"ECTHELION" MANGA fiction by NELL-sama

Merci pour ce nouveau chapitre NELL SAMA

Bon... alors avant ce fameux guerrier de platée me faisait peur.... ce chapitre n'arrange donc pas mes affaires

Je ne vois pas qui pourrait intervenir pour sauver notre jeune héros et ce cher capitaine Adementia. Peut être que Ecthelion va nous faire un petit "power up"

Mais je ne m'interrogerais pas plus ^^ je découvrirais bien la suite en lisant ton prochain post.

Sinon je vais (contrairement à ce que j'avais souligné dans mon premier post) me permettre une petite critique (rassure toi elle est infime ^^).

Alors voilà tu fais souvent des petites fautes d'inattention comme "éclaire" au lieu d'"éclair", "noir" au lieu de "noire" pour la chaine d'Adementia et quelques petits "s" par endroits que tu oublis. Je te dis ça juste pour que tes lecteurs prennent encore plus de plaisir à te lire qu'ils ne le font déjà!

Voilà, j'espère ne pas t'avoir vexée, bonne continuation dans ton travail d'écriture et à bientôt!

Bonne nuit à tous!

bon encore un chapitre de qualité ma foi!!!je vais commencer a radoter mais j'ai vraiment aimer le combat ,tu te posais des questions sur la retranscritption ben moi ca m'a pas choqué ,je dirais meme que c'est le combat que j'ai le plus apprécié pour l'instant car il ya du suspense !!!

Voila bon quelques petites fautes d'ortographe mais moins qu'au debut ,ca s'ameliore de ce coté la ,et vu que ca me genait pas specialement avant ca me gene encore moins!!!!

ce que j'apprecie c'est qu'on sent que tu sais ou tu veux aller et surtout contrairement a beaucoup de mangas qui commence toujours pasrdes histoires annexes avant de rentrer dans le vif du sujet la on est dedans des le depart et le rythme ne ralentit pas !!

Pour finir pour tout ce qui est syntaxe etc..perso je suis une bille je laisse ca a telperion lol mais pour moi tout roule donc encore une fois vivement la suite !!

super Chapitre encore une fois tu me surprend dans les détails

Raahh a quand la suite des aventures de notre cher Ecthelion!!! ^^

J'arrive, j'arrive !
merci à KISAI, AMILGALOUL et FLUFFY pour les commentaires
voilà la suite (et la fin du Tome 3) :


CHAPITRE X (30): Complot



Ecthelion et Adementia étaient complètement désemparés face à leur échec. Même Nekröj n'avait pas fait la moindre égratignure à leur adversaire...

_Hum... Une Arme Divine, hein? C'est vraiment surprenant qu'un gamin comme toi soit en possession d'une telle chose. Mais, c'est loin d'être suffisant contre moi...

« Il... il est vraiment immortel, ou quoi? Pensa Ecthelion en reculant. »

_Bon... C'est tout? Vous n'avez plus rien en réserve? Puis marquant une courte pause, il ajouta: Dans ce cas, à mon tour!

Le guerrier ressembla alors ses forces et parvint, grâce à la puissance de ses jambes, à déraciner la lance à laquelle il était enchainé. Puis tournant sur lui même, à une vitesse surhumaine, il attira violemment Adementia à lui. Celui-ci arriva à toute vitesse sur le guerrier, entrainé par ses propres chaines. Il s'empala à la lance dont il s'était lui même servit pour piéger son adversaire.
Un flot de sang sorti de la bouche d'Adementia. Sa chaine se relâcha et le guerrier blond pu alors libérer ses bras de son emprise. Il retira brutalement la lance du corps d'Adementia. Ce dernier tomba à terre. Avec l'extrémité arrondie de la lance, le redoutable agresseur frappa le visage d'Ecthelion de plein fouet. Le coup l'envoya valdinguer sur plusieurs mètres.

_Hum... C'est finit. Constata le guerrier.

« Non!... Merde! Qu'est ce que... qu'est ce que je peux faire? Je n'ai aucune chance!  Pensa Ecthelion. Non; je refuse! Je refuse de baisser les bras! Cette fois ci, je dois aller jusqu'au bout! »
Ecthelion arriva, au prix d'un immense effort, à se relever. Il faisait face à son ennemi.

_Mais à quoi tu joue? Tu ne veux pas encore te battre contre moi, quand même?
_Je... Je n'abonderais pas. Répondit le Mycénien déterminé.
_Arrêtes. Fit le guerrier tout en lui tournant le dos. C'est ridicule; tu as bien vu que j'étais intouchable, non? Je n'ai pas envie de te tuer. Tuer un gosse... ça se fait pas, c'est tout! Même si ça pourrait être amusant.

Ecthelion ne cacha pas sa surprise en entendant ces mots.

_En plus, t'as du potentiel gamin. Continua le guerrier en rangeant ses sabres à la ceinture. Je serais pas contre qu'on se remette ça dans quelques années. Je me suis fait plaisir aujourd'hui, mais les meilleures choses ont une fin; je suis claqué, je bouge. A plus! Tâche de progresser pour la prochaine fois!

Et le guerrier se mit en route, effectuant nonchalamment un signe de la main en direction d'Ecthelion.
Ce dernier n'en revenait pas; une attitude aussi inattendue de la part de son ennemi le perturbait complètement.
« Qu'est-ce qui se passe? Est-ce que ce type serait juste... complètement taré?! » Puis, serrant le manche de son glaive, il se prépara à attaquer. « Il m'a tourné le dos! C'est ma chance, une telle ouverture! Pensa-t-il. »

_N'y penses même pas. Lui lança le guerrier blond, devinant ses intentions. Une attaque surprise ne te servira à rien. Au lieu de t'occuper de moi, tu ferais bien mieux d'offrir des funérailles à ton Capitaine, non?

Ses mots firent l'effet d'un électrochoc sur Ecthelion, qui s'approcha du corps inanimé du d'Adementia.

_Non... C'est pas vrai... Il n'est pas... mort...

Ecthelion saisit le corps du Capitaine entre ses bras.

_Capitaine... Vous n'êtes pas mort, n'est ce pas? Hein? CAPITAINE!!!

Le cris d'Ecthelion déchira le silence de la nuit.

« Tu souffre petit, je le sent. Profites-en, savoure la douleur. On ne sait pas assez à quel point elle nous est précieuse. Grâce à elle, nous savons que nous sommes en vie, que nous sommes... humain! Hein, maman, Anna? Pensa le guerrier au deux sabres, en s'éloignant d'Ecliones. »

Ecthelion pleurait, tenant toujours le corps d'Adementia dans ses bras. Soudain, il entendit un bruit de sabots derrière lui. Il se retourna et aperçu Pegasus, qui marchait dans sa direction, la tête basse.

_Je... je suis désolé mon ami, ton maitre, il est...

Soudain, Ecthelion senti la main d'Adementia agripper fermement la sienne. « Il... est encore vivant!! Exulta Ecthelion. » Il se redressa et contempla le corps désormais tremblant d'Adementia et prit une expression des plus grave. « Il est vivant, mais avec de telles blessures, il n'en a plus pour longtemps... La seule personne capable de le sauver, c'est... »
Ecthelion prit le corps d'Adementia et le déposa sur le dos de Pegasus. Il l'attacha solidement au cheval en se servant de la cape d'Adementia.

_C'est à toi de jouer, maintenant! Emmènes ton maitre à Sparte le plus vite possible; il doit voir le Grand prêtre d'Arès!

Pegasus regarda Ecthelion, il semblait avoir parfaitement compris sa mission, mais refusait de se mettre en route.

_Non, je ne peut pas venir avec vous... Je serais un fardeau de trop; chaque seconde compte! Hâte toi!!

Pegasus prit alors son envol en direction de Sparte. Ecthelion s'écroula alors de fatigue sur le sol.

Quelques jours plus tard.

C'était le noir complet. Avait-il rejoint le Royaume des ombres? Le noir total. Adementia repensait à sa jeunesse et à ses combats... A la promesse qu'il avait fait devant les Tables de la loi de Sparte de toujours servir avec honneur sa Patrie... De la promesse qu'il s'était fait à lui même de mourir au combat en protégeant Sparte. S'était foutu... A cause de ce garçon... Ecthelion... J'espère que tu t'en est tiré...
Soudain une voix le sorti de ses rêveries. Ecthelion était à son chevet, dans ses appartement.

_Capitaine, vous êtes revenu à vous?
_Petit, qu'est-ce qui s'est passé?
_Le type qu'on a combattu... il s'est barré d'un coup... Grâce à Pegasus, vous avez pu rentrer à temps...
_Je vois... Alors c'est le vieux prêtre qui m'a...
_Je suis désolé... J'ai pas vraiment été à la hauteur...C'est de ma faute si vous...
_Mais qu'est-ce que tu raconte? C'est moi qui n'ai pas été assez prudent! Tu t'es débrouiller comme un chef!
_Vraiment?

« Il est préférable qu'il n'apprenne pas qui était son adversaire. Pensa Adementia en contemplant le visage du Mycénien. »

_Vraiment! D'ailleurs... Puisque Phèse est mort au combat, j'aurais besoin d'un nouveau chef d'escouade. Ça t'intéresse?

Ecthelion ne masqua pas sa surprise.

Très loin de là.

Dans une immense salle, somptueusement décorée, l'homme au masque était agenouillé devant un gigantesque trône en or, sur lequel était assit une femme, d'une cinquantaine d'années. Elle était couverte de bijoux et de parures.

_...Et pour ce qui est des nouvelles à l'est? Demanda-t-elle.
_Je n'en sait pas d'avantage, votre altesse. Tout ce que je sais, c'est que les ordres proviennent directement de l'Empereur. Répondit l'homme au masque
_Très bien, Dikké. Tu peux te retirer...
_A vos ordre.

Une fois hors de la salle, Dikké s'en retourna à ses appartements et s'assit sur son trône. Quand soudain, un vent violent vint pénétrer dans la pièce. Les courant d'air se rassemblèrent pour former le mystérieux agresseur de Solon et Xanxus. Il portait encore les stigmates de son combat contre le Champion Athénien.

_A vos ordres, maitre.
_Bienvenue, Eole.


Que se trame-t-il en ces lieux?


par contre je serais un peu long pour le prochain chap'; il faut que je paufine les détails du prochain tome 4

J'avais oublié de poster la dernière fois, mais faut avouer que je n'aurais pas eu grand chose à dire. D'ailleurs, je n'en ai pas plus maintenant. L'histoire suit son cours avec un rythme toujours aussi agréable, tu arrives à maintenir l'intérêt à chaque chapitre, pour un rendu très plaisant. La trame se découvre petit à petit, on découvre toute l'étendue de ton univers par petite touche bien maitrisée. Bref, que du bon sur le fond.

Sur la forme, j'ai toujours un peu de mal avec ta façon de décrire les combats.
On suit l'action, la compréhension est facile. C'est d'ailleurs à souligner, étant donné que les passes d'arme sont très riches et que c'est quelque chose de difficile à rendre. Néanmoins, j'ai toujours l'impression que la description manque de fluidité, je n'arrive pas à me laisser pleinement "emporté" par l'action. Bon, c'est peut-être tout simplement parce que ton style et le mien sont assez éloignés sur ce plan-là que j'ai ce sentiment. Donc c'est surtout personnel, pas de quoi en faire un plat.

Bref, c'est comme toujours du bon travail, que je lis avec plaisir. Bonne continuation, et surtout prends le temps qu'il te faut pour nous préparer un chapitre aux petits oignons !

Sachéburi' comme on dit au pays des sushi!!!

Merci pour ton commentaire TELPERION!

Citation :

Sur la forme, j'ai toujours un peu de mal avec ta façon de décrire les combats.
On suit l'action, la compréhension est facile. C'est d'ailleurs à souligner, étant donné que les passes d'arme sont très riches et que c'est quelque chose de difficile à rendre. Néanmoins, j'ai toujours l'impression que la description manque de fluidité, je n'arrive pas à me laisser pleinement "emporté" par l'action.

Je pense comprendre ce que tu veux dire; mes scènes de combats sont souvents trop lourdes en description et en détails. Celà alourdis sans doute le rythme et casse un peu la fluidité. Mais c'est un choix que j'ai fait sciemment. En fait je m'imagine la planche (en scan), et je la décrit au mieux. Je fais donc une retranscription écrite d'une image figée (type scan de Bleach), et non d'une action en mouvement.
Ce choix vient du fait que j'aimerais qu'un dessinateur puisse un jour (inch alla) illustrer mon histoire. C'est pourquoi, dans mes descriptions de combats, je tente de lui "mâcher le travail" un maximum en étant précis dans la description des poses, des coups, des enchainnement...
Mais je suis d'accords avec toi: cela nuit à la fluidité de l'action. Je le ressent aussi à la relecture... C'est un peu dommage, mais j'assume; c'est de mon point de vue un "sacrifice" nécessaire.

Citation :

et surtout prends le temps qu'il te faut pour nous préparer un chapitre aux petits oignons !

En fait, c'est pas tellement le chap' lui même que j'ai bossé ces temps ci. En fait j'ai bouclé mon "dossier globale" de mon histoire, avec les persos, leur histoires, les différents arcs etc etc. J'ai terminé. Tout est bouclé, sauf que j'hésite encore entre 2 fins alternatives (qui a dit "une heureuse et une tragique"? ). Pour info, l'histoir totale comprendra 7 arcs. Nous en sommes au premier Arc ("La naissance d'un prodige").

Sur ce le chapitre(bonne lecture):

TOME IV: Retour au pays

CHAPITRE I (31): Chef d'escouade

1 an et demi plus tard...

Ecthelion marchait dans le vaste corridor menant aux appartements royaux. Il était revêtu de la cape blanche des chefs d'escouade. Sur son chemin, il croisa une sentinelle qui le salua respectueusement:

_Bien le bonjour, monsieur!
_'lut. Répondit le jeune homme.

«Même si je commence à m'y habituer, c'est toujours aussi amusant de s'entendre appelé «Monsieur» à mon âge... Pensa Ecthelion en souriant.»
Il pénétra dans la chambre du Roi Léonidas. Celui-ci était en train de regarder l'horizon par la fenêtre; il semblait complètement absent.

_Salutation, votre altesse! Fit Ecthelion en se courbant en avant.
_Hum....
_Je viens vous annoncer que la mission a été un succès. Aucune perte n'est à déplorer dans nos rangs.
_Hum... Bien... Tu peux disposer. Lui répondit Léonidas, visiblement pas intéressé le moins du monde.

«Bon sang! C'est quoi son problème à la fin? J'ai remplis la mission... et tout le monde est revenu entier! Il pourrait être plus enthousiaste, merde!»
Ecthelion quitta la pièce. Il se dirigea d'un pas décidé vers d'imposants escaliers de pierre, les gravit et revint quelques minutes plus tard, l'air contrarié. Adementia l'interpela.

_Yo! C'est le chemin qui mène aux appartements des membres du Conseil... C'est interdit de s'y rendre sans autorisation, tu sais?
_Capitaine... Oui... Je suis désolé, il fallait que je vois quelqu'un...
_C'est une sale habitude chez toi de manquer de respect à nos règles et à notre fierté... Tu es chef d'escouade; ça te donne certaines obligations. Je t'aime bien et c'est pour ça que je ferme les yeux... Mais attention; ne vas pas trop loin. Sinon...

La mise en garde avait été prononcée de façon étrange, à la fois menaçante, mais aussi tel une supplique. Ecthelion se pencha en avant.

_Je pris d'accepter mes plus sincères excuses, Capitaine!
_Ça va, oublis ça... Tu n'en a plus pour très longtemps ici, pas vrai?
_Oui, mon maitre Telperion devrait venir me chercher dans les prochains jours...
_Déjà deux ans! Tu vas me... nous manquer, gamin.
_Merci. Capitaine.

Ecthelion se retira. Adementia le regarda partir pensif. Il se répéta les excuses du jeune Mycénien dans sa tête. «La façon dont il a dit ça... C'est pas bon... Pourvus que je me trompe.»

La nuit commençait à tomber sur la Cité de Sparte.

Une ombre se déplaçait silencieusement dans les rues de la Cité. Vêtu d'une cape sombre, elle longeait les murs, le visage caché sous une capuche, en direction de la taverne des soldats Spartiates.
Une fois arrivé devant la porte, il tapa cinq coups, à intervalles réguliers. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit. La jeune esclave de Crassus fit alors rentré l'homme à l'intérieur. Il retira son manteau.

_Ecthelion, tu es venu! Fit la jeune femme en se jetant dans les bras du Mycénien.
_Bien sûr...
_A chaque fois que tu part en mission, je me dis que c'est peu être la dernière fois que je te vois.
_La mission s'est bien passé...

La jeune femme le regarda dans les yeux. Il avait une expression des plus grave.

_Alors, pourquoi fais-tu cette tête?
_Je suis allé voir Crassus aujourd'hui... J'ai tout fait pour le convaincre de te libérer. Je lui ai proposé tout mon argent... Il n'a rien voulut savoir.
_Je vois...
_Telperion, mon mentor, ne devrait plus tarder à venir me chercher. Il est hors de question qu'il soit mêlé à ça à cause de moi! Il faudra donc nous enfuir d'ici avant son arrivée.
_Nous enfuir?
_C'est ça. Viens à Mycènes avec moi. Tu y sera en sécurité.

La jeune fille retira ses mains de celles d'Ecthelion.

_Non c'est impossible. Crassus est quelqu'un d'important ici. Si je pars avec toi, je nous mettrai tous en danger.
_Je pourrais te...

La jeune fille le regarda avec des yeux trempés de larmes.

_Je ne peux pas... Désolé. Je dois rentrer maintenant... Merci. Merci pour tout.

La jeune fille quitta la taverne. Ecthelion voulait la retenir, mais il n'en fit rien. Il baissa la tête abattu.
Quand soudain, des bruits venant de dehors le fit sursauter.

_Alors sale chienne, on file en douce la nuit!!! Tu crois que je n'avais rien remarqué ces derniers temps? Hurlait Crassus en agrippant fermement le cou de la jeune esclave. C'est ce guerrier n'est-ce pas? Celui qui est venu pleurnicher chez moi aujourd'hui, hein?

La jeune femme commençait à suffoquer. Elle gifla violemment Crassus. Celui-ci relâcha son emprise. Mais il semblait de plus en plus furieux.

_Tu vas me payer ça, salope!!

Il brandit son poing en arrière, prêt à rouer de coups la pauvre femme. Soudain une lame lui transperça la poitrine de part en part. C'était Nekröj. Ecthelion se tenait derrière Crassus, le regard remplit de haine.

_Crèves, ignoble cafard!!! Lança-t-il à l'oreille de sa victime.

Meurtrier d'un membre du Conseil de Sparte, quelle sera l'avenir d'Ecthelion dans la Cité de la guerre?..


Note de l'auteur: pour ceux qui aurait peur que ça vire "feux de l'amour", rassurez vous; l'idyle d'Ecthelion restera assez discrète

Bonjour,
N'ayant aucune expérience en matière de rédaction je vais donner mon point de vue en tant que lecteur.
Il en est que J'ADORE ton manga, je le trouve très bien construit et bien mené. J'ai les tous les chapitres entre hier matin et ce matin !!
Je ne dirais qu'une seule chose, un grand bravo et vivement la suite !!

Arrigato YAHIKO95 !!!

Je n'espères qu'une chose: que la suite soit à la hauteur de tes espérances!


Je me rend compte que j'ai oublié le petit résumé des Tomes que je vous avez promis à chaque nouveau Tome
Alors je le met maintenant...

Tome I: « Le Rival »

Spoiler:

Tome II: « L'Apprentissage »

Spoiler:

Tome III: « Le Guerrier Solitaire »

Spoiler:

Voilà qui est aif'...

Bon, et histoire de pas juste poster pour ça, voici un chap' de plus. Bonne lecture à tous/toutes:

CHAPITRE II (32): Criminel

Crassus s'écroula sur le sol en poussant un léger râle. Ecthelion et la jeune fille restèrent quelques instant face à face, se regardant dans les yeux. Ils réalisaient tous deux la gravité de la situation, mais ne savaient comment réagir. Des pas se firent entendre derrière eux. C'était un garde, une torche à la main, qui approchaient, attiré par le bruit.

_Qu'est ce qui se passe ici? Monsieur? Que faîtes vous...

Son regard s'arrêta sur le corps de Crassus.

_Mais, c'est son Excellence?!! ALERTE!!! ALERTE!!!

Ecthelion se rua sur lui. Il évita la pointe de la lance de son adversaire en tournant à toute vitesse le long de de l'arme. Arrivé à la hauteur du garde, il lui asséna un violent coup, en plein visage, avec le pommeau de son épée. L'homme s'écroula, inconscient.
Mais déjà, des lumières s'allumaient dans la cité Spartiate. Le bruit avez ameuté les gardes; il ne restait plus beaucoup de temps à Ecthelion et son amie avant d'être découverts.

_On n'a plus le choix... Il faut fuir, maintenant!! Fit Ecthelion en tendant la main.

Après une courte hésitation, la jeune femme lui prit la main.

_Allons-y! Déclara-t-elle.

Ils se mirent à courir dans les ruelles de la Cité, en direction des grandes portes de la ville. Autours d'eux, les bruits des soldats Spartiates, partis à leur recherche se faisaient de plus en plus menaçants.
Ecthelion se précipita soudain dans une étroite impasse et s'adossa au mur. Il couvrit la bouche de l'esclave de sa main. Une patrouille de cinq hommes passa à toute vitesse dans la ruelle, sans les remarquer. «Merde!! On est dans de beaux draps! Se lamenta intérieurement Ecthelion. Ils vont tous se précipiter aux portes évidement... On pourra jamais les franchir! Pas le choix...»
Il retira sa main de la bouche de la jeune femme.

_On va devoir tenter autre chose. Viens, on remonte!

En prenant soin de ne pas être vu, les deux fugitifs rebroussèrent chemin, allant vers les hauteur de la Cité.

Pendant ce temps...

Adementia se tenait debout, dans une vaste pièce, creusée dans la montagne. Il faisait à un immense mur sur lequel était gravé un texte extrêmement dense. Adementia le regardait d'un air pensif. Un homme en arme se précipita dans la salle, couvert de sueur.

_Capitaine! Capitaine! Son Excellence, Maitre Crassus, a été assassiné!!

Un frisson parcouru le corps d'Adementia.

_C'est Ecthelion, de la seconde escouade qui l'a tué! Poursuivit le soldat. Il est en fuite!

Adementia revu dans sa tête les excuses d'Ecthelion. «Nan... Il l'a fait, quel crétin...»

_Je vois... Fit Adementia sans se retourner. J'arrive.

Il ferma un instant les yeux. «J'accomplirais mon devoir. Pensa-t-il.» Et il quitta la pièce.

Ecthelion et la jeune fille étaient monté haut dans la cité et se trouvaient à présent au sommet d'un mur d'enceinte, surplombant des falaises abruptes.
«Je m'en doutait; ils ont relâche la surveillance ici pour aller vers les portes. On a peu être une chance!»

_On va devoir passer par là! Annonça Ecthelion en pointant du doigt un endroit, une centaine de mètres plus loin, où les rochers remontaient presque à hauteur du mur d'enceinte.
_Tu es fou! On n'y arrivera jamais! On va se fracasser sur les rochers!
_On n'a pas le choix; c'est la seule sortie possible! Suit moi!

Il se mirent tous deux à courir en direction de l'endroit indiqué, quand soudain, un sifflement perça l'air. Une lance, jetée derrière eux, vint se planter, juste sous leur nez.
Ils se renouèrent et aperçurent cinq soldats Spartiates sur la corniche du mur d'enceinte.

_Il est là! Ne le laissé pas s'échapper!!
_Merde! Ils nous on trouvé.... Je vais essayer de les retenir! Profites en pour t'échapper, vite!!!
_Je ne peux pas partir seule. Répondit la jeune femme.
_DEPECHES TOI!! Hurla Ecthelion.

Mais une voix ferme et mélancolique le coupa net:

_Elle n'ira nul part Ecthelion... ni toi non plus.

Ecthelion se retourna et vit le Capitaine Adementia, l'arme à la main, qui leur barrait le passage.

Les deux fugitifs se retrouvèrent encerclés sur l'étroit passage de ronde, au sommet du mur d'enceinte. D'un côté les soldats Spartiates, de l'autre, Adementia.
Ecthelion fixa son supérieur avec un regard désemparé.

_Ca... Capitaine...
_N'intervenez pas! Ordonna Adementia à l'intention des gardes. Empêchez les juste de s'enfuir.

Le Capitaine avançait inexorablement en direction d'Ecthelion et de son amie.

_Capitaine, qu'avez vous l'intention de faire exactement? Demanda Ecthelion en serrant les dents et plissant le front.
_Je t'avais pourtant prévenu, gamin: Ne vas pas trop loin. Tu ne m'a pas laissé le choix... Pour laver l'honneur de Sparte, je fais le serment de tuer de mes mains!!

Ecthelion se positionna entre Adementia et la jeune esclave. Nekröj à la main, il s'apprêtait à livrer bataille.

_Tu n'a aucune chance, gamin... Fit Adementia en commençant à faire tourner sa chaine. Tu ne peux pas esquiver ma chaine dans un endroit comme celui-ci... pas sans risquer qu'elle se prenne le coup qui t'était destiné...

Ecthelion jeta un rapide coup d'œil à la jeune esclave derrière lui. «Il a raison... Si je tente d'esquiver c'est elle qui... Pensa Ecthelion, puis, regardant son arme. Avec Nekröj, je peux peu être l'avoir...»
Adementia lança sa chaine en direction du Mycénien. Celui ci en retour la frappa violemment de sa lame. La chaine s'enroula autour de l'épée. Adementia tira alors brusquement Ecthelion à lui. Il lui taillada l'épaule de son sabre tandis qu'avec son pied, il le propulsa au loin.
Ecthelion atterrit lourdement aux pieds de la jeune femme.

_Ecthelion! Est ce que ça va? Cria-t-elle en se précipitant sur lui.
_Ouais... je survivrais... Répondit le jeune garçon e se tenant son épaule ensanglantée.
_Tu compte trop sur ton arme, gamin. Annonça Adementia. Tu pensais pouvoir briser ma chaine avec ta Nekröj?

Puis pointant sa chaine dans leur direction, il ajouta:

_Tu crois être le seul à posséder une Arme Divine, pas vrai? Seulement, même si elle est d'un niveau inférieur à la tienne, ceci n'en reste pas mois une authentique Arme Divine! Tu ne pourra pas la briser!!

«Mais qu'est ce qu'il raconte? Un niveau inférieur? J'y comprends rien!»

_Maintenant c'est le moment pour toi de mourir, Ecthelion!

Piégé!!!


PROCHAIN CHAPITRE (33): Fuite

Après avoir lu le 31, je voulais attendre un chapitre de plus avant de commenter. Le 31 et le 32 fonctionnent ensemble, j'en ferai donc la critique groupée.

Tout d'abord, sur le fond, c'est du très bon ! Le rythme s'accélère, on sent que c'est un moment charnière pour notre héros. Ca va vite, peut-être un peu trop d'ailleurs, mais ce n'est pas vraiment un problème. Au contraire même, je trouve que la rapidité permet de retranscrire avec habilité le sentiment de "précipitation" qui domine ces deux chapitres.
En ce qui concerne la "love story" de notre héros, personnellement je trouve que c'est une bonne idée. Ca donne à l'histoire un coté plus humain, plus mature également. J'aime cette approche. Que ce soit cet aspect qui provoque le tournant dans l'histoire me plait beaucoup.

Sur la forme enfin, on dirait que la précipitation n'était pas seulement dans le texte, mais également dans ta plume...J'ai relevé plusieurs fautes de frappe, ainsi que des mots qui manquent. Tu t'es laissé porter par l'intensité du passage, un scénario classique j'ai envie de dire (dont j'ai été la victime plus souvent qu'à mon tour). Alors c'est un peu commage, étant donné que ça gêne la lecture, on n'arrive pas à se laisser entièrement immerger dans le texte.
Néanmoins, je retire un point positif de cet "emballement" narratif. C'est la preuve, du moins j'ai l'impression, que tu prends un réel plaisir à écrire et que ton histoire te passionne. Pour le lecteur que je suis, c'est important de ressentir cela.

Bref, je m'arrête là pour cette fois. Comme toujours, j'attends la suite avec impatience. J'ai comme l'impression que Echtelion va avoir besoin d'un coup de main extérieur pour se sortir de ce guépier, parce que je le vois mal se défaire du Capitaine dans une telle situation.
Allez, soyons fous, je tente une prédiction : son mentor Telperion va débarquer !

Merci pour le commentaire TELPERION!

Je suis bien content d'avoire réussit ce virage scénaristique.
C'est vrai que c'est un moment charnière pour Ecthelion, mais, en regardant mon histoire complète avec du recul, je me suis rendu compte qu'il allait en avoir tellement, des moment charnières

Spoiler:

que ça risque de faire un peu trop ... J'espère qu'il tiendra le coup psychologiquement .
Enfin bon, on verra bien ce que ça donne.

Pour les fautes et les oublies, je m'en excuse. Mais ils n'étaient pas du à la précipitation, comme on aurait pu le croire, mais plutôt à la fatigue (j'écris mes textes assez tard le soir la plupart du temps).

Citation :

J'ai comme l'impression que Echtelion va avoir besoin d'un coup de main extérieur pour se sortir de ce guépier, parce que je le vois mal se défaire du Capitaine dans une telle situation

Indeed .

Citation :

Allez, soyons fous, je tente une prédiction : son mentor Telperion va débarquer !

Qui sait ?


Allez la suite :


CHAPITRE III (33): Fuite

Ecthelion et Adementia se tenaient face à face, l'arme à la main, au sommet du mur d'enceinte de la Cité de Sparte. Adementia lança une nouvelle fois sa chaine sur le Mycénien. Ce dernier mit son bras gauche en opposition. La chaine claqua sur sa peau et s'enroula autour de son bras.
Ecthelion attrapa alors la jeune esclave par la taille de sa main droite et se précipita dans le vide avec elle, sous le regard subjugué d'Adementia et des gardes.
Ecthelion et la jeune femme tombaient le long du mur. Adementia avait été entrainé par leur poids jusqu'au rebord du gouffre et luttait pour ne pas chuter avec eux. La chaine se déroula jusqu'à son extrémité, puis, tout le poids disparu et Adementia tomba en arrière, sur la corniche. Les gardes allèrent immédiatement vers lui.

_Capitaine! Tout va bien?
_Oui, aucun problème. Fit Adementia en se levant.

Tous se penchèrent au dessus du vide pour tenter de voir où avaient atterris les deux jeunes gens. Mais la nuit était obscure et les torches, positionnées le long du mur d'enceinte, produisaient une lumière trop faible pour permettre de voir en bas de la falaise.

_Il sont surement mort... après une telle chute. Fit l'un des gardes.
_Hum... Qu'une équipe fouille la falaise à la recherche des corps! Qu'une autre prenne les chevaux et patrouille la plaine au alentours de la Cité, au cas où ils s'en serait sorti, exécution!!
_A vos ordres Capitaine!

Adementia retourna vers l'intérieur de la Cité et se dirigea vers les appartements royaux. Il entra dans la chambre du Roi Léonidas. Il était à la fenêtre, comme à son habitude.

_Alors Adementia, c'est quoi tout ce raffut ce soir?
_Sir, je suis désolé. C'est Ecthelion. Il a tué le seigneur Crassus du Conseil et s'est enfuis avec son esclave.

Léonidas se retourna. Son intérêt semblait s'être éveillé pendant un bref instant, puis s'évanouit aussitôt.

_Je vois... Fit il simplement.
_J'ai déjà donné l'ordre de les attraper.
_Hum... Bonne chasse.

Adementia paru interloqué.

_Vous... vous ne venez pas avec nous? C'est un haut dignitaire de la Cité qui s'est fait tué, vous devriez...
_Crassus n'était qu'une pauvre merde. Ce n'est pas sa mort qui va m'empêcher de dormir.
_Peut être mais ce n'est pas la question!! Rétorqua Adementia scandalisé.
_J'ai dit que ça ne m'intéressait pas. Bonne chasse Capitaine. Répéta Léonidas en lui tournant le dos.
_Je... Très bien Sir.

Adementia quitta la pièce, laissant Léonidas, perdu dans ses pensées. Le Roi se rappela les paroles que lui avait dit Crassus, il y a de nombreuses années: «Vous n'avez pas le choix. C'est un passage obligé et le Conseil ne tolèrera aucun refus de votre part.» Léonidas serra les poings. «Crassus... Pensa-t-il.»

Dans les falaises, aux pieds de la Cité.

Ecthelion et son amie avait atterrit dans des branchages. Il étaient sains et saufs, mais Ecthelion avait une vilaine blessure à l'épaule et le bras gauche sévèrement touché. Il se releva, aidé par la jeune fille.

_Ne me refais plus jamais une frayeur de ce style!! S'exclama-t-elle, encore secouée par leur chute.
_Désolé, désolé. Fit Ecthelion, un sourire narquois sur le coin du visage.

Ils s'approchèrent d'un ravin donnant à pic sur la plaie.

_Bon... Euh... Je crois qu'il va falloir sauter... Fit Ecthelion en se grattant le crâne et en regardant son amie d'un air embarrassé.
_Qu'est ce que je viens de dire?! Répondit-elle furieuse.
_Ne t'inquiètes pas, je vais utiliser Nekröj pour amortir notre chute. Tenta-il de se justifier.
_Mais tu délires? Et puis, on ne viens pas de te signaler que tu comptais trop sur cette épée, par hasard??
_Allons-y! Déclara Ecthelion sans se soucier des remarques de la jeune femme.

Il l'agrippa par la taille et planta profondément Nekröj dans la roche de la falaise. Puis il se laissa tomber le long du rocher. Son arme leur permit en effet de descendre en douceur et d'atterrir entier, dans la plaine de Sparte.
Ils purent déjà apercevoir des petits points lumineux qui bougeaient dans tous les sens au loin. Ils comprirent rapidement que c'était là les torches des cavaliers Spartiates partis à leur recherche. Ecthelion remarqua une de ces lumières, isolées et non loin d'eux.

_Il va nous falloir un cheval. Suis moi. Dit-il en se dirigeant ver le cavalier.
_C'est moi, ou tu choisit toujours l'option la plus risquée? Ironisa la jeune femme.

Ils s'approchèrent silencieusement du soldat de Sparte. Ecthelion fit signe à sa compagne de rester en retrait. Accroupis dans les hautes herbes, il se plaça juste sur le côté du cavalier. Il se jeta soudainement sur sa lance. L'agrippant fermement, il envoya le Spartiate valdinguer hors de son cheval. Puis lui asséna un sévère coup de pied en plein visage. Le garde avait eu son compte.
Ecthelion agrippa le cheval et s'apprêta à monter, lorsque la jeune esclave l'interpela:

_Pourquoi tu ne l'achève pas? Demanda-t-elle..

Ecthelion la regarda abasourdis.

_Il va donner l'alerte... ils vont savoir que nous nous sommes enfuis à cheval... Les Spartiates ne valent pas plus que des animaux de toute façon... Ajouta-t-elle, les yeux remplis de larmes et les dents serrées.

Ecthelion la contempla avec tristesse; il pensait à ce qu'elle avait du endurer durant sa vie d'esclave.

_Ce ne sont que des monstres! Fit elle en pleurant.
_Peut être... Mais ils ont été mes compagnons d'armes également...

Les deux jeunes gens se regardèrent un instant sans rien dire. Puis, Ecthelion ajouta:

_Je comprends ta colère... mais pourrais tu l'oublier un moment... pour moi?

Après un court moment d'hésitation, la jeune femme monta en scelle avec Ecthelion et ils partirent ensemble au galop.

Quelques minutes plus tard...

Adementia se trouvait devant les portes de la Cité. Des hommes en armes se dirigèrent vers lui.

_Alors, vous avez retrouvez leurs corps? Demanda-t-il.
_Non toujours rien. Nous y verrons plus clair au matin...
_Capitaine! Capitaine! On a retrouvé un soldat qui a été attaqué par les fuyards! Son cheval a disparu. Annonça un cavalier.
_Le fils de... Ils se sont échappés! Ragea Adementia. Poursuivez les; ils doivent être quelque part sur le chemin de Mycènes!
_A vos ordre!!

«Tu ne t'en tirera pas aussi facilement, enfoiré! Pensa Adementia en pénétrant dans la Cité.»
Il resurgit quelques instants plus tard, dans les airs, sur le dos de Pegasus. «Je te retrouverais Ecthelion!!»

Poursuivit par les «Ailes de la mort»...



il se passe pas grand grand chose dans ce chapitre... un chapitre de transition dirons nous...

Allez hop, comme d'une part les chapitres 33 et 34 sont un peu trop "pauvre" à mon gout pour aller tout seul et que, d'autre part, j'ai pris pas mal d'avance dans mes écrits (j'en suis au chap' 44), je vous met deux chapitre "d'un coup":


CHAPITRE IV (34): Une deuxième naissance

Ecthelion et la jeune femme chevauchaient dans la nuit en direction de Mycènes. L'esclave aperçu un lueur dans le ciel qui descendait droit sur eux.

_Attention! Derrière nous! Lança-t-elle à Ecthelion.
_Ça doit être Adementia... Vite!! Il faut se cacher dans la forêt!

Les deux jeunes gens mirent pieds à terre et se précipitèrent derrière les arbres. Ecthelion entraina leur monture avec eux, dans les fourrés. Le cheval ailé du Capitaine Adementia passa à quelques mètres. «S'il nous trouve, on est perdu... Je pourrais jamais lui tenir tête dans mon état... Pensa Ecthelion, tapis dans la végétation.»
Pegasus fit plusieurs passages. Ecthelion et la jeune fille retenaient leur respiration, complètement absorbés par le danger qui planait au-dessus de leur tête. Finalement, la menace finit par s'éloigner.

_On a eu chaud. Fit Ecthelion. Mais on est sauvé maintenant.
_Euh... Répondit la jeune femme, perplexe. Où est partit le cheval?

Ce dernier avait en effet totalement disparut.

_Aaaah! Je croyais que tu le surveillais!!
_Andouille, c'est toi qui tenais les rennes...

Ecthelion soupira.

_Tant pis... Il va falloir atteindre Mycènes à pied...
_Tu plaisantes? Moi je pourrais peut être, mais avec tes blessures, toi...
_Pas de soucis. On y arrivera ensemble!

Ils se mirent tout deux en route, à travers la forêt. Au bout de quelques temps Ecthelion commença à fatiguer.

_On va s'arrêter ici pour la nuit. Fit la jeune femme.
_C'est bon je peux encore...

Elle le regarda avec reproche. Puis, voyant qu'il refuserait de céder, elle ajouta:

_Oui, mais moi je n'en peux plus... Je veux m'arrêter.
_Alors c'est d'accords! S'empressa de répondre Ecthelion en se laissant tomber lourdement sur le sol.

«Quel grand nigaud... Pensa la jeune fille en s'asseyant à ses côtés.»
Ils restèrent quelques instants instants silencieux, à contempler les étoiles. Puis la jeune femme brisa le silence.

_Ecthelion... Je te remercie de m'avoir sauvé... De m'avoir libéré de Crassus...
_Ce n'est rien... Je n'ai pas l'intention de laisser qui que ce soit te faire du mal. Je te le promet Anaïtias.
_Anaïtias?
_Oui. Personne ne t'a jamais donné de nom, n'est-ce pas? Mais tu n'est plus une esclave aujourd'hui... Anaïtias, ça veut dire «innocence» dans le dialecte de mon village natal... C'est le mot qui m'est tout de suite venu à l'esprit la première fois que je t'ai vu.
_Anaïtias... Répéta la jeune femme... J'aime beaucoup! Merci, Ecthelion. Fit-elle en lui souriant.

Et ils s'assoupirent tous deux exténué.
Le lendemain matin, les premiers rayons du soleil caressèrent le visage d'Ecthelion. Il se réveilla doucement. Son épaule et son bras le faisait énormément souffrir. Soudain, il se rendit compte que Anaïtias n'était plus à ses côtés. Elle avait disparue...
Inquiet, il se mit à sa recherche.

Un peu plus loin...

Anaïtias était au bord d'une rivière, en train de se désaltérer et de se rafraichir le visage. Elle arborait un large sourire; c'était la première fois de sa vie qu'elle souriait de la sorte, sans se forcer... La première fois qu'elle était heureuse tout simplement. «Ça veut dire innocence... C'est le mot qui m'es venu à l'esprit... Quand je t'ai vu.... Anaïtias.» Elle se repassait ces paroles dans sa tête. «Aujourd'hui, c'est comme une seconde naissance pour moi! Aujourd'hui, c'est le premier jour de la vie d'Anaïtias! Se dit-elle, satisfaite.»
Mais, tandis qu'elle était plongée dans ses pensées, une pair d'yeux la fixait intensément. Ils se rapprochaient d'elle subrepticement.
«Gloup gloup, toi bonnie, oh ça pour sûr!! Gaïus veut toi, oh que oui! Pensa la chose tandis qu'elle s'approchait.»
L'étrange créature finit par lui sauter dessus. C'était un Satyre, un être avec un corps d'homme et des pattes de bouc. Il avait également des oreilles pointues.
A sa vue, Anaïtias poussa un cri strident.

Au même moment...

Ecthelion marchait dans les bois à la recherche d'Anaïtias. Soudain, il entendit le cri de la jeune femme. Il se précipita dans sa direction.
«Merde!! Que ce passe-t-il? Les Spartiates? Ou bien...»
Pendant ce temps, Anaïtias luttait pour empêcher le Satyre de l'embrasser. Elle avait son pieds dans sa figure et tentait de le repousser.

_Glop glop, toi bonnie tout plein! Toi et moi faire slurps slurps, Gaïus dit, oh oui!!
_J'comprends rien à ce que tu raconte, mais laisse moi tranquille, sale bête!!
_Oh que néni, Gaïus pas bête. Gaïus moult malin dans la tête. Et bon amant, oh que oui!! Meilleur slurps slurps avec Gaïus!!
_Mais ça va pas!!! A L'AIDE!! Hurla la jeune femme.

C'est alors qu'Ecthelion fit son apparition, l'arme à la main.

_Lâche la tout de suite!!! Cria-t-il au Satyre.

A la vue d'Ecthelion, Gaïus prit peur.

_Oh néni!! Coupe-coupe pas bon!!! Pas quérir bastons vec' bonhomme, jamais!!!

Il se sauva alors en sautillant de façon assez grotesque, sous les yeux médusés des deux jeunes gens.

_J'ai rien capté... Fit Ecthelion. C'était quoi ce... truc?

Puis reprenant ses esprits il rajouta:

_Attends! Tu ne t'en sortira pas comme ça!

Il se mit à la poursuite du Satyre, mais son épaule blessé le fit soudain souffrir; il s'arrêta.

_Tu n'es pas en état Ecthelion. Laisse le partir.
_Ouais... On est plus très loin de Mycènes maintenant...

Ils se mirent en route. Ecthelion marchait difficilement. C'est la jeune femme qui le soutenait pour l'aider. Ils avancèrent ainsi durant plusieurs heures. Finalement, ils arrivèrent en vue de la Cité de Mycènes. Anaïtias soutenait toujours Ecthelion.

_Comme c'est grand! Fit elle, impressionnée.
_Bienvenue à Mycènes! Répondit Ecthelion avec un large sourire.

Ils pénétrèrent ensemble dans la ville. Elle était, comme à son habitude, très animée, remplie de marchants et d'artisans. Un brouhaha assourdissant les accompagnait le long de leur marche.

_Je n'aurais jamais pensé être un jour si heureux de revenir ici! Annonça Ecthelion. J'ai hâte de revoir maitre Telperion!

Soudain Ecthelion s'arrêta. Il devint bleu et se mit à frissonner tout le long du corps.

_Qui y a-t-il? Demanda Anaïtias.
_Telperion... Avec tout le boxons que j'ai foutu à Sparte, il va me faire la peau, c'est sûr!

Il commença à claquer des dents.

_Merde! Je suis mal, je suis mal, je suis super mal là!

Quand, tout à coup, la pointe d'une lance, le touchant légèrement entre les omoplates, le tira de ses pensées. Quelqu'un le menaçait dans son dos.

_Plus un geste!!! Cria-t-on derrière lui.

Les ennuis continuent...


Note de l'auteur: La création du personnage de Gaïus (le Satyre) est en fait assez tardive. A la base, je n'avais pas prévu d'introduire ce genre de personnage «comique» dans mon histoire. Et j'ai beaucoup hésité à finalement le créer. Mais je regrette pas de l'avoir fait! Je trouve qu'il apporte une petite touche de légèreté pas désagréable et puis, chaque Nekketsu exige son pitre pervers, non?
En tout cas, je m'amuse beaucoup à imaginer ses répliques et sa façon de parler zarbi.

j'ai fini de lire et 2 /3 petits points qui m'ont un peu derangé:

Je trouve qu'etchelion parle trop le "djeun's" quand il dit merde ou quand leonidas dit crassus n'etait q'une pauvre merde on est quand meme dans une histoire un peu medieval fantastique et je trouve que le language est un peu trop familier pour l'epoque

Sinon c'est pas mal l'histoire du satyre ca permet de sortir un peu du rythme par contre c'est moi ou tu le fais parler comme jarjar binxe??

Apres et bien chapitre de transition comme tu le disais mais ca fait du bien des fois dans l'histoire et on attend le face a face avec telperion avec impatience!!!!

Intéressant comme remarque, surtout que je n'avais pas l'impression d'utiliser un langage particulièrement familier.

Maintenant, tu dis que Ecthelion parle "djeun's", c'est vrai, mais il faut pas oublier que c'est un djeun's (il a 16 ans en ce moment).
L'histoire se passe dans l'antiquité (pas médiévale=moyen âge ) et tout ce qu'on connait sur le langage de cette pèriode, se sont des textes (donc langage soutenu). Mais il y a de fortes chances qu'à cet époque il existait, comme aujourd'hui, un langage familier et argotique parlé dans les campagnes/dans la vie de tout les jours/par les "pauvres"...
J'ai donc fait le pari que se langage existait bien et je l'ai intégré (mais en "francisé", bien sûr). Pour que ça fasse plus vivant et qu'on se retrouve mieux dans les persos. Par exemple un perso en mauvaise posture, je trouve que ça passe mieux qu'il dise "merde!" que "damnation!"ou "palsanbleu!" , ça fait moins lourd, je trouve.
Maintenant, c'est vrai que trop de mot d'argot allourdit le texte et le rende désagréable, je suis le premier à le penser. Je vais donc faire attention à ne pas en abuser.

Après, je comprend ta remarque: par exemple dans les SDA, les films Troie, 300, Gladiator, des mots d'argots ne sont pas utilisés car ils risqueraient de sonner faux.
Mais mon oeuvre, même si elle se situt dans le cadre Antique, dans ma tête, c'est avant tout un Nekketsu. Pas un héroic fantasy ou un peplum. D'où l'emploi d'une façon de parler assez contemporaine.

Pour le "Crassus était une merde", j'ai mis pas mal de temps à trouver cette formule et à la choisir...
Je l'ai d'abord fait pour bien accentuer le côté "répugnant" de Crassus, qui est vraiment un perso ignoble. Vu que Ecthelion le trucide froidement par derrière, je devais bien montrer qu'il ne méritait pas mieux, pour pas que Ecthelion passe pour un salaud.
Et aussi pour insister sur la rancoeur et la haine de Leonidas envers Crassus. Haine qui vient d'un certain passif entre les deux hommes, que je ne peux pas encore révéler...

Voilà, et merci pour le commentaire!

EDIT: Mince! J'ai oublié de répondre à ça (y avait du monde chez moi quand j'ai posté):

Citation :

Sinon c'est pas mal l'histoire du satyre ca permet de sortir un peu du rythme par contre c'est moi ou tu le fais parler comme jarjar binxe??

C'est vrai que ça ressemble pas mal, mais très honnêtement, ce n'est pas lui que j'avais en tête en écrivant. Comme je l'ai dit, pour ses expressions, je m'inspire plus des propos d'ivrognes que j'entend autour de moi. Ensuite, à l'écrit ça s'entend pas, mais dans ma tête, son accent est très différent de celui de Jarjar.


Sinon merci pour le commentaire VILDIK!

Ton imagination est aussi grande que ton talent de narration, je me suis régalé, il est vrai que le langage "Argot" semble étrange, mais ca passe vachement bien et cela rajoute meme de la vie aux persos.

Chapeau ! continues comme ca !:

Allez, comme j'ai déjà répondut aux commentaires dans mon précédent post, je peux y aller sans cérémonies (bonne lecture):

CHAPITRE V (35): Les retrouvailles


La lance était pointée contre le dos d'Ecthelion.

_Plus un geste!! Lui cria-t-on.

«Cette voix... Se dit Ecthelion. Je la connais...»
Il se retourna et afficha une profonde surprise.

_Toi...
_Ça fait un bail, pas vrai, Ecthelion?

C'était Dorvinos, son ami lutteur à l'école de Telperion, qui le braquait de sa lance. Il portait la tenu de l'armée Mycénienne.

_Dorvinos!...

Brusquement, Anaïtias, qui c'était faufilé derrière Dorvinos, lui agrippa le cou et serra de toute ses forces.

_Je le tiens, Ecthelion! A toi!
_Argh!!!! Tu m'étouffe!! A l'aide!!
_C'est bon Anaïtias! Je le connais; il n'y a pas de problème!
_Ah? D'accords. Excuse moi... Fit elle, presque déçue que son intervention ai été finalement inutile...

Dorvinos se frotta la gorge en reprenant son souffle.

_Pfff... C'est quoi son problème à ta copine? On peut même plus rigoler, ou quoi?

«Rigoler? En se menaçant avec des armes... Je pensais que c'était que les Spartiates qui tournaient pas rond... Mais en fait... tous les hommes ont une case en moins, c'est pas possible.... Pensa Anaïtias»

_Tiens... Au fait, on peut savoir d'où elle sort celle là?
_Anaïtias est... une amie... Répondit Ecthelion, de plus en plus rouge.
_C'est pas ce que je te demandais... Petit cachotier, vas! Fit Dorvinos d'un ton malicieux.
_La ferme! Coupa Ecthelion.

Quelques minutes plus tard, Ecthelion, Anaïtias et Dorvinos étaient assis à la terrasse d'une auberge.

_Je vois. Finit par dire Dorvinos. Alors vous avez réussit à vous échapper et à fuir jusqu'ici. Vous avez eu de la chance... J'ai déjà entendu parler des fameuses «ailes de la mort» de Sparte; c'est un gros morceaux. Même pour toi...
_Ouais... J'ai servit deux ans sous ses ordres alors je suis bien placé pour le savoir.
_Maintenant que tu as tué un haut dignitaire de leur Cité, les Spartiates vont chercher à te faire la peau, tu peux en être sûr...
_Possible... Tu penses qu'ils pourraient attaquer Mycènes?
_Juste pour tes beaux yeux? Ça m'étonnerais! Et puis Mycènes est comme qui dirait inattaquable... En revanche, je pense qu'il va falloir t'habituer à surveiller de près tes arrières dorénavant... et en permanence.
_Je m'en doute... Et toi? Tu as finalement rejoins la Garde Mycénienne?
_Et oui, comme tu vois! Le parcours typique de l'athlète modèle, en somme.
_ «Protéger et servir», hein? Ça m'étonne pas de toi finalement.
_Ouais, enfin... Fit Dorvinos en riant. C'est une belle planque, quoi! Personne n'attaquera jamais la Cité de Mycènes!

Soudain le regards de Dorvinos s'attarda sur la bouteille de vin que leur avait servit l'aubergiste. Elle était totalement vide. Dorvinos faillit en tomber de sa chaise.

_T'as bu toute la bouteille en deux minute??! Et bin on apprend pas seulement à faire des claquettes dans l'armée Sparte, à ce que je vois! C'est une sale habitude que t'as chopée là!
_La ferme! Fit Ecthelion en faisant tombé dans sa gorge les dernières gouttes de son verre. Ça a rien avoir... C'est pour me donner du courage là.
_Du courage? Demanda Dorvinos perplexe. Pourquoi? Tu veux lui demander sa main? Rajouta-il en montrant Anaïtias du doigt.

Il regretta aussitôt ses paroles; une bosse lui avait en effet poussé au milieu du crâne l'instant d'après. Le coup de poing que lui avait donné Ecthelion n'y était pas étranger...

_Non, crétin! J'ai peur parce que je vais devoir expliquer la situation à maitre Telperion... Fit Ecthelion en tremblant comme une feuille. Alors je me suis dit qu'un petit verre m'aiderait à sauter le pas... La même chose s'il vous plait!! Cria-t- il pour finir à l'aubergiste en agitant la bouteille vide.

Une heure plus tard, dans la cours de la maison de Telperion...

Ecthelion, passablement éméché, se tenait vacillant, devant Telperion.

_Et donc... Euh... Bin... On s'est sauvé... Et... nous voilà!! Ça fait plaisir de vous revoir maitre!!

Et Ecthelion se jeta sur son maitre les bras écartés, prêt à l'enlacer. Mais en retour, il ne reçut qu'un phénoménal coup de poing, qui l'envoya valdinguer à plusieurs mètres.

_Espèce d'abrutis!!! Qu'est-ce que je t'avais dit?! Tu t'en souviens?! «N'offense jamais un Spartiate; c'est dangereux. Je ne serais plus là pour te défendre.» Tu te rappelle?! Et toi tu fais quoi?? Tu trucide l'un des plus éminents membre du Conseil? Mais t'es pas bien!!!
_Maitre... Fit Ecthelion, que la déculotté avait vite fait décuvé. Je suis désolé...

Anaïtias s'avança alors en direction de Telperion et pris la parole:

_Monsieur, c'est à cause de moi que Ecthelion a fait tout ça... Je vous pris de bien vouloir me pardonner. Demanda-t-elle en s'inclinant respectueusement.
_Hum... C'est pas t'as faute à toi. C'est à lui de faire attention à ce qu'il fait... Bon. Vous devez être pas mal fatigués. Venez vous reposer à l'intérieur. Proposa Telperion qui avait retrouvé son calme.

Anaïtias pénétra en premier dans la demeure, suivit de loin par Ecthelion et son maitre. Ce dernier se pencha à l'oreille de son disciple pour lui murmurer:

_Dis moi, j'espère au moins qu'elle vaut le coup...
_Hein?! Quoi? Je vois pas de quoi vous voulez parler, maitre... Fit Ecthelion, qui devenait peu à peu de plus en plus rouge.
_Et pour la chambre? Je vous installe dans la même chambre ou séparée? Demanda Telperion, moqueur.
_C'est dégoutant! Dans des chambres séparées bien sûr! S'indigna Ecthelion.

Puis avant de quitter son maitre, il l'attrapa par la manche et ajouta en murmurant:

_Euh... Les chambres... Séparées, mais communicantes s'il vous plait...

Le soir venu...

Telperion et Ecthelion étaient à table. Anaïtias était quant à elle, déjà allé se coucher.

_Alors, comment va ton épaule?
_Mieux. Dit Ecthelion. Votre chirurgien personnel n'est peut être pas Grand prêtre, mais il fait quand même des merveilles! Je devrais être complètement remis dans une semaine.
_J'y compte bien... A propos, parlons sérieusement; ton séjour Spartiate a-t-il porté ses fruits?
_Je pense, oui. Je pense que j'ai beaucoup progressé là bas.
_Tant mieux! La lutte doit te manquer, au fait?
_Pourquoi vous me demandez ça?
_Parce que dans deux semaines, les Jeux Olympiques en l'honneur de Zeus vont avoir lieu. Et c'est toi qui a été désigné pour représenter Mycènes.

Une légère surprise passa dans les yeux d'Ecthelion, mais il ne sembla pas spécialement emballé par la nouvelle.

_Des jeux sacrés? J'ai passé ce stade, non? Je suis ex-chef d'escouade après tout...
_Les jeux de Zeus sont d'un tout autre niveau que les compétitions locales, tu peux me croire. Ce sera un excellent test, pour mesurer tes progrès. Et puis... Xanxus participera lui aussi à ce tournoi. Rajouta Telperion en fixant son élève du regard.
_Xanxus... Répéta Ecthelion, la mâchoire serrée. C'est entendu. Je ferais ce tournoi!!

La revanche se prépare...


PROCHAIN CHAPITRE (36): Nouveau départ

Jai rigolé !!!mais dans le bon sens,la scene ou etchelion fout un coup a dorvinos,j'ai totalement visualisé ,le etchelion avec un poing tout rond avec la veine qui ressort a la city hunter en train de frapper!!

Pareil le telperion que l'on croit super strict tout le temps,la ptite reflexion en pervers genre elle en vaut le coup ,tres sympa!!!

Autant le dernier chapitre je t'avais dit que l'argot m'avait fait bizarre autant la tu t'es limité ou on dirait et c'est nettement plus sympa a lire!!!

Merci pour ton commentaire FLUFFY! Je suis content que ce chapitre t'ai plut .

Allez, hop la geiss, Der àlkohol hangscht het gewérfeld, comme on dit chez nous (me demandez pas "keske sa veut dire?"; J'en sais foutrement rien !):




CHAPITRE VI (36): Nouveau départ


Ecthelion avait le regard déterminé.

_Oui, je gagnerais, maitre.
_J'ai confiance en toi et je sais que tu en es capable, mais, je te le répète, les Jeux Olympiques sont très différents des autres jeux sacrés... Xanxus ne sera sans doute pas ton seul soucis...
_Oui... Tant mieux. Fit Ecthelion en souriant. Je me retire maitre. Bonne nuit.

Telperion répondit par un signe de la main. Une fois seul, il joignis ses mains et se mit à réfléchir. «Ecthelion a été très imprudent c'est vrai... Mais moi aussi. J'avais pensé qu'il serait en sécurité auprès des ailes de la mort... Mais d'après ce qu'il m'a raconté, ils ont du affronter «L'invulnérable». C'était lui, c'est évident; personne d'autre au monde ne serait sortit indemne d'un coup porté avec Nekröj. Il a eu beaucoup de chance de survivre à cette altercation. Je ne pensais pas que ça arriverait... Je ne peux plus relâcher ma surveillance comme je l'ai fait... Il faut que je veille sur lui!»

Le lendemain matin...

Ecthelion et Anaïtias étaient assis dans la cour de la demeure de Telperion.

_Participer aux Jeux Olympiques?

Un silence s'installa. Des petites gouttes de sueur coulaient le long des joues d'Ecthelion. «Elle va pas apprécier, je le sens!»

_Et... Mais c'est génial!! Je suis sûr que tu gagnera!! Lui répondit-elle avec un large sourire.
_Hein?! Je... Pensais que que tu serais inquiète, comme pour les missions! Que tu essayerais de m'en dissuader...
_C'est quoi ton problème? Tu m'annonce que tu vas faire les Jeux Olympiques, je t'encourage! Je pensais que c'était ce que je devait faire, non? Et puis les combats ne sont pas à mort, alors pourquoi je m'inquièterais?
_Mais c'est quand même super dangereux!! Je pourrait être gravement blessé!!!
_Bin... Si ça t'inquiètes, ne le fait pas, alors!
_Ça ne m'inquiète pas!!! Je me disais juste que... que... Oh et puis laisse tomber! Ça commence deux semaines... Dans la Cité d'Olympie. Je serais donc absent quelque temps...
_Mais qu'est ce que tu racontes? Je viens avec toi, bien sûr! Je vais pas louper ça!!
_Anaïtias tu...

Mais Ecthelion fut interrompu par la voie de Telperion.

_Yo Ecthelion!! Comment ça va? Nous avons un invité de marque aujourd'hui!

Le Roi de Mycènes, Agamemnon, se tenait derrière Telperion. Il observait Ecthelion avec grande attention.

_Majesté?... Fit Ecthelion.
_Alors, c'est le retour de l'enfant prodige, pas vrai? Euzébius a pas mal insisté pour que je lui réserve la place de représentant de Mycènes, aux jeux de Zeus...
_Alors, c'est d'accords? Demanda Telperion.
_Hum... Je ne sais pas trop... Ce tournoi sera une immense vitrine sur le niveau de formation de chaque Cité. Tous les yeux de Grèce seront braqués sur cette épreuve. L'honneur de Mycènes est en jeux et je ne peux tolérer la moindre humiliation. Après ce qui c'est passé, la dernière fois, face à Xanxus, je ne suis pas sûr de vouloir prendre ce risque...

Ecthelion fronça les sourcils.

_Ecthelion à sans doute beaucoup progressé à Sparte. Intervint Telperion. Je ne me fait pas de soucis pour lui.
_Hum... Si tu le dis... Mais j'aimerais une garantie.
_Une garantie? Répéta Ecthelion.
_C'est ça... Que dirais tu de m'affronter ici et maintenant? Comme ça je pourrais voir moi même si tu as le niveau.

Cette déclaration laissa tout le monde stupéfait. «Première journée ici, et on peut même pas profiter d'un petit déjeuner tranquillement... Sérieux, je vous jure! Pensa Anaïtias.»

_Vous, contre moi? Demanda encore Ecthelion.
_Agamemnon! Coupa Telperion. Ecthelion est encore blessé! Ce n'est pas le moment pour...
_Ça ira, maitre... Je vais bien. C'est un grand honneur que vous me faite là, Sire... Je l'accepte en toute humilité...
_C'est parfait.
_Mais... ne vous attendez pas à ce que je vous ménage...
_Pas de problème. Répondit Agamemnon, en déposant sa couronne et son sceptre sur une table.

Les deux hommes se firent face dans la grande cours de Telperion. Le vent se leva.
«Agamemnon... Champion de Mycènes... C'est la première fois que je vais affronter un Champion... Je suis assez excité en fait...»
Agamemnon fonça le premier sur Ecthelion. Il lui donna un violent coup de pied, que Ecthelion bloqua entre ses deux bras. Il projeta le Roi au loin. Ce dernier se redressa en effectuant une pirouette dans les airs et atterris sur ses pieds. Ecthelion s'était déjà jeté sur lui.
Les coups se mirent à pleuvoir. Agamemnon les paraît tant bien que mal. «Il n'est pas encore sérieux... Pensa Ecthelion. Bon, alors je vais le réveiller!!»
Il disparu soudainement de la vue du Champion Mycénien. Pour réapparaitre à ses côtés et le frapper violemment du pied droit. La tête d'Agamemnon fut projetée en arrière. Il regarda alors Ecthelion avec des yeux menaçant, un hématome sur la joue. Il écarta soudain les bras et les referma sur sa proie. Ecthelion ne pouvait plus bouger. Le Roi lui asséna un coup de tête sur le crane et balança le corps du jeune homme dans les airs. Puis, il courut en direction du point de chute d'Ecthelion, prêt à le frapper d'un terrible direct. Mais Ecthelion fit une pirouette sur lui même avant de retomber. Il évita ainsi l'attaque de son adversaire et pu frapper d'un formidable coup de pied le ventre d'Agamemnon.
Ecthelion toucha finalement terre. Le Roi s'écrasa, quant à lui quelques mètres plus loin.
Notre héros se releva et se frotta le bleu qu'il avait à présent au front. «Ce n'est pas normal... Quelque chose cloche. Pensa-t-il.»
Agamemnon s'était relevé lui aussi et se tenait le ventre. Il fonça sur son ennemi, à toute vitesse. Après un ou deux échanges infructueux, Agamemnon glissa du côté gauche d'Ecthelion; le côté où il était blessé à l'épaule. Il bloqua le revers qu'Ecthelion s'apprêtait à lui donner et lui tordit le bras. Puis il frappa de la paume de sa main, l'endroit précis où Adementia avait tranché Ecthelion. Ce dernier hurla de douleur. Du sang commença à se répandre sur ses bandages. La blessure s'était réouverte.

_Alors? Demanda Agamemnon en se frottant la barbe. Tu abandonne?
_Vous rigolez? Rétorqua Ecthelion, la main posée sur sa blessure... Ce genre de douleur, c'est de la rigolade à côté de ce que j'ai subit à Sparte!!

Le Roi recula d'un pas, surpris par la détermination du jeune homme. Ecthelion affichait un sourire sadique et ses yeux brillaient de mille feux.

La détermination d'un guerrier...



PROCHAIN CHAPITRE (37): Guerrier sans patrie



Note de l'auteur: J'ai fait quelques petites retouches avec l'affrontement contre Agamemnon, en effet celui-ci ne correspondait pas à son style de combat...
Honnêtement, je trouve la nouvelle version moins bonne, mais elle est plus cohérente avec le personnage, donc...

Ca faisait un moment que je n'étais plus passé par la section Créations (autrement qu'en tant que modo je veux dire). Je constate que l'histoire a pas mal avancé depuis ma dernière visite dans ton topic.

Tout d'abord, je dois dire que le rythme est toujours aussi soutenu. Il se passe quelque chose à chaque chapitre, et tu réussis même à t'arranger pour garder l'intérêt dans les moments de simple transition. Tu maitrises bien le déroulement des aventures de ton héros.
Ensuite, au-delà du rythme, il y a du dynamisme également, dans le sens où le scénario ne traine pas. On avance à chaque fois un peu plus, à peine le héros a-t-il fini une "péripétie" qu'une autre se présente aussitôt devant lui.

Ce sera d'ailleurs le seul bémol que je mettrai à l'heure actuelle. Peut-être que ton histoire va trop vite. Tu nous esquisses tout un tas de pistes parallèles (les préparatifs de guerre, des guerriers mystérieux...) mais sans jamais t'y arrêter. Du coup, le lecteur est en quelque sorte "aspiré" par le scénario principal qui avance à toute vitesse, au détriment des interrogations sur le background.

Enfin bon, c'est un ressenti personnel surtout, et sans réelle incidence pour le moment sur le plaisir de la lecture. Bref, fais-en ce que tu veux.

Voilà, il ne me reste plus qu'à te souhaiter une bonne continuation. J'ai hâte de voir comment vont se dérouler ces fameux Jeux Olympiques.

Merci pour le commentaire TELPERION.

Je suis content que tu soulève une critique de fond (car c'est ça qui m'intéresse le plus).


Effectivement, je vais trop vite dans le déroulement de l'histoire et c'est une remarque qu'on m'a déjà signalée à juste titre dans mes premiers chapitres.
La raison nuber one, c'est que comme je fait des chap' correspondant à un scan (type Bleach), si j'allais plus lentement, ça ferait très "pauvre". Pour que ce soit acceptable, il faut que le rythme soit un minimum soutenu.
Car dans bleach, si dans un chap, il ne se passe rien, on peu au moins se rabattre sur les dessins. Or chez moi, ce n'est pas le cas.
Donc soit je devrais ralentir le rythme tout en gardant le format "scan" et faire des chapitres lent.
Soit je devrais rallonger les chap' de façon à ce qu'il soient plus denses.

Pour les différentes pistes abordées, ne t'inquiètes pas, elles seront toutes reprises à un moment ou à un autre (guerrier à la natte blonde, préparatif de guerre, homme au masque, "armée de l'est", Nimrais etc etc.)

Comme je ne suis soumis à aucune pression de la part d'un éditeur, je pourrais développer toutes ces pistes (qui sont déjà en place dans le scénar globale)sans être obligé d'en laisser de côté (comme c'est surement le cas pour les professionnels du genre).


Bref voici la suite (à lire en sirotant un verre de Porto pour une immersion optimale):


CHAPITRE VII (37): Guerrier sans patrie



Ecthelion souriait tout en regardant Agamemnon droit dans les yeux.

_J'arrive!!!

En un éclair, il disparut. Il se trouva juste devant Agamemnon. Par réflexe, le Roi donna un coup de poing dans sa direction, mais Ecthelion l'esquiva. Il se mit à enchainer les coups dans le corps d'Agamemnon. Les attaques pleuvaient à une vitesse magistrale. Puis, sautant en l'air, il effectua un splendide coup de pied en plein thorax de son adversaire. Celui-ci alla s'écraser dans le muret délimitant le jardin.
Ecthelion avait déjà commencé sa course et fonçait en direction du point d'impact encore fumant, quand la voix d'Agamemnon l'arrêta.

_C'est bon... J'en ai assez vu...
_Hein?

Agamemnon était en train de se relever; il avait le visage en sang.

_Je suis satisfait. Annonça-t-il avec un sourire. Tu as un niveau impressionnant, en effet... Je suis sûr maintenant que tu fera honneur à Mycènes. Je te désigne comme participant officiel!

Il alla récupérer son sceptre et sa couronne. Il ajouta:

_Désolé pour ton épaule... Mais je devais tester ta détermination autant que ta force. Je t'enverrais le Grand prêtre d'Héra pour qu'il arrange ça. A bientôt. Je pars, tu m'accompagne Telperion?
_Ouais.

Les deux hommes se dirigèrent vers les portes de la demeure. Ecthelion les regardait, perplexe. Anaïtias s'approcha de lui.

_Incroyable! Tu as vraiment été impressionnant... Je ne me doutais pas que tu étais aussi fort!
_Non... Répondit Ecthelion, le regard agar. Ce n'est pas normal...
_Hein?

Ecthelion ne disait rien. Il était perdu dans ses pensées. «Ce n'est pas normal... Ce type, c'est un Champion. Le combattant le plus puissant de la Cité. Alors pourquoi? Pourquoi je l'ai dominé si facilement? Sans ma blessure, il ne m'atteignait même pas... Il se retenait? Ce n'est pas l'impression qu'il donnait... Même si j'ai progressé, je peut affirmer qu'il n'arrive pas à la cheville de mon maitre...»

Telperion et Agamemnon étaient à présent devant la maison.

_Dis, Telperion. Tu sais que j'ai reçu la visite d'un émissaire de Sparte ce matin?

Telperion parut un instant surpris.

_Je vois. Ils n'ont pas perdu de temps, pas vrai? Je suppose qu'ils voulaient que tu leur remette Ecthelion...
_C'est ça...
_Et... tu as refusé?
_Ouais.
_Pourquoi?

Le Roi sembla agacé.

_Parce que d'abord, je n'aime pas recevoir d'ordre. C'est pour ça que j'ai choisit ce métier. Ce soldat Spartiate avait... disons, oublié de placer les formules de politesse...
_Qu'est ce que tu en as fait?
_Oh! Fit le Roi en haussant les épaules. Je lui ai juste appris les bonnes manières... Et puis... Maintenant que je l'ai vu à l'œuvre, je ne regrette pas. Ça aurait été un sacré gâchis de le livrer aux Spartiates. En plus, le livrer signifier aussi te perdre toi, non?
_En effet.
_Mais bon, à l'avenir, tu seras gentils de me tenir au courant de ce genre de détails... Je n'aime pas les surprises. Fit Agamemnon en s'en allant.
_Oui... Désolé.

Pendant ce temps à Sparte...

Adementia faisait les cents pas dans la cour de la Cité. Un garde vint se présenter à lui.

_Alors? Des nouvelles de l'émissaire? Il est rentré de Mycènes?
_Euh... Fit le soldat, embarrassé. Oui... Il est rentré...

L'émissaire en question était ligoté à un cheval. Il était entièrement nu et couvert de multiples bleus. Pour couronner le tout, il portait un bonnet d'âne en guise de couvre-chef.

_COMMENT?!!? Hurla Adementia horrifié. Putain de Mycéniens!!! Ils se croient tout permis à cause de leur saloperie de «statut»!!!

Puis il remarqua un panneau autour du cou de l'émissaire. Il était écrit «Vous avez oublié le mot magique »

_Qu'est ce que c'est que ce délire?! Se lamenta Adementia.
_Le Roi Agamemnon est plutôt du genre susceptible... Fit remarquer le garde. On aurait peut être du le prévenir d'être diplomate...

Adementia quitta les lieux exaspéré. Soudain, il sentit la présence de Léonidas dans son dos.

_Sire?
_Ecthelion a atteint Mycènes. Et les négociations ont échoués...
_Je pensais que cette histoire ne vous intéressez pas?
_C'est à ton sujet que je m'inquiète... Pas pour ce Mycénien.
_Je ne suis pas comme vous... Vous haïssez les lois de cette Cité, n'est-ce pas. Je peut vous comprend, mais moi, je suis prêt à mourir pour elles.
_Adementia...
_Vous êtes le Roi. C'est ainsi et je vous servirais jusqu'à ma mort. Mais, je ne suis pas comme vous... Je ne peux pas laisser passer ce crime! Ce gamin, j'ai juré sur mon âme de le tuer de mes mains.
_Adementia, tant qu'il sera auprès de Telperion, tu ne pourra rien contre lui... Tu en est conscient?
_C'est possible. Mais je n'ai pas tellement d'autres alternatives...

«Quel tête de mule! Il va vraiment le faire... Pensa Léonidas. Ah, je n'ai pas le choix»
Adementia était sur le point de partir, mais le Roi l'interpela.

_Attends! Un de mes espions à Mycènes m'a raconté un truc qui va surement t'intéresser. C'est à propos d'une requête qu'un certain Euzébius a demandé au Roi...

De retour à Mycènes...

Telperion et Ecthelion se trouvaient tous deux sur le grand balcon donnant sur les arènes de Mycènes. Ecthelion les regardait le regard triste.

_Ne t'en fait pas! Dit Telperion. Ce sera différent cette fois. Tu gagnera. Nous partons demain pour Olympie avec la délégation officielle de Mycènes.
_Le Roi aussi?
_Bien sûr.
_Vous maître, vous êtes plus puissant qu'Agamemnon?
_Hum... C'est possible... Nous ne nous sommes jamais battu, alors difficile à dire...
_Mais moi, je vous ai déjà combattu tout les deux. Et vous êtes bien plus fort, maitre! Je croyais que le Champion était le combattant le plus puissant de sa Cité? Qu'est ce que ça veut dire?
_Tu sais pourtant que je ne suis pas de Mycènes... Je suis comme toi. Je n'ai pas... plus de patrie. Je me suis installé ici et ils m'acceptent parce que ça les arrange et tout le monde est content. Et ce sera pareil pour toi... Ils veulent ta puissance et c'est pour ça qu'ils te protègent contre les Spartiates... Mais n'oublies pas; les gens comme nous ne peuvent compter que sur eux même. Pas sur une patrie...
_Je vois... C'est pour ça que...
_Ne te méprend pas: le statut de Champion ne m'intéresse absolument pas, même si on me le proposait. Et aussi... le combat au corps à corps est bien loin d'être le point fort d'Agamemnon... Vas te coucher maintenant; une longue route nous attend demain.

Loin de là, dans les bats fonds de la Cité d'Argos...

Dans une salle obscure, composée de plaques de métal et de tuyauteries, il y avait une chaine de montage industrielle, sur laquelle circulait des glaive. Un homme noir, arborant un tatouage tribal sur l'épaule droite et un collier en fer autour du cou, se tenait en face d'un autre homme, portant un monocle et s'appuyant sur une canne en or ornée de pierres précieuses. Ce dernier prit la parole:

_Tu as bien comprit?
_Oui...
_Parfait! Alors nous irons à Olympie ensemble. Je prédit déjà une magnifique victoire pour toi! Adoua compte sur toi! Dit l'homme à la canne en s'en allant.

L'homme noir prit en main un des glaives posés sur la chaine de montage. «Ma petite sœur... Pensa-t-il. Je te le jure; j'y arriverais, je gagnerais ce tournoi... pour toi!!» Il serra les poings et s'en même s'en rendre compte, il tordis le glaive en deux comme un vulgaire roseaux.

Les destins convergent, vers Olympie...

Et voilou, c'est tout lu. C'est agréable, rythmé et efficace. J'attends la suite avec intérêt.

Merci PANDAREN49, ça me fais bien plaisir d'avoir un lecteur de plus, surtout quelqu'un dont j'apprécie énormément l'objectivité et la justesse de ses posts (les 3/4 du temps, en tout cas^^):

Bon voici la suite (est-ce un fake de 1° avril ou pas... à vous de juger... )




CHAPITRE VIII (38): Altercation


Le convoi Mycénien était déjà au grand complet. Il y avait le char royale d'Agamemnon, cinq cavaliers de la Garde Mycénienne et plusieurs charrettes contenant les civils. Ecthelion, Telperion et Anaïtias enfourchèrent un cheval et se joignirent au cortège. Toute la troupe quitta la Cité en direction d'Olympie.

_Je vais découvrir Olympie fit Anaïtias ravie. Que de choses vécu en si peu de temps!

Ecthelion la regarda avec sympathie. Puis il se gratta le menton et se tourna vers Telperion.

_Tiens... C'est vrai au fait... C'est quel genre de Cité, Olympie, maitre?
_Olympie est la plus grande des douze principales Cités Grecs. Elle est extrêmement riche et prospère. Elle vit en paix depuis plus de 100 ans. Et elle est sous la protection de Zeus, le Roi des Dieux.
_Ça a l'air génial! Firent ensemble Ecthelion et Anaïtias.
_Tous les quatre ans, elle organise des Jeux en son honneur. Continua Telperion. Contrairement aux autres Jeux sacrées, les Jeux de Zeus regroupent systématiquement l'élite des lutteur et des combattants de chaque Cités. Toutes les Cités Grecs seront présentes.
_Toutes?! Et alors Sparte?... Demandèrent angoissés les deux jeunes gens.
_Ne vous en faite pas... Je suis là! Il n'arrivera rien de fâcheux...
_Ouais, enfin, on va essayer de se tenir loin d'eux quand même. Fit Ecthelion, un peu embarrassé.

Ils continuèrent leur route pendant de nombreuses heures. De temps à autres, Ecthelion jetait un coup d'œil derrière lui, en direction des bosquets qui entouraient la route. «C'est bizarre... J'ai l'impression qu'on est suivit par quelqu'un...»
Et il avait raison: Un peu plus loin, à l'abri des regards, caché dans la végétation, le Satyre qu'il avait fait fuir, les suivait. Il ne quittait pas Anaïtias des yeux. «Ma précieuse!! Se dit il en se léchant les lèvres.»*
A la fin de la journée, alors que le soleil commençait tout juste à caresser l'horizon, le convoi de Mycènes arriva à un croisement. Un autre convoi composé de plusieurs charrettes et de nombreux cavaliers arrivait sur leur droite.
Ecthelion arrêta son cheval pour les laisser passer mais il fut le seul. Le reste du convoi Mycénien avait déjà forcé le passage et était passé devant le convoi étranger. Ecthelion rattrapa ses compagnons et demanda surpris.

_Il fallait pas les laisser passer? Je pensais que c'était priorité à droite...
_Mais de quoi est ce que tu parles?! Demanda Telperion, complètement interloqué.
_Rien, rien... Laissez tomber...

Les hommes du deuxième convoi regardait les Mycéniens d'un air irrité. Visiblement, ils n'avaient pas apprécié de se faire grillé la politesse. Soudain l'un d'entre eux, un vrai colosse, aperçu Ecthelion et son visage devint soudain des plus agressif. Il se mit à hurler:

_Ecthelion!!!

Le convoi Mycénien s'arrêta. Ecthelion se retourna et s'approcha de l'homme qui l'avait interpelé. Ils se firent face. Agamemnon parut passablement agacé par ce contre temps.
Anaïtias, inquiète, demanda à Telperion:

_Qui sont ces gens?
_A en juger par le blason sur ce char, ils viennent de Corinthe, l'une des 12 grandes Cités... Répondit Telperion.

Ecthelion fixait toujours l'homme qui l'avait appelé droit dans les yeux. Son visage lui semblait familier, sans qu'il parvienne à se souvenir d'où il le connaissait.

_Comment connais-tu mon nom?
_Tu te souviens pas de moi, hein? Remarque, ça fait bien deux bonnes années qu'on s'est vu. Tu as beaucoup changé, mais je te reconnaitrais entre mille...
_Tu es... Ogrius!! Le lutteur de Corinthe!!!
_Je vois que la mémoire t'es revenue... Alors comme ça tu vas à Olympie participer aux jeux?
_Comment tu sais ça?
_Peuh! C'est évident; c'est la route d'Olympie. Et nous y allons aussi, pour les même raisons que vous...
_Je vois... Nous nous verrons sans doute là bas, dans ce cas. Fit Ecthelion pour couper court à cette conversation, qui l'ennuyait.

Il commençait à faire demi tour, mais Ogrius l'interpela.

_Tu t'enfuis? Tu as peur Ecthelion?
_Mais qu'est ce que tu raconte? Peur de quoi?

Ogrius mit un pied à terre et quitta sa monture.

_Maintenant que je suis tombé sur toi, pas question d'attendre le tournoi pour te donner la leçon que tu mérite. Ça fait un moment que j'espérais pouvoir te rendre la monnaie de ta pièce!
_Pfff, sérieux... Fit Ecthelion en descendant à son tour du cheval. Désolé, les amis, j'en ai pas pour longtemps. Je l'expédie et on peux repartir...

«Y a intérêt! Grommela Agamemnon. J'ai horreur d'attendre.»

_Ogrius, tu es bien sûr que c'est nécessaire? Demanda l'un des compagnons du Corinthien.
_Ouais petit frère... Celui là, faut que j'me le fasse!!

Ecthelion et Ogrius se tenaient prêt au combat.

_La dernière fois, tu as eu beaucoup de chance. Mais cette fois, la ruse ne suffira pas...
_Ne t'en fait pas... Je suis trop fatigué pour «ruser» aujourd'hui, alors je vais me contenter de t'écraser...

Sur ses paroles, Ogrius se jeta sur lui, fou de rage. Il balança de toutes ses force un formidable coup de poing à Ecthelion. Mais celui-ci le stoppa sans peine, le bras tendu. Ogrius n'en croyait pas ses yeux.

_C'est tout ce que t'as, vieux? Mais à quoi tu as occupé tes journées pendant deux ans?
_Espèce d'ordure!!!

Ogrius retira son poing et se prépara à lancer une nouvelle attaque. Mais avant qu'il eu pu faire quoi que ce soit, Ecthelion l'avait déjà envoyé valdinguer d'un coup de coude en plein estomac.

_Grand frère!! Cria le Corinthien, affolé.
_C'est bon, on va pouvoir repartir... Marmonna Agamemnon.

_Heureusement que je me suis retenu... Tu es lent... et faible... Un conseil: renonce à participer aux Jeux, ça vaudra mieux pour toi. Fit Ecthelion en lui tournant le dos.

Mais Ogrius s'était relevé.

_Enfoiré! Tu... t'en tirera pas comme ça!!!

Il lui fonça dessus. Ecthelion était dos à lui. Ogrius donna un coup de poing par derrière. Mais Ecthelion s'était baissé pour l'éviter. Se redressant d'un coup, il frappa violemment le menton du lutteur Corinthien avec le sommet de son crâne. Ce dernier s'écroula sur le sol.
Mais il se releva une nouvelle fois, plus rageur que jamais. Agamemnon commençait, lui, à perdre patience. Il intervint:

_C'est pas bientôt finit cette mascarade?! Si tu ne termine pas rapidement ce pitre, c'est moi qui le ferait!
_Toi, le vieux débris, on t'a pas sonné! Répondit le frère d'Ogrius. Laisse mon frère régler ses histoires tranquillement où je me chargerais moi même de faire taire définitivement!

Un véritable silence de mort s'installa suite à ses paroles. Agamemnon n'en revenait pas de ce que ce type avait osé lui dire. «Aie... C'est mauvais ça... très mauvais pensa Telperion inquiet.» Agamemnon serra les poing et les dents. Un aura de plus et plus menaçante et meurtrière se dégagea de lui.

_Qu'est ce que tu as dit? Qu'est ce que tu as dit?!!!!? QU'EST CE QUE TU AS DIT?!!!?

L'explosion de colère du Champion...



*Note de l'auteur: La référence au SDA est volontaire, bien sûr^^. En fait, en écrivant cette scène, je me suis rendu compte que la situation du Satyre ressemblait un peu celle de Golum, quand il suit Frodon et ses compagnons, en remplaçant Golum par le Satyre, Frodon par Ecthelion et l'anneau par Anaïtias. Sa m'a pas mal amusé et je me suis dit, que tant qu'à faire, autant y aller franchement. C'est pourquoi j'ai fait ce clin d'œil à Golum (que j'adore!!)

Salut à tous,

Je viens de m'inscrire, je lis tes aventures depuis le tout début, masqué dans l'ombre, comme beaucoup je pense...

On salive de connaître la suite, comment Ecthelion va protéger l'avorton de frère d'Ogrius du champion de Mycènes...

A quel moment le satyre va-t-il se pointer pour mettre un bordel pas possible ? Bien qu'étant très faible, s'il emmène Anaitias pendant qu'Ecthelion combat Xanxus, personne n'y pourra rien et une petite intrigue pourrait naître, même si l'histoire ne se veut pas "à l'eau de rose"

Que vaut un Dieu au combat si Nekröj n'a pas pu égratigner un "même pas" Dieu et comment Telperion a-t-il pu survivre à un tel affrontement ? Est-ce la source de ses migraines ? Un traumatisme sévère au lobe temporal pourrait expliquer les problèmes de vasodilatation et... HOUSE SORT DE CE CORPS !!!!! (pardon)

Bref trop de questions sans réponse, le scénario est véritablement captivant, l'intrigue avance très vite (si vite que les dessins ne me manquent même pas, ils me permettent d'imaginer le visage des personnages, Ecthelion avec quelques belles balafres dues à son vécu de combattant, Telperion avec une grosse bedaine... enfin ça me fait beaucoup rire d'imaginer les personnages de ton aventure).

Je ne suis pas un génie littéraire donc je ne me permettrai pas de remarques sur ton style si ce n'est que les combats sont passionnants et que tu sais garder notre attrait à son maximum même pendant les périodes de "calme".

Petite remarque qui a été soulevée par quelques uns et que tu reconnais bien volontiers, l'orthographe est parfois... Disons que c'est comme si Telperion lui avait réglé son compte quoi... :) , que dirais-tu si quelqu'un de gentil te proposait de relire tes passages avant la publication officielle ? :)

Ce que j'y gagne ? L'ultime privilège de lire le passage avant les autres héhé...
Ce que tu y gagnes ? Passer de 99.9% à 100% des gens qui adorent te lire, l'orthographe parfois fait perdre un peu le rythme quand on est "éduqué" pour les remarquer...

En tout cas, quelque soit ta réponse, tu nous rends tous fous avec ton histoire, ne t'arrête surtout pas

Bon courage pour la suite.

Voila la suite! Merci à QKY pour ses encouragements et son aide orthographique.



CHAPITRE IX (39): Le Sceptre de la Victoire


Agamemnon était dans une colère noire. Le vent commença à se lever autour de lui. Les Corinthiens regardaient le spectacle, effrayés.
Il tendit son sceptre en l'air. C'était un bâton d'une trentaine de centimètres, surmonté d'un aigle avec les ailes déployées.
«Mauvais... Agamemnon est très susceptible... Il ne va jamais pardonner une telle injure!! Pensa Telperion. Le sceptre de la victoire va se déchainer!». Le sceptre commença en effet à absorber l'aura dégagée par Agamemnon. Se faisant, il se mit à s'allonger, jusqu'à mesurer plus d'un mètre cinquante. Les ailes de l'aigle, quant à elles, se déployèrent majestueusement, et une lumière vive vint se loger au dessus de la tête.

_Qu'est ce que c'est que ce truc?!! Demanda Ecthelion, tout déboussolé.
_Nikké... Le sceptre de la Victoire... Répondit Telperion, les sourcils froncés.
_Contemple ton trépas et regrette ta folie!!! Hurla Agamemnon complètement déchainé, en pointant son sceptre en direction du frère d'Ogrius.

L'aigle commença à ouvrir les yeux. Telperion se jeta sur Ecthelion et le plaqua au sol. Un rayon de lumière jaune jaillit soudain du sceptre et alla transpercer le corps du frère d'Ogrius. Celui-ci s'écroula sur le sol, mort.
Aussitôt, Ogrius et plusieurs autres Corinthiens foncèrent sur Agamemnon pour le tuer. Mais le rayon jaillit à nouveau. En effectuant un mouvement circulaire avec son sceptre, Agamemnon détourna la course du rayon et déchira le corps de ses assaillants. Il avait, dans le même temps, tracé un profond sillon fumant dans le sol.
La situation avait dégénéré et l'ensemble des Corinthiens s'attaquait au convoi de Mycènes.
Agamemnon faisait danser son sceptre tout en tirant ses jets de lumière à tout va.

_Arrête ça, Agamemnon!! Tu vas tous nous tuer! Cria Telperion, qui comme les autres, faisait tout son possible pour esquiver les tirs.
_Oh c'est vrai... Fit Agamemnon qui retrouvait ses esprits. Pardon, je crois que je me suis un peu emporté...

La bataille pouvait maintenant commencer. Telperion, Ecthelion et Agamemnon se battaient contre la vingtaine de Corinthiens.
Agamemnon donna un violent coup de sceptre en pleine figure de son assaillant. Le tranchant de l'aile lui taillada le visage. Son corps vola au loin laissant flotter derrière lui, un abondant filet de sang. Sans attendre, le Roi fit pivoter son sceptre de la main droite et le posa sur son épaule droite. Le faisant glisser en arrière, il alla transpercer un adversaire qui arrivait dans son dos.
De son côté Ecthelion, grâce à Nekröj, faisait voler les armes de ses adversaires en morceaux. Il parvenait facilement à les trancher; d'un seul revers d'épée, il pu envoyer au tapis trois ennemis.
Telperion se battait à mains nues. Il évita un coup d'épée en se jetant de côté. Puis, rassemblant toute sa force dans son poing droit, il asséna un terrifiant uppercut dans l'estomac du Corinthien. Le malheureux vit son dos se déformer totalement sous l'effet du choc. Il cracha une véritable marre de sang, par tous les orifices de son visage. Au même moment, une lame fusa dans le dos de Telperion, prête à le transpercer. Mais Telperion disparut dans un sifflement et réapparut derrière son agresseur. Il réalisa un brise-nuque d'une rapidité et d'une précision redoutable. L'homme s'écroula, les yeux révulsés et la langue pendante.
Trois hommes attaquèrent Agamemnon par derrière, en se jetant sur lui. Le Roi, sans se soucier d'eux, frappa violemment son sceptre sur le sol. L'aigle ouvrit alors le bec et poussa un cri strident. Une sorte de sphère magnétique se mit alors en place autour de lui, englobant Agamemnon. La sphère frappa de plein fouet les trois Mycéniens. Ils s'écroulèrent sur le sol, le corps carbonisé.
Au bout de quelques minutes, tous les Corinthiens étaient à terre, à l'exception d'un seul. Il était assis sur le sol, tremblant de peur.

_Pi...pitié! Gémissait-il.

Agamemnon s'approcha de lui et commença à pointer son sceptre dans sa direction. Il était prêt à l'achever.
Mais Telperion attrapa le bras du Roi de Mycènes.

_Laisse le partir... Fit-il. Il ne faut pas tuer un homme sans défense.

L'homme profita de cette occasion pour se relever et s'enfuir à toute vitesse. Telperion lâcha le bras d'Agamemnon et se retourna. Le Roi, sans tenir compte des propos du guerrier Mycénien, pointa son sceptre en avant. Il prononça le mot suivant:

_Jugement!

La lumière au bout du sceptre se divisa en plusieurs rayons qui allèrent achever les derniers survivants de l'altercation ainsi que l'homme qui s'enfuyait. Ecthelion et Anaïtias assistèrent épouvantés et impuissants à la scène.
Telperion regarda le Roi avec reproche.

_Pourquoi as-tu fait ça?
_Désolé Telperion... Mais on ne peut pas les laisser s'en sortir. Vu le contexte actuel, si ce massacre venait à s'ébruiter, ça ne ferait que renforcer le risque de guerre; je n'avais pas le choix...
_Hum... C'est vrai... N'empêche, tu aurais pu te contrôler. Regarde le désordre que tu as mis. Dit Telperion en montrant le sol jonché de cadavres.
_Ouais, désolé... Bon, que tout le monde garde ce petit incident pour lui. Inutile que ça se sache, compris? Fit Agamemnon à l'attention du reste du convoi de Mycènes.

««Ce petit incident».... Pensa Anaïtias.»

_Bon, c'est terminé... On peut repartir conclut Agamemnon.
_Non, ce n'est pas encore tout à fait fini... Répliqua Ecthelion.

Il se dirigea d'un pas résolu, vers un petit buisson, un peu à l'écart de la route.

_Il s'est caché là derrière pendant l'affrontement, je l'ai vu.

Ecthelion jeta son épée dans le buisson. Aussitôt, le Satyre en jaillit, complètement terrorisé. Anaïtias eu un frisson à la vue de la créature.

_Ma, sa dangereux jeter coupe-coupe sa comme!!! Toi ding dong dans la tête, Gaïus dit!
_Encore toi! Fit Ecthelion en fronçant les sourcils.

Quel est ce curieux personnage?

Toujours aussi palpitant...

Arf, le Satyre est pris "la main dans le sac", du coup, ils vont être obligés de l'emmener avec eux ou de le tuer ? Sinon Agamemnon n'aurait pas pris la peine d'achever tous les "témoins" de la scène de crime :)

Enfin, s'ils sont tous morts, je vois mal la cité de Zeus mener une enquête pour leur abandon... ils se diront qu'ils ont eu peur tout simplement