"ECTHELION" MANGA fiction by NELL-sama

CHAPITRE VI (16): Libération



Ecthelion eu beaucoup de mal à s'adapter à sa nouvelle vie à Sparte. Il passait surtout de très mauvaises nuits.
Les soldats Spartiates dormaient à même le sol, sur une roche dure et froide, tous entassés dans une énorme caverne sous la montagne. On les réveillait aux aurores et ils devaient immédiatement commencer les exercices de la journée.
Le premier jour, comme Ecthelion ne parvenait pas à se réveiller, on lui versa un sceau d'eau glacée au visage. Il fût immédiatement conduit dans la cour d'entrainement. Toute la journée, il dû courir, faire de la musculation, escalader des falaises... Pour le repas, on lui proposa une bouillit infecte. Lorsqu'il échouait à l'un des exercices, il était fouetté jusqu'au sang.
Et cela continuait ainsi jours après jours. Lorsqu'il se couchait le soir, sont dos ensanglanté le faisait atrocement souffrir, tout les muscles de son corps étaient brûlant et ses membres tremblaient frénétiquement.
Les autres soldats le regardaient avec suspicion durant les entrainements et ne lui adressaient jamais la parole.
Un matin, le capitaine Adementia, qui supervisait l'entrainement, annonça des exercices de lutte. Ecthelion jubila à cette annonce; voilà un domaine où il se sentait fort et capable d'en mettre plein la vue à ses nouveaux compagnons.

_Mettez-vous par groupe de deux! Ordonna Adementia. Et commencez le combat!

Les groupes se formèrent en quelques instants. Ecthelion se retrouva en face d'un rude gaillard qui le regardait avec un sourire sadique. Il lui murmura:

_Je vais enfin pouvoir te remettre à ta place, misérable métèque.

Ecthelion ne releva pas la provocation, mais elle le motiva encore d'avantage à profiter de l'occasion pour prouver sa valeur.
Tous les soldats retirèrent leurs cuirasses, et posèrent leurs armes dans un coin de la coure. Puis, ils se mirent face à face en position de combat.
Ecthelion se sentait sûr de lui, il lui fallait à tout pris qu'il se montre à la hauteur.
Il fonça sur son adversaire mais celui-ci bloqua son attaque et le propulsa au loin avec un violent coup de pied.
Ecthelion se releva en se tenant les côtes. « Merde, il est plutôt costaud... »
Mais avant qu'il n'ai pu se relever, son adversaire se retrouva face à lui et lui donna un coup de genou que Ecthelion para avec peine, de son bras gauche. Puis prenant appui sur le sol avec sa main droite, propulsa son pied en direction du visage du Spartiate. Ce dernier s'accroupit afin d'éviter l'attaque et répliqua en balayant de sa jambe le bras droit d'Ecthelion qui lui servait d'appui; le jeune garçon perdit l'équilibre et fut projeté par le coude de son adversaire. Il se retrouva, face contre terre, quelques mètres plus loin.
« Ce gamin ce défend plutôt pas mal. Pensa le combattant de Sparte. Mais contre un guerrier Spartiate, il ne vaut pas un clou... »
Ecthelion releva la tête. « C'est pas vrai! Ce type est super balèze! Ce n'est pourtant qu'un soldat lambda... Je suis supposé être l'élite des lutteurs... »
Il regarda alors autours de lui: tout les soldats qui combattaient dans cette immense coure lui semblait d'un niveau exceptionnel. Ils étaient tous agiles, rapides et puissants, bien plus que les lutteurs qu'Ecthelion avait déjà rencontré.Il tourna à nouveau son regard vers son ennemi. « Alors c'est ça, l'élite des combattants, les fameux guerriers de Sparte... Je comprends mieux. »
Il se releva et essuya la poussière sur son corps. « Je dois me donner à fond, je n'ai pas le choix. » Ecthelion ferma alors les yeux et se concentra. Il essayait de mettre son esprit et son corps en harmonie, comme le lui avait dit Telperion.

_Qu'est ce que tu fabrique? Demanda son adversaire. Tu abandonne, c'est ça?

Ecthelion ne répondait pas. Il était parfaitement immobile. Ils n'entendait même plus le bruit autour de lui; il était plongé dans une obscurité totale et silencieuse.

_Qu'est-ce que ça veut dire? Se moquerait-il de moi, par hasard?...

Le Spartiate perdit patience et se précipita sur Ecthelion le poing serré.

_Prends ça!! Hurla-t-il en administrant au jeune Mycénien un formidable directe.

Ecthelion vola au loin et atterrit lourdement sur le sol. Sans ouvrir les yeux ni prononcer le moindre mot il se releva. Il continuer à se concentrer sans prêter la moindre attention à son adversaire et au sang qui commençait à couler abondamment de sa bouche.
« C'est pas possible... Mais il cherche quoi ce gosse? Il veut vraiment que je le démolisse! »
A nouveau, le soldat fonça sur lui dans un hurlement sauvage. Adementia qui supervisait les affrontements sur un estrade en bois, se mit à observer avec intérêt ce combat particulier.
Le soldat frappa violemment Ecthelion dans le ventre; celui-ci cracha une flaque de sang. Mais il avait toujours les yeux fermé et ne réagissait pas.
L'autre continuait à le frapper au visage, sans relâche; le visage d'Ecthelion était de plus en plus tuméfié. Adementia, de son côté, avait les sourcils froncés et une expression qui devenait à chaque instant plus menaçante.
Ecthelion continuait d'encaisser sans réagir. Il était toujours plongé dans le noir. Soudain, il aperçu une lumière, très faible, devant lui. Elle n'était pas plus grosse qu'un grain de sable et luttait difficilement pour se maintenir face à l'obscurité. Ecthelion leva la main et tenta de la toucher du bout de ses doigts. A l'instant même où ils entrèrent en contacte avec elle, il sentit comme une décharge électrique parcourir tout son corps.
Au même moment, ses muscles se contractèrent; il stoppa instantanément le coup de poing du soldat qui lui arrivait droit dessus. Il ouvrit les yeux et lança un regard menaçant au Spartiate désemparé.
Puis il lui donna un formidable coup avec la paume de la main, contre le menton de son adversaire; deux dents furent propulsée hors de sa bouche et il s'écrasa sur le sol. Alors que le soldat tentait de se relever, il reçu une multitude de coups venant de toute part; son corps se couvrit de bleues et il finit par s'écrouler.
Ecthelion regarda son adversaire au sol, puis contempla ses mains. « Incroyable! Cette sensation... »
Soudain, ses forces le quittèrent. Ses jambes se mirent à flageoler et il tomba à quatre pattes. Il avait un mal fou à respirer.
Le soldat Spartiate s'était péniblement relevé; il bavait de rage.

_Sale enfoiré! Tu vas me payer ça; je vais te saigner comme un porc!!

Tout en criant ces mots, il alla ramasser un des glaives qui avaient été déposés dans le fond de la coure et se dirigea vers Ecthelion, l'arme à la main. Ce dernier n'avait pas assez de force pour faire quoi que ce soit. Il ne pouvait qu'observer la lame menaçante de son adversaire s'élever au dessus de sa tête.


Face à la mort



PROCHAIN CHAPITRE: Le Capitaine Adementia

Ce chapitre semble assez court, mais à la base, j'imagine les chapitres en scans (de 16 à 20 pages) puis je les retranscris à l'écrit; et la partie sur l'entrainement et le mode de vie Spartiate prendrais pas mal de place en image, même si c'est assez vite résumé en texte...

NB: J'ai pris en compte vos remarques et j'ai avancé un petit peu la progression d'Ecthelion. Au départ, elle ne devait intervenir que d'ici quelques chapitres (3-4). Mais comme ça ne change pas grand chose au déroulement de l'intrigue, je l'ai avancée car je me suis dit que vous aimeriez voir Ecthelion se lâcher un coup (après tout, le client est roi ).
En revanche, pour les fautes de syntaxes, j'ai beau relire mon texte 3 fois (avant postage sur OpenOffice, pendant postage en mode « prévisualisation » et après postages pour voir ce que ça donne) je laisserais toujours des fautes... Et oui, je suis irrécupérable, sorry ...
Par contre, les fautes d'orthographes, c'est la faute à mon OpenOffice .

La suite, bonne lecture:

CHAPITRE VII (17): Le Capitaine Adementia




Le Spartiate brandissait son glaive au dessus de la tête d'Ecthelion. Ce dernier n'arrivait plus du tout à bouger; il était comme paralysé. Il regardait avec effroi la lame menaçante qui s'apprêtait à lui ôter la vie.

_Crèves!! Hurla son adversaire en abattant son bras.

Soudain un sifflement retentis. Une lourde chaine noir fendit l'air et s'enroula violemment autour du poignet du soldat Spartiate, bloquant son élan. L'homme tourna la tête; à l'autre bout de la chaine se trouvait Adementia, le visage menaçant.
A sa vue, le soldat fut pris de tremblement et se mit à transpirer.

_Ca... Capitaine...

Adementia tira la chaine d'un coup sec et le soldat fut entrainé directement à jusqu'à lui; il gisait sur le sol, à ses pieds.

_Qu'est-ce que tu t'apprêtais à faire toi?
_Capitaine, excusez moi, je...
_Quand je décide d'une épreuve de lutte, les armes sont interdites. Tu es pourtant au courant je suppose...
_Oui capitaine! Je suis désolé! Je... je me suis emporté...
_Trente coups de fouet pour celui là! Annonça Adementia. Pour les autres, les exercices sont terminés; quartiers libres!

Le capitaine se dirigea alors vers Ecthelion, toujours à quatre pattes sur le sol. Il lui tendit la main et l'aida à se relever.

_Ça va aller gamin?
_Oui, merci...

Le visage du jeune Mycénien présentait de multiples contusions et saignait abondamment.

_Hum... Tu es dans un bel état, dis moi. Viens avec moi.
_Ça va aller. Répondit Ecthelion en s'essuyant le visage. Je n'ai pas besoin d'aller à l'infirmerie.
_L'infirmerie? Fit Adementia l'air surpris. Mais c'est pour les femmelettes! Quand on s'est pris une petit dérouillée comme toi, rien de tel qu'un p'tit tour à la taverne; allez suis moi, je t'invite!

Les autres soldats étaient médusés. « Capitaine... vous ne nous avez jamais invité à la taverne... C'est injuste! »

Au niveau le plus bas de la cité de Sparte, juste en face des remparts, on trouvait une impressionnante bâtisse. Celle-ci faisait office de taverne pour les soldats. Il y avait de nombreuses tables alignées les une à côté des autres. Les moments de beuverie étaient la seule légèreté qu'autorisait le mode de vie Spartiate. Et ils ne s'en privaient pas; il régnait autour d'Ecthelion et d'Adementia un brouhaha assourdissant, certains soldats avaient commencés à danser et à chanter, debout sur les tables.
Le capitaine et Ecthelion étaient assis l'un en face de l'autre. Le jeune garçon s'essuyait le visage avec une serviette humide. Il prit le premier la parole:

_Merci... pour tout à l'heure; vous m'avez sauvé la vie...
_Tu sais, c'est le roi qui m'a demandé de veiller sur toi. Il ne veut pas qu'il t'arrive des bricoles.

Ecthelion ne masqua pas son étonnement. Adementia poursuivit:

_Mais en fait, même s'il ne m'avait pas donné cette ordre, j'aurais agi exactement pareil. Je vais être honette avec toi: je n'ai pas vu d'un très bon œil le fait que tu intègre notre armée. J'avais quelques appréhensions à ton égard, mais... j'ai été réellement impressionné par ta prestation de tout à l'heure. Tu as encaissé tous les coups de ton adversaire son broncher et tu as réussit à lui faire mordre la poussière. Et ce n'est pas donné à n'importe qui de réussir un tel exploit face à un guerrier Spartiate, crois moi.

Ecthelion baissa les yeux.

_Je dois dire que j'aime bien les p'tits gars comme toi, qui ont la hargne. Tu aurai fait un excellent Spartiate. C'est pourquoi, je penses que tu as finalement ta place parmi nous.
_Merci, Capitaine.

Une jeune fille, vêtu en haillons, s'approcha de leur table et leur servi deux énormes verres de vin. Ecthelion la contempla béatement; il était complètement fasciné par sa beauté. Elle avait un visage superbe mes ses yeux étaient comme « vides », il ne reflétaient aucune vie, tout juste une insondable mélancolie. Les joues d'Ecthelion devenaient de plus en plus rouges tandis que la jeune femme lui versait son breuvage. Elle les gratifia d'un sourire contraint et se retira vers une autre table.

_Tu sais, tu es vraiment doué. Fit Adementia en buvant son verre. Je penses même que je vais t'envoyer sur le terrain bientôt...

Ecthelion ne prêtait aucune attention aux paroles du Capitaine; il continuait de regarder fixement la jeune serveuse. Adementia le remarqua.

_Oh, Eh! Tu m'écoutes?
_Euh, oui, excusez-moi. Répondit Ecthelion, penaud.
_Elle te plait la fille là bas, c'est ça?

Ecthelion devint tout rouge.

_Hein? Non! Ce n'est pas ça! C'est juste...
_Oublis tout de suite. Le coupa Adementia. Je dis ça pour ton bien; c'est l'esclave de Crassus, un membre du conseil des ancien. A ta place, je m'en approcherai pas trop...
_Une esclave?... Répéta Ecthelion.
_Bois plutôt ton verre! Après, il faut que je te montre un truc cool.

Ecthelion n'avait jamais bu d'alcool. Il regarda le verre avec suspicion.

_Allez! Cul-sec, comme les vrais Spartiate!

Ecthelion gêné, ne voulut pas désobéir au Capitaine; il avala son verre d'une traite. Il se mit à tousser violemment. Adementia éclata de rire.

_Je plaisantais! On ne bois pas un verre de cette taille d'un coup... Enfin, suis moi; on sort.

Ecthelion n'avait guère apprécié la plaisanterie, mais il obéit. Il sortit de la taverne accompagné du Capitaine. Il marchait difficilement; il avait perdu beaucoup de sang et le vin ne lui avait pas réussit. Sa tête lui faisait de plus en plus mal.

_Tu vas voir, je suis sûr que ça va te plaire!
_Autant que le coup du verre, je suppose. Répondit ironiquement Ecthelion.
_Houlà! Pour me parler sur ce ton, tu dois commencer à être saoul toi... Je tâcherais de me souvenir que tu ne tiens pas du tout l'alcool à l'avenir.

Cette remarque vexa Ecthelion mais il du reconnaitre qu'il avait raison; son esprit était embrumé et il ne parvenait plus à réfléchir convenablement.
Les deux hommes arrivèrent devant immense grange. Adementia commença à retirer la lourde poutre qui maintenait la porte fermée.

_Sais-tu à quoi je dois ma réputation à travers la Grèce, mon garçon?
_Je n'en ai...pas, en fait... je sais pas... Balbutia Ecthelion.

Adementia poussa les portes; elles s'ouvrirent lentement. Soudain Ecthelion retrouva tous ses esprits. Il n'en croyait pas ses yeux; devant lui, dans un vaste enclos, se tenait un somptueux cheval blanc, arborant deux immenses ailes qui se déployèrent à leur arrivée.

Pegasus, la créature de légende...



PROCHAIN CHAPITRE: Sur les lieux du drame


Un chapitre que j'aimes bien (on y entrevois mon côté "alcoolique notoire" ), avec enfin l'apparition d'un personage féminin (faut avouer que ça manquait un petit peu depuis le début ). J'espères qu'il vous plaira à vous aussi ...

Je viens de lire tes deux derniers chapitres, c'est toujours aussi intéressant.

L'entrainement à la lutte m'a paru un peu étrange pour être honnête. Je ne sais pas, il manquait quelque chose à mes yeux. Pourtant, j'avoue que l'intensité du moment est bien retranscrite en général. Pas de rupture de style, pas d'effets de manche, le tout est sobre et s'accorde bien avec le reste du texte.
En fait, je me demande si le manque ne vient pas de la mise en forme de ton texte. Les retours à la ligne ne sont peut-être pas judicieux, j'aurais mieux vu les choses de façon plus compacte.

C'est comme ça que je fais, donc mon avis est purement subjectif. J'aime bien faire des paragraphes "thématiques" en y regroupant un état d'esprit, une prise de conscience ou autre élément particulier. Le saut de ligne entre deux paragraphes peut alors faire figure de mini-pause narrative entre deux phases, et de mettre du coup ces dernières en exergue.

Enfin bref, c'est comme ça que je vois les choses de mon coté. Tu fais de cette pensée personnelle ce que tu veux.

Un mot maintenant sur le dernier chapitre. Je l'ai vraiment beaucoup aimé. Il arrive souvent que les passages sans action soient traités de façon maladroite, mais ce n'est pas du tout ton cas. Tu as su remplir ton texte adroitement, sans perdre l'attention de ton lecteur, le tout en lui donnant une petite pause narrative du plus bel effet. J'aime cette preuve de maitrise du rythme. Et puis, ça contribue à approfondir la ville de Sparte, et de jeter les bases de la relation Echtelion/Adementia. Bref, du beau boulot, justement dosé.

Voilà pour le petit commentaire. Je finirai en évoquant ta réponse à mon dernier post dans ton topic. Je comprends très bien ton attitude vis-à-vis de la forme de ton écriture. J'essayerai de garder en tête les précisions que tu as apporté dans mes futures critiques.

Bonne continuation !

Citation :

En fait, je me demande si le manque ne vient pas de la mise en forme de ton texte. Les retours à la ligne ne sont peut-être pas judicieux, j'aurais mieux vu les choses de façon plus compacte.

C'est possible, mais je préfère personellement ahérer mon texte. Les paragraphes compactes me semblent moins agréables à lire. En fait, j'ai surtout cette impression à la lecture sur écran; pour la lecture sur papier, je n'ai pas le même sentiment... C'est difficile à expliquer (et pas très rationnel).

Citation :

Un mot maintenant sur le dernier chapitre. Je l'ai vraiment beaucoup aimé. Il arrive souvent que les passages sans action soient traités de façon maladroite, mais ce n'est pas du tout ton cas.

En effet, en fait, je me sent beaucoup plus à l'aise pour écrire des dialogues où des passages "peace" que pour écrire des scènes de combat.
Surtout que d'ici quelques temps, il va y avoir des batailles... Sa me fait très peur, car je gallère déjà avec les combat 1vs1 mais alors pour les batailles... J'ai peur que ça ressemble à un foutoir monstre... Enfin, on y est pas encore ...

Allez, sur ce, voici le prochain chap' (pas encore le retour de l'action, sorry, mais on y "découvre" un perso intéressant, que j'ai hâte de mettre en scène: Nimrais):



CHAPITRE VIII (18): Sur les lieux du drame



Ecthelion demeurait ébahit devant la magnificence de la créature qui se tenait devant lui.

_Voici Pegasus. Pegasus, je te présente Ecthelion. Fit Adementia, en souriant.

Ecthelion commença à se rapprocher de l'enclos.

_Fait attention, il est très sauvage...

Mais Ecthelion avait déjà commencé à caresser la tête du cheval. Celui-ci, loin de s'énerver, restait parfaitement calme. Il se mit même à lécher la main du jeune garçon.

_Ça alors! Il a l'air de t'apprécier. S'étonna le Capitaine.
_Il... il est vraiment magnifique!
_Je savais qu'il te plairait... Quand tu sera plus grand, tu pourra le monter, qu'en dis-tu?
_C'est vrai?
_Bien sûr, c'est promis. Mais il te faudra attendre un peu; la moindre chute te serait fatale et je risque d'avoir des problèmes si cela t'arrive.

A Athènes...

Sur la terrasse d'une villa faisant face à l'Acropole, Péricles était accoudé à la balustrade et fixait le temple d'Athéna.

_Toujours aucune nouvelle à propos du trésor? Demanda-t-il à un homme debout derrière lui.
_Non monsieur. Le grand prêtre à dit qu'il nous signalerai tout nouvel élément concernant cette affaire.

Péricles ne répondit pas; il était pensif. « Le trésor du temple d'Athéna qui disparaît sans laisser la moindre trace... Et cette menace de guerre entre Delphes et Thèbes... Tout ça ne présage rien de bon. »
L'homme derrière lui sentit son inquiétude et déclara:

_Maitre Solon va nous ramener des réponses au sujet du massacre; nous pouvons lui faire confiance. Après, nous y verrons sans doute plus clair.
_Je l'espère...



Péricles était assis sur un siège, à ses côtés se tenait Solon, Xanxus était un peu en retrait. En face des trois Athéniens, il y avait un homme, le crâne rasé, qui était vêtu d'une cape blanche ornée d'un soleil d'or, symbole de la cité de Delphes.

_Nous comprenons parfaitement votre situation, mais nous ne pouvons pas agir à la légère. Lui annonça Péricles. Nous ne pouvons pas déclarer la guerre à Thèbes.

L'émissaire de Delphes fronça les sourcils.

_Donc, en clair, vous nous abandonnez... Auriez-vous oublié les sacrifices que nous avons fait pour vous dans le passé? Auriez-vous oublié le traité d'alliance qui lie nos deux cités? Vous êtes tenu de nous porter votre aide en cas d'agression!
_Je n'ai pas oublié le traité. Mais j'ai été élu dans le but de maintenir la paix et la prospérité d'Athènes. Ce mandat que l'on m'a confié est plus sacré à mes yeux que tous les traités.
_Si vous nous laissez tomber, nous attaquerons Thèbes seul. Le traité n'est un secret pour personne; toutes les autres cités seront au courant que vous avez lâchement abandonné votre allié... Vous avez déjà une réputation de faiblesse; si en plus, on vous prenais pour des pleutres, il ne faudra pas longtemps avant que vous vous fassiez attaquer.

Solon et Xanxus serrèrent le poing en entendant ces paroles, mais Péricles restait quant à lui parfaitement calme.

_Attaquer Thèbes seul est une pure folie; vous le savez aussi bien que moi. A quoi ça servirait de vous faire tous massacrer? Répondit le politicien Athénien.
_Mais enfin!!!! Dix prêtres d'Apollon ont été assassiné! Comment voulez-vous que nous restions sans réagir?
_Je vous ai dit que je comprenais cela... Mais il ne faut pas agir sans réfléchir. La première chose à faire, c'est d'établir avec certitude l'identité de l'agresseur.

L'émissaire fut abasourdit par ces paroles.

_Comment ça? Mais ça ne fait pas le moindre doute...
_C'est votre opinion. Pour ma part, je ne peux entrainer mes concitoyens dans un conflit meurtrier tant que je n'ai pas de preuves concrètes. C'est pourquoi je vais envoyer des hommes d'Athènes sur les lieux pour enquêter. Ce n'est pas que nous doutons de vous, mais vous devez accepter le fait qu'il me faut un avis... interne. S'ils arrivent aux même conclusions que vous, alors j'examinerai votre requête avec plus d'attention.
_Je vois... C'est entendu. Fit l'homme à contre-cœur.
_Dans ce cas, Solon, Xanxus, je vous demande d'accompagner cet homme et d'établir la vérité sur ce qui s'est passé là-bas.

Les deux hommes firent un signe affirmatif de la tête.


« Tout ce que j'ai réussit à faire, c'est de gagner du temps... Pensa Péricles. Solon, Xanxus... Je compte sur vous. Mais s'il s'avère que Thèbes est bel et bien derrière cette attaque... Que faudra-t-il que je fasse? »
Il baissa la tête; en bas de la villa, il y avait des enfants qui jouaient. « Je ferais tout pour éviter une guerre, c'est mon devoir. »

Nous retrouvons Xanxus et Solon...

Les deux Athéniens étaient accompagnés de l'émissaire de Delphes, ils chevauchaient sur un petit sentier qui surplombait une haute falaise, se jetant dans la mer.
Leur guide était quelques mètres devant eux. Xanxus s'adressa à son maitre:

_Alors, qui est-ce?
_De quoi me parles-tu?
_De cet homme qui vous inquiétait tant, Péricles et vous; de ce Thèbéien que vous ne seriez pas capable de vaincre...
_Hum. Grommela Solon en détournant les yeux. Tu veux parler de Nimrais... C'est le Champion de Thèbes.
_Et, il est si redoutable que ça?

Solon eut un petit ricanement nerveux.

_C'est tout simplement le plus dangereux de tout les guerriers Grecs... peu être même l'homme le plus dangereux au monde. « Nimrais le rouge (*)» ou encore « L'invincible Nimrais »... Voici qui il est.

Le ton de Solon était grave; Xanxus avala sa salive.
La voix de l'homme de Delphes coupa court à ses pensées.

_Nous sommes arrivés...

Ils continuèrent le long du sentier qui descendait vers une vaste clairière verdoyante où résonnait le gazouillis des oiseaux. Le soleil brillait de tout son éclat. Ce cadre semblait être paradisiaque... Et cela rendait le spectacle macabre qui s'offrait à eux encore plus abominable: au milieu de la clairière, il y avait dix monticules, fabriqués avec des branches d'arbres, sur lesquels dix cadavres étaient attachés. Ils avaient été positionnés à genou, les mains liées à un poteau. Leurs yeux avaient été arrachés et leur ventre ouvert. Ils avaient sur leur visage des traces de peinture noire.
Les trois hommes s'approchèrent des corps.

_Pourquoi... pourquoi leurs yeux ont-ils étaient... Demanda Xanxus.
_L'âme des défunts doit être libérée pour qu'ils puissent reposer en paix. Expliqua l'homme de Delphes. Pour cela, il faut déposer deux pièces d'argent sur les yeux du mort. Si l'on ne dépose pas de pièces ou que la personne n'a plus ses yeux, elle ne pourra jamais être libérée et errera en enfer jusqu'à la fin des temps... Les âmes torturées, condamnées à rester en enfer deviennent les esclaves du Dieu Hades. Les sacrifices humains pratiqués par les gens de Thèbes consistent à faire en sorte que les victimes ne puissent jamais échapper à l'emprise de leur Dieu, notamment en leur arrachant leur yeux.

Xanxus fit une grimace de dégout.
Leur guide rajouta, les dents serrées:

_Certains de ces hommes étaient mes amis...

Solon et Xanxus se regardèrent pensivement.

_Qu'est-ce que vous en dites, maitre?
_A première vue, il semble bien que ce soit là l'œuvre des Thèbéiens...



Un affreux massacre...



(*) : « Nimrais le rouge »; « le rouge » fait référence au sang et donc au nombre de personnes que ce guerrier a tué. C'est aussi un clin d'œil à ELRED NIMRAIS, membre de ce forum; « Elred » décomposé donne El Red, « El » veut dire « le » en Espagnole et « Red » veut dire « rouge » en Anglais (subtil, n'est-il pas ).

Voici l'avant dernier chap' du Tome II, avec enfin le retour de l'action...
Bonne lecture:


CHAPITRE IX (19): Attaque




La quatrième escouade(*) Spartiate dans laquelle avait été incorporé Ecthelion se tenait au garde-à-vous, en rang, dans une cours de la caserne. Il y avait une cinquantaine de soldats; Adementia se tenait face à eux, debout sur une estrade.

_Guerriers de Sparte! Le conseil des anciens a donné son accord pour l'offensive sur Messène! Cette cité a, comme vous le savez, refusé de payer son tribu à Sparte! Le Roi Léonidas a assigné cette mission à la 4° escouade! Nous allons attaquer Messène et récupérer notre tribu par la force!!

Les soldats accueillirent les paroles du Capitaine par des hurlements guerriers tout en brandissant leurs lances. Ecthelion se sentait terrorisé; « Une attaque... Cette fois, je suis lancé dans une vrai bataille... » Et il serra fermement le manche de Nekröj, l'arme que Telperion lui avait légué.
Les hommes montèrent sur leurs chevaux et se mirent en route. Ecthelion était le dernier à prendre sa monture. Adementia s'approcha de lui et lui dit:

_Ne t'en fait pas, je suis avec toi.

Puis, il mit ses doigts entre ses lèvre et siffla; en quelques secondes, Pegasus fit son apparition, tournoyant majestueusement autour des tourelles de garde de la cité. A son passage, Adementia fit un bon prodigieux et atterrit avec classe sur le dos nu du cheval. Ecthelion enfourcha à son tour son destrier et rejoignit la troupe qui avait déjà franchit les murs d'enceintes dans un épais nuage de poussière.
L'escouade chevauchait à vive allure à travers une pleine aride. Le Capitaine Adementia menait la troupe sur sa monture ailée, une dizaine de mètres au-dessus du sol. Au bout d'une heure de route, Ecthelion aperçu une petite tache au loin. Cette tache grandissait de minutes en minutes jusqu'à prendre la forme d'une cité entourée de remparts composés de lourds rondins de bois.
« Messène... Pensa Ecthelion »



la veille, Ecthelion et Adementia étaient assis côte à côte sur un muret de la cité. Adementia avait l'air grave.

_Demain, nous allons mener une attaque sur la cité de Messène... Annonça le Capitaine. Tu fera partie de l'expédition.
_Pourquoi attaquons-nous cette cité?
_Qu'est-ce que ça peut te faire? Tu n'es ni de Sparte, ni de Messène. Et tu est venu ici pour combattre, si j'ai bien compris.
_J'aimerai simplement le savoir. Insista Ecthelion.
_C'est une histoire de taxe. Cette cité nous doit un tribu qu'elle refuse de payer...
_Et c'est quoi... le plan?
_Nous allons investir la cité par la force et prendre ce qui nous revient. Ensuite nous nous retirerons.
_Nous n'allons pas faire un massacre?

Adementia lança un regard sévère sur le jeune garçon.

_Tu sais, nous autres guerriers de Sparte nous avons notre fierté; ne nous insulte pas en pensant que nous sommes assez lâches pour nos en prendre des êtres aussi insignifiant que les civils. Nous aimons combattre, mais contre ceux qui en valent la peine.
_Mais vous attaquez une petite cité comme Messène...
_Je t'ai dit de ne pas nous insulter! Rétorqua Adementia. T'as de la chance que je t'aimes bien mon garçon... La cité de Messène compte facilement une centaine d'hommes en arme et nous n'attaquerons qu'avec une escouade de cinquante hommes.

Adementia se leva, poussa un soupire et regarda Ecthelion.

_Tu m'a l'air de quelqu'un de vachement sensible. Fais attention, ça peut être dangereux durant une bataille; si tu hésite à tuer ton adversaire, lui n'hésitera pas un instant. Penses-y demain.



« Le moment est arrivé. Pensa Ecthelion. »
Un garde, posté sur une passerelle en haut des remparts aperçu la cavalerie Spartiate arriver et donna l'alerte:

_Aux armes!! Une attaque!

A l'intérieur de la cité, c'était la panique la plus totale; les gens courraient dans tous les sens, affolés. Les civils allèrent se cacher tandis que les hommes en âge de combattre se précipitèrent sur leurs armes.
Adementia se retourna vers ses troupes et annonça:

_Je vais m'introduire à l'intérieur de la cité et je vous ouvrirais les portes! Tenez vous prêt!

Il donna un coup de talon à Pegasus qui prit de la hauteur.
Sur la passerelle de guet, plusieurs archers Messèniens avaient pris place et commençaient à bander leurs arcs. Une volé de flèches s'abattit sur les cavaliers Spartiates; malgré leurs boucliers, plusieurs hommes furent touchés et s'écroulèrent sur le sol. Les archers se préparaient à réitérer leur attaque quand soudain, l'un d'entre eux fut happé par la lourde chaine d'Adementia qui s'enroula violemment autour de sa gorge. Le Capitaine le traina dans les airs et le balança avec fracas contre le mur d'enceinte.
Abandonnant sa monture, Adementia sauta alors dans le vide et atterrit au beau milieu des soldats Messèniens, derrière les portes de la cité. Les gardes se précipitèrent immédiatement sur lui. Le Capitaine fit tournoyer sa chaine, enroulée autour de son bras droit; celle-ci explosa le crâne de cinq adversaires en une fraction de seconde. Le sol se recouvrit de sang et de débris de casques. Les autres gardes, impressionnés, reculèrent devant le Spartiate. Profitant de ce temps mort, il se rua sur l'une des deux cordes qui maintenaient les portes fermées. De sa main gauche, il brandit son glaive et la trancha net; la porte s'affaissa légèrement sur le côté, mais elle était toujours maintenue par l'une des cordes. Adementia se dirigea vers elle. Trois gardes se mirent en travers de sa route pour l'en empêcher; le Capitaine fit claquer sa chaine, s'en servant comme d'un fouet, il atteignit avec une précision meurtrière le visage de ses opposants.
A l'extérieur de l'enceinte, les guerriers scandaient le nom de leur Capitaine, attendant de pouvoir se ruer dans la cité dès que la porte s'écroulerait.
Les tourbillons qu'effectuait Adementia avec sa chaine rendait impossible tout approche par les gardes Messèniens, pourtant en large supériorité numérique. Le Spartiate était de plus en plus près d'atteindre la corde, quand soudain, un javelot transperça l'air et traversa la côte d'Adementia pour aller se figer profondément dans le sol. Tout en mettant sa main sur sa plaie saignante, le Capitaine se retourna et aperçu un homme à la carrure imposante, lourdement armé et revêtu d'un épaisse cuirasse. Il le reconnu immédiatement; « Merde... Caropoulos, le chef guerrier de Messène... »
Ce dernier s'approcha de lui, Adementia balança sa chaine, mais sa blessure avait ralenti ses mouvements et diminué sa précision. Son ennemi évita le tire et planta sa lance dans l'un des anneaux de la chaine afin de l'immobiliser. La chaine neutralisée offrait aux gardes Messèniens une splendide ouverture; ils se ruèrent sur Adementia qui les repoussa avec son glaive tant bien que mal. « Putain! Ils sont trop nombreux, je vais pas pouvoir ouvrir cette satanée porte... »
L'intrusion d'Adementia avait complètement accaparé l'attention des gardes, qui ne se souciaient plus des cavaliers Spartes, qui attendaient devant les portes. Ces derniers commençaient à s'inquiéter du temps que mettait leur chef.

_Le capitaine doit avoir des difficultés! Ils ne pourra pas tenir éternellement, tout seul à l'intérieur...

D'un coup ils virent Ecthelion, qui s'était retiré au loin afin de prendre de l'élan, arriver au triple galop sur les remparts. Ils s'était débarrassé de son bouclier afin d'alléger son poids. Le jeune Mycénien posa les mains sur le cou de son cheval et se propulsa debout, accroupis sur la selle de sa monture. A peine quelques mètres avant l'enceinte, il effectua un saut prodigieux au dessus des remparts et atterrit au beau milieu de la cité ennemie.


Au secours d'Adementia...





PROCHAIN CHAPITRE (20): Du sang sur les mains


(*): L'armée Spartiate est composée de 6 escouades d'une cinquantaine d'hommes (les petits malins y verrons ma référence...); chaque escouade et dirigée par un Chef d'escouade. Ce dernier change avec le temps et suivant les missions. Il est désigné arbitrairement par le Capitaine, qui dirige l'armée.


Comme vous avez remarqué (ou pas), j'ai donné un nom à ma fiction. J'ai pas fait dans le compliqué: j'ai appelé ça « Ecthelion » tout bêtement. J'avais beau me creuser la tête, je ne trouvais rien de satisfaisant, alors... Si, d'un coup, j'ai une illumination et que je trouve un meilleur nom, je la rebaptiserai.

Bon au debut j'ai vue la page jme suis dit je vais pa tout lire petit à petit, ligne par ligne je me suis aperçu que je vien de lire une centaine de ligne
Bref.. ton manga/histoire et tres bien je te souhaite bonne contination

Merci à toi NEOPHYTE, c'est sympa!
Voici le dernier chapitre du TOME II; on avance, doucement mais surement...




CHAPITRE X (20): Du sang sur les mains




Ecthelion se tenait seul au milieu des soldats Messèniens. Il y eut un moment de flottement engendré par la surprise de cette soudaine apparition. Ecthelion porta immédiatement son attention sur Adementia qui était aux prises avec une dizaine d'hommes en armes. Le Mycénien dégaina son épée, Nekröj, et fit mine de se diriger vers son Capitaine, mais celui-ci l'arrêta immédiatement:

_Ne t'occupe pas de moi! La corde, tu dois trancher la corde!!!

Les Messèniens avaient retrouvé leurs esprits; deux hommes armés de glaives et arborant un imposant bouclier, se précipitèrent sur l'intrus.
Ecthelion donna un coup d'épée contre son adversaire, mais ce dernier avait déjà mis son bouclier en opposition et se sentant hors de danger, s'apprêtait à contre-attaquer dès que le coup du Mycénien se serait écrasé contre sa défense. Seulement, contre toute attente, loin d'être stoppé par le bouclier, la lame poursuivit sa course et fendit l'air. Ecthelion avait coupé le bouclier en deux aussi facilement que s'il s'était agi d'un vulgaire fétu de paille. Son adversaire se tenait le bras gauche, qui avait été profondément entaillé; il compris rapidement qu'il s'en été fallut d'un cheveux qu'il ne perde son bras.
Ecthelion été le premier surpris de la facilité avec laquelle il avait tranché ce bouclier. Quand soudain, l'autre soldat qui s'était glissé sur sa gauche l'attaqua avec son glaive. Dans un réflexe de survit, Ecthelion para le coup d'un revers, les deux lames entrèrent en contacte. Celle du Messènien fut instantanément réduit en miettes, Ecthelion propulsa son adversaire au loin d'un formidable coup de pied. Puis il regarda son arme. « C'est donc ça, Nekröj!... Quelle arme extraordinaire! »
« Ce gamin... Cette arme... » Pensa Caropoulos qui regardait la scène du coin de l'œil tout en surveillant les actions d'Adementia.
Adementia était toujours en plein combat. Malgré sa blessure, il se battait courageusement contre la multitude de soldats qui l'accablaient. Il avait reculé jusqu'à s'adosser contre la palissade afin d'éviter que quiconque ne l'attaque par derrière. Autour du Capitaine, le nombre de corps de soldats vaincus était en constante augmentation. Adementia, par des violents moulinets avec son glaive, parvenait à contrer les offensives de ses adversaires. Mais il ne pouvait éviter tous les coups; son corps se chargeait de plus en plus de blessures, il était entaillé de toute part.
Ecthelion se précipitait vers le cordage qui maintenait la porte fermée. Il parvenait à contrer tout les ennemis qui se présentaient devant lui grâce à son arme qui détruisait toutes celles des Messèniens. Mais il faisait en sorte de ne pas les tuer; une fois que leurs armes étaient réduites en pièces, il fonçait sans se soucier d'eux.

_Empêchez-le d'ouvrir les portes!! Hurla Caropoulos.

Les soldats Messèniens se mirent aussitôt en ligne, barrant le chemin qui conduisait à la corde. Les lances étaient pointées en avant. Ecthelion sauta et posa son pied droit sur l'une d'entre elles, effectuant un saltaut de toute beauté au dessus des lignes ennemis. En atterrissant il trancha la corde avec son épée.
La lourde porte de la cité s'écroula en avant et s'écrasa sur le sol avec fracas. Aussitôt, les cavaliers de Sparte s'engouffrèrent dans le passage et pénétrèrent dans le village. Ils transpercèrent les soldats Messèniens de leurs lances.
Caropoulos poussa un énorme cri de rage et se précipita vers Ecthelion. Sur son chemin, un soldat Spartiate l'attaqua avec sa lance. Mais la pointe en acier ricocha sur la cuirasse du guerrier Messènien. Celui-ci saisit fermement la lance de ses deux mains, propulsa le Spartiate hors de sa monture et l'envoya chuter sur le sol, puis il prit l'un de ses javelots et le lança sur l'homme à terre. Il se planta en plein sur sa poitrine. Caropoulos continua sa marche en direction d'Ecthelion; il ne prêtait aucune attention aux cavaliers Spartiates qui avaient investit la cité et décimaient ses troupes.
Il lança un autre de ses javelots en direction d'Ecthelion, le jeune garçon l'évita de justesse en se jetant en arrière mais le tire lui érafla la joue. L'arme bouscula une torche qui tomba provoquant un départ d'incendie.
Ecthelion était couché à terre, sur le dos. Il vit Caropoulos au-dessus de lui, dans les airs, qui retombait sur lui un javelot dans sa main, prêt à le transpercer. Il roula sur le côté et évita le coup fatal. Le guerrier de Messène dégaina deux autres javelots, un dans chaque mains. Ecthelion qui s'était relevé évitait les attaques que donnait son adversaire. Le feu s'était propagé tout autour des deux combattants. De son épée, Ecthelion trancha l'un des deux javelots, puis changea son arme de sens pour asséner un coup dans le visage de Caropoulos avec le pommeau de Nekröj. Une giclée de sang sortit de sa bouche mais il ne faiblit pas pour autant; il planta en retour son armes dans le ventre d'Ecthelion. Celui-ci chancela, fit quelques pas en arrière, tandis que son adversaire retirait violemment larme du flan gauche d'Ecthelion.

_Tu n'es qu'un pauvre gamin! Tu es fort, mais tu n'a pas le bon état d'esprit! Crèves!!!

Caropoulos brandissait son javelot en arrière, est était sur le point de porter le coup fatal au jeune garçon. Ecthelion, recourbé sur lui même, contempla sa blessure, puis ferma les yeux. Les paroles d'Adementia lui revenaient en mémoire: « Si tu hésite à tuer ton adversaire, lui n'hésitera pas un instant. » Ses paroles résonnaient dans sa tête. « Non, je ne peux pas mourir ici! Pas maintenant!! » Il rouvrit les yeux et regarda le visage de Caropoulos. Durant un court instant, ce visage se changea en celui de l'homme qui avait massacré le village de Théphilis et ses parents, Ecthelion fut alors parcouru d'un frisson indescriptible, son cœur se sera sur lui même et avant qu'il ne réalise ce qui lui arrivait il se rendit compte qu'il avait déjà transpercé le Messènien de son épée.
Il se tenait, penché en avant, Nekröj tenue fermement entre ses mains, la pointe enfoncée dans le cœur de Caropoulos. Le sang s'écoulait lentement le long de la lame et venait mourir sur le sol.


Tuer ou être tuer, Ecthelion fait son entrée dans le monde des guerriers...




PROCHAIN CHAPITRE (21): Reconnaissance

Je viens de lire tes trois derniers chapitres. Toujours très intéressants, et même de plus en plus.

L'idée de faire participer ton héros à une vraie bataille est très bonne, il est temps pour lui de prendre conscience du monde dans lequel il évolue. D'ailleurs, j'ai trouvé cette bataille bien mise en scène. Il y a du rythme, c'est dynamique, l'intensité est justement rendue.

Par contre, petit bémol : on voit que tu n'es pas encore à l'aise avec ton style narratif "action". On retrouve des fautes de temps, certaines phrases sont trop longues, d'autres un peu maladroites. Mais t'inquiètes pas, ça viendra. C'est surtout une question d'expérience et d'habitude. Ce qui compte, c'est que le cadre des actions est bien posé, on ne ressent pas une impression de brouillon. C'est donc bien la preuve à mon sens que tout est dans la facilité de la plume.

Sinon, le background est toujours aussi intriguant. Les démélés politiques entre les cités m'intéressent au plus haut point, tu les gères pour l'instant à la perfection.

Bref, c'est du bon travail ! Vivement la suite.

Houlà, ça fait longtemps que j'ai pas posté ici ... Alors allons-y; Le TOME II est mort, vive le TOME III !


Merci pour ton commentaire TELPERION. C'est vrai que c'est un moment important pour Ecthelion. Jusqu'ici, il n'avait fait que de la lutte ou de l'entrainement; là c'est une vrai bataille et c'est la première fois qu'il tue (mais c'est loin d'être la dernière ). D'ailleur la cicatrice que lui fait Caropoulos sur la joue restera à vie. Symboliquement, cette cicatrice représente son passage dans le monde des guerriers. Bien sûr, à l'écrit, ça n'a pas beaucoup d'intéret, mais bon, en image ce serait la classe ...
J'ai vu que tu as eu l'idée de mettre un résumé de la situation en cours dans ton histoire. Je trouves cette idée très bonne et je vais me permettre de la copier un peu (si ça ne te dérange pas bien sûr ...).
Chez moi, il n'y a pas de nombreux combats en cours, mais c'est vrai que comme vous lisez les chap' de manière aléatoire (selon votre disponibilité et la mienne), vous pouvez facilement perdre le fil. Donc à chaque nouveau Tome (pas chapitre hein), je mettrais un rapide résumé des Tomes précédents (histoire de savoir où on en est).

Spoiler:

TOME III: « Le guerrier solitaire »




CHAPITRE I (21): Reconnaissance



Nekröj avait pénétré dans la cuirasse de Caropoulos. Ecthelion en retirant violemment la lame du corps de son adversaire, lui ouvrit le torse en deux; le sang gicla abondamment. Le guerrier de Messène poussa un hurlement affreux et son corps meurtri s'écroula dans les flammes. Ecthelion s'essuya la cicatrice sur sa joue gauche, tout en regardant son ennemi se réduire en cendre. Des soldats de Messène avaient vu leur chef périr et s'étaient élancés sur le jeune garçon.
Mais Adementia s'interposa aussitôt. Il avait récupéré sa chaine et il s'en servit pour fracasser le crane de trois soldats. Il attrapa son dernier opposant en enroulant sa chaine autours de son coup puis le tira brusquement jusqu'à lui, saisissant son visage à pleine main, il l'écrasa violemment sur le sol. Quand il releva sa main, celle-ci était dégoulinante de sang.

_Tu vas bien gamin? Cria-t-il à l'intention d'Ecthelion.

Ecthelion était encore sous le choc de son affrontement avec le Caropoulos.

_Je vais... Ça ira... Balbutia-t-il.
_Alors reprend-toi! Ce n'est pas le moment de rêver!

Ecthelion sortit alors de sa torpeur; il rejoignit Adementia et tenta de repousser les attaques des soldats de Messène. Mais la blessure que lui avait infligée Caropoulos était sérieuse. Même si l'émotion et le choc psychologique avait rendu le jeune garçon sourd à toute douleur physique, son corps n'en supporta pas d'avantage; il s'écroula soudainement sur le sol, inconscient.

_Et merde... Jura Adementia. C'est vraiment pas le moment!

Il se rendit au côté d'Ecthelion, tout en maintenant ses ennemis à distance à l'aide de sa chaine. Il se pencha et ramassa le corps du Mycéniens sous son bras. « Il est encore vivant! »

_Tiens bon gamin; ne meurt pas!

Il continuait à faire danser sa lourde chaine dans les airs. Celle-ci sifflait et claquait bruyamment contre le corps de ses opposants, les mettant immédiatement hors d'état de nuire.
Pendant ce temps, les cavaliers de Sparte étaient en plein combat avec les troupes Messèniennes. Malgré l'avantage numérique des locaux, les Spartiates, plus puissants et à cheval, avaient nettement le dessus. Ils embrochaient de leurs lances une multitudes de soldats adversaires.

_Dans la salle du conseil!! Hurlaient les guerriers de Sparte. Saisissez le butin! Dépêchez-vous!!

Trois cavaliers se dirigèrent au galop vers la bâtisse la plus imposante de la cité, trucidant tout ce qui se dressait sur leur passage. Ils pénétrèrent à l'intérieur; c'était une vaste salle soutenue par de larges colonnes. Dans le fond de la pièce, il y avait plusieurs coffres, assez volumineux.
Les cavaliers sautèrent de leur montures et se précipitèrent sur les coffres. Ils avaient récupéré de grands sacs, attachés à la scelle de leur monture et commencèrent à les remplir avec tout ce que ces coffres contenaient de précieux; or, argent, vases... Un fois leur besogne terminée, ils enfourchèrent leurs montures et quittèrent les lieux.
Une fois dehors, ils commencèrent à scander:

_Le butin a été récupéré!! Victoire!!!

Les autres guerriers Spartiates qui combattaient hurlèrent leur joie.

_Repliez-vous!! Ordonna le Capitaine Adementia. Rentrez à Sparte!!

Il était toujours au prise avec plusieurs soldats de Messène, tenant Ecthelion évanoui à bout de bras. Un cavalier s'approcha de lui pour lui porter secours, mais il l'arrêta immédiatement:

_J'ai dit de vous replier! Ne vous occupez pas de nous; Je vous rejoins!!

Le cavalier obéit et l'ensemble des troupes Spartiates se retirèrent, emportant avec elle leur précieux butin.
Adementia se retrouva seul, dans une cité à moitié ravagée par les flammes, entouré d'une multitudes de cadavres, au beau milieu des soldats Messèniens. Ces derniers avaient des visages déformés par la haines.

_Enfoirés de Spartiates!! Adementia, toi et ton gamin, vous allez payer pour ça!!
_On va vous massacrer et on va prendre notre temps pour le faire, connard!

Loin d'être impressionné par ces menaces, Adementia esquissa un léger sourire et siffla. Les soldats Messèniens se ruèrent sur lui tous en même temps mais dans leur dos, la silhouette du Pegasus arrivait droit sur eux.
Adementia projeta sa chaine en l'air; celle-ci s'enroula autour du coup de Pegasus, qui, s'envolant haut dans le ciel, arracha le Capitaine et Ecthelion du sol et du danger. Pegasus montait de plus en plus haut, quand soudain, il plongea brusquement vers le sol. Grâce à cette opération, Adementia pu atterrir sur le dos de la monture. Ecthelion ouvrit alors les yeux.

_Je... qu'est-ce que...
_Ne parle pas. Repose toi. Tout va bien maintenant.

Ecthelion referma les yeux. « Sérieux, ce gosse est impressionant. Pensa Adementia en souriant. »
Devant les portes de la cité de Sparte, les hommes de la 4° escouade attendaient le retour de leur Capitaine. Le roi Léonidas se trouvait parmi eux.
Pegasus se posa devant lui et Adementia descendit de sa monture. Ecthelion avait reprit conscience, mais était encore très faible.

_Alors, apparemment, la mission est un succès. Comme toujours avec toi Adementia... Je te félicite!

Posant Ecthelion au sol, Adementia sourit au roi et répondit.

_Vous n'avez pas à me féliciter... Le vrai héros aujourd'hui, c'est lui. Fit-il en posant la main dans le cheveux du jeune garçon.

Aussitôt, les guerriers Spartiates se précipitèrent sur Ecthelion et le hissèrent en triomphe. « Euh, ouais... Attention quand même les gars, il est gravement blessé... Pensa Adementia en regardant la scène d'un air incrédule »
Les Spartiates soulevaient Ecthelion en scandant son nom et se dernier semblait totalement aux anges de sa toute nouvelle popularité. « Ah, ouais... D'accords... Décidément quel phénomène ce gamin. Finit par penser Adementia, en voyant l'air ravi du Mycénien. »
C'est ainsi qu'Ecthelion rentra dans la cité de Sparte en héros.


Après le mépris et la défiance, il est enfin accepté par ses pairs...

PROCHAIN CHAPITRE (22): Une vie d'esclave

Allez hop, dans la foulée pour ratraper un peu mon retard...
(beaucoup de blabla, sorry)...

CHAPITRE II (22): Une vie d'esclave



Ecthelion entrait dans la cité de Sparte, porté en triomphe par ses collègues de la 4°escouade. Les autres Spartiates présents à ce moment, regardaient la scène avec étonnement: pourquoi ce jeune étranger, sorti de nul part, était-il traité comme un héros de Sparte?
Soudain, la blessure, sur le flan gauche d'Ecthelion, se fit sentir; il sera les dents et poussa un long râle de douleur. Adementia se précipita sur lui tandis que les soldats de Sparte le posaient à terre.
« Je savais bien qu'il était trop gravement blessé pour s'amuser à faire la star! »

_Emmenez-le immédiatement voire le grand prêtre d'Hadès! Dépêchez vous!
_Oui, Capitaine!

Deux soldats soulevèrent Ecthelion et partirent avec lui en direction des appartements du grand prêtre. Les autres quittèrent également les lieux pour aller se laver et panser leur blessures. Adementia et Léonidas étaient à présent seul devant les portes d'entrée de la cité.

_Tu as l'air d'avoir dégusté toi aussi... Tu devrais peu être allé te soigner.
_Non, merci sir. Ça ira.
_Je suis extrêmement surpris. La visite au grand prêtre est un privilège exclusivement réservé aux Spartiate ayant fait preuve d'acte héroïques au combat. Rares sont les guerriers de Sparte qui ont eu un jour cet honneur dans leur vie. Et tu viens d'y envoyer un étranger...

Adementia baissa la tête.

_J'espère ne pas avoir dépassé les limites. Je vous demande pardon pour mon insubordination.
_Non, ce n'est pas ça... Personnellement, je m'en moque pas mal. Mais je suis juste surpris que quelqu'un aussi à cheval sur les lois et les traditions que toi, puisse permettre une telle chose.
_Hum... Fit Adementia en regardant s'éloigner le jeune Mycénien. J'en suis surpris moi aussi, à vrai dire... Mais sans ce gosse, j'étais presque sûr d'y passer. Il est vraiment incroyable.
_Je m'en doute. Si Telperion attend tellement de lui, ce n'est sans doute pas pour rien.
_Et pour le bilan?
_Douze hommes sont morts et les corps de quatre d'entre eux seulement ont pu être ramené et auront droit à des funérailles. Pour ce qui est du butin, il a l'air d'être satisfaisant...
_Je vois. Répondit Adementia.

Il s'éloigna et s'arrêta, se retourna et annonça:

_Au fait le Caropoulos est mort...
_Tu l'as tué?
_Non, c'est le gamin... Dit Adementia.

Et il partit, laissant Léonidas complètement abasourdi.

Le soir même à la taverne de la cité, on donnait une fête pour célébrer la réussite de la mission. Le vin coulait à flot et la salle était baignée dans une atmosphère des plus bruyantes. Le récit de l'exploit réussit par le jeune nouveau s'était propagé et lorsqu'il pénétra dans la pièce, il eu le droit à un tonnerre d'applaudissement.
Il était encore couvert de bandage, mais il se portait déjà beaucoup mieux; sa blessure au ventre ne le faisait plus du tout souffrir. Un peu gêné par sa soudaine notoriété, il se dirigea timidement vers une table un peu à l'écart.
Mais Adementia l'apostropha:

_Ecthelion, viens t'assoir à ma table voyons!

Le jeune homme obéit et s'assit en face du Capitaine.

_Tiens c'est pour toi. Lui annonça Adementia en lui tendant une petit bourse.
_Qu'est-ce que c'est?
_Ta part du butin.
_Je... je ne suis pas venu ici pour...
_Prends la. A moins que tu ne t'imagine que je vais te payer ta tournée à chaque fois. Lui rétorqua Adementia avec un clin d'œil.
_Euh, non... oui... merci. Fit Ecthelion d'un air gêné, en empochant la bourse.

Il saisit le verre que lui avait tendu Adementia et commença à boire, avec précaution.

_Tu vas mieux? Tes blessures?...
_Oui, merci, je vais beaucoup mieux. Le grand prêtre a fait du très bon travail.
_Tant mieux...

Le roi Léonidas pénétra alors dans la taverne et le silence se fit d'un coup. Il prit la parole tandis que les soldats l'écoutaient religieusement.

_Spartiates!! Je suis venu saluer le succès de la mission et le courage de la 4° escouade! Pour fêter ça, tous les guerriers sont autorisés à regagner leur demeure se soir. Vous retournerez à la caserne dans deux jours. Douze hommes ont payés de leurs vies la réussite de cette opération. Rendons leur hommage!

Léonidas saisit un verre et le leva.

_Gloire au défunts!

La salle repris en chœur:

_GLOIRE!!

Puis la fête repris son cours, les gens commençant à chanter et à danser sur les tables.
Ecthelion interrogea alors son Capitaine:

_Le roi est partit... Pourquoi n'est-il pas resté?
_Léonidas n'est pas quelqu'un d'humeur joyeuse... Il ne s'amuse jamais et est toujours mélancolique. Je pense qu'il est comme ça depuis qu'il...

Adementia s'arrêta net.

_Depuis quoi?
_Rien, rien... Et toi? Demanda Adementia comme pour changer de sujet. Tu m'a beaucoup surpris tu sais? Je n'aurais jamais pensé que tu te jetterais, comme ça, seul dans la cité ennemis. Tu avais l'air pourtant plutôt effrayé à l'idée de ce combat...
_Je l'étais. Avoua Ecthelion. Mais... vous m'aviez sauvé la vie; je ne pouvait pas vous laisser seul sans rien tenter.
_J'ai sauvé la vie à près de la moitié de l'escouade numéro 4... Fit Adementia en souriant.
_Je paye toujours mes dettes. Répondit simplement Ecthelion.
_Alors on est quitte. Dit Adementia en cognant son verre contre celui du Mycénien.

La fête se poursuivit un moment et les soldats Spartiates finirent par rentrer chez eux, les uns après les autres. Ecthelion finit par se retrouver seul, dans l'immense taverne. Il avait le regard mélancolique. Il contempla sa main qui se mis à trembler. Des larmes commencèrent à lui couler sur les joues. Quand une voix douce triste le tira de ses pensées.

_Vous allez bien?

C'était la jeune esclave qui nettoyait la salle et qui s'était approché d'Ecthelion.

_Vous devriez rentrer chez vous. Son altesse vous a donné quartier libre...
_Je n'ai pas de chez moi ici... je rentrerais à la caserne, comme tous les soirs...

La jeune femme aperçu les larmes dans les yeux d'Ecthelion.

_Que vous arrive... Non, je suis désolé. Fit-elle en baissant la tête.
_De quoi? Il n'y a pas de mal. Fit Ecthelion, fasciné par la beauté et l'innocence de la jeune femme. Que voulais tu me demander?
_Pardon je... je n'ai pas le droit de parler avec qui que ce soit. Je ne suis qu'une esclave...
_Ça ne pose pas de problème, je ne fait pas de différence... Comment tu t'appelle?
_Je n'ai pas de nom. Je n'ai pas le droit d'en avoir.
_Comment? Fit Ecthelion choqué. Mais tes parents, ils ne t'ont pas donnés de nom?
_Je suis fille d'esclave. S'ils m'avaient donné un nom, ils auraient pu être tués pour ça...
_Tu n'a pas le droit de parler, pas le droit d'avoir un nom.... Quels droits a tu donc? Demanda le jeune garçon, complètement scandalisé.
_Aucun. Je n'ai même pas le droit de mourir. Si je me donnais la mort, mon corps serait abandonné à pourrir sans funérailles et mon âme serait damnée pour l'éternité. Je n'ai aucune vie possible, ni dans ce monde, ni dans l'autre.
_Tu as bien un âge au moins?

Surprise la jeune fille regarda Ecthelion avec de grands yeux.

_Oui, j'ai 16 ans.

Ecthelion lui sourit avec compassion.

_Tu voulais me demander pourquoi j'étais dans cet état, n'est-ce pas?

La jeune femme acquiesça en rougissant.

_J'ai tué un homme aujourd'hui. Pour la première fois...

La jeune fille s'approcha d'Ecthelion et lui dit:

_Je comprend ce que tu ressens mais parfois il le faut. Si mon père avait réussit à tuer ses ennemis, il ne l'auraient pas capturé et je ne serais pas esclave aujourd'hui. Parfois il faut...
_Je le sais bien. Coupa Ecthelion. Je ne suis pas triste d'avoir tué cet homme. Je l'ai fait très facilement et je n'ai plus aucun regret. C'était lui ou moi. Non, ce qui me rends triste, c'est que je comprends à présent; je suis conscient que pour atteindre mes objectifs, je devrais en tuer encore bien d'avantage: telle est la voie que j'ai choisit. Termina Ecthelion en refermant son poing.


Ouvrant les yeux sur la route qui se dresse devant lui...


PROCHAIN CHAPITRE: Mission

Houu le vilain triple-post que voilà ... Tant pis...



CHAPITRE III (23): Mission.




La jeune femme fixait Ecthelion avec étonnement; il lui semblait que ce n'était pas la même personne que la dernière fois, ce garçon qui semblait maladroit et timide, qui rougissait devant elle...
Ecthelion se frotta les yeux et sourit.

_Je suppose que mes problèmes semblent insignifiants à côté de ceux d'une esclave. Je dois te paraître ridicule!
_Pas du tout voyons! Protesta-t-elle. La plupart des Spartiates me font penser à des bêtes sauvages assoiffés de sang. Vous êtes le premier qui... qui ressemble vraiment à un être humain.
_Ah... C'est peu être parce que je ne suis pas de Sparte. Je ne suis que de passage ici.
_D'où êtes vous? Demanda la jeune fille, surprise de voir un étranger dans l'armée.
_De nul part... Il y a longtemps que je n'ai plus ni famille ni patrie. Répondit Ecthelion en levant les yeux au ciel.

Un silence suivit, les deux jeunes gens se regardant furtivement. Ils leur sembla soudain avoir beaucoup en commun. La jeune esclave finit par rompre le silence:

_Je vous remercie. Cela faisait bien longtemps que je n'avait pas eu l'occasion de parler à quelqu'un; ça m'a fait du bien... Mais je dois rentrer maintenant; il se fait tard et maitre Crassus pourrait s'énerver si je tarde encore. Prenez soin de vous.
_Oui, toi aussi. Et si tu pouvais me rendre un service, arrête de me vouvoyer: ça me met mal à l'aise.

Elle le regarda étonnée, puis ils se sourirent mutuellement.

_Merci... Répéta-t-elle.

Quand soudain, une voix rauque et menaçante vint les surprendre:

_Ah! C'est là que tu te planquait!!

Un homme d'une soixantaine d'années à la calvitie prononcée, avait fait sont apparition dans la taverne. Il s'approcha de l'esclave avec un air menaçant.

_Tu était en train de parler avec ce guerrier, sale chienne!! Vociféra le nouvel arrivant tout en empoignant sauvagement le bras de l'esclave.
_Veuillez accepter mes excuses maitre Crassus. Je... je voulais juste lui proposer à boire. Implora la jeune fille en sanglot.
_Tu mens!! Sale putain dégénérée!

Il lui administra une violente gifle.

_Arrêtez ça tout de suite!!

Les mots d'Ecthelion avaient été dit posément mais avec un ton des plus menaçant et sa main droite avait déjà fermement saisit Nekröj. Crassus relâcha immédiatement son étreinte sur la jeune femme. Il se tourna vers Ecthelion pour le jauger des pieds à la tête.

_Pour qui te prends tu toi? Je ne te reconnais pas... Quelle est ton affectation?
_Je suis Ecthelion, de la 4° escouade. Répondit le jeune Mycénien tout en défiant Crassus du regard.

« Ecthelion... La 4° escouade... Alors c'est lui le petit protégé d'Adementia dont tout le monde chantait les louanges aujourd'hui... »
Crassus se retourna.

_Allez suis-moi, on rentre. Fit-il simplement.

La jeune esclave lui obéit. Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, Crassus tourna la tête en direction d'Ecthelion.

_Ne tourne plus autour de celle-là, tu as compris? Elle m'appartient. Puis il ajouta en affichant un sourire édenté; Ne t'en fait pas pour elle, je m'en occupe très bien, ahahah [Rire de salaud, bien connu de tous les amateur de Manga]!

Au moment de franchir la porte, la jeune esclave jeta un dernier regard sur Ecthelion; il était rempli de larmes. Une fois qu'ils furent partis et qu'il se retrouva seul, Ecthelion frappa de toutes ses forces la table où il était assis. Celle-ci fut broyée en deux.

_Sale porc immonde. Murmura-t-il en serrant les poings.

Deux jours plus tard...

Le « quartier libre » accordé par le roi avait expiré. Les soldats Spartiates avaient rejoins la caserne et le Capitaine Adementia leur donnait leur nouvelles directives. Il s'approcha d'Ecthelion.

_Gamin, j'ai une mission pour toi. Tu vas partir pour le poste de frontière de Ecliones. Les guerriers en poste là-bas ne sont pas rentré à Sparte depuis des semaines; vous assurerez la relève.
_A vos ordres!
_Tu part avec la 2° escouade sous le commandement de Phèse. Annonça Adementia en désignant un groupe de soldat. C'est une simple mission de routine, ça ne devrait pas poser de problème.

Le capitaine s'éloigna alors et retourna à ses tâches. Un homme solidement armé vint alors à la rencontre d'Ecthelion et lui tendit une main amicale.

_Je suis le chef d'escouade n°2: Phèse, enchanté.
_Ecthelion, enchanté.
_Mettons nous en route Ecthelion; nos camarades d'Ecliones attendent notre arrivée avec impatience.

La troupe se mit alors en route et quitta la cité de Sparte en direction du poste frontière d'Ecliones, au nord-ouest, qui marquait la fin du territoire Sparte. Phèse et Ecthelion chevauchaient côte-à-côte.

_J'ai entendu parler de tes exploits, bien sûr. Je suis honoré de te rencontrer en personne.
_Je n'ai rien fait d'extraordinaire. Répondit évasivement Ecthelion.
_Sauver le Capitaine, ce n'est pas rien. C'est même le rêve secret des trois quart des guerriers Spartiates. Ajouta-t-il en rigolant. Tu as du faire des jaloux! J'ai entendu dire que tu été le protégé de Telperion, est-ce vrai?
_En effet.

Le regard de Phèse paru s'illuminer.

_Quelle chance tu as de marcher au côté d'un homme tel que lui.
_Vous le connaissez?
_Pas personnellement hélas. Mais de réputation évidemment; il a tout de même sauvé la vie du Roi pendant la dernière Grande Guerre...
_Vous voulez dire Léonidas?
_C'est ça. Il ne t'en a jamais parlé?

Ecthelion baissa la tête. En fait, il ne connaissait quasiment rien du passé de son maitre.

_Non...
_C'était durant une bataille entre Sparte et Athènes. Le Champion de Delphes, Ipiade, été venu soutenir les troupes Athéniennes. Il y eut un violent combat entre son altesse Léonidas et ce Ipiade. Le roi était sur le point de ce faire tuer quand Telperion est arrivé. Il a combattu et vaincu Ipiade. Je devais avoir environ ton âge quand c'est arrivé, mais je m'en souvient comme si c'était hier; quel combat!
_La cité de Mycènes était l'allié de Sparte?
_Non, à cette époque, Telperion était un mercenaire qui ne répondait à aucun étendard. C'est à la fin de la Guerre, qu'il s'installa définitivement à Mycènes.
_Je vois... Fit Ecthelion, un peu vexé que ce soldat en sache d'avantage que lui sur son maitre.

Phèse fit signe de faire halte.

_Nous allons faire un détour. Dit il en indiquant un autre chemin.
_Ouais. Fit un des soldats Spartiates. Je tiens pas à passer devant la fosse...
_La fosse?... Répéta Ecthelion en regardant devant lui.

Il se concentra et finit par apercevoir une sorte d'immense crevasse qui s'enfonçait dans le sol. Ecthelion dirigea sa monture dans cette direction.

_Non! Arêtes, ne vas pas par là! Lui cria Phèse.

Mais c'était trop tard, Ecthelion était déjà arrivé au bord de « la fosse », un gigantesque cratère dans lequel était empilé une innombrable quantité de squelette d'enfant. Ecthelion resta figé d'horreur devant ce spectacle.

Le soir venu...

Ecthelion avait le regard livide tandis qu'il chevauchait parmi la 2° escouade en direction du poste frontière.

_Je n'avais pas l'intention de te montrer ça... Lui dit Phèse.
_C'est... ce sont les enfants qui n'ont pas été jugés apte à devenir guerrier, n'est-ce pas?
_C'est cela. Admit Phèse.
_Et c'est à ce prix que vous vous vantez d'être l'armée la plus puissante? Lança Ecthelion.
_Il y a certaines choses dont un Spartiate est fier, mais la fosse n'en fait pas partie... Répondit simplement Phèse. Nous sommes arrivés à Ecliones...

Devant eux se dressait un campement militaire. Mais le calme de la deuxième escouade laissa bien vite la place à la panique: les portes avaient été forcées et des cadavres de Spartiates recouvraient le sol. Des membres découpés se trouvaient éparpillés dans tous les coins.

_Par le diable... articula difficilement Phèse.


Une journée macabre...


PROCHAIN CHAPITRE (24): Enquête (avec le retour de nos amis Xanxus et Solon)

Oulala, ça fait une éternité que j'ai pas poster ici !

Je viens de lire tes derniers chapitres et je constate que ton histoire prend un rythme plus rapide.C'est toujours aussi intéressant, et je dirai même que ça devient intriguant.Déjà, ecthelion a gagner en puissance, ce qui montre qu'il n'est plus celui qu'il fallait protéger auparavant.(ce serai même plutôt l'inverse, maintenant!)
Un truc aussi qui a attirer mon attention : les massacres de sparte.Les hommes de sparte sont supposer avoir de la fierté, et non être lâche, alors pourquoi ceux-ci ont massacrer des enfants ?
Voilà, c'est des trucs comme ça qui ont plus ou moins attirer mon attention, et c'est pourquoi j'ai été intrigué par tes derniers chapitres, notamment par le 24 eme, qui malgres tout, nous en fait apprendre un peu plus sur le personnage de Telperion.

Voilà, tout ça pour dire que mon intérêt porté sur ton histoire reste le même, et que tes capacités littéraires ne sont pas a négligées !

Bonne continuation a toi !

Une fois n'est pas coutume, j'avais lu sans avoir le temps de commenter tout de suite après. Il était temps que je répare cette erreur.

Bon, que dire sur ces trois derniers chapitres ? L'histoire avance avec toujours autant de rythme, tu sembles être tout à fait en contrôle de ton histoire. Pas d'hésitation dans le déroulement, on voit que tu sais où tu vas et c'est un sentiment agréable pour le lecteur.
Le dialogue de notre héros avec la jeune fille était intéressant à suivre, même si je dois avouer qu'il m'a semblé assez "artificiel" par moment. Mais bon, je ne suis pas une référence sur ce plan, alors je ne permettrai aucun jugement. En tout cas, cette relation me plait bien, ça participe de la profondeur de l'histoire et donne un dimension nouvelle aux personnages.

Concernant Sparte, plus on en apprend plus je trouve que tu t'en sors très bien. J'aime la façon dont tu présentes cette société. D'abord la gloire des guerriers, puis la face sombre de la culture. La façon dont tu nous fais découvrir ce "coté obscur" est également très adroite, tout dans la sobriété et le non-dit. Un très bon passage.

Bref, je finirai mon commentaire par les mêmes mots que d'habitude : bon travail, et vivement la suite !

Merci à vous pour les commentaires!

Citation :

Un truc aussi qui a attirer mon attention : les massacres de sparte.Les hommes de sparte sont supposer avoir de la fierté, et non être lâche, alors pourquoi ceux-ci ont massacrer des enfants ?

Leur fièrté de combattant les empêche de tuer des enfants (des civils en général) lors des attaques contre des cités ennemis.
Les cadavres d'enfants qui sont dans la fosse sont des enfants Spartiates, ce qui est différent. Ce sont les enfants Spartiates malades, mal formés, faible, handicapés... bref tous les enfants qui ne sont pas jugés aptes à devenir des guerriers plus tard et qui sont donc considérés comme inutiles pour la cité.
Cette vision des choses est assez horrible et même les guerriers Spartiates n'en sont pas fier; cette fosse représente un tabou à Sparte, car tous ont de la famille dedans (un frère, un fils...)
Cette histoire, ce n'est pas moi qui l'ai inventée en fait; certain historiens prétendent que c'est bien de cette façon que les choses se passaient à Sparte dans l'antiquité (d'ailleurs, le film "300" s'est lui aussi inspiré de cette histoire). Mais aujourd'hui, la plupart des historiens pensent que cette "fosse pour bébé mal formé" n'est qu'une légende.

Citation :

Le dialogue de notre héros avec la jeune fille était intéressant à suivre, même si je dois avouer qu'il m'a semblé assez "artificiel" par moment

Je vois ce que tu veux dire; pendant ce dialogue, j'avais besoin de révéler certaines info par la bouche des perso. Mais je n'ai pas très bien su ammener ces révélations et elles semblent tomber comme un cheuveux sur la soupe, ce qui fait que le dialogue sonne un peu "faux". Toutefois, il faut signaler que quoi qu'aurait dit Ecthelion, la jeune fille aurait été satisfaite vu qu'elle n'a jamais l'occasion de parler à un autre être humain. Sa vie se résume à servir des verres la journée et à se faire violer par le gros méchant Crassus la nuit, alors voir un type à peu près de son age qui lui parle d'égal à égal (même si c'est pour dire une conerie du genre "il fait beau aujourd'hui, non ?") c'est un vrai bonheur pour elle.


Allez la suite, mais un peu ko de mon weekend, la qualité s'en ressent peu être... Si c'est le cas, sorry. C'est aussi le dernier chapitre de blabla avant le retour du Jedi combat



CHAPITRE IV (24): Enquête



Phèse et ses hommes mirent pied à terre et dégainèrent leur armes. C'est avec une extrême prudence qu'ils pénétrèrent dans le camps fortifié. Partout où ils posaient le regard, il y avait des cadavres de soldats Spartiates.

_Qu'est-ce qui a bien pu se passer? Fit Phèse.
_Tiens, déjà des renforts?

La voix venait du fond du camps. Assit sur un corps sans vie, devant un feu, il y avait un homme blond avec une longue natte tombant sur ses épaules. Son torse était nu, couvert de taches de sang et il arborait deux énormes glaives à sa ceinture. Il se leva en baillant et en s'étirant de façon nonchalante.

_Qui es tu? Qui a massacré le camps? Demanda Phèse d'un ton menaçant, l'arme au claire.
_Bah, à ton avis? Répondit l'autre en se frottant le crâne; puis il fixa l'escouade avec des yeux pétillants et un sourire démoniaque et ajouta: Vous tombez super bien les mecs, je m'ennuyait justement et le Spartiate, c'est mon plat préféré!

Il dégaina ses deux lames et les cogna violemment l'une contre l'autre dans un bruit métallique strident.

_Approchez, faites moi ressentir votre douleur!

Les soldats de Sparte eurent un mouvement de recul et se mirent à trembler tandis que l'homme s'avançait vers eux.

Du côté de Solon et Xanxus.

Xanxus et Solon tournaient autour des corps sans vie des prêtres d'Apollon, devant le regard agacé de l'émissaire de Delphes.

_Alors vous êtes convaincu maintenant? Demanda-t-il.
_Je ne sais pas trop. Répondit Solon. Même si le coupable est bien de Thèbes, ça ne veut pas dire que la cité entière est impliquée... Déjà, vu l'état des cadavres, on peut être sûr que Nimrais n'a pas pris part lui même au massacre.
_Comment ça, « le coupable »? Vous n'envisagez pas sérieusement qu'il puisse s'agir d'un seul individu quand même?
_C'est une possibilité pourtant...
_C'est parfaitement ridicule! Un homme seul n'aurait jamais pu venir à bout de 10 prêtre-combattants!
_Des prêtre-combattants? Intervint Xanxus. J'ai déjà lut quelque chose les concernant... Ils sont formés dès leur plus jeune âge aux techniques de combat. Ils ont beau être des prêtres, ce sont aussi de redoutables adversaires...
_En effet. J'en suis un également. Delphes est une ville sainte et tous ses habitants se doivent de consacrer leur vie aux Dieux, même les combattants. Je peux aussi vous assurer que nous savons nous défendre; impossible qu'un homme seul ai pu tous les vaincre.

Xanxus était plongé dans ses pensées, la main sur le menton, il ne prêta aucune attention à la remarque de l'homme de Delphes.

_Si je me souviens bien, les prêtres-combattants ont une technique secrète redoutable: ils sont capables de cracher des vagues de feux; c'est leur spécialité.
_Vous êtes bien informé. Mais où voulez vous en venir?
_Qu'ils aient été attaqués par un ou plusieurs hommes ne change rien. Si un maitre archer est attaqué et menacé de mort, il utilisera forcément son arc... Il en va de même pour ces prêtres-combattants: on peut être certain qu'il ont du utiliser cette fameuse technique de feu pour se défendre.
_C'est plus que probable, oui... mais je ne vois pas ce que...
_Regardez autour de vous, c'est pourtant évident. Coupa Xanxus.

L'émissaire et Solon parcoururent la clairière des yeux. Soudain, ils eurent un sursaut et se fixèrent mutuellement avant de se tourner vers Xanxus.

_Tu veux dire que...
_Exactement. Ces dix personnes sont des combattants puissants, utilisant une technique de feu dévastatrice et pourtant, cette clairière ne présente pas le moindre signe d'affrontement, pas la moindre trace de cendre ou d'herbe calcinée... Conclusion: ce n'est pas ici que le combat a eu lieu et qu'ils ont été tués.

Le silence se fit un moment. Tandis que, tapis dans un bosquet, une silhouette accroupis les surveillait.

_Qu'est ce que ça signifie? Finit par demander l'émissaire.
_Que les corps ont été transportés jusqu'ici. Ils faut chercher dans les alentours et retrouver le lieu de l'affrontement.

Les trois hommes quittèrent la clairière et s'enfoncèrent dans une forêt profonde. Ils étaient suivis de près par la mystérieuse silhouette. « Que dois-je faire? Pensait cette dernière. Dois-je intervenir ou bien... »
Au bout de plusieurs minutes de recherche, Xanxus trouva ce qu'il cherchait. Il appela ses deux compagnons qui accoururent aussitôt.

_Regardez, pas d'erreur possible; c'est ici que le combat a eu lieu.

Devant eux en effet, il y avait bien toutes les marques d'un récent affrontement: des traces de sang séché sur le sol, des arbres coupés en deux, de vastes cercles de végétations calcinées et la terre était retournée à de multiples endroits.

_D'accord. Fit l'homme de Delphes. C'est ici que le combat a eu lieu... Et ça nous avance à quoi?
_J'ai deux questions. Répondit Xanxus: premièrement je suppose que Thèbes a nié toute implication dans cette affaire, n'est-ce pas?
_Oui, mais ça ne veut pas dire que...
_Ma deuxième question: je présume également que la clairière où les corps ont été découverts est un endroit très fréquenté par les habitants de Delphes, n'est-ce pas?
_Euh... oui, elle est sur la route qui mène à Cléon, qui est la cité où les prêtres de Delphes se réapprovisionnent en viande deux fois par semaine, mais...
_C'est bien ce que je pensais... La cité de Thèbes n'a rien à voir dans ce massacre. Tout ceci ressemble bien trop à une mise en scène pour nous faire croire à leur implication.
_Mais c'est ridicule! S'indigna le prêtre.
_D'abord, on retrouve bien trop d'indications désignant Thèbes: le sacrifice à Arès, l'étendard... Pourquoi laisser des indices si flagrants si c'est pour ensuite nier son implication?
_C'est une provocation de leur part, rien de plus!! Cria le prêtre.
_Après, les prêtres ont été vaincu ici, au cœur de cette forêt profonde. Les corps auraient pu rester ici des semaines avant d'être découvert; on s'est donc donné la peine de les transporter jusqu'à un endroit où l'on serait sûr qu'ils soient rapidement retrouvés. Il est clair que des personnes cherchent à provoquer une guerre entre Thèbes et Delphes. Et il se peut que Athènes soit également visée dans cette opération... Conclue Xanxus devant le regard atterré de ses deux compagnons.

Les deux yeux brillants de la silhouette qui les surveillait se plissèrent. « Cette fois, je n'ai plus le choix. Pensa-t-il. Je dois y aller. » Aussitôt, il disparut et un vent violent s'abattit sur la forêt, faisant voler les branches des arbres en éclat. Les courants d'air se ressemblèrent petit à petit pour prendre forme humaine. La silhouette qui les avait suivit se tenait là, face à eux. C'était un homme bien bâti, un casque sur sa tête cachait à moitié son visage. Il n'avait aucune arme visible sur lui.

_Qu'est-ce que c'est que ça? Demanda Xanxus, surpris par cette apparition irréelle.

« Ce type... il dégage une aura anormale... Je n'avais pas ressentit ça depuis... Et merde!! Pensa Solon en serrant les dents. »

_Halàlà, j'avais vraiment pas l'intention de m'attaquer à un si gros gibier, mais j'ai plus trop le choix... Annonça le nouveau venu. Je regrette, mais vous allez devoir mourir tous les trois, ici et maintenant!


Prêts à payer le prix de leur découverte?...



PROCHAIN CHAPITRE (25): Un puissant adversaire

Allez, la suite, bonne lecture!

[petite précision, il ne faut pas confondre « l'homme au casque » (dans ce chap') et « l'homme au masque » du Tome I; l'homme au casque, porte un casque un peu dans le style Maximus dans « Gladiator ». L'homme au masque porte un masque du genre de celui de la nana aux cobras (j'ai zappé son nom) dans Saint Seya.]



CHAPITRE V (25): Un puissant adversaire


Solon, Xanxus et l'émissaire de Delphes se tenaient tous trois face au nouveau venu. Solon avait des gouttes de sueurs qui commençaient à couler le long de son front. « Cette aura... Cette sensation... c'est... »

_Pas d'inquiétude! Nous sommes à trois contre un; on va l'avoir! Fit le prêtre en sentant les doutes du guerrier Athénien.
_Partez tout de suite à Delphes chercher des renforts! Répliqua Solon. La cité est toute proche, vous y arriverez!
_Mais je peux me ba...
_GROUILLEZ VOUS!! Lui hurla Solon.

L'ordre avait été donné avec une telle violence que l'homme de Delphes ne pu le discuter. Il se retourna, murmura un laconique:

_Bonne chance...

Et partit à toute vitesse en direction de la cité sacrée du soleil.

_Je ne vais pas te laisser t'enfuir. Déclara le mystérieux agresseur en repliant son bras droit.

Il fit un violent revers avec son bras et une rafale de vent se déchaina emportant tout sur son passage. Xanxus fut propulser dans les airs et heurta plusieurs branches avant de s'écraser contre un rocher. Solon s'était quant à lui positionné entre l'émissaire de Delphes et la bourrasque. Il luttait tant bien que mal pour ne pas se faire emporter, le corps penché en avant, les bras repliés devant son visage. A bout de force, il dégaina une de ses deux lances accrochée dans son dos, la planta profondément dans le sol et il l'agrippa fermement. Au bout de quelques secondes, le vent s'affaiblit et finit par cesser totalement.
Solon rouvrit les yeux et constata que la forêt dense dans laquelle ils se trouvaient, était devenue un champs d'arbres abattus sous l'effet de l'attaque de l'homme au casque. Se dernier se tenait toujours face à lui et il prit la parole:

_Hum, grâce à ton intervention, l'autre a réussit à s'échapper... Je vais devoir te tuer rapidement et le rattraper...

Mais Solon avait déjà déterré sa lance. Il la projeta avec puissance de sa main droite tandis qu'avec sa main gauche il empoigna sa deuxième lance qui était accrochée dans son dos. Alors que l'arme fusait à toute vitesse sur lui, l'homme au casque fit un bond prodigieux qui le propulsa haut dans le ciel. Il baissa la tête en direction du Champion Athénien et se rendit compte que ce dernier avait déjà envoyé sa seconde lance, de sa main gauche; celle-ci fonçait sur lui.
Une lueur de satisfaction traversa les yeux de Solon. « Je l'ai eu! Il ne pourra pas esquiver... »
Mais à sa plus grande stupeur, son adversaire se volatilisa et la lance disparue dans le ciel. Avant que Solon ne reprenne ses esprits, des courants d'air avaient commencés à se former à côté de lui et finirent par prendre la forme du mystérieux agresseur. Une fois qu'il apparu totalement, le flux des courants d'air ne s'arrêta pas, au contraire, il s'intensifia en se concentrant sur les avants-bras de l'homme aux casque. Le sifflement strident de l'air fit rapidement comprendre le danger à Solon; alors que son ennemi effectuait un revers avec son bras droit, Solon avait déjà sauté en arrière pour éviter le coup. Grâce à son réflexe, Solon s'en tira indemne, mais sa cuirasse avait été déchirée en deux.
Des tourbillons d'air continuaient de tourner autour des avants-bras de l'homme au casque.

_Bravo, jolis mouvements...
_Hum, pour qui me prends-tu? Répliqua Solon agacé.
_Oh, vous savez, j'ai parfaitement conscience qu'affronter un des 12 grands Champions est un honneur qui ne se présente pas tous les jours et que je devrais sans doute en profiter un maximum... Malheureusement, je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer; je vais donc en finir rapidement!

Sur ces mots il fonça sur Solon.

Le corps fût soudainement coupé en deux; le torse s'envolant dans les airs tandis que les jambes tombaient par terre dans une flaque de sang; Le guerrier à la natte blonde secoua ses deux sabres de manière à en expulser le sang qui les imprégnait. Les yeux des soldats Spartiates allèrent du guerrier au trois corps gisant sur le sol, tués en une fraction de seconde par ce terrifiant individu*.

_Et bien, c'est mou tout ça... Mettez-y un peu du votre les mecs! Je veux ressentir plus de choses!

Phèse fut le premier à retrouver son sang froid, il cria à ses troupes:

_Encerclez le! Buttez moi cette ordure!!

Les hommes de la 2° escouade obéirent aussitôt; ils se placèrent en cercle autour du guerrier, les lances pointées en avant. Mais à la surprise générale, l'homme éclata de rire.

_Me butter, hein? Ouais, c'est ça, c'est une super bonne idée! Allez-y: frappez moi, découpez moi, que je vois à quoi ça ressemble.

Sur cette provocation, deux soldats Spartiates fou de rage foncèrent sur lui, prêt à l'embrocher.

De retour avec Solon.

L'homme au casque multipliait les coup pour tenter de trancher le guerrier Athénien, mais celui-ci se défendait courageusement à l'aide de son glaive. Les chocs de la lame contre la technique de vent produisaient un bruit strident ainsi que des éclairs de lumière. L'homme au casque avait le pouvoir de disparaître et d'apparaitre à volonté et ne se privait pas pour s'en servir contre Solon. Mais ce dernier parvenait, en faisant habilement danser sa lame dans tous les sens, à parer toutes les attaques.
« Même si il disparaît, je peux voir les mouvements de l'air et ainsi anticiper ses déplacement... Je peux le battre! Concentre toi! »
Son adversaire recula de quelque pas, le fixa et souffla dans sa direction, puis il disparut à nouveau dans un courant d'air. Solon vit le courant d'air se faufiler derrière lui et se retourna aussitôt, prêt à parer le coup à venir. Mais son ennemi n'apparut pas devant lui; soudain, il entendit le son strident de la technique de vent derrière lui, mais c'était trop tard: il fut transpercé au niveau de son flan droit par le bras de l'homme au casque. Le sang gicla abondamment.

_Vous avez perdu maitre Solon... Vous pensiez pouvoir prévoir mes mouvement grâce aux fluctuations de l'air qu'ils provoquent, n'est-ce pas? Mais je contrôle le vent. Je peux vous faire voir ce que je veux...

« Je vois. Pensa Solon. Quand il a soufflé tout à l'heure, c'était pour générer un leurre: il a créé un courant d'air bien visible qu'il a dirigé derrière moi afin que je me retourne... »

_Si vous vouliez parer mes attaques il fallait vous fiez à vos oreilles et non à vos yeux, dommage...

Solon tourna la tête et regarda son adversaire qui se tenait dans son dos; le guerrier Athénien arborait un sourire sadique à la plus grande surprise de l'homme au casque.

_Vraiment? C'est bon à savoir ça! En attendant, tu m'excusera mais...

Tout en parlant, Solon saisit fermement son glaive, le souleva en l'air, la lame pointée vers le sol et l'abattit avec rage en direction du bras tendu de son opposant qui lui sortait du ventre.

_...JE VAIS PRENDRE TON BRAS!!


La détermination d'un Champion...



*En fait, dans ce passage, ce que j'ai voulut faire, c'est créer une confusion entre les deux combats (Solon vs l'homme au casque et 2°escouade de Sparte vs le guerrier à la natte):
En image, cela donnerait une case avec l'homme au casque qui fonce sur Solon et l'image suivante un corps non-identifiable (sous forme d'ombre) coupé en deux. Le lecteur penserait « Solon s'est fait OS! Oh merde! » et la page suivante, il comprendrait que c'est en fait un simple soldat de Sparte qui s'est fait tranché.
Je sais pas trop ce que ça donne à l'écrit, enfin, vous saisissez l'idée quoi?



PROCHAIN CHAPITRE (26): La guerre est évitée



Voilà. C'est le premier combat réellement « de haut niveau » de mon manga alors j'espère ne pas l'avoir trop raté (il est pas encore finit ce combat, cela dit)...
Pour ce qui se demanderait « mais que fait Xanxus pendant ce temps? », Xanxus est encore sonné par la première attaque de vent de l'enemi (rappelons que, malgré son indéniable talent, Xanxus n'est encore qu'un novice dans le monde des guerriers). Il est inconscient quelque part dans les débris d'arbres et de rochers qui entours le lieux du combat.
Je me rend compte que les appellation du type « homme au casque », « guerrier à la natte blonde » et autres sont un peu casse co**** pour vous, mais je sais pas trop quoi faire d'autre... Je ne veux pas révéler officiellement leur identité tout de suite... Sorry

Allez hop un de plus! Bonne lecture, bizous!


CHAPITRE VI (26): La guerre est évitée



L'homme au casque retira brusquement son bras de Solon et sauta en arrière. Quant à l'Athènien, il avait planté son glaive dans le sol. Prenant appuie sur celui-ci, il cracha une flaque de sang avant de sourire.

_Bon, prêt pour la deuxième manche?
_Qu'espérez-vous dans cet état? Vous avez déjà perdu.

Sans lui répondre, Solon agrippa sa cape, la déchira et l'enroula autour de sa taille pour endiguer l'hémorragie. Ainsi bandé, il retira son arme du sol et la pointa sur son adversaire.

_Si tu crois que c'est avec une blessure de ce genre que tu vas m'arrêter tu te trompe... Je suis Solon, fils d'Execestidas, Capitaine de la Garde Sacrée et premier Gardien d'Athènes!! Et tu ne m'aura pas si facilement!!

Sur ces mots, il se rua sur son adversaire, donnant de nombreux coups de glaive, tous parés par les bras de l'homme au casque. Des étincelles jaillissaient à chaque passe d'arme entre les deux hommes.
Solon donna un coup à deux mains, de haut en bas, que son ennemi arrêta en croisant les bras devant lui. La lame était venue se loger entre ses deux avants-bras et elle était déjà très abimée par leurs multiples échanges.

_Votre épée ne peut venir à bout de ma technique, maitre Solon.
_Ah oui? Répondit le guerrier en le fixant droit dans les yeux. Dans ce cas, pourquoi avoir si vite retiré votre bras toute à l'heure?

Solon ressembla alors toutes ses forces; ses muscles se crispèrent et son teint devient rouge. Il hurla un cri inhumain et un cratère se forma autour des deux combattants, accompagné d'une violente onde de choc. Un dixième de seconde plus tard, un épais nuage de poussière se souleva dans un grondement sourd. Des gouttes de sang souillèrent alors le sol. L'homme au casque bondit hors du nuage de poussière; ses deux avants-bras avaient été entaillés et le liquide rouge s'écoulait le long de la plaie.
Au milieu du nuage se dissipant, on pouvait voir Solon, couvert de sueur et haletant. Son épée, à présent sérieusement entamée, était tachée de sang.
« Comment peut-il encore déployer autant de puissance dans son état? »
L'homme au casque commença à perdre patience. Il envoya une violente rafale de vent, tranchante comme une lame en direction de son adversaire; Solon fut aussitôt tailladé en de multiples endroits. Profitant de son avantage, l'homme au casque se rua sur lui et, le bras tendu en arrière, s'apprêta à donner le coup de grâce au Champion Athénien. Celui-ci était complètement prit de cours.

_Adieu! Lança l'homme au casque.

Mais Xanxus, surgissant de nul part, lui administra un formidable direct en pleine figure qui le propulsa au loin.

_Xanxus! Mais qu'est-ce que tu fais là? Reste à l'écart! Lui ordonna Solon.
_Je suis venu vous prêter main forte, maitre. Vous semblez en avoir besoin...

Xanxus avait une large blessure au front et de multiples contusions.

_Tu n'as pas l'air au sommet de ta forme non plus, imbécile! Où est ton arme?
_Je l'ai égaré... je crois...
_C'est bien le moment!

L'homme au casque était de retour et marchait en direction des deux guerriers; son casque avait été en partie brisé par le coup de Xanxus et laissait entrevoir une partie de son visage.

_Écoutes, il est beaucoup trop fort pour toi. N'espère même pas l'affronter à mains nues. Fit Solon.
_Je ne compte pas le battre, mais je peux l'occuper, vous créer une ouverture...
_Toi tu vas rester tranquille le temps que j'en finisse avec ton maitre. Le coupa l'homme au casque.

Il se matérialisa soudainement dans les airs, devant Xanxus et lui donna un terrible coup de pied sur le visage; l'Athènien fut projeté au sol, inconscient.

_Nous sommes quittes maintenant. Et à présent, à nous deux! Cria-t-il en se ruant sur Solon.

Mais, à sa plus grande surprise, le Champion Athénien balança son épée en l'air. « Le tout pour le tout! Pensa Solon ». Et il agrippa fermement les deux avants-bras de son opposant; du sang gicla de ses mains, en contact avec le tourbillon d'air, mais il ne relâcha pas son étreinte.

_Je te tiens! Hurla Solon satisfait.

Il rattrapa son glaive qui retombait, en plein vol, avec sa mâchoire et, par un brusque mouvement du cou, donna un coups d'épée dans la poitrine de son ennemi.
Puis, il lâcha prise et tomba à genou sur le sol. Ses mains étaient déchiquetées. Il ouvrit la bouche et laissa tomber son arme.
L'homme au casque avait désormais une belle blessure sur le torse, mais il tenait toujours debout.

_Merde! Pas assez profond... Jura Solon.
_Bien tenté... Mais c'est raté; je suis toujours là! Cette fois, vous avez belle et bien perdu.

Solon était en effet complètement sans défense. L'homme avança vers lui pour lui porter le coup de grâce.
Quand soudain, une gigantesque boule de feu lui arriva droit dessus. Il mis sa mains en opposition et se servit de son pouvoir sur le vent pour contrer le feu. Mais ce n'était pas suffisant; une fois le feu dissipé, il était couvert de brulures et ses habits étaient fumants.

_Une vague de feu d'une telle puissance... C'est donc vous, maitre Nexus?

Face à lui se tenait une multitude de prêtres guerriers. Tous vêtus d'une toge blanche, ornée d'un motif représentant un soleil d'or. En première ligne se tenait un jeune garçon, le regard sévère, vêtu lui d'une toge bleue.

_Je n'ai plus vraiment le choix, ils sont trop nombreux et je ne suis plus en état... Je dois partir. Fuir devant un mioche quel déshonneur! Fit l'homme au casque.

Il commença à se volatiliser. Avant de disparaître totalement, il eu le temps d'ajouter:

_Nous nous retrouverons un jour, maitre Solon, soyez en sûr!

Il faisait noir... Xanxus ne voyait que du noir à perte de vue... Il finit par ouvrir les yeux et s'aperçut qu'il avait été soigné. Il était dans un temple. Le murs et les colonnes étaient d'un blanc immaculé. Une voix familière se fit entendre derrière lui. C'était Solon, couvert de bandages et alité.

_Tu es enfin revenu à toi?

Au côté de son maitre, assis en tailleur, il y avait le jeune garçon à la toge bleue.

_Maitre, que s'est-il passé? Où sommes nous?
_Nous sommes à Delphes. Et tu as réussit ta mission, félicitation.
_Comment ça?
_La guerre avec Thèbes est pour le moment écartée. Grâce à toi.
_Ce n'est vraiment pas la peine de se réjouir pour autant. Intervint le jeune garçon. Le massacre des dix prêtres d'Apollon n'a toujours pas été élucidé... et cette affaire prend une tournure de plus en plus obscure.

Xanxus observa le gamin d'un air septique. Il s'approcha de Solon et demanda:

_Dites maitre, c'est qui ce gosse? Qu'est-ce qu'il veut exactement?
_« Ce gosse », c'est Nexus, le Champion de Delphes... Répondit Solon en fermant les yeux.


Le jeune prodige du temple d'Apollon...


PROCHAIN CHAPITRE (27): Seul contre tous

De bons chapitres, comme d'habitude ! Tu as réussi à décrire un long combat sans tomber dans le piège de la répétition, et en parvenant à maintenir le suspens jusqu'au bout. C'est toujours le plus dur quand on écrit un scène de combat : avoir assez d'imagination pour rendre les échanges logiques, fluides, et diversifiés au maximum. Tu t'en es très bien sorti de ce coté là, le combat est très intéressant à suivre.

Par contre, petit point négatif, on sent toujours de l'hésitation dans ta plume. Tu as du mal à transformer en phrases les images qui te viennent en tête. Ca nuit souvent au rythme de l'échange, avec des phrases parfois trop longues. Un petit conseil que je peux te donner, c'est tout simplement ne pas hésiter à saccader tes actions. Utilise des suites de phrases courtes, à un seul verbe, pour donner une impression de vitesse et d'enchainement. N'hésite pas carrément à couper les échanges, à les fractionner, ça laisse une impression de "cassure" et de "violence" des coups au lecteur.
Dans le même ordre idée, alterner entre le passif et l'actif, ou utiliser des images, permet de varier les effets également. Si les deux adversaires enchainent toute une série de coups, rester dans la forme active (X fait ceci, Y fait celà et ainsi de suite) finit par devenir lassant. Essaye de changer les points de vue, au lieu de dire "Y attaque", essaye "l'attaque de Y". Ca donne de la variation aux échanges.

Exemple : au lieu de dire (j'invente) : "X s'élança à l'attaque en hurlant, que Y para dans un tourbillon de vent". Essaye : "X s'élança à l'attaque en hurlant. La parade de Y déclencha un tourbillon de vent". On a ainsi toute l'intention qui se focalise d'abord sur le mouvement d'attaque. Puis le point matérialise la violence de la parade, et la seconde phrase vient expliquer ses effets.

Enfin,

Citation :

Je me rend compte que les appellation du type « homme au casque », « guerrier à la natte blonde » et autres sont un peu casse co**** pour vous

Un "truc" tout simple, c'est de varier les appellations sans hésiter à rester dans le vague. On a compris qu'il était casqué et portait une natte blonde. Dans la suite du combat, tu peux le désigner simplement comme "l'assaillant", "le mystérieux guerrier", "l'inconnu" etc...

Bref, je me rends compte que je viens encore de passer tout un pavé à critiquer la forme, ça donne à mon commentaire une tonalité faussée. En effet, j'ai beacoup apprécié les chapitres, le fond de l'histoire me plait toujours autant. On sent que tu sais où tu nous emmènes, et c'est un sentiment rassurant. Vivement la suite donc !

Bon j'ai aps fini je n'en suis qu'au chapitre 15(boulot oblige j'ai pas le temps de tout lire d'un coup) mais chapeau!!

franchement on a un melange des genres que je trouve tres sympa que ce soit via les mangas les films (sparte me fait penser au film 300) tu as su utiliser avec malice et faire un melange tres sympa de beaucoup de reférence.

L'histoire est original bien sur on retrouve les forces du shonen,un heros qui s'entraine pour progresser etc..mais c'est vraiment tres bien fait!!

bref continue sur ta lancée !!!

Merci pour vos commentaires!


FLUFFY, en effet, je m'inspire de Naruto, Bleach, Berserk, mais aussi "300", l'illiade ("Troie"), et quelques vieux peplum...
Merci encore pour tes encouragements.

Ton commentaire m'a rappelé des souvenirs TELPERION, en effet, tous mes profs de français m'ont toujours dit et répété d'arrêter les phrases à rallonges. Une fois, j'ai même écrit une phrase de 8 lignes (correcte grammaticalement, mais hyper lourde). Les phrases type "sujet, verbe, complément", j'ai vraiment du mal, mais je vais essayer . C'est vrai que les longues phrases ne correspondent pas à une action rythmée; il faudra que j'y fasse attention.

Pour le combat, son déroulement a été pensé dans un but précis:
Même si Solon est dominé dans le combat, j'ai essayé de le mettre d'avantage en avant que son adversaire (initiative dans le combat, reflexion, résistance, détermination...). C'est un exercice délicat de valoriser le perdant dans un combat (car Solon a perdu; sans les intervention de Xanxus, Nexus et co, il serait mort), j'éspère avoir réussit.

Spoiler:

CHAPITRE VII (27): Seul contre tous



« Ce gamin serait... le Champion de la cité de Delphes? C'est ridicule! Pensa Xanxus dubitatif . »

_Je suis heureux que votre élève aille mieux, maitre Solon. Fit le garçon. Je vais vous laisser un peu seul. Je suis moi même attendu au Conseil du Temple.
_Très bien.

Une fois Nexus partit, Solon s'adressa à Xanxus:

_Aide moi à me lever veux-tu? J'aimerais marcher un peu.
_Oui, maitre.

Xanxus, portant son maitre sous le bras, marchait à présent au cœur de la cité sacrée. Il y avait partout des jardins fleuris, des statues de marbres blanc et de petits édicules circulaires. Les hommes, tous vêtus de toges blanches s'adonnaient au jardinage, à la méditation et à la prière.

_En voilà une cité bien paisible... Remarqua Xanxus.
_Les faibles s'allient avec des faibles... Répliqua Solon l'air maussade.
_Dur de croire que ces gens veulent nous pousser à entrer en guerre.
_Je te l'ai déjà dit: la guerre contre Thèbes est évitée... pour le moment. Tes conclusions sur le massacre et l'attaque dont nous avons été victimes semblent avoir convaincu le Conseil qu'il s'agissait bien d'une mise en scène. La paix est préservée; c'est le vieux qui va être ravis d'entendre ça... Fit Solon goguenard.
_Vous avez l'air déçu maitre. Ne me dites pas que vous auriez préféré entrer en guerre contre Thèbes?

Solon regarda son disciple avec sévérité.

_Xanxus, un guerrier existe pour faire la guerre et se battre. C'est son unique raison d'être, ne l'oublie jamais. Puis il ajouta en détournant les yeux: Mais pour répondre à ta question, non, je ne suis pas déçu; se dresser contre Nimrais tient du suicide de toute façon...
_Ce type qui nous a attaqué, il était aussi sacrément redoutable. Vous savez qui c'était?
_Qui il est? Non. Par contre, je crois savoir CE qu'il est...

Non loin de là, dans le Temple d'Apollon...

Au pied de la statue du Dieu du soleil, onze prêtres étaient assis en cercle. Un seul, le plus vieux de tous, un homme avec une longue barbe blanche, était vêtu d'une toge rouge. L'homme qui avait servit d'émissaire auprès des Athéniens était présent. C'est lui qui prit le premier la parole:

_Et on est censé se satisfaire de ça? Les choses vont en rester là? C'est ce que vous essayez de dire?
_Si effectivement tout ça n'était qu'une ruse pour nous dresser contre Thèbes, nous ne pouvons pas foncer tête baissée dans ce piège. Fit remarquer l'un des prêtres.
_Mais enfin, on ne peux pas prendre les allégations de cet Athénien pour argent comptant! J'étais là bas, à Athènes; je sais parfaitement ce qu'ils cherchent à faire: tous les prétextes sont bons pour nous laisser tomber! Nos frères ont été assassinés et vous...
_Pisistrate! Le coupa le vieil homme. Nous savons tous à quel point tu étais proche de Théoclite... Nous comprenons la douleur qui imprègne ton cœur. Mais cette souffrance ne doit pas obscurcir ton jugement. Tu dois le savoir; la haine n'engendre que la haine. Nous ne pouvons pas nous laisser aveugler par la haine. Si Thèbes n'est pas impliqué dans ce crime affreux, nous n'avons aucun droit de leur faire partager notre souffrance.
_Mais... Maitre... Je...

Des larmes coulèrent des yeux de Pisistrate; il revoyait dans son esprit le visage de son ami Théoclite souriant, puis son visage mutilé dans la clairière, les yeux arrachés.

_Maitre, je respecte infiniment votre enseignement. Mais cette mort ne peut rester impunie! Tout ce que je vois, c'est qu'ils ont été sacrifiés à Hadès, le Dieu de Thèbes! Et ils devrons payer pour ça! Payer pour ce monstre assoiffé d'âmes humaines!
_Ça suffit! Surveilles tes paroles! Tu ne dois manquer de respect à aucun Dieux.

Pisistrate serra les dents et se leva, tête basse.

_Je vous pris de m'excuser. Je demande la permission de me retirer.

Le vieil homme à la toge rouge fit un léger signe d'assentiment de la tête et l'émissaire se retira. Il croisa le chemin de Nexus qui pénétrait dans le Temple.

_Qu'arrive-t-il à frère Pisistrate? Demanda le garçon.
_Il a seulement besoin de se reposer. Répondit l'un des prêtre.
_Cette histoire a été dure pour nous tous. Rajouta un deuxième.
_Alors Nexus, tu en es sûr? C'était l'un d'eux? Demanda le doyen.
_Oui, maitre Symeon. Je l'ai ressenti.
_Peuh! Fit un des prêtres. Comme si un enfant de son âge pouvait sentir de telles choses. En a-t-il seulement déjà rencontré un? Bien sûr que non! Alors comment aurait-il pu le reconnaître?
_Silence! Tu parles à la réincarnation du fondateur de la cité sacrée! Un peu de respect! Avertis un troisième prêtre.
_Il n'y a jamais eu de fondateur... Tout ça n'est qu'une légende.
_Je l'ai simplement ressenti. Répéta Nexus. Je ne peux l'expliquer. Mais s'en était un, j'en suis sûr.

L'homme à la toge rouge, Symeon, prit un air grave.

_Alors ce sont eux... Dit il. J'ignore ce que ça signifie... Mais pour l'instant, nous devons garder ça pour nous. Et pas un mot à Pisistrate là dessus. Dans son état actuel, qui sait ce qu'il serait capable de faire.

Les neufs prêtres présents ainsi que Nexus répondirent en cœur:

_Entendu, maitre.

Dans le camps Spartiate de Ecliones...

Deux des Spartiates qui encerclaient le guerrier au deux glaives perdirent leur sang froid et se jetèrent sur lui, la lance pointée en avant. Sans relâcher ses armes, l'homme saisit les deux lances et les redirigea contre ses assaillants. Les deux soldats Spartiates s'embrochèrent mutuellement. Profitant d'un moment de flottement, le guerrier réussit à s'échapper de l'encerclement des soldats Sparte. Faisant danser ses deux sabres avec une dextérité peu commune, il parvenait à éliminer les hommes de la 2° escouade les uns après les autres. Le sol se couvrait toujours d'avantage de corps sans vie.

_Il est à moi!! Cria Phèse en se précipitant sur l'inconnu.

Mais son glaive se brisa en miette au contact de la lame du guerrier blond. Ce dernier lui planta alors le ventre.

_Donne moi de la souffrance! Fit le guerrier, tout en arborant un sourire sadique.

Phèse serra les dents et ferma les yeux. Il tentait de lutter contre la douleur.

_Pouha! Ce n'est pas bon. Je veux plus de souffrance. Je ne sent rien!

Il retira son glaive et poussa Phèse contre une palissade du camps, d'un coups de pieds en plein sur sa blessure. Un cri d'agonie accompagna le choc.
Deux soldats Spartiate foncèrent aussitôt sur le guerrier. Ils n'eurent pas le temps de comprendre quoi que ce soit à ce qu'ils leur arrivaient; un éclair apparu et l'instant d'après, ils étaient déjà mort sur le sol.

_Ça commence à venir... Oui, ça vient... Je commence à la sentir... Fit l'agresseur avec l'expression d'un homme en pleine extase.

Il avait tourné le dos à Phèse pour occire les deux soldats; celui-ci en profita pour lui asséner un violent coup d'épée entre les omoplates. Le choc de la lame contre le dos dénudé du guerrier produisit un bruit métallique inattendu. La surprise s'empara de Phèse. Le coup d'épée n'avait strictement rien fait au mystérieux individu.
Ce dernier se retourna alors et tout en se léchant les lèvres, il annonça:

_T'inquiètes! Je t'ai pas oublié!

Il plaça ses deux glaives de chaque côtés du cou de Phèse et le décapita.


La mort de Phèse...


PROCHAIN CHAPITRE: Invulnérable?

Bon, même si j'essaye de garder son identité secrète, je pense que certain ont déjà dû deviner l'identité du guerrier à la natte blonde et aux deux glaives...

Petit commentaire en passant, simplement pour te dire que j'ai bien apprécié ce dernier chapitre.

Y a pas à dire, tu gères ton univers de main de maitre pour l'instant. Les chapitres sont riches en détail sur ton monde, sans que ça en devienne trop lourd, tu sais bien distiller les informations. Au niveau de l'intrigue, ça se complexifie à chaque fois, le tout dans une atmosphère très bien orchestrée. Quant aux dialogues, je les apprécie tout particulièrement. On y sent de la spontanéité, du naturel, on a vraiment l'impression d'entendre les personnages. Chapeau, j'aime beaucoup !

Quant au combat de fin, c'est court mais ça ne manque pas d'intensité. Toujours un peu d'hésitation sur le style à adopter, mais c'est pas grave. Bien que ça puisse paraitre paradoxal, les combats courts sont plus difficiles à gérer que les longs. On n'a pas le temps de créer une ambiance, il faut aller trop vite. Je ne m'arrêterai donc pas plus que nécessaire là-dessus.

Bref, toujours une écriture de qualité, au service d'un univers profond et intriguant. Il nous faut la suite !

C'est bon j'ai tout lu!!

Juste un petit truc il commence a y avoir pas mal de persos ce serait eut etre bien de faire un recapitulatif!!

Un peu comme dans les mangas en preface,avec les personnages d'ou ils viennent parce qu'a un moment j'ai un peu tout melangé!!

J'ai cru que c'etait le mec a la natte qui se battait contre xanxus lol!!

Bon sinon tu te demandais si ton ^premier gros combat tenait la route et bien oui !!!et assez d'accord avec telperion vivement la suite!!!

D'ailleurs je me demande ce que devient telperion ^^

Bonjour,

Bon alors voilà en parcourant le forum je suis tombé sur le post de NELL sama (à propos de Wonderwice Margera), par curiosité j'ai cliqué sur le lien de ta signature et pouf me voilà ici

Bref, une fois de plus, par curiosité je me suis lancé dans la lecture de tes premiers chapitres... et il faut le dire j'y ai pris goût!

Du coup il m'a fallu moins d'une heure pour dévorer (littéralement) la totalité de tes chapitres jusqu'a présent publiés!

Je serais donc bref: ton talent pour l'écriture est réel et à ne pas négliger, l'ambiance de l'histoire est tout simplement envoutante, magique, on a l'impression d'y être. Je vois l'histoire se dérouler en images dans ma tête, on imagine parfaitement bien les scènes et c'est très plaisant.

Je ne te dirais pas ce qui ne va pas, car je ne me considère pas comme assez érudit sur l'art de la plume pour me permettre de te donner des conseils, mais je suis certain que tu arriveras à corriger tes défauts (dont tu as pour la plupart parfaitement conscience d'ailleurs) avec le temps.

Voilà je vois que le dernier post date du 30 Décembre, nous sommes le 8 Janvier et j'espère que la suite tombera bientôt!

Très bonne continuation à toi!

Petite note avant de commencer: je me suis rendu compte (un peu tard, j'avoue), que je me suis complètement emmêlé les pinceaux avec les Dieux Hadès et Arès, aussi bien dans le dossier (page 1), que dans l'histoire...
J'ai d'ors et déjà corrigé le plus gros, mais il y a des chances qu'il reste des erreurs...
Alors je corrige:

Hadès: Dieu de la mort (Cité Thèbes)
Arès: Dieu de la guerre (Cité Sparte)

Voilà, désolé pour cette vilaine (impardonnable) bévue ...

Sinon, beaucoup de commentaires; ça me fait plaisir! Merci à vous!
Alors pour vous répondre:

TELPERION:

Citation :

Quant au combat de fin, c'est court mais ça ne manque pas d'intensité.

C'est vrai que l'affrontement Phèse/Guerrier aux 2 glaives est très court, mais dans mon esprit, ce n'est qu'un "passage" du combat 2°escouade/Guerrier aux 2 glaives. Mais de manière générale, je fais des combats relativement court, c'est vrai.
Sinon, je suis content que tu ai apprécié le chap'

FLUFFY:

Citation :

Juste un petit truc il commence a y avoir pas mal de persos ce serait eut etre bien de faire un recapitulatif!!

Il y en a déjà un, en première page de ce Topic (mes 2 premiers post). Je le met normalement à jour à chaque nouvau chap'^^

Citation :

D'ailleurs je me demande ce que devient telperion ^^

Pour le moment, Telperion se la coule douce à Mycènes (la belle vie quoi), mais on le retrouvera dans le prochain Tome (4) .

KISAI:

Merci beaucoup! J'espère que je saurais me montrer digne de tes encouragements .

Citation :

Voilà je vois que le dernier post date du 30 Décembre, nous sommes le 8 Janvier et j'espère que la suite tombera bientôt!

Oui, avec les soldes, j'ai eu pas mal de taf, et plus trop de disponibilité... Je m'en excuse, mais je suis pas venu les mains vides, voici la suite ^^:


CHAPITRE VIII (28): Invulnérable?



Léonidas était assis en tailleur derrière son coffre; s'accoudant dessus comme s'il s'agissait d'un bureau, il était en pleine discussion avec Adementia. Ce dernier avait l'air terriblement angoissé.

_Comment? Mais, vous en êtes sûr? Demanda-t-il au roi.
_Je ne fais que te répéter les rapports de mes espions à Olympie et les rumeurs que l'on entends à droite et à gauche: il a été vu à Tégée il y a deux semaines, ça c'est une certitude. Après il semblerait qu'il soit allé vers le sud-ouest, en direction de Méthone.
_Le poste frontière d'Ecliones se trouve sur cette route! Fit Adementia, de plus en plus paniqué.
_Je t'avais pourtant demandé de faire attention à ce gamin. Fit remarquer Léonidas.
_Ça devait être une simple mission de routine... Fit Adementia, haletant. Je n'aurais jamais pensé qu'une telle situation puisse se produire. J'y vais immédiatement!

Sur ces mots, il tourna le dos a roi et se dirigea vers la porte. Mais Léonidas l'interpela:

_Qu'est-ce que tu espères, en allant là-bas? Tu vas te mesurer seul à un des quatre Grands Guerriers de Platée? Tu n'as aucune chance de t'en sortir! Laisse moi t'accompagner.
_Vous ne pouvez abandonner la cité sans l'accord du conseil, majesté. Sparte à besoin de vous et votre place est ici. Cette situation, c'est moi qui l'ai provoquée; je n'aurais jamais dû le laisser sans surveillance! C'est donc à moi d'y aller!

Après un instant d'hésitation, Léonidas ferma les yeux et donna son accords d'un mouvement de la tête. Aussitôt que le Capitaine eut quitté ses quartiers, le roi murmura:

_Tâches de revenir en vie...

Au dehors, Adementia s'était jeté dans le vide, depuis la terrasse qui se trouvait devant les appartements du roi. Alors qu'il tombait, Pegasus vint se placer en dessous de lui et le rattrapa au vol. Adementia lui donna un violent coup de talon afin de lui faire comprendre de se hâter. « Pourvu que j'arrive à temps!! Pensa Adementia, les dents serrées. »

Dans le camps d'Ecliones.

La tête de Phèse vola dans les airs, les aspergeant de sang. Elle finit par s'écraser sur le sol, sous les yeux effarés d'Ecthelion et des autres soldats Spartiates.
Le redoutable guerrier à la natte blonde soupira, tout en posant ses deux sabres sur ses épaules.

_Pfff... J'y suis allé un peu fort... J'aurais dû le laisser en vie un peu plus longtemps; sa souffrances était délicieuse.

Un des soldats Spartiates perdit alors son sang froid et se précipita sur lui, le glaive à la main.

_Espèce d'enfoiré!!! Hurla-t-il.
_Arrêtes! C'est inutile! Lui cria Ecthelion.
_Il a tué le chef; il doit payer!

Il porta un coup d'épée en direction de son adversaire. Mais la lame fut parée par le bras du guerrier.

_Tu es le suivant, hein? Ça marche.

Le mystérieux agresseur lui coupa le bras. Un cris d'agonie accompagna cette amputation.

_Maman... Je la sent... cette douleur... Je suis... je suis humain, maman! Fit le guerrier, une expression de profonde jouissance sur le visage.

« Je m'en doutais: c'est inutile. Je ne sais pas pourquoi, mais ce type est complètement invulnérable. Les attaques « classiques » ne marcherons pas sur lui. Pensa Ecthelion. »

_Repliez vous! Lança le jeune Mycénien à l'attention des six autre survivants de la 2° escouade.

Ces derniers obéirent; ils se mirent à courir et se cachèrent derrière les mur de bois du camp d'Ecliones. La sueur coulait sur leurs visages. Ils étaient complètement désemparés.

_Que fait-on? Demanda un des soldats. On a aucune chance contre lui!
_J'y réfléchit... Répondit Ecthelion.

Pendant ce temps, le guerrier déambulait dans le camp, en laissant trainer ses sabres sur le sol. Le bruit que faisaient ses derniers augmentait encore d'avantage l'angoisse des Spartiates.

_On joue à cache-cache, hein? Ça me plait! J'arrive, je vais vous trouver...

« Réfléchis, nul ne peut être totalement invulnérable; il a forcément un point faible... Il doit y avoir un moyen de le battre... Mais lequel? Certaines parties de son corps son peu être plus vulnérables que d'autre... Il faudrait arriver à le toucher à la gorge ou aux yeux... Non, vu son habilité et son style de combat à deux glaive, je ne pourrais jamais les atteindre avec mon arme... »
Ecthelion posa alors la main sur le manche de son glaive.
«....mon arme! Mais oui! Nekröj n'est pas une arme ordinaire. Remarqua Ecthelion en repensant à la facilité avec laquelle elle avait tranchée de solides boucliers pendant la bataille de Messène. Avec ce glaive, je dois pouvoir le blesser... »
Il tourna la tête en direction des soldats.

_Avec mon glaive, je peux peut être l'avoir. Expliqua-t-il. Mais il faut que vous me créiez un ouverture pour que je puisse l'atteindre.
_D'a... d'accords. Firent les soldats, pas très rassurés par le plan du jeune garçon.

Mais déjà, l'homme à la natte se présentait devant eux.

_Ahah! Je vous ai trouvés!
_Maintenant! Fit Ecthelion.

Trois des soldats se ruèrent sur le guerrier. Ils entamèrent le combat. Les lames dansaient dans tout les sens, s'entrechoquant dans un vacarme assourdissant. Rapidement, un des trois Spartiates fut touché et s'écroula sur le sol. Mais les deux autres tenait bon. Ils lancèrent une attaque simultanée que le guerrier contra avec l'un de ses deux sabres.
Soudain, dans son dos, Ecthelion fit son apparition, prêt à lui porter un coup fatale à l'aide de Nekröj. Mais, le guerrier blond, sentant sa présence, bloqua son attaque en plaçant son deuxième sabre derrière son dos.
« Merde! Ça a raté... Se lamenta intérieurement Ecthelion. » Les attaques, portées devant et derrière le guerrier, se retrouvèrent donc bloquées par ses deux glaives. La situation resta ainsi figée quelques secondes. Puis, l'homme blond se mis à fléchir les jambes, un sourire démoniaque sur le visage.

_Écartez-vous de lui, vite! Cria Ecthelion.

Mais c'était trop tard. Le guerrier se mit à tournoyer sur lui-même comme une toupie, les deux bras écartés. La rotation de ses sabres créa une hélice tranchante qui tua instantanément les deux Spartiates. Ecthelion quant à lui, n'avait été que superficiellement blessé par cette attaque. Il s'écroula sur le sol, le torse en sang. Dans sa chute, il ferma les yeux.
« Cette fois c'est la fin... »

La mort lui sourit une nouvelle fois...

Merci pour ce nouveau chapitre Nell sama!

Que dire? ^^ ah oui! ce guerrier aux deux glaives commence à me glacer le sang et conçernant les 4 guerriers de Platée... je dois dire que ma curiosité s'éveille une fois de plus.

En supposant que celui qui a combattu Solon en était un (et que celui à la natte blonde également) je me demande ce qu'ils sont vraiment pour pouvoir rivaliser avec les grands guerriers des 12 cités!

Vivement la suite!

Merci pour ton commentaire KISAI !

Citation :

ce guerrier aux deux glaives commence à me glacer le sang

C'est que j'ai réussit mon coup ! Sa me fait plaisir.


Puisque les 4 Grands Guerriers de Platée intriguent, je vous met deux trois indications/indices à leur sujet, en spoiler (libre à vous de regarder ou pas ):

Spoiler:

Spoiler:

Spoiler:

Hop l'avant dernier Chap' du Tome, bonne lecture:



CHAPITRE IX (29): Un duo explosif



Ecthelion tomba sur le sol. Le guerrier le dévisagea d'un air perplexe.

_Hein? Un gamin? C'est par marrant de découper un gosse... enfin, c'est pas cool, je veux dire...

Ecthelion rouvrit les yeux et contempla le corps deux soldats tués; leurs glaives avaient été sectionnés. « Sans Nekröj, je serais dans le même état que ces deux là. Pensa-t-il »
Le guerrier à la natte se détourna alors de lui et se dirigea vers les trois soldats survivants.

_A votre tour dans ce cas!

Il les tua en quelques secondes; les hommes de Spartes étant trop tétanisés par la peur pour se défendre convenablement. Ecthelion, lui, regardait le spectacle en tremblant de tous ses membres.
« C'est... c'est comme la dernière fois. Je suis faible. Bien trop faible pour protéger mes compagnons. Comme j'étais trop faible pour protéger mes parents et mon village... » Les souvenir de cette fameuse nuit défilaient devant ses yeux, se mélangeant à la vision du massacre des Spartiates qui se déroulait devant lui. « Tout le chemin parcouru depuis ce temps... Tout ça pour quoi? Qu'ai je fait jusqu'à présent? J'en suis toujours au même point... le même insupportable sentiment d'impuissance, la même peur... »
Le visage du guerrier prit la forme de celui qui avait assassiné sa famille. Un sentiment de rage indescriptible s'empara d'Ecthelion. Il fonça sur son ennemi dans un cri inhumain.

_Tu n'a pas l'intention de laisser tomber hein?

Il para le coup de sabre du Mycénien avec l'une de ses armes.

_Tu sais, j'avais pas l'intention de te butter, comme t'es qu'un gamin, mais...

« Le même mépris teinté de pitié pour ma faiblesse et ma misérable vie... »

_Ferme la, enfoiré!!! Hurla Ecthelion.

Il rassembla toute sa force dans ses bras. Il parvint à faire abaisser l'arme de son ennemi jusqu'à terre sous la pression de la sienne. Mais le guerrier ferma immédiatement l'ouverture en coinçant Nekröj entre ses deux lames.

_Mais c'est qu'on a un pet de travers à ce que je vois, hein? Attends, je vais calmer tes ardeurs moi!

Il tira brusquement Nekröj à lui, tout en assénant un violent coup de tête à Ecthelion. Ce dernier lâcha son arme et alla s'écraser quelques mètres plus loin. Ecthelion se releva rapidement, le front en sang.
« Pas moyen! Cette fois, je vais pas me contenter de regarder et fuir! Se dit le jeune garçon. » Et il fonça derechef sur son adversaire. La rage qui montait en lui décuplait sa force, il le sentait. Le guerrier l'accueillit avec deux coup de glaive. Mais la lame siffla dans le vide. Ecthelion s'était volatilisé pour réapparaitre sur le côté droit de son adversaire. Il lui décocha un formidable direct en plein visage. Puis, il se retira immédiatement grâce à une pirouette arrière.
Le visage du guerrier blond n'avait pas la moindre marque. Au contraire, c'est la main d'Ecthelion qui était en sang. « Merde! Sa peau est plus dur que de l'acier... Un combat à mains nues est complètement inutile aussi... » Puis, il regarda Nekröj qui était plantée dans le sol quelques mètres plus loin. « C'est mon unique chance. Pensa-t-il. »

_Voyez vous ça? Mais c'est que monsieur est plutôt rapide! Et vu l'état de ta main, assez puissant également... Tu n'es pas un gosse ordinaire, hein? Alors je vais pas me retenir!! Cria le guerrier, sans quitter son large sourire.

En un éclair, il se retrouva face à Ecthelion, le sabre brandit en arrière, prêt à trancher en deux le jeune garçon, complètement pris de court.
Mais une chaine noire vint s'enrouler autours de son bras et stoppa son mouvement. Les combattants tournèrent la tête et aperçurent Adementia qui se tenait, le visage grave, debout devant eux. Pegasus dansait dans le ciel au dessus de lui.

_Juste à temps on dirait...
_Capitaine!! Fit Ecthelion soulagé.
_Mais tu ne serais pas... Mais oui! « Les ailes de la mort » de Sparte, c'est toi, hein? Demanda le guerrier aux deux glaives complètement surexcité.

« Je suis arrivé à temps, ouais, mais après? Je fais quoi maintenant? Des quatre Grands Guerriers de Platée, c'est probablement lui le plus dangereux... Je sais pas du tout comment je vais m'en sortir... Se dit Adementia. »

_Le commandant en chef de l'armée de Sparte, le Capitaine Adementia en personne... Je suis plutôt en vaine aujourd'hui! Fit l'agresseur, se dirigeant vers le Capitaine tout en se léchant les lèvres.

Ecthelion avait profité de la diversion pour récupérer son arme et se précipita sur le guerrier. Un rapide réflexe lui suffit pour stopper le coup du Mycénien. Dans le même temps, la chaine d'Adementia siffla dans les airs. Elle s'écrasa lourdement contre le crâne du guerrier blond. Ecthelion cru alors tenir une ouverture. Il lança sa lame en direction de son ennemi. Malheureusement, en une fraction de seconde, ce dernier avait déjà réagit. Il planta l'un de ses sabre dans le sol et effectua une pirouette par dessus le jeune garçon, prenant appui sur le pommeau de son glaive. Avec son autre arme, il taillada le dos d'Ecthelion, avant de réaterrir sur ses pieds.
Au moment où le guerrier s'approcha d'Ecthelion pour l'achever, ce dernier effectua un petit saut en l'air. La chaine d'Adementia passa à toute vitesse sous les pieds du jeune garçon et attrapa ceux de l'ennemi; le Capitaine avait profité de l'échange entre les deux combattants, pour se glisser derrière eux en laissant sa chaine sur le sol de façon à ce qu'elle les encercle. Puis en tirant violemment sur celle-ci, il avait réussit à faire chuter son adversaire. Celui ci s'écroula, face contre terre.
Ecthelion se rua à l'attaque pour profiter de cet avantage. Mais Nekröj se planta dans le sol. Le guerrier s'était déjà relevé et avait évité le coup. Il se tenait debout, face à ses deux opposant.
« Comme on pouvait s'y attendre... Il n'a pas la moindre égratignure... Mes coups ne lui feront jamais le moindre effet... Pensa Adementia. » Puis il regarda Ecthelion qui se tenait à ses côtés, l'arme à la main. Le regard du Capitaine s'attarda sur l'épée du jeune garçon. Ecthelion le remarqua et les deux alliés échangèrent un petit signe de la tête. « C'est vrai. Cette arme qu'il a reçut de Telperion, cette Nekröj, c'est une « arme divine » d'un très haut niveau... Avec ça, ça devrait fonctionner! Se dit Adementia. »

_Alors? C'est pour aujourd'hui ou pour demain? S'impatienta leur adversaire.
_Tu es prêt? Demanda le Capitaine.
_Quand vous voulez! Répondit Ecthelion déterminé.

Adementia saisit de sa main gauche, une solide lance accrochée son dos et la jeta en direction du guerrier. Étonnamment le projectile alla se planter, droit comme un piquet, derrière la cible.

_Pathétique! Fit le guerrier en constatant le manque de précision du jet.

Mais de sa main droite, Adementia avait déjà propulsé sa chaine. Elle arrivait à toute vitesse, sur la gauche du guerrier à la natte. Ce dernier la regardait arriver sur lui avec mépris.

_Pfff... Sérieux... vous m'aurez pas avec des leurres aussi grotesques!

Cependant, à sa grande surprise, la chaine arrêta sa course juste avant de l'atteindre; elle avait frappée de plein fouet la lance, plantée derrière lui et s'était enroulée autour de celle-ci. Elle revenait sur sa droite et l'encercla. Ecthelion attrapa le bout de la chaine.

_Ce n'était pas un leurre! Fit Adementia.

Lui et Ecthelion tirèrent, chacun de leur côtés, la chaine, qui attrapa le guerrier, le propulsant brusquement contre la lance. Il était à présent enchainé, le dos collé à la lance.

_Je me suis fait avoir, hein? Bien joué, les gars! Et maintenant, il s'passe quoi?
_Dépêche toi! Pendant qu'il est immobilisé!! Cria Adementia.

Ecthelion envoya son côté de la chaine à Adementia, qui la rattrapa de sa main libre. Il tirait de toute ses forces sur la chaine afin de maintenir l'emprise qu'il avait sur son ennemi. Ecthelion brandit fièrement Nekröj et se précipita sur le guerrier blond, prêt à lui trancher la tête.

_C'est finit pour toi!!!! Hurla-t-il.

Le choc de Nekröj sur le coup du guerrier produisit un immense flash de lumière qui aveugla Ecthelion et le Capitaine. Lorsqu'ils recouvrèrent la vue, ils constatèrent abasourdis, que l'attaque n'avait pas fait la moindre éraflure au guerrier à la natte.

_Alors? Demanda-t-il, toujours souriant malgré son immobilisation. C'est tout ce que vous avez?


Même Nekröj ne peut rien contre lui! Comment Ecthelion va-t-il s'en sortir?

Note: A la base, ce chap' devait s'appeler "L'echec d'Adementia", mais j'ai remarqué que ce seul nom vous spoilé pas mal le chapitre, alors je l'ai changé.
C'est un chapitre qui a été particulièrement difficile à écrire car il y a des scènes (notamment la capture du guerrier à la natte grâce à la chaine et à la lance) pas évidentes à retranscrir à l'ecrit. Je ne suis pas vraiment satisfait du résultat... alors si il y a des choses qui vous parraissent pas claires, hésitez pas à demander.