Plusieurs remarques:

-Tu nommes toujours ton personnage "Julien" ou "il". C'est à cause de certaines tournures qui t'empêchent de le reprendre par d'autres expression comme "celui-ci", "ce dernier" ou tu peux même le nommer "l'élu" une fois qu'on sait qui il est.

-Pareil pour la femme. Tu pourrais en profiter pour la décrire un peu pour changer un peu tes formulations.

-Sinon, quelques fautes de conjugaison. Tu pourras facilement y remédier.

En somme, je trouve en fait que certaines successions de phrases pourraient être plus fluides si tu améliorais la reprise des personnages. Et surtout, il faut gommer les répétitions, comme pour le lac. Moi je travaille avec un dictionnaire en ligne des synonymes:

http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi

J'espère en tous cas que ça t'aidera^^

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3   Le récit d'Atomos : Tome 1 : le commencement chapitre 3 Icon_minitimeMar 26 Aoû 2008 - 9:37

Alors avant de poster le chapitre 3, je vais vous répondre :

D'abord Neph' :

Au niveau des attributd, personnellement, j'ai fais ça par comparaison, à savoir que haine = froid, colere = brulure, jalousie = acidité.
Et oui, je l'ai bien écrit comme ça, pris d'une impulsion soudaine.

Cloud-kun :

Merci pour cet avis, mais il est aussi vrai que l'on est actuellement dans l'introduction, et cette légère inspiration à Harry Potter est le seul moyen tangible pour donner des infos au héros. Et pour la phrase de fin de chapitre, je sais pas trop, mais il y aura sans doute une obscure réference à un corbeau.

Diaclase :

Promis, je continuerais à chercher des choses innovantes et spectaculaires mais j'ai quelques idées. En fait, défaut que j'ai remarquer, ça ne fait pas paté sur Word mais sur le forum donc je vais sauter des lignes à certains moments.

Nii-san :

Merci pour ton avis, je vais relire le chapitre 2 et essayer de trouver des synonymes comme tu me le dis. Merci aussi pour le lien vers le dictionnaire des synonymes.

Bref après tant d'attentes, voici, apres un remaniement scenaristique quasi-total, le chapitre 3, où on papote à cheval et où on se fait attaquer, mais rien de très passionant. (Pardon d'avance pour la longueur du chap', je suis pas arriver à le raccourcir)

Citation :
Chapitre 3 : Eau et sang


Dans un premier temps, la traversée de la foret se déroula tranquillement. Julien et Sonäel n'échangeait pas le moindre mot, bien que le seul désir de Julien aurait été de discuter avec elle pour comprendre comment il avait pu réussir à marcher sur l'eau. Quelle que soit la façon dont Julien essayait d'analyser ce qu'il venait faire, il ne trouvait pas la moindre explication. Il décida donc d'engager la conversation avec Sonäel.
"Euh..., dit-il d'un ton hésitant, j'aimerais savoir ce que je fais ici au juste. Et pourquoi vous m'appelez Élu ?"
Sonäel soupira et sembla, durant deux minutes, réfléchir à la manière dont elle pouvait répondre à ces questions. Elle décida de procéder de la même façon qu'avec les sept autres Élus.

- Bien, dit-elle, je vais vous raconter un peu l'histoire de notre monde. Vous êtes dans un monde où la magie a une grande place, elle est omniprésente dans presque tout ce que nous faisons. A une époque même, nous inculquions des fondements de magie à tous. Ceux qui se révélaient doués pour cet art pouvaient suivre une formation pour devenir mage. Mais bien avant que ce système là existe, la magie était une force dangereuse. Puis apparut un jour huit mages, qui a eu huit maîtrisaient les seize éléments qui forment les arcanes de la Magie. Il y avait Hydrinäel, maîtresse de l'Eau et de la Glace, Pyrinörd, seigneur du Feu et de la Lave, Sÿlvôr, commandant à la perfection la Terre et la Nature, Dombaldi, expert de l'Air et de la Vie, Lïù, mage des Nuages et de la Méditation, éléments permettant de contrôler les forces spirituelles, Frèl, maître de la Foudre et de la Mort, Adnilinia, guerrière maîtresse des arcanes de l'Amour et de l'Amitié, qui confère des capacités guerrières et d'espionnages et Flièa, experte de l'Univers et du Temps. Ensemble, ils ont scellées dans des cartes toutes les forces démoniaques de notre monde, et ensuite, ils séparèrent chaque Démon enfermé dans les cartes en huit cartes et ils constituèrent chacun leur propre livre des Démons. Mais Aralft, un puissant mage s'opposa à eux dans leur quête. Il alla jusqu'à pactiser avec le Démon du Mal pour acquérir la puissance nécessaire pour écraser les huit grand maîtres. Pour ce faire, le Démon du Mal lui créa l'Arcane du Mal, arcane que tous les êtres peuvent apprendre. Un terrible combat opposa Aralft aux huit mages. La bataille se conclut par la défaite d'Aralft et le scellement du Démon du Mal. Puis après, épuisé par ce combat, les héros utilisèrent leurs dernières forces pour bâtir un bâtiment destiné à accueillir les huit livres. Ils mirent en place des sorts inconnus qui font que seulement, si un jour le mal venait à réapparaître, alors des personnes pourraient les ouvrir et apprendre à maîtriser la puissance des Démons. Une fois cela fait, ils disparurent sans laisser la moindre trace. Ceci reforma entièrement la nature même de la magie. Avant, les mages utilisaient les forces des Démons malgré le risque, alors que maintenant, c'est leur propre puissance mystique qu'ils exploitent pour arriver à leurs fins. Ainsi, rares sont ceux ayant une vrai force.
- Mais alors, demanda Julien, pourquoi est ce que je suis un de leur représentant ? Il y a une menace si grande pour que vous n'y arriver pas seuls et que vous deviez faire appel au pouvoir de ces Livres des Démons ?
- En fait, nous ne vivons pas sous le risque d'une menace, mais sous le joug d'un homme qui s'est attribué lui même le titre d'Empereur. Personne ne sait d'où il vient, ni ne connaît son vrai nom. Seuls ses plus proches sujets et ses Djinns connaissent son visage. Il domine notre monde depuis des siècles et nous n'arrivons pas à le tuer et lui s'accroche à la vie par un moyen qui nous ait encore inconnu. Il dispose d'une puissance inimaginable. Quand il est devenu le maître, de nombreuses tentatives furent mises en oeuvre pour le renverser mais rien n'y faisait. En même temps, chaque jour, toutes les personnes souhaitant s'opposer à lui allait là où sont les Livres des Démons pour voir si par miracle ils n'étaient pas les Élus, les seuls humains à même de faire face à un tyran surpuissant. C'est là que c'est fondé le village de la Résistance, et c'est là notre destination. Et pour finir de répondre à votre question, quinze ans après l'accès au pouvoir de l'Empereur, il fut trouvé un humain ne venant pas de notre monde. Celui-ci réussit à ouvrir lorsqu'on lui présenta devant lui, le Livre des Démons appartenant à Sÿlvôr. Puis sept autres personnes comme cet homme furent découverts et eux sept ouvrirent les autres Livres. Mais l'Empereur eut raison d'eux peu de temps après. D'ailleurs, si vous tenez à le savoir, vous faites parti de la huitième génération d'Élus et vous pouvez être très fier car...

Sonäel dut interrompre sa phrase. Devant eux, un tronc d'arbre leur barrait la route. La femme fit signe à Julien de descendre de sa monture et de venir auprès d'elle. Cependant, à peine Julien eut-il mit un pied à terre que surgit aussi silencieusement qu'une ombre un homme que Julien ne pouvait voir mais que Sonäel reconnut. Il était grand, habillé d'une tenue noire comme la nuit sans lune. Des gants en cuir recouvraient ses mains. A sa ceinture pendait une épée dont la garde ressemblait à un cercle traversé par le pommeau de l'arme. Sonäel vit l'homme porté sa main à son fourreau et...
...Aussi rapidement que l'éclair fend le ciel, elle saisit Julien et le projeta. Tant pis, se dit-elle, il aura quelques bleus, à la rigueur une bosse mais au moins il ne sera pas dans l'état dans lequel il a failli être.
L'homme, la bouche dissimulée derrière sa barbe, sembla esquisser un sourire. Puis, il leva son bras droit et fit un signe de sa main gantée. Des bois alentours sortirent alors douze soldats, vétu d'armures légères, d'un petit bouclier et d'une épée.
"Allons, Sonäel, dit l'homme d'une voix tendre, laisse moi cet enfant. Tu as réussi à échapper à l'Empereur sept fois, mais malheureusement aujourd'hui ce n'est pas le cas. Et je préférerais éviter de devoir blesser l'Élu, même si pour arriver à l'obtenir, je suis contraint de te tuer."
Julien vit bien que Sonäel réfléchissait à une réplique, à une phrase choc, destiné à déstabilisé les soldats et ainsi pouvoir attaquer l'homme. Cependant, Sonäel resta stoïque et commença à se concentrer.
"Élu, dit-elle à Julien d'une voix faible, je vous prie de me pardonner de n'avoir pu terminer ma mission. Apprenez à maîtriser vos pouvoirs et dressez vous contre le tyran. Maintenant, fuyez."
Puis d'une voix plus haute et rapide, elle dit :
"Cinquième arcane de l'Air : Tourbillon du maelström"
Une sphère d'air se forma dans sa main. Cette action fit réagir l'homme. Ses lèvres bougèrent sans qu'il parle, esquissant la surprise. Sonäel libéra la sphère au moment où l'homme se jetait sur elle. Un tourbillon se forma, soulevant un nuage de poussière. Les soldats aveuglés, tombèrent vite face à la lame de la femme.

Pendant ce temps, Julien se releva et s'enfonça dans le bois. Il courait, trébuchait contre les racines qui sortait de terre, se forçait de ne regarder en arrière de crainte de voir l'homme s'avancer vers lui. Puis, ne pouvant se retenir, il se retourna. A une quinzaine de mètres, l'homme, avançait lentement, mais se rapprochait inexorablement. Julien le vit s'arrêter et dire une phrase. Julien fut alors projeté violemment contre l'arbre le plus proche de lui. L'homme avança et arriver à l'arbre, ne jeta pas un regard un Julien. Il se contenta de dire :
"Troisième arcane de la Méditation : Lien silencieux"
Une lumière verte, fine comme un ongle, sortit de l'index droit de l'homme. Le fil alla s'enrouler autour de l'arbre et de Julien, le ligotant silencieusement. Puis, dans un soupir, le fil arrêta de sortir du doigt de l'homme. L'homme regarda alors Julien, de tel façon que Julien eut l'impression qu'il était admiré. Alors l'homme dit :
"Bien, alors, jeune Élu, comme nous allons passer un bout de temps ensemble avant que tu n'arrives au palais de l'Empereur, je vais me présenter : je m'appelle Kärnos, fidèle lieutenant de l'Empereur de la quinzième cohorte. Je suis un chevalier-mage expert dans les arcanes de la Méditation et de la Foudre. Ma mission est de te capturer et de te livrer. En échange de cela, j'obtiendrais une promotion et une récompense substantielle."
Julien restait silencieux pendant que Kärnos parlait. Il savait que l'homme n'avait que pour but de le terrifier, de le déstabiliser et de le briser.
- J'espère, dit Kärnos, que tu te laissera faire. Cela serait dommage qu'un jeune comme toi, aux pouvoirs si grands, ne les mettent pas au service de notre Empire. Peut-être qu'un jour en fin de carrière, tu auras la même position que j'occupe actuellement.
- Cela m'étonnerais, dit Julien d'un ton sec, qu'un quelconque jour, si par hasard je me mets au service de ce roi, qu'un seul jour je sois à une position hiérarchique inférieure à la sienne. Je suis peut être plus jeune que vous, mais mon potentiel est au moins dix fois plus élevé que votre force à votre apogée.

Durant une petite minute, Kärnos ne sut quoi répondre à Julien. De toute sa carrière, c'était la première fois que quelqu'un osait insulter son ambition, la rouler dans la boue tout en profitant d'un statut de protégé auprès de l'Empereur. Le lieutenant s'approcha alors de l'Élu, et sans la moindre fierté, lui donna un coup de poing dans la figure.
- Cela t'apprendra à ne pas respecter tes supérieurs, sale gamin. Ce n'est pas parce que je dois t'amener à l'Empereur en vie que tu n'y iras pas blessé. Et si par miracle, tu espères que ta gardienne va revenir sache que je lui ai planté mon épée dans son coeur il y a moins de dix minutes. Qu'as-tu à dire à cela, mioche ?
- Le mioche vous informe qu'il a vingt ans et que la force n'est que le moyen qu'à un fort dépourvu d'intelligence pour exprimer sa colère.
Julien avait prononcé cette phrase sans réfléchir, pour lui, il s'agissait d'un duel de répliques, rien de plus, comme il avait dû en faire avec des amis. Et il savait se creuser la tête pour trouver les réparties justes mais qui n'étaient pas insultantes au premier abord.
Kärnos décida alors de ne plus faire usage des mots. Ce gamin, pensait-il, devait tout apprendre par la force. Alors, Kärnos lui apprendrai à le respecter et à le craindre, mais l'Empereur ne devrait alors jamais apprendre ce qui s'est passé, mais le fidèle soldat connaissait le moyen de faire taire l'Élu. Le guerrier remonta ses manches et expédia à Julien des coups de poing sur tout le visage, cherchant à lui faire entrer la peur dans son esprit.
Lorsque Kärnos eut fini, il se recula pour admirer son oeuvre. Julien avait le visage enflé, un oeil au beurre noir qui commençait à faire son apparition et saignait légèrement de la narine gauche.
"Bien, dit l'homme, je suppose que tu as compris. Maintenant, je vais sceller cette mauvaise expérience et l'Empereur croira se que je lui dirai."

Le soldat sortit alors de sa ceinture, non pas son épée, mais une petite dague. Il s'entailla la main avec à de nombreuses reprises, faisant apparaître un dessin tracé de sang rouge : un cercle et quatre triangles, chacun d'eux pointant vers un des quatre points cardinaux. Puis Kärnos récita une longue formule et le sang dans sa main devient de couleur rubis, brillant de mille feux.
La main tendue, l'homme la posa sur le torse de Julien, juste au niveau du coeur. Julien eut l'impression que sa tête allait exploser, une force inconnu essayait de lui faire entrer une douce illusion dans sa mémoire. D'ailleurs, pourquoi lui résister ? Pourquoi s'opposer à quelque chose qui ne causerais nulle douleur ? Puis lorsque Julien s'abandonna aux ténèbres de ce mensonge, il sentit en lui une force beaucoup plus grande grandir en lui. Une force, sans aucun doute, infiniment plus forte que celle qui s'opposait à lui. Alors Julien se mit à lutter avec cette force, et hurla. La main de Kärnos se mit à le brûler. Il utilisa plus d'énergie mystique. Impossible ! Comment ce garçon pouvait-il s'opposer à lui ?
Soudain, la main de Kärnos le fit souffrir, encore plus intensément que précédemment, et ce fut trop pour cet homme. Il retira sa main et se recula d'un pas.
Il prit peur en voyant la silhouette de Julien. Celle-ci irradiait d'une telle force que l'homme ne voyait pas d'où elle venait. Pour la seconde fois de son existence, il avait une peur qui lui retournait l'estomac et le figeait sur place.
Le lien qui ligotait Julien se dissout comme s'il n'avait jamais exister. Une atmosphère glaciale régnait aux alentours. Julien leva le bras et serra le poing en direction de Kärnos. Celui-ci se mit à étouffer, il ne pouvait plus bouger le moindre muscle. Il avait même l'impression que son coeur ne pouvait battre. Puis, l'Élu ouvrit soudainement son poing et Kärnos s'écroula, mort avant d'avoir toucher le sol.
Julien, titubant légèrement, se mit à marcher vers la route. Il ne comprenait pas ce qui venait de se passer, juste que peut-être, quelqu'un viendrait le chercher. Il devait se rapprocher la route, il le fallait...
Julien sentit ses jambes fléchir, et sa tête toucha avec douceur le sol. Il ferma ensuite les yeux et s'évanouit.
Ce fut seulement une heure après qu'un homme découvrit Julien allongé par terre. Celui-ci se concentra et sentit qu'il s'agissait de l'Élu de l'Eau. Il le fit donc monter sur son cheval et l'emmena chez lui, à moins d'une heure de marche du palais d'Héllédaëllia, là où cet homme serait enfin en sécurité...

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