Bon déjà il faut savoir que "L'art de la guerre" est un traité très ancien et on ne connait pas le nom exact de l'auteur (c'est du a une différence de traduction de son nom). Vous pourrez voir comme nom "Sun-Tzu"(le plus courant), "Sun-Zu", "Sunzi", "Sun-Zi" ou encore "Sun-Wu".
L'Art de la guerre (en chinois : 孙子兵法, pinyin : sūn zǐ bīng fǎ, littéralement : « Stratégie militaire de maître Sun ») est le premier traité de stratégie militaire écrit au monde (VIe siècle av. J.-C. – Ve siècle av. J.-C.). Son auteur, Sun Zi (孙子, sūn zǐ), y développe des thèses originales qui s'inspirent de la philosophie chinoise ancienne.
C'est l'essence de la guerre psychologique illustrée notamment par la guerre d'Indochine, la Guerre du Viêt Nam et la guerre sino-vietnamienne.
L'ouvrage est basé sur le principe suivant : gagner ou perdre une guerre ne se fait pas par hasard, ni par l'intervention des dieux ou des esprits. C'est une question de méthode et de stratégie. De bons principes stratégiques conduisent à la victoire, il est donc important de les étudier.Il y a deux concepts de base dans ce livre :
* d'abord, « prendre les possessions de l'adversaire en entier » (au début du chapitre 3), et les conserver – si possible – intacts, en particulier les civils, car l'ennemi d'aujourd'hui est le sujet de demain. Tout est relié, de sorte que la guerre portée à autrui a un effet sur le pays (appauvrissement, morts) au moment de la guerre, puis après aussi sur le monde (destructions, rancunes, déstabilisation). Historiquement, cette idée se justifie par le fait qu'une guerre, du temps de Sun Zi, était forcément entre chinois (les autres pays du monde étaient très mal connus). Le vainqueur récupérait les sujets du vaincu, car la notion d'ennemi héréditaire n'existait pas.
* ensuite, le shi : ce mot renvoie au concept de l'engagement de forces anodines pour faciliter la victoire . Ce déploiement repose sur la préparation, le travail, la bonne connaissance du terrain et des forces en présence (par l'espionnage), et l'adaptation aux circonstances. Il s'agit de s'insérer dans le dao, d'aller avec le flux.
Ce livre guide aussi le lecteur sur les cinq éléments à prendre en compte dans l'élaboration d'une stratégie :
1. la cause morale : le « dao » adresse la moralité et la vertu d'une bataille ;
2. les conditions temporelles : le paradis est signifié par le « yin » et le « yang » de la pensée daoiste. Ces conditions se manifestent par l'été, l'hiver et l'alternance des quatre saisons ;
3. les conditions géographiques : la terre comprend le proche et le loin, le danger et l'aisé, les terrains ouverts et les passages étroits ;
4. le dirigeant: le commandant doit être sage, honnête, bienveillant, courageux et strict ;
5. l'organisation et la discipline : la délégation de l'autorité et les zones de responsabilité au sein d'une organisation doivent être parfaitement compris.
Sous l'influence du Daoisme et du Yi Jing (le Livre des Changements) l'Art de la guerre énonce que l'harmonie entre ces cinq éléments est une condition préalable au succès d'une campagne.
Considérant la guerre comme une réalité inévitable, il montre comment la réflexion peut mener à la victoire, comment l'analyse des faiblesses de l'ennemi peut fonder une tactique, si l'on sait les exploiter, et même les aggraver ; il met l'accent sur la psychologie du combat et sur l'importance de la ruse et de la fuite.
Cette ouvrage ma grandement intéressé même si il se situe dans la catégorie "Stratégie militaire et politique" ce qui peut paraître repoussant au début. Ce livre a été étudié par de nombreux stratèges jusqu'à aujourd'hui comme par exemple Napoléon Bonaparte mais aussi dans les écoles de commerce et management.
Je vous le conseil vraiment, c'est court, concis et vraiment utile et intéressant.